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dimanche 19 décembre 2010

Au nom de l’association des Kabyles de France

Lien: Assises Kabyles de France
Aux "Assises contre l'islamisation de l'Europe", intervention  forte d’Arezki Bakir, président de l’association des Kabyles de France.

Menacé de mort Arezki BAKIR déterminé à combattre le communautarisme arabo-islamiste algérien sur Kabyle.com

Ma participation aux assises contre l'islamisation suscite un vrai débat, c'est le moins qu'on puisse dire. Il est vrai que je suis membre dirigeant de l'association des Kabyles de France (ASKAF) et président du Conseil Kabyle de la Diaspora (Association des Kabyles de la Diaspora), organe lié au Gouvernement Provisoire Kabyle en exil.
J'assume entièrement ce choix, qui m'a permis d'affirmer les valeurs qui sont celles des kabyles, et que nous partageons avec la France : liberté de conscience, laïcité, démocratie.
Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui m'ont envoyé des messages de soutien, qui ont compris l'importance pour les Kabyles de sortir de l'ornière dans laquelle on veut les confiner.
La visibilité des Kabyles est une condition sine qua non à notre émergence en tant qu'entité politique. Nous devons donc affirmer notre existence, partout ou nous le pouvons. Je remercie l'organisation "Riposte Laïque" de nous avoir permis de nous exprimer, mais également de son soutien suite à ces menaces... pendant que certains Kabyles ne trouvent rien de mieux à faire que de dénoncer le fait que je m'exprime au nom... des Kabyles !
Heureusement, la majorité des messages que je reçois, provenant de kabyles, sont des messages de soutien et d'encouragements.
Nous n'avons de comptes à rendre à personne, nous sommes Kabyles, nous respectons les valeurs de la République Française, son peuple, dans sa diversité, dont nous faisons partie.
Nous dénonçons la junte algérienne, son idéologie arabo-islamiste et son traitement "colonial" de la question kabyle.
Ceux qui profèrent des menaces de mort, ces lâches, ces aliénés, totalement lobotomisés par une idéologie dévastatrice doivent savoir une chose : nous, kabyles, sommes déterminés à nous débarrasser de votre tutelle.
Pour le reste, ma plainte déposée au commissariat de mon lieu de résidence a été jugée recevable, avec l'infraction suivante : "menaces de mort par écrit". Des documents ont été fourni aux autorités.
Vive la Kabylie et ses valeurs ancestrales !
Arezki BAKIR

Nafa KIRECHE, président de l'association des Kabyles de France (ASKAF) : "Je suis très content d'avoir assisté à ces assises contre l'islamisation du monde libre. C'est la première fois que les Kabyles de France sont invités à participer à une rencontre internationale, sur un sujet épineux, qui touche aussi bien les citoyens français que les Kabyles : l'islamisation. Il y avait des intervenants de renommée internationale, tels le suisse Oskar Freysinger, qui a fait parlé de lui lors de la votation contre les minarets en Suisse, le danois Anders Gravers, l'américain Tom Trento et pleins d'autres. Je tiens également à citer Halim Akli, militant kabyle laïque en Algérie, qui n'a pas pu avoir l'autorisation de venir en France et dont l'intervention a été lue par Christine Tasin et Pascal Mohamed Hilout, musulman réformateur, d'origine marocaine. Ces assises ont mis en avant les dangers que représente l'islamisme politique pour les libertés, individuelles et collectives. L'écrivaine d'origine égyptienne Bate Yeor a également fait parvenir une intervention dans laquelle elle tord le coup au concept "d'islamophobie", mis au point par des intégristes pour empêcher tout débat sur l'islam. Si le concept de "christianophobie" avait été inventé, il n'y aurait pas de siècle des lumières, pas de Voltaire, pas de laïcité en France et dans le monde libre. Des contacts ont été pris avec des journalistes, présents par dizaines et des personnalités politiques et associatives. J'ai échangé avec le suisse Oskar Freysinger, qui m'a avoué porter un grand intérêt au combat des kabyles. J'ai donc profité de l'occasion pour lui offrir le dernier livre de Ferhat Mehenni : "le siècle identitaire". Je remercie les organisateurs, M. Pierre CASSEN et Mme Christine TASIN, ainsi qu'aux participants, qui ont porté un grand intérêt à la cause kabyle, notamment en France."
Arezki BAKIR, président du Haut Conseil de la Diaspora Kabyle : "Il ne s'agit évidemment pas pour moi de stigmatiser les musulmans, ce serait stigmatiser des membres de ma propre famille. Mais force est de constater que l'islam déborde de toutes parts sur la sphère publique. Même si cela va à l'encontre du message du prophète et des spécificités de cette religion, la sécularisation de l'islam est une exigence absolue. Les croyances subjectives doivent se soumettre aux valeurs républicaines et universelles. Et ces dernières, en contrepartie, garantissent le droit à chacun, à titre privé, de pratiquer la religion qu'il souhaite. Ou de ne rien pratiquer du tout. L'islamisation de la Kabylie est l'un des objectifs majeurs du régime algérien. Par ses relais en France, il contrôle la communauté algérienne de l'hexagone, dont une partie non négligeable a malheureusement acté la primauté de l'islam sur toutes les lois communes et républicaines. Les kabyles de France et de la Diaspora doivent donc être au service de la défense des valeurs républicaines, de la laïcité et des libertés, individuelles et collectives. C'est le sens de notre présence à ces assises. Ce n'est qu'à ce prix qu'ils pourront défendre au mieux leur identité d'origine. Je continue de regretter que les autorités françaises aient délaissé les enfants d'immigrés de la dernière génération. En renonçant à en faire des citoyens, ils ont renoncé à leur donner un avenir. Et cela, c'est inacceptable. Pendant que certains poussent des cris d'orfraie au moindre mot de travers sur l'islam, on continue, dans les pays musulmans, à étouffer les populations. Nous porterons la voix des Kabyles de France et de la Diaspora partout où elle pourra être entendue et où nous pourrons obtenir des soutiens."

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