Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 27 août 2020

Moyen-Orient… Le Cri des Peuples - newsletter n° 2 - août 2020… références…



EMPIRE USAMERICAIN









AXE DE LA RÉSISTANCE






PALESTINE OCCUPÉE



VIOLENCES POLICIÈRES


3ème GUERRE MONDIALE


AFFAIRE EPSTEIN

ASSANGE


EUROPE


GUERRE DE 2006








vendredi 21 août 2020

Avec le professeur Didier Raoult : L'homme de science et les politiciens…



Socrate : « Je sais que je ne sais rien »… l'homme de science.
Raoult : « Nous sommes dans une situation dans laquelle, nous nous trouvons face à des gens qui ne croient pas aux recommandations qu’ils transmettent »… les politiciens.



Pr Didier Raoult: Invité à CNEWS (Entretien Intégral)

Pr Didier Raoult: Invité à CNEWS (Entretien Intégral)

Publiée par Planetes360 sur Mercredi 19 août 2020



[On notera que le Doliprane (ainsi que tous les médicaments contenant du paracetamol), dont la dangerosité est citée par le professeur Raoult, est fortement déconseillé par "Suicide, mode d'emploi" de Claude Guillon et Yves Le Bonniec, éd. 1982, page 225.]


*   *   *


Masques, 2e vague : le Pr Toussaint démolit les mensonges du Conseil scientifique

Masques, 2e vague : le Pr Toussaint démolit les mensonges du Conseil scientifique

Publiée par Planetes360 sur Vendredi 21 août 2020







mercredi 19 août 2020

Pierre Perret écrit-il l'Hisoire avec ses Confinis ?




Avec Georges Brassens au temps de l'Épuration, dans les lendemains de la "Libération"… ça avait bien plus de gueule !


Pierre Perret descend ces Confinis… pour notre plaisir d'aujourd'hui. Mais n'est-ce pas illusoire ? Une bêtise qui excuserait ? Stupidité qui exclurait toute culpabilité, toute future condamnation ? Au-delà de la rigolade on eût préféré davantage de mordant…
Chanson inédite : à l'occasion du confinement, Pierre Perret a sorti sa plume de poète et créé cette pépite : Les Confinis !!
Il la chantera lors de la nouvelle tournée : "Mes adieux provisoires", à Pleyel les 10 et 11 octobre ainsi que dans toute la France, Belgique, Suisse.
Son nouveau livre "Aphorismes and Blues" est en librairies depuis le 24 juin ! 





Comment aider ces pauvres gens qui agonisent
Qui attendaient qu'on leur vienne à la rescousse
Pendant qu'les infirmières mouillaient la chemise
Qu'les infirmiers faisaient suer l'burnous
Pendant qu'ils couraient tous dans la panade
Dans les couloirs encombrés de macchabées
Les cherchez pas pour soigner les malades
Tous les docteurs étaient à la télé

Ils nous ont tant confinés
Puis déconfinés, puis reconfinés
Qu'on redoutait d'être in fine
Des cons finis

Il décrétèrent un jour qu'les vieux d'la vieille
Faut les achever à 70 balais
Disant l'contraire de c'qu'ils disaient la veille
Quand cette gripette les faisait bien marrer
D'un air savant y venaient faire des tirades
Remplis d'avis et d'conseils ampoulés
Pendant qu'l'hosto croulait sous les malades
Nos braves docteurs étaient à la télé

Ils nous ont tant confinés
Puis déconfinés, puis reconfinés
Qu'on redoutait d'être in fine
Des cons finis

Y avait l'Raoult çui qui les enquiquine
Qui les traitait tous comme des Diafoirus
D'après lui y a guère que sa chloroquine
Qui pourra fout' les chocottes au virus
La porte-parole elle s'appelle Sibeth
Y'en a qui pensent qu'elle porte bien son nom
On sent bien qu'la moindre idée qui se pointe
Lui déclenche un ouragan dans l'citron

Ils nous ont tant confinés
Puis déconfinés, puis reconfinés
Qu'on redoutait d'être in fine
Des cons finis

L'soir aux infos y a l'tondu, l'aut' sadique
Qui compte les morts et puis y a l'défilé
Des professeurs, des stars, des scientifiques
Et puis l'rouquin, l'Amerloque, le cinglé
Et en fin d'compte on a su pour les masques
Qui étaient gérés par une bande de couillons
Qu's'il en restait plus du tout c'était parce que
Ils en avaient détruit 600 millions

Ils nous ont tant confinés
Puis déconfinés, puis reconfinés
Qu'on redoutait d'être in fine
Des cons finis

Les infirmières qui gagnent des clopinettes
Même pas au SMIC galèrent à tour de bras
On récompense nos courageuses Cosette
D'applaudissements, d'médailles en chocolat
Mes petits marquis vous devriez avoir honte
La dignité chez vous elle est en deuil
Pas une seule de vos promesses à la gomme
Ont un jour consolé leur portefeuille

Vous nous avez confinés
Puis déconfinés, puis reconfinés
Mais vous vous resterez pour la vie
Des cons finis

mardi 11 août 2020

Liban… Moyen-Orient… Le Cri des Peuples - newsletter n° 1 - août 2020… références…


Tout est dans cette carte : le Liban n'existe pas ! Il ne s'agit que d'une juxtaposition de communautés ethnico-religieuses voire de clans familiaux. Dès lors parler de corruption est un contresens. Il est dans la logique de cette structure que chaque communauté, chaque clan serve d'abord les siens…
De toute évidence, le problème est à l'origine français avec sa partition de la Syrie lors du Mandat, en favorisant indéniablement un groupe celui des Maronites aujourd'hui lui-même minoritaire et profondément divisé… Une solution ? Transcender ces divisions en incluant ce minuscule territoire dans un espace bien plus vaste…

 
EXPLOSION À BEYROUTH







HIROSHIMA & NAGASAKI



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COVID-19 :





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AFFAIRE EPSTEIN


GUERRE DE 2006








lundi 10 août 2020

Beyrouth, lettre ouverte du père Élias Zahlaoui au pape François

 
Sainteté,
 
En ce jour du 4/8/2020, qui sera tristement célèbre dans les annales de ce Monde Arabe, déjà crucifié, je me permets, moi simple prêtre catholique de 88 ans, de vous faire un aveu, on ne peut plus douloureux pour moi, à la face du monde.
 
Ce soir, Beyrouth, capitale du Liban, vient d’être quasi pulvérisée par une explosion mystérieuse, qui a tout l’air de ressembler aux deux fameux champignons américains, qui avaient pulvérisé Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 de ce même mois, en 1945.
 
Serait-ce le prélude d’un cataclysme prochain, que l’Occident, les États-Unis en tête, préparerait contre le Monde Arabe, pour achever d’assurer la SURVIE de leur enfant chéri, Israël, parachuté en Palestine, à la suite des Accords Sykes-Picot, et de la Déclaration Balfour ?
 
Sainteté,
 
Jusqu’à ce jour, je m’étais astreint à m’adresser à vous, ainsi qu’à vos prédécesseurs, en prêtre, d’abord pour solliciter, ensuite pour arracher une déclaration en faveur de tous les opprimés de la Terre, avec lesquels Jésus-Christ, que vous êtes censé représenter, s’est littéralement identifié, jusqu’à mourir d’amour pour eux, sur la Croix.
 
Mais aujourd’hui, devant votre silence permanent, je trouve de mon devoir de prêtre catholique, de vous avouer à la face du monde, que j’ai perdu tout espoir de vous voir agir, face aux misérables ʺPuissantsʺ de ce monde, en véritable représentant de Jésus-Christ.
 
Faut-il désormais en conclure que l’Église – Institution, qui s’est totalement fourvoyée, depuis l’Édit de Milan, en 313, dans les dédales tortueux du Pouvoir Temporel, est devenue, en sa tête même à Rome, incapable de s’en libérer, pour redevenir une fois pour toutes, Colonne de Vérité, comme l’a si bien qualifiée le Grand Fils spirituel de Damas, Paul de Tarse ?
 
Sainteté,
 
Ici, laissez-moi vous rappeler le témoignage terrible d’un fils authentique de l’Église, l’Apôtre des lépreux, le français Raoul Follereau.
 
Voici ce qu’il écrivait dans l’organe officiel du Vatican, L’Osservatore Romano, en date du 5/2/1976, dans un article intitulé ʺCeux qui mangent et ceux qui ont faimʺ :
 
« Les pays qu’on appelle civilisés, disposent actuellement, pour anéantir l’espèce humaine, d’un stock de 15.000Kgr d’explosifs pour chaque habitant de la Planète... » (sic !)
 
Sainteté,
 
Jadis Jésus avait jugé nécessaire de chasser les vendeurs du Temple de Jérusalem. Que ne ferait-il pas aujourd’hui, devant ce qui menace de destruction totale et définitive, ce Temple grandiose de Dieu, qu’est la Terre ?
 
N’est-il pas temps donc, de libérer l’Église – Institution de cette millénaire et impardonnable hypothèque, qui la lie aux ʺPuissantsʺ de ce monde ?
 
Si vous n’êtes pas capable de vous comporter en un authentique Représentant de Jésus-Christ, qui seriez-vous ?
 
Sainteté,
 
Je ne puis oublier que l’Église célèbre dans deux jours, la fête de la Transfiguration du Christ, sur le Mont Thabor, en Palestine.
 
Puisse le cataclysme de Beyrouth, être le prélude d’un éclatant Thabor de Son Église à Rome même !
 
Sainteté,
 
Recevez l’assurance de ma prière.

Père Élias Zahlaoui
Damas, le 4/8/2020
 
 
 

dimanche 2 août 2020

Réconciliation entre les peuples français et algérien ?… Avec Valérie Boyer pour une conduite saine de cette mission



Pauvre France… Quel sursaut attendre d’un pays qui se donne pour totem un colonel en retraite déserteur putschiste déguisé en général, traître et assassin compulsif à ses heures ?… Ganelon s’en retournerait dans sa tombe de convulsions de jalousie !…

Et voilà un gamin qui n'a rien connu de la colonisation et des évènements qui ont secoué l'Algérie entre 1945 et 1962, un gamin nourri de la propagande de l'école républicaine diffusant pernicieusement une interprétation mensongère de toute l'Histoire de la France, un gamin qui voudrait généreusement réconcilier les deux peuples, français et algérien… Ce gamin est aujourd'hui Président de la République !

Malheureusement Emmanuel Macron confie cette mission à un individu on ne peut plus engagé contre la population d'Algérie d'origine européenne ainsi que contre ceux qui de souche algérienne se sont solidarisés de ces Européens pour un avenir autre que celui imposé par DeGaulle et son allié le FLN…

C'est ainsi qu'Emmanuel Macron a reçu, vendredi 24 juillet, le prétendu historien Benjamin Stora et lui a confié une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie », en vue de favoriser « la réconciliation entre les peuples français et algérien »…

Face à ce malheureux choix partisan Valérie Boyer, petite-fille, fille de Français d'Algérie et députée des Bouches-du-Rhône, adresse au Président de la République Emmanuel Macron une lettre dans laquelle elle lui fait part de son souhait de plus d'objectivité pour une conduite saine de cette mission : 

"Le devoir de mémoire doit prévaloir mais le mépris de notre Histoire et la repentance permanente à sens unique sont indignes. Je viens d'adresser un courrier au Chef de l'État sur la mission sur « mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie » confiée à Benjamin Stora."







Facebook : Valérie Boyer, Lettre à Emmanuel Macon



dimanche 5 juillet 2020

Oran 5 juillet 1962… les barbouzes et DeGaulle, parrain de gangs terroristes



Quand DeGaulle active des réseaux terroristes contre les Français d'Algérie, Lucien Bodart à propos des barbouzes : "La nouvelle force de choc anti-OAS sera importante. Cette force sera surtout composée de nouveaux : tous les as de l'espionnage, du contre-espionnage, de la guerre subversive, disponibles en France vont être envoyés en Algérie. Ce sont des gens sûrs, aux origines les plus diverses. L'expérience a en effet prouvé que l'on ne pouvait pas compter sur les Pieds-Noirs ni sur les Métropolitains installés depuis longtemps en Algérie… Cette force de choc sera indépendante… Les nouvelles formations anti-OAS ne feront partie d'aucune hiérarchie classique. Ce seront des organismes autonomes, sans sujétion à l'égard des autorités normales, agissant par leurs propres moyens et ne dépendant que des instances les plus hautes. Ils agissent largement en dehors de l'armée et de la police. Avant tout cette nouvelle force sera secrète. Un secret absolu couvrira les activités et surtout l'identité des membres des formations anti-OAS. Ils travailleront un peu à la façon des réseaux. On va assister à la lutte des réseaux secrets anti-OAS, contre les réseaux OAS."


Jean-François Galéa expose au Grand Palais : "Oran, génocide 5 juillet 1962"

Tableau de Jean-François Galéa : "Oran, génocide du 5 juillet 1962"… Comment ne pas être interpellé par cette composition ?… J'étais à Oran ce 5 juillet 1962. Chance de ne pas être pris, conduit témoin proche des atrocités commises… Si cela avait été je n'en serais très certainement pas sorti indemne pour témoigner… Plusieurs de mes parents, voisins, connaissances égarés dans les rues d'Oran, aux mauvais endroits, emmenés par de mauvaises rencontres ne sont jamais revenus… De nombreux témoignages nous sont cependant parvenus… égorgements en pleine rue, appartements envahis leurs occupants éventrés, émasculés, massacrés au couteau ou à la hache, d'autres conduits au Petit Lac torturés suspendus à des crocs de boucher… alors que certains autres auront été emmenés en esclavage soumis à la prostitution en des lieux qui seront révélés plus tard sans que rien ne soit entrepris pour mettre fin à leur supplice… Actes de barbarie, gratuits, effroyables… mais à notre connaissance nul témoignage de têtes exhibées au bout de piques… L'intention de Jean-François Galéa nous paraît claire - c'est du moins notre interprétation très personnelle… Comment ne pas voir un téléscopage dans l'horreur entre les débordements d'un 14 juillet 1789 et cette grande fête sanglante de l'Indépendance algérienne ? Puissant symbole que ce rapprochement de la tête tranchée du marquis de Launay et du drapeau du FLN… Point de bonnet phrygien mais une chéchia contemplant le trophée… Même cette fête de l'Indépendance restait bien française !… par ses déchainements, son horreur… et son environnement… L'armée française était bien présente, l'engagement avait été pris que "quoi qu'il arrive, la France protégera[it] ses enfants dans leurs personnes et dans leurs biens"… En dépit de cette promesse DeGaulle avait imposé de laisser faire, ordre scrupuleusement respecté par le général Katz qui consigna ses troupes dans leurs casernes…
Massacres du 5 juillet à Oran et comportement des troupes sous les ordres de DeGaulle qui ne peuvent être dissociés du terrorisme organisés par les agents du gaullisme dans les mois précédents… DeGaulle afin de briser la résistance des Français d'Algérie organisa avec ses barbouzes d'authentiques groupes terroristes… DeGaulle chef de gang terroriste ! Une lettre du général Raoul Salan adressée à Roger Frey alors ministre de l'Intérieur en témoigne… Plus tard des responsables parmi les plus importants de ces réseaux de barbouzes publieront une confession confirmant la teneur de cette lettre…


Une lettre datée du 9 février 1962 et signée par le général Salan mais qui aurait pu tout aussi bien être écrite par Jean-Jacques Susini, par ailleurs auteur de nombreuses lettres aux parlementaires, maires, etc. Cette lettre a été publiée sur le site  Facebook de l'Association des Amis de Raoul Salan


Monsieur,
La facilité et la flagrante mauvaise foi avec lesquelles vous incriminez l’OAS m’incitent à vous apporter quelques précisions.
Votre position vous donne tous les moyens de démentir et d’interdire à la presse d’exprimer librement son opinion. L’arbitraire qui est, maintenant, la règle du régime que vous servez, vous permet les plus vastes initiatives et aussi les plus basses malhonnêtetés.
Quant à moi, je me contenterai de vous dire ce que je pense, assuré d’être entendu par tous ceux dont vous n’avez pas encore étouffé le bon sens et la notion de la juste appréciation des choses.
Il est, certes, élémentaire et commode d’attribuer à l’OAS toutes les erreurs du moment. Il est, aussi, aisé de lui imputer toutes les exactions, même lorsque, par exploitation insidieuse de la situation, ce sont vos propres services qui les commettent.
Il n’est un secret pour personne que, du jour où contraint d’admettre votre impuissance, vous avez mis sur pied des groupes d’action dont les activités vous permettent de jeter des troubles supplémentaires dans les faits et dans les esprits.
Lorsqu’un État en est réduit à monter de tels systèmes, croyez-vous en sa viabilité et à ses possibilités de durer ? Il est vrai que de tels actes ont, toujours, été les vôtres et ceux de vos comparses.
Le pays est de moins en moins dupe. Chacun sait, maintenant, que les explosions qui troublent, quotidiennement, la Capitale et la province sont souvent, et dans un but que vous n’ignorez certes pas, l’œuvre de vos services et des partis d’extrême gauche que vous retrouvez, si volontiers, pour vos tristes besognes.
Au moment où le pouvoir se meurt, insensiblement, tous les moyens sont bons pour essayer de le sauvegarder. Vous partagez, parmi les tout premiers, la responsabilité de l’État révolutionnaire qui se crée.
Il est vrai qu’on ne peut pas exiger grand-chose, sinon que ruades et brutalités, de celui dont l’amiral Georges Thierry d'Argenlieu disait : « Il n’a jamais été capable d’être autre chose de plus que mon palefrenier. »
Vous savez, pourtant, que malgré le luxe des moyens que vous déployez, vous n’êtes pas parvenu à neutraliser les profondeurs de l’Organisation. À vos tortures, à vos exactions, à vos brutalités, nos combattants répondent par une foi et une détermination, exemplaires.
Vous avez créé, et cela sera une des principales hontes de votre régime, les barbouzes, (puisque c’est là leur nom). Pour ce faire, vous avez dû faire appel au parti communiste et quelques mercenaires sans morale.
Non seulement leurs actions n’ont pu atteindre le cœur de notre Mouvement, mais nous leurs avons porté des coups tellement sévères que, malgré les sommes fabuleuses que vous distribuez, la peur les a gagnés et vous les voyez s’échapper, aujourd’hui.
Nos méthodes ont, de plus, jeté un trouble certain dans les rangs du service d’ordre et de la police traditionnelle qui ont vite compris qu’un régime ne pouvant s’appuyer que sur des organisations parallèles se perdait, lui-même.
Lorsque vous dites à ces derniers qu’ils doivent se considérer comme mobilisés, dites-vous bien que ce n’est plus au service de votre cause qu’ils le sont, mais à celui de la Patrie et, partant, au nôtre car tous savent que nous combattons pour la juste cause, contre la trahison.
Ainsi, au poste que vous occupez, à la place que vous tenez dans le régime et dans le cadre des décisions publiques et secrètes que vous prenez, avec vos collaborateurs immédiats, vous revient la plus grande part de la responsabilité de l’état de guerre civile qui s’installe dans le pays.
Général Raoul Salan
Le 9 février 1962

*   *   *

Témoignages de reponsables des barbouzes :

- "1000 Jours à Matignon" écrit par Constantin Melnik, conseiller pour les affaires de sécurité et de renseignement de Michel Debré, alors Premier ministre ;

- "L'Histoire des Barbouzes" et "Nous étions tous des terroristes" écrits par Lucien Bitterlin "le bras armé" des barbouzes à Alger.
Si la lettre du général Raoul Salan ne fait qu'évoquer la présence à Alger des barbouzes, les publications de Constantin Melnik et Lucien Bitterlin en confirment les propos.


Constantin Melnik : Mille jours à Matignon
DeGaulle, l'Algérie, les services spéciaux



"Entre 1959 et 1962, Constantin Melnik fut le "conseiller technique" de Michel Debré, alors Premier ministre, pour toutes les questions de "sécurité et de renseignement". C'est dire que, dans une France bouleversée par la guerre d'Algérie, il fut l'éminence et l'homme de l'ombre du nouveau pouvoir. De la panique gaulliste pendant le putsch des généraux aux négociations clandestines avec le FLN, de la lutte contre l'OAS à la chasse aux trafiquants d'armes, Constantin Melnik - qu'on appelait alors "l'Empereur" - fut de toutes les affaires "réservées". Nous assistons aux premières années d'une Cinquième République vacillante ; nous découvrons ministres et chefs d'État, tels que la chronique évite souvent de les peindre. Au fil de ce témoignage sans concession se dégage enfin une certaine idée de la France et du pouvoir qui pourrait se ramener à trois questions : à partir de quel moment les services de police deviennent-ils des adversaires de la démocratie ? La classe politique française est-elle plus corrompue, ou plus incompétente, que les autres ? Le gaullisme, enfin, mérite-t-il toutes les vertus dont on le pare ? "

Lucien Bitterlin, administrateur de l'Institut du monde arabe de 1984 à 1986 :
Nous étions tous des terroristes, l'histoire des barbouzes contre l'O.A.S. en Algérie (1983)




Lucien Bitterlin : Histoire des "Barbouzes"


"Le 29 janvier 1962, la villa Andréa à El Biar, sur les hauteurs d’Alger, qui servait de PC aux barbouzes, est plastiquée par l’OAS. Bilan : 19 morts. Qui sont ces hommes, contre lesquels les commandos de Roger Degueldre, le chef des Delta se sont acharnés ? À quels services appartiennent-ils ? Où agirent-ils ? Qui les paie ? Qui les arme ? Pour la première fois, Lucien Bitterlin, qui fut à l’origine des barbouzes en Algérie, et qui les a commandés, répond à ces questions et raconte leur véritable histoire. Il relate comment, en tant que responsable politique, il a été amené à constituer un service de renseignements, à faire appel à des gardes du corps, à organiser des contre-plastiquages, à tenter de démanteler des réseaux OAS par son service Action. L’"Histoire des Barbouzes", c’est le récit de la guerre civile, entre Français, qui s’est déroulée en Algérie en 1961 et 1962, beaucoup de Barbouzes ont payé de leur vie le combat de la nuit. L’"Histoire des Barbouzes" balaie la légende et révèle une vérité difficile."

*   *   *
Association les Amis de Raoul Salan
Dans son délire criminel, DeGaulle avait ourdi l'assassinat du général Raoul Salan
Midi Libre (12 févtrier 2019) : Jean-François Galéa expose au Grand Palais

Jf Galea, peintre - sculpteur né le 28 août 1944 à Alger



Michel de Laparre : Oran 1961-1962, Journal d'un prêtre en Algérie
Gravures de Jean-François Galéa, présentées par Jean Brune 


Oran… 5 juillet 1962, chronologie d'un massacre  : "Bien entendu et quoi qu'il arrive, la France protégera ses enfants dans leurs personnes et dans leurs biens", DeGaulle, 6 janvier 1961





Oran, le 5 juillet 1962… le "Mur des Disparus", Perpignan
Guillaume Zeller : "Oran 5 juillet 1962, un massacre oublié"… une nouvelle Saint-Barthélémy

5 juillet 1962 : DeGaulle assume son appui indéfectible aux prémices de l'État islamique

5 juillet 1962, Oran… chronique d'un massacre annoncé


D'Algérie - Djezaïr - Mouvement de réconciliation - Massacre du 05 juillet 1962 à Oran : Témoignage de Louis Martinez

http://dalgerie-djezair.viabloga.com/p_cette_histoire_qui_nous_rapproche.shtml

Jean-Pierre Pister : Le massacre d’Oran 5 juillet 1962, une mémoire déchirée
L'orientation politique des Français d'Algérie avant le rapatriement l'exil
Le massacre d’Oran 5 juillet 1962, une mémoire déchirée - Un demi-siècle d’amnésie, une historicisation émergente
Pétition internationale lancée par le Collectif contre l'oubli volontaire du massacre du 5 juillet à Oran

Jean-Pierre Lledo : Comment faire reconnaître le massacre du 5 juillet 1962 ?

Jean-Pierre Lledo : Qui est l'auteur du massacre du 5 juillet 1962 à Oran ?

Jean-Pierre Lledo : Qui parle d'honnêteté sur le massacre à Oran en 1962 ?

Jean-Pierre Pister, Danielle Pister-Lopez (Cercle algérianiste de Reims) : Le Collectif à l'origine de la pétition sur les massacres d'Oran du 5 juillet 1962 explique ses motivations

http://www.seybouse.info/seybouse/infos_diverses/mise_a_jour/maj152.html