Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 22 septembre 2020

Michael Lonsdale… "À voix nue", la foi du comédien




Mythique comédien, acteur singulier, artiste éclectique… les médias ont paru découvrir soudain Michael Lonsdale comme un continent ignoré. Or il est parmi nous depuis un demi-siècle, sur scène en compagnie de ceux qui inventèrent le théâtre présent de Beckett à Tchékov, de Duras à Koltès, au micro du lecteur, feuilletant nos plus précieuses bibliothèques ou traversant le cinéma contemporain comme on fait l’école buissonnière, en quelques 120 films qui vont de l’avant-garde des Hanoun, Rivette, Bunuel, Duras, à la cavalerie hollywoodienne des James Bond et des Spielberg, en passant par les vagues successives du cinéma français. Il était là, et certains ne le distinguaient pas, alors qu’il se faisait de plus en plus proche du public, discrètement, comme un oncle conteur de fable, ou un grand animal attentif, puissant, dont les humeurs seraient redoutables, peut-être, si on ne l’avait pour ami. Le rendez-vous de Tibhirine, par le succès inattendu du film « Des hommes et des dieux », est venu faire éclore au grand jour cet attachement secret en même temps que libérer en lui, chrétien, une parole pudiquement contenue. Il était grand temps, pour nous, de nous arrêter quelques heures en sa compagnie.

Par Luc de Goustine; réalisation Anne-Pascale Desvignes. Avec la collaboration de Claire Poinsignon, mi-mai 2011.


Dans ce premier entretien des "À voix nue", Michael Lonsdale se rappelle de ses débuts à l'âge de 13 ans dans des émissions pour enfants sur Radio-Maroc.

Je me rappelle très bien mon premier rôle, c'était Atchoum dans "Blanche Neige et les Sept Nains".

Enfant illégitime, il a été caché par sa mère qui ne voulait pas l'avouer à sa famille, il dit avoir été "la honte" de cette histoire familiale. Ils durent s'exiler sur l'île de Jersey pour ne pas déplaire au père. Il s'interroge sur la marque de cette illégitimité sur son inconscient et son devenir de comédien qui se montre et s'impose.

De ses cours chez Tania Balachova, il dit avoir apprécié tout particulièrement les exercices d'improvisation qui lui donnaient "la liberté d'exprimer, l'ouverture, l'invention". Il confie travailler très peu ses rôles, "pour moi c'est quelque chose d'imminent, tout de suite".

J'obéis aux metteurs en scène quand ils me disent quelque chose, bien sûr. Au début ils m'ont dit beaucoup de choses mais François Truffaut a été le premier à me laisser improviser. J'étais très mal au début, j'étais plus à l'aise au théâtre mais le cinéma j'y allais des fois comme un chemin de croix. J'avais un tel trac, j'étais mal, malhabile.

 

Première partie de la série "À voix nue" consacrée à Michael Lonsdale. Le comédien raconte ses souvenirs d'enfant illégitime, sa grand timidité, sa difficulté de se mettre en colère pendant les cours d'art dramatique, son attrait pour l'improvisation.



 


Dans ce deuxième volet d' "A voix nue" avec Michael Lonsdale, le comédien parle de son enfance cosmopolite entre Jersey, Londres et le Maroc à partir de 1939 où sa famille partie s'y installer pour six mois y est finalement restée dix années, bloquée du fait de la guerre. Là-bas il découvre le cinéma : "Chaque fois que j'allais au cinéma, pour moi c'était un événement. C'était des grandes émotions."

Moitié français et moitié anglais, pour Michael Lonsdale c'est "une difficulté, explique-t-il, les gens me disaient, mais vous êtes quoi ?" Ce à quoi il aime tout simplement répondre : "Je suis un mélange".

Je suis très curieux. Quand je suis en France, je souffre de ne pas être en Angleterre et quand je suis en Angleterre, je souffre de ne pas être en France. Donc, je suis bien quand je traverse La Manche.

Immense comédien, il n'a pourtant jamais joué de Shakespeare. Il a refusé ainsi la proposition de Patrice Chéreau au Théâtre de l'Odéon où, suite aux événements de mai 68 et l'exclusion de Jean-Louis Barrault, Roger Blin ayant prédit que celui qui ferait la réouverture de ce Théâtre serait "une lotte pourrie" ! Il n'a pas voulu prendre le risque...
Par Luc de Goustine; réalisation Anne-Pascale Desvignes. Avec la collaboration de Claire Poinsignon.

 

Deuxième partie de la série "À voix nue" avec le comédien Michael Lonsdale qui parle de sa jeunesse itinérante, de sa découverte du cinéma au Maroc dans les années 1940 et de sa recherche d'identité mi-anglais, mi-français.




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Michael Lonsdale, dans ce troisième entretien d' "À voix nue", se remémore ses premiers souvenirs de théâtre, sa rencontre avec Roger Blin, "c'était un maître à penser pour moi, une référence absolue". Dans ce métier, il dit "aimer la découverte" et ne cherche pas à jouer les rôles de répertoire, "aller jouer Tartuffe ou Alceste, ce n'est pas mon goût".

J'étais fasciné par le cinéma parce qu'au Maroc il n'y avait pas de théâtre. J'étais vraiment rempli de ces films quand on est rentré en France.

Michael Lonsdale a beaucoup travaillé avec Jean-Marie Serreau sur les pièces de Samuel Beckett. Il aimait ce renouveau théâtral.

Le monde de Beckett, ce qu'il donne au théâtre, ce ne sont que des misérables, des rejetés, des SDF, des gens fous, des gens dont la société ne veut plus. Alors, ça changeait un peu des rois et des princesses qu'on avait vus au théâtre pendant des siècles. Et voilà que tout le monde des pauvres débarquait. Il avait une compassion pour l'humanité incroyable, c'était un homme d'une générosité... c'était un être précieux, authentique.

Il évoque par la suite, le metteur en scène Claude Régy avec lequel il a créé une douzaine de pièces, "on a fait des choses inoubliables avec Claude". Il se souvient entre autres de la pièce La Chevauchée sur le lac de Constance de Peter Handke : "Ou les gens étaient fous de ça et ils revenaient le voir sept ou huit fois, ou alors les gens disaient que c'était de la folie, que ça ne voulait rien dire... C'était une aventure merveilleuse !"

Pour conclure, il parle de ses pièces religieuses, "j'avais à cœur de montrer la sainteté de personnages comme ça" explique-t-il, comme Bernard de Clairvaux, Thérèse de Lisieux, Sœur Emmanuelle.

Les gens vont au théâtre pour se distraire les idées mais aussi pour se mesurer au monde, savoir ce qui est bien et pas bien, ce qui est condamnable ou non, ce que l'on prend en pitié. Ça fait réfléchir, ça remue les profondeurs, dans l'inconscient. Les gens vont se voir finalement.

Par Luc de Goustine; réalisation Anne-Pascale Desvignes. Avec la collaboration de Claire Poinsignon.

Dans cette troisième partie d'"À voix nue", Michael Lonsdale convoque ses maîtres en théâtre que sont Roger Blin, Claude Régy, Samuel Beckett. Il s'explique sur ses choix de scène, attiré par la nouveauté plus que par le répertoire.





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Quatrième volet de la série "À voix nue" avec Michael Lonsdale qui passe en revue les cinéastes avec lesquels il a travaillé, comme Jean-Pierre Mocky, "j'aimais bien son côté fou et inventif, un peu moqueur" ; Marcel Hanoun, "je suis en face d'un cinéaste, un vrai". Il relate avec humour sa rencontre avec Orson Welles, au téléphone il dit avoir cru à une blague : "Ça m'a donné un choc d'abord, parce que Welles pour moi, c'est une espèce de demi-dieu !"

Quand j'ai vu le film [Le Procès], au générique il y a tous les noms puis en dernier de la liste des acteurs : "and Michael Lonsdale"... alors là j'étais ému quand même de dire : c'est moi qui ai travaillé avec Welles !


Michael Lonsdale poursuit ses souvenirs cinématographiques agrémentés d'anecdotes autour des figures de Fred Zinnemann, Luis Buñuel, Steven Spielberg, ou encore Marguerite Duras...

Par Luc de Goustine; réalisation Anne-Pascale Desvignes. Avec la collaboration de Claire Poinsignon.

Dans ce quatrième entretien d'"À voix nue" avec Michael Lonsdale, il est question de sa carrière cinématographique à travers les grands réalisateurs qui ont jalonné son parcours de comédien, notamment des cinéastes américains.



 
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Ultime entretien de la série "À voix nue" avec l'acteur Michael Lonsdale qui raconte l'histoire du film "Des hommes et des dieux" de Xavier Beauvois. Après avoir accepté ce rôle, le cinéaste lui aurait confié "c'était toi ou personne".


Je regarde la télévision un peu le soir et ce sont des crimes sur les trois chaînes... C'est pas bon, c'est pas honnête de donner cela au peuple. Qu'est-ce-que ça veut dire, tous les jours de la violence, ça devient la cigarette de la vie, on a sa dose... Au lieu de parler de choses positives, de choses qui construisent la vie, non... le crime, le crime, le crime.

Michael Lonsdale dit regretter le rythme effréné de notre vie quotidienne. Il appelle à montrer plus souvent la bonté et la paix qui existe en nous. C'est justement le cas du film "Des hommes et des dieux", qui "correspond à quelque chose qui est positif dans l'être humain".

Par Luc de Goustine; réalisation Anne-Pascale Desvignes. Avec la collaboration de Claire Poinsignon.

Cinquième et dernière partie d' "A voix nue" de Michael Lonsdale qui évoque le film "Des hommes et des dieux" de Xavier Beauvois, l'occasion pour le comédien catholique de parler de sa foi et de son espérance.











vendredi 28 août 2020

Fêtons Saint Augustin !



Fêtons Saint Augustin, le plus grand, le plus célèbre, le plus intelligent, le plus pieux des Algériens, fondateur de l’Occident !




28 août 430
Hier c’était Monique sa maman, aujourd’hui l’Occident fête son enfant, son fondateur, le génie africain Saint Augustin. Aujourd’hui, c’est la fête du plus grand, du plus célèbre, du plus intelligent, du plus pieux des Algériens. Chateaubriand disait au sujet de cette fête : "Dommage que l’on n’ait pas fêté le jour de sa naissance le 13 novembre. Le fêter le jour de sa disparition, c’est quelque part fêter la mort de l’intelligence". Joyeuse fête, ami.

Merci à La Page Thagastoise

 

 




jeudi 27 août 2020

Moyen-Orient… Le Cri des Peuples - newsletter n° 2 - août 2020… références…



EMPIRE USAMERICAIN









AXE DE LA RÉSISTANCE






PALESTINE OCCUPÉE



VIOLENCES POLICIÈRES


3ème GUERRE MONDIALE


AFFAIRE EPSTEIN

ASSANGE


EUROPE


GUERRE DE 2006








vendredi 21 août 2020

Avec le professeur Didier Raoult : L'homme de science et les politiciens…



Socrate : « Je sais que je ne sais rien »… l'homme de science.
Raoult : « Nous sommes dans une situation dans laquelle, nous nous trouvons face à des gens qui ne croient pas aux recommandations qu’ils transmettent »… les politiciens.



Pr Didier Raoult: Invité à CNEWS (Entretien Intégral)

Pr Didier Raoult: Invité à CNEWS (Entretien Intégral)

Publiée par Planetes360 sur Mercredi 19 août 2020



[On notera que le Doliprane (ainsi que tous les médicaments contenant du paracetamol), dont la dangerosité est citée par le professeur Raoult, est fortement déconseillé par "Suicide, mode d'emploi" de Claude Guillon et Yves Le Bonniec, éd. 1982, page 225.]


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Masques, 2e vague : le Pr Toussaint démolit les mensonges du Conseil scientifique

Masques, 2e vague : le Pr Toussaint démolit les mensonges du Conseil scientifique

Publiée par Planetes360 sur Vendredi 21 août 2020







mercredi 19 août 2020

Pierre Perret écrit-il l'Hisoire avec ses Confinis ?




Avec Georges Brassens au temps de l'Épuration, dans les lendemains de la "Libération"… ça avait bien plus de gueule !


Pierre Perret descend ces Confinis… pour notre plaisir d'aujourd'hui. Mais n'est-ce pas illusoire ? Une bêtise qui excuserait ? Stupidité qui exclurait toute culpabilité, toute future condamnation ? Au-delà de la rigolade on eût préféré davantage de mordant…
Chanson inédite : à l'occasion du confinement, Pierre Perret a sorti sa plume de poète et créé cette pépite : Les Confinis !!
Il la chantera lors de la nouvelle tournée : "Mes adieux provisoires", à Pleyel les 10 et 11 octobre ainsi que dans toute la France, Belgique, Suisse.
Son nouveau livre "Aphorismes and Blues" est en librairies depuis le 24 juin ! 





Comment aider ces pauvres gens qui agonisent
Qui attendaient qu'on leur vienne à la rescousse
Pendant qu'les infirmières mouillaient la chemise
Qu'les infirmiers faisaient suer l'burnous
Pendant qu'ils couraient tous dans la panade
Dans les couloirs encombrés de macchabées
Les cherchez pas pour soigner les malades
Tous les docteurs étaient à la télé

Ils nous ont tant confinés
Puis déconfinés, puis reconfinés
Qu'on redoutait d'être in fine
Des cons finis

Il décrétèrent un jour qu'les vieux d'la vieille
Faut les achever à 70 balais
Disant l'contraire de c'qu'ils disaient la veille
Quand cette gripette les faisait bien marrer
D'un air savant y venaient faire des tirades
Remplis d'avis et d'conseils ampoulés
Pendant qu'l'hosto croulait sous les malades
Nos braves docteurs étaient à la télé

Ils nous ont tant confinés
Puis déconfinés, puis reconfinés
Qu'on redoutait d'être in fine
Des cons finis

Y avait l'Raoult çui qui les enquiquine
Qui les traitait tous comme des Diafoirus
D'après lui y a guère que sa chloroquine
Qui pourra fout' les chocottes au virus
La porte-parole elle s'appelle Sibeth
Y'en a qui pensent qu'elle porte bien son nom
On sent bien qu'la moindre idée qui se pointe
Lui déclenche un ouragan dans l'citron

Ils nous ont tant confinés
Puis déconfinés, puis reconfinés
Qu'on redoutait d'être in fine
Des cons finis

L'soir aux infos y a l'tondu, l'aut' sadique
Qui compte les morts et puis y a l'défilé
Des professeurs, des stars, des scientifiques
Et puis l'rouquin, l'Amerloque, le cinglé
Et en fin d'compte on a su pour les masques
Qui étaient gérés par une bande de couillons
Qu's'il en restait plus du tout c'était parce que
Ils en avaient détruit 600 millions

Ils nous ont tant confinés
Puis déconfinés, puis reconfinés
Qu'on redoutait d'être in fine
Des cons finis

Les infirmières qui gagnent des clopinettes
Même pas au SMIC galèrent à tour de bras
On récompense nos courageuses Cosette
D'applaudissements, d'médailles en chocolat
Mes petits marquis vous devriez avoir honte
La dignité chez vous elle est en deuil
Pas une seule de vos promesses à la gomme
Ont un jour consolé leur portefeuille

Vous nous avez confinés
Puis déconfinés, puis reconfinés
Mais vous vous resterez pour la vie
Des cons finis

mardi 11 août 2020

Liban… Moyen-Orient… Le Cri des Peuples - newsletter n° 1 - août 2020… références…


Tout est dans cette carte : le Liban n'existe pas ! Il ne s'agit que d'une juxtaposition de communautés ethnico-religieuses voire de clans familiaux. Dès lors parler de corruption est un contresens. Il est dans la logique de cette structure que chaque communauté, chaque clan serve d'abord les siens…
De toute évidence, le problème est à l'origine français avec sa partition de la Syrie lors du Mandat, en favorisant indéniablement un groupe celui des Maronites aujourd'hui lui-même minoritaire et profondément divisé… Une solution ? Transcender ces divisions en incluant ce minuscule territoire dans un espace bien plus vaste…

 
EXPLOSION À BEYROUTH







HIROSHIMA & NAGASAKI



PALESTINE OCCUPÉE



AXE DE LA RÉSISTANCE





COVID-19 :





EMPIRE USAMERICAIN







AFFAIRE EPSTEIN


GUERRE DE 2006








lundi 10 août 2020

Beyrouth, lettre ouverte du père Élias Zahlaoui au pape François

 
Sainteté,
 
En ce jour du 4/8/2020, qui sera tristement célèbre dans les annales de ce Monde Arabe, déjà crucifié, je me permets, moi simple prêtre catholique de 88 ans, de vous faire un aveu, on ne peut plus douloureux pour moi, à la face du monde.
 
Ce soir, Beyrouth, capitale du Liban, vient d’être quasi pulvérisée par une explosion mystérieuse, qui a tout l’air de ressembler aux deux fameux champignons américains, qui avaient pulvérisé Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 de ce même mois, en 1945.
 
Serait-ce le prélude d’un cataclysme prochain, que l’Occident, les États-Unis en tête, préparerait contre le Monde Arabe, pour achever d’assurer la SURVIE de leur enfant chéri, Israël, parachuté en Palestine, à la suite des Accords Sykes-Picot, et de la Déclaration Balfour ?
 
Sainteté,
 
Jusqu’à ce jour, je m’étais astreint à m’adresser à vous, ainsi qu’à vos prédécesseurs, en prêtre, d’abord pour solliciter, ensuite pour arracher une déclaration en faveur de tous les opprimés de la Terre, avec lesquels Jésus-Christ, que vous êtes censé représenter, s’est littéralement identifié, jusqu’à mourir d’amour pour eux, sur la Croix.
 
Mais aujourd’hui, devant votre silence permanent, je trouve de mon devoir de prêtre catholique, de vous avouer à la face du monde, que j’ai perdu tout espoir de vous voir agir, face aux misérables ʺPuissantsʺ de ce monde, en véritable représentant de Jésus-Christ.
 
Faut-il désormais en conclure que l’Église – Institution, qui s’est totalement fourvoyée, depuis l’Édit de Milan, en 313, dans les dédales tortueux du Pouvoir Temporel, est devenue, en sa tête même à Rome, incapable de s’en libérer, pour redevenir une fois pour toutes, Colonne de Vérité, comme l’a si bien qualifiée le Grand Fils spirituel de Damas, Paul de Tarse ?
 
Sainteté,
 
Ici, laissez-moi vous rappeler le témoignage terrible d’un fils authentique de l’Église, l’Apôtre des lépreux, le français Raoul Follereau.
 
Voici ce qu’il écrivait dans l’organe officiel du Vatican, L’Osservatore Romano, en date du 5/2/1976, dans un article intitulé ʺCeux qui mangent et ceux qui ont faimʺ :
 
« Les pays qu’on appelle civilisés, disposent actuellement, pour anéantir l’espèce humaine, d’un stock de 15.000Kgr d’explosifs pour chaque habitant de la Planète... » (sic !)
 
Sainteté,
 
Jadis Jésus avait jugé nécessaire de chasser les vendeurs du Temple de Jérusalem. Que ne ferait-il pas aujourd’hui, devant ce qui menace de destruction totale et définitive, ce Temple grandiose de Dieu, qu’est la Terre ?
 
N’est-il pas temps donc, de libérer l’Église – Institution de cette millénaire et impardonnable hypothèque, qui la lie aux ʺPuissantsʺ de ce monde ?
 
Si vous n’êtes pas capable de vous comporter en un authentique Représentant de Jésus-Christ, qui seriez-vous ?
 
Sainteté,
 
Je ne puis oublier que l’Église célèbre dans deux jours, la fête de la Transfiguration du Christ, sur le Mont Thabor, en Palestine.
 
Puisse le cataclysme de Beyrouth, être le prélude d’un éclatant Thabor de Son Église à Rome même !
 
Sainteté,
 
Recevez l’assurance de ma prière.

Père Élias Zahlaoui
Damas, le 4/8/2020
 
 
 

dimanche 2 août 2020

Réconciliation entre les peuples français et algérien ?… Avec Valérie Boyer pour une conduite saine de cette mission



Pauvre France… Quel sursaut attendre d’un pays qui se donne pour totem un colonel en retraite déserteur putschiste déguisé en général, traître et assassin compulsif à ses heures ?… Ganelon s’en retournerait dans sa tombe de convulsions de jalousie !…

Et voilà un gamin qui n'a rien connu de la colonisation et des évènements qui ont secoué l'Algérie entre 1945 et 1962, un gamin nourri de la propagande de l'école républicaine diffusant pernicieusement une interprétation mensongère de toute l'Histoire de la France, un gamin qui voudrait généreusement réconcilier les deux peuples, français et algérien… Ce gamin est aujourd'hui Président de la République !

Malheureusement Emmanuel Macron confie cette mission à un individu on ne peut plus engagé contre la population d'Algérie d'origine européenne ainsi que contre ceux qui de souche algérienne se sont solidarisés de ces Européens pour un avenir autre que celui imposé par DeGaulle et son allié le FLN…

C'est ainsi qu'Emmanuel Macron a reçu, vendredi 24 juillet, le prétendu historien Benjamin Stora et lui a confié une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie », en vue de favoriser « la réconciliation entre les peuples français et algérien »…

Face à ce malheureux choix partisan Valérie Boyer, petite-fille, fille de Français d'Algérie et députée des Bouches-du-Rhône, adresse au Président de la République Emmanuel Macron une lettre dans laquelle elle lui fait part de son souhait de plus d'objectivité pour une conduite saine de cette mission : 

"Le devoir de mémoire doit prévaloir mais le mépris de notre Histoire et la repentance permanente à sens unique sont indignes. Je viens d'adresser un courrier au Chef de l'État sur la mission sur « mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie » confiée à Benjamin Stora."







Facebook : Valérie Boyer, Lettre à Emmanuel Macon