Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 13 septembre 2015

Honneur à la Syrie qui résiste… Honte à la désertion et ses propagandistes étrangers…


Alors que tant de jeunes résistent à une invasion internationale et au terrorisme, alors que tant de jeunes prennent les armes et offrent le sacrifice de leur vie…  que personne ose encore nous demander quelque compassion envers ceux qui fuient leur pays, la Syrie…  Honte au déchaînement de cette propagande terroriste internationale incitant à la désertion.  Honte aux fuyards. Honte aux journalistes, ignobles agents de  cette propagande.

Mourir debout chez soi, plutôt que vivre à genou chez l'agresseur. 
Honneur à Shaheed, à Ahmad et à tous les anonymes tombés au combat à Palmyre, à Zabadani, et partout ailleurs sur la terre de Syrie…


Ahmad Ali Al-Kousa, 18 ans, originaire de Homs, tombé à Palmyre

Ahmad Ali Al-Kousa, originaire de Homs, tombé en martyr  au combat à Palmyre. Il avait 18 ans. Tellement  jeune : il n'avait  que 14 ans quand l'invasion internationale a commencé…


Shaheed Abbas, 17 ans, combattant du Hezbollah, tombé face aux djihadistes

Shaheed Abbas

Il n'avait que 17 ans. Il s'appelle Shaheed Abbas et il se battait avec le Hezbollah. Il est tombé au combat contre les djihadistes... Repose en paix...



Tombé à Zabadani


Tombé à Zabadani


Tombé à Zabadani
Encore trois jeunes héros, tombés au combat à Zabadani…




S.B. Gregorios III Laham, patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem,
Chef et Père de l’Église patriarcale grecque-melkite catholique

Malgré les appels à l’accueil, à l’ouverture des frontières, l’indignation a ses limites, car cette démarche a aussi comme danger de vider certains pays de leur population. On peut se demander si les évêques occidentaux ne sont pas des… prophètes de malheur ! On prend ainsi le risque d’entretenir une stratégie de désespoir. Il faut rappeler qu’un pays qui connaît des difficultés n’est pas forcément un pays dévasté de fond en comble, ni même un champ total de ruines. La Syrie est aussi un pays qui connaît des territoires épargnés par la guerre, et on peut dire que, de fait, toute une zone reste sanctuarisée. Outre le sud, la partie « utile » de la Syrie comprend également un territoire qui va de Tartous à Lattaquié, en passant par Homs. Les chrétiens de Syrie veulent rester et sont fiers d’affirmer qu’ils sont des Syriens à part entière, comme c’est, par exemple, le cas à Maaloula, qui se repeuple tranquillement. On comprend que le patriarche Grégoire III Laham estime que « la question centrale n’est pas de prendre et de donner des abris aux réfugiés, mais d’arrêter le conflit. » À cet égard, le règlement de la situation politique syrienne est, sauf exceptions, assez peu souligné. Pourtant, il est indispensable. L’irresponsabilité migratoire reste un traitement purement compassionnel. Dans une lettre ouverte aux jeunes catholiques syriens, le patriarche melkite met en garde contre le « tsunami » de l’émigration. Sans formellement prohiber les départs, le patriarche appelle les jeunes à la patience et à la confiance. Par ailleurs, il déclare aussi la volonté de l’Église grecque-catholique « d’aider les familles qui retournent dans les villages qui ont été détruits mais qui sont maintenant pacifiés en leur donnant enfin une maison dans laquelle ils peuvent repartir à nouveau, pour reprendre graduellement la vie qu’ils avaient quittée ». Un appel lucide qui mérite d’être relayé. Le patriarche a souvent appelé les chrétiens à ne pas émigrer, comme ce fut le cas en décembre 2013. Saluons cette lucidité épiscopale : on regrette qu’elle ne soit pas davantage répandue. Il faut aider les chrétiens d’Orient, et, au-delà, tous les syriens à rester dans leur pays. Là est l’audace et la vraie responsabilité.
Pour Grégoire III Laham, les jeunes ont besoin de la paix, le statut de réfugié ne, d'avoir un avenir



Pour cela, nous exhortons nos fidèles et les appelons à la patience dans les tribulations, surtout dans ce tsunami des crises étouffantes, destructrices, sanglantes et tragiques de notre monde arabe, surtout en Syrie, comme aussi en Égypte, en Irak, en Palestine et au Liban, à des degrés différents.

Nous les appelons à ne pas émigrer, à être fermes sur leur terre, dans leur village ou leur quartier, malgré les difficultés que nous connaissons tous. Nous partageons la souffrance de nos frères et de nos sœurs. Nous prions pour les nombreuses victimes, dont le nombre croît tous les jours. Nous sommes meurtris par la douleur et la souffrance des blessés dans nos hôpitaux, et avec ceux qui portent des handicaps. Nous déployons tous les efforts possibles pour alléger cette peine poignante de millions de nos concitoyens, déplacés et déstabilisés à l’intérieur ou à l’extérieur de la Syrie, et pour obtenir la libération de ceux qui sont enlevés, comme les deux Métropolites d’Alep, et d’autres prêtres et fidèles, nos concitoyens.

Oui ! Nous voulons à tout prix préserver cette présence chrétienne, forte, croyante, convaincue, résistante, profonde, ouverte, interactive, dialoguante, agissante, influente, calme, capable de porter le témoignage et la bannière des valeurs chrétiennes, de la vraie vision chrétienne, dans notre monde à majorité musulmane, une présence avec et pour ce monde, afin que s’y manifeste le Christ Jésus, Dieu Ami des hommes, le miséricordieux, qui s’est incarné, est né et est venu dans notre monde, afin d’apporter à l’humanité le Saint Évangile, l’annonce du bien, de la foi, de l’espérance et de la charité. Il est venu jusqu’à notre terre pour réunir les enfants de cette terre, dispersés et divisés, pour détruire le mur de l’inimitié entre les humains et faire flotter la bannière de la paix, de l’amour, du pardon, de la justice et de la fraternité universelle. Car tous sont créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, afin qu’ils aient la vie et l’aient en abondance.

Le chrétien qui est capable de s’armer de patience et de porter cette sainte mission, c’est celui-là qui résistera et n’émigrera pas et pourra supporter les souffrances, les peines et les calamités, et sera même prêt à accepter le martyre, afin de porter à son monde la lumière du Christ, qui brille pour tout homme venant en ce monde. C’est ce que nous proclamions dans notre liturgie de Carême : “La lumière du Christ luit pour tous et toutes”.

Nous voulons ces chrétiens ! Ils portent l’annonce de l’Évangile, l’annonce du bien et de la paix ; ils montrent, dans leur vie et leurs œuvres, le Christ, Dieu Ami des hommes. Ce sont ceux-là qui maintiennent la présence chrétienne dans l’Orient.

J’aimerais lancer ce slogan : Une présence chrétienne, sans l’engagement dans la mission et le rôle des chrétiens, pour moi n’a pas de sens. Et une mission chrétienne sans présence chrétienne est impossible !

Il est donc d’une très grande importance et d’une grande nécessité de toujours relier la présence chrétienne à la mission et au rôle des chrétiens.

Si nous émigrons, qui manifestera Jésus Ami des hommes ?

Si nos églises et nos monastères sont fermés, qui manifestera Jésus Ami des hommes ?

Si nos institutions de bienfaisance et nos œuvres sociales disparaissent, qui manifestera Jésus, Ami des hommes et surtout des pauvres ?

Je suis carrément contre l’émigration. C’est pour cela que je ne cesse d’œuvrer pour l’arrêter ou la diminuer, et d’écarter les obstacles qui y poussent.

Tout cela, je le dis avec un grand amour pour nos frères, tenant compte de leurs peines, leurs souffrances, leurs peurs et l’épreuve de ces jours, surtout du fait de cette crise syrienne, tragique et meurtrière. Malgré cela, je leur dis : Restez ! Malgré mes sentiments et les souffrances que je partage avec eux.

Je rédige un document intitulé “Journal tragique et sanglant d’un Patriarche”. En effet, je vis cette crise au jour le jour, en Syrie ou ailleurs, nuit et jour, au pays ou en voyage, au téléphone, à travers les rencontres, les congrès, les conférences, les interviews, les contacts à différents niveaux pour recueillir de l’aide. Je la vis à travers tout cela, constamment, et en pleine et continuelle disponibilité. Je vis la crise de la Syrie, mon pays, et la souffrance de tous mes concitoyens, de toutes les Églises, confessions et orientations confondues, et plus particulièrement de mes frères et sœurs, les chrétiens.

Malgré tout cela, à tous, et aussi à mes parents, qui ont quitté ma ville natale de Daraya (qui est un des lieux où l’on suppose que Saint Paul rencontra Jésus, sur la route vers Damas), je répète sans cesse : N’émigrez pas, prenez patience, fortifiez-vous, suivez l’exemple de vos concitoyens et frères musulmans ! Écoutez la voix de Jésus, et non la mienne ! Jésus nous dit : “N’ayez pas peur !”.

Je n’oblige personne à rester. Je n’ai contacté aucun consulat (contrairement à ce qu’on dit ça et là) pour empêcher d’accorder un visa vers tel ou tel pays. Mais je prêche, je parle et je conseille, en disant : Restez ici ! J’ai été applaudi, mais aussi critiqué, pour cette position.

Je ne changerai pas de ligne. Car je veux rester ici, afin de manifester le Christ, Ami des hommes, maintenant et demain. Et je veux que vous restiez, vous aussi. Ensemble, vous et moi, nous voulons rester ici pour manifester le Seigneur Jésus, Ami des hommes, aujourd’hui et demain. Nous voulons rester afin d’œuvrer ensemble pour un monde pluraliste, ouvert, libre, digne et démocratique, dont nous serons les meilleurs bâtisseurs.

Voici ma triple idée :

1) Nous devons rester ensemble, chrétiens et musulmans, pour édifier ensemble la Syrie nouvelle et le monde arabe nouveau.

2) Nous pouvons rester ensemble, chrétiens et musulmans, pour édifier ensemble la Syrie nouvelle et le monde arabe nouveau.

3) Nous voulons rester ensemble, chrétiens et musulmans, pour édifier ensemble la Syrie nouvelle et le monde arabe nouveau.

Voilà ma conviction ! C’est ce qui donne un sens à ma présence comme chrétien, pasteur, Patriarche et citoyen arabe syrien chrétien.

*   *   *
J'ai reçu, voilà quelques jours, par courriel le document publié ci-après… Un document dérangeant… Un document que seuls pourront juger nos amis syriens, en particulier ceux que nous avons vus, partout dans chaque quartier monter avec vigilance la garde contre toute incursion… Ceux qui nous ont contrôlés toujours sans complaisance, mais avec la plus grande courtoisie… Ceux-là qui nous ont juré être déterminés à se battre jusqu'à la mort… Les parents et fils de martyrs… Ceux-là qui nous ont partout répété que l'un des plus grands dangers pour la Syrie c'est l'exode de ses citoyens… Un document qui aussi devrait faire réfléchir ceux d'Occident autant ceux qui fustigent l'immigration que ceux qui déchaînent leur propagande en faveur de la désertion. Que l'Occident comprennent que pour vaincre une immigration massive la solution n'est pas en Europe mais en volant au secours de la Syrie et de ses autorités légitimes… En faisant pression sur les gouvernants occidentaux pour qu'ils révisent radicalement leur attitude criminelle à l'égard de la Syrie légale… En répétant inlassablement les sages avertissements à destination de l'Europe du président Bachar al-Assad…

Lettre ouverte à un jeune fuyard syrien…

Salut,
Je t’ai vu à la télévision dimanche soir. Tu débarquais triomphant de ton bateau pneumatique sur cette île. Je t’ai entendu jubiler, que tu avais 20 ans, que tu étais chrétien et que tu fuyais la guerre…
Les médias occidentaux, gangrénés par des journaleux gauchisants ne savent plus quoi faire pour essayer de nous culpabiliser. J’avouerai que ces images et ton discours m’ont mis mal à l’aise. Alors j’ai réfléchi. Ce que j’ai à te dire ne va pas te plaire. Ça ne plaira pas non plus à tous ces humanitaires, ces comités de soutien et ces ONG qui t’utilisent comme matière première de leur petit business… Si toi qui as 20 ans refuses de te battre pour ton pays, qui va le faire ?…
… Il y a 71 ans, l’Europe a connu un autre débarquement. Des gamins de 20 ans comme toi sont venus par milliers.
Pas pour nous envahir, mais pour nous libérer.
Pas pour lâchement sauver leur cul, mais pour se battre.
Ils sont morts pour des idées, pour un rêve de liberté, dans un pays qui n’était même pas le leur. Parce que c’était des hommes de devoir et qu’il fallait le faire.
Je ne dis pas qu’ils sont morts en héros. La mort n’est jamais belle. Certains ont atrocement souffert, d’autres sont morts comme des chiens. Mais ils l’ont fait.
Tu commences à comprendre où je veux en venir? Je sais bien qu’il y a des perspectives plus réjouissantes que de devoir prendre les armes et se battre.
Le politiquement correct et la bien-pensance dominante font que l’on glorifie désormais les fuyards et les déserteurs. Sache qu’il y a encore dans cette Europe de sans-couilles quelques hommes d’honneur, quelques patriotes, – estampillés vieux cons rétrogrades par toute la frange des fiottes qui te soutiennent -, pour lesquels tu n’es qu’un lâche.
Tu n’as pas de courage, tu n’as pas d’honneur, tu n’as plus de pays. Je ne te méprise pas, tu n’en vaux même pas la peine. Tu as réussi à escroquer tes parents pour avoir de quoi payer les passeurs, tu continueras à vivre en parasite puisque c’est comme ça que ça fonctionne et que c’est l’idéal qu’on t’a fait miroiter.
Et puis, il y a cette autre question, qui découle de la première et qui entretient mon malaise. Si tu n’aimes pas assez ton pays pour te battre pour lui, que viens-tu faire chez moi ? Ne me dis pas que tu vas aimer ma patrie comme la tienne: tu viens de lui tourner le dos ! Au moindre problème tu reprendras ta route. Je sais que je ne peux pas compter sur toi. Je suis un sale con nationaliste. Mes écrits puent l’extrême-droite. On m’accusera d’être xénophobe, que mes propos sécrètent la haine. Tes nouveaux petits copains médiatico-humanitaro-donneurs de leçons ne vont pas me louper. Tu peux me haïr, c’est facile. Mais sache une chose : dans 30 ans, quand tu regarderas en arrière et que tu verras ce gosse de 20 ans qui a refusé de se battre, tu te détesteras.
Tu comprendras alors ce que je voulais dire.
Mais il sera trop tard.
Tant pis pour toi.


samedi 12 septembre 2015

Appel à une manifestation de soutien à la Syrie et son président Bachar al-Assad…


Le 11 septembre est désormais "journée mondiale de lutte contre le terrorisme"… par référence à un acte terroriste majeur attribué à al-Qaïda… Chacun sait qu'aujourd'hui, en Syrie, al-Qaïda a repeint sa façade pour s'intituler "al-Nosra".
Al-Nosra qui selon Fabius fait du "bon boulot" et que Hollande soutient ouvertement contre les institutions légales du pays, le gouvernement de Bachar al-Assad. Où sont donc les terroristes ? Est-il possible de laisser passer cette "journée mondiale contre le terrorisme" sans que, de par le monde, les hommes libres dénoncent la collusion des démocraties occidentales, la France comme les États-Unis, avec les terroristes d'al-Nosra-al-Qaïda ?
Une alliance affichée aujourd'hui avec al-Qaïda qui ne peut que conforter les théories du complot… Qui a voulu, qui tire aujourd'hui bénéfice de cette matinée du 11 septembre 2001 ?

L'Histoire aime les clins d'œil ! Il se trouve que le président Bachar al-Assad à présent en première ligne sur le front du terrorisme est né un 11 septembre ! En 1965.

Comment donc mieux exprimer nos vœux ardents de voir le terrorisme islamiste vaincu qu'en adressant tous nos souhaits d'anniversaire au président Bachar al-Assad et plein succès dans la mission qui est la sienne au service de la Syrie et de ceux qui dans le monde aspirent à la liberté et au respect de leur identité.

Des vœux d'anniversaire et un soutien qui seront fermement formulés à Paris ce dimanche 13 septembre par la communauté syrienne de France unanime et tous les Français condamnant les propos criminels de Hollande et Fabius.



Appel à un rassemblement de soutien à la Syrie : - pour participer - pour inviter



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Vive le Président Bachar al-Assad
Vive la Syrie 

Bon anniversaire au Président Bachar al-Assad, né un 11 septembre !  En 1965.
Tous nos vœux de plein succès dans sa mission d'éradication du terrorisme islamique.


Le dimanche 13 septembre 2015 à 15 heures

Place des Droits de l'Homme
au TROCADERO
à Paris

Manifestation de soutien à la Syrie et de solidarité avec son Président Bachar al-Assad




Le 25 août 2015, au cours d'un entretien sur une chaîne de télévision libanaise, le Président Bachar al-Assad déclatait :
"Il y a des personnes qui ne résident pas en Syrie, mais la défendent de là où ils sont, chacun selon l'endroit où il se trouve et selon ses possibilités. Ceux-là sont tous des patriotes".

François Hollande, "président en échec de la France", ose apporter ouvertement son soutien au terrorisme des factions islamistes en déclarant à la face du monde devant la conférence annuelle des ambassadeurs de France que la condition "première c'est la neutralisation de Bachar Al-Assad" pour commencer à solutionner la crise syrienne.
Depuis la "neutralisation" du président Muammar Khadifi par le trio Nicolas Sarkozy-Bernard Henry Lévy-Alain Juppé chacun aura compris ce que signifie en langage diplomatique l'injonction "neutraliser". Hollande prône ainsi clairement l'assassinat du président Bachar al-Assad ! Chacun aura également compris ce que cela signifie pour le pays ciblé. En aucun cas le peuple syrien n'acceptera que la Syrie connaisse la tragédie qui est celle de la Libye.

Nous, les Syriens et amis de la Syrie des associations arabes et françaises, contestons de toute notre énergie la déclaration de F. Hollande et sa politique contre la Syrie et avons l'intention de nous exprimer lors d'une manifestation prochaine à Paris où nous confirmerons que la Syrie est un pays souverain et que seul le peuple syrien a le droit de décider de son sort.
Venez nombreux, votre présence sera bien plus qu’un geste symbolique : mais une condamnation sans appel d'une ingérence criminelle en  violation du droit international.

NON À UNE INGÉRENCE CRIMINELLE...

QUE VIVE UNE SYRIE SOUVERAINE !






Le Rassemblement de la Communauté Syrienne de France était présent




Facebook : Chrétiens de Syrie pour la Paix


Facebook : Camille Dima Ali








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Répondant à l'appel lancé par les Syriens et amis de la Syrie des associations arabes et françaises c'est une manifestation imposante qui s'est tenue à Paris en signe de ferme condamnation, sans concessions, de la politique de la France et de son soutien affirmé au terrorisme étranger d'al-Nosra-al-Qaïda. 

Lors de la manifestation, les participants ont hissé le drapeau syrien et brandi des portraits du président Bachar al-Assad. Ils ont scandé des slogans affirmant leur soutien à la Syrie dans sa fermeté dans l'éradication au terrorisme importé de l'étranger tout en dénonçant les actes et les crimes des réseaux terroristes et particulièrement leurs soutiens occidentaux.
Les participants ont exprimé leur refus de toute ingérence dans les affaires intérieures du pays, des manœuvres pour influencer la volonté du peuple syrien en portant atteinte à la souveraineté d'un pays fier et indépendant.
Ils ont tout particulièrement dénoncé la propagande soutenant une politique d'exode des Syriens visant détruire la Syrie par une hémorragie de sa jeunesse et cadres les plus compétents.




















vendredi 11 septembre 2015

Université d'été de la Fraternité Saint-Pie X : « Catholicisme et islam, défi ou débat ? »



Le district de France de la Fraternité Saint-Pie X tenait sa désormais traditionnelle université d’été à l’école Sainte-Marie, à Saint-Père (Ille-et-Vilaine), sous la présidence de M. l’abbé Christian Bouchacourt, du 12 au 16 août 2015. Sur le thème : « Catholicisme et islam, défi ou débat ? », les conférences étaient suivies d’ateliers pratiques où les participants, en petits groupes, apprenaient à répondre aux objections faites au catholicisme tant par l’islam que par le laïcisme de la franc-maçonnerie.




Encadrées par la messe du matin et le chapelet du soir, les journées alternaient travaux intellectuels et récréations dans un esprit familial, marqué par une bonne humeur inoxydable sous quelques averses…


Le 15 août, la procession en l’honneur de Notre Dame se déroulait dans les rues du quartier de Saint-Servan, à Saint-Malo, sous le soleil revenu pour la plus grande joie de tous les fidèles.


Au terme de ces cinq jours de prière, d’étude et de détente, un des participants déclarait avec enthousiasme : « Avec cette université d’été on retrouve vraiment toutes ses facultés ! À l’année prochaine ! »





Dans le cadre de la Xe université de la Fraternité Saint-Pie X organisée à Saint-Père (Ille-et-Vilaine), du 12 au 16 août 2015, l’abbé Guillaume Gaud a répondu à dici.org.

Voici les questions posées et les points qui ont été abordés au cours de cet entretien :
– Comment avez-vous été amené à vous intéresser à l’islam ?
– Vous souvenez-vous de votre première conversation avec un musulman ?
– L’apologétique envers les musulmans
– La relation à Dieu dans l’islam
– Éléments de compréhension de l’islam
– La dynamique de l’islam
– Face à l’islam, que faire ?



mardi 8 septembre 2015

Hollande ne dit vrai que sur ce qu'il tait : son soutien indéfectible à al-Qaïda, al-Nosra













Hier, Flanby aura encore ouvert son claque-merde pour pas grand chose… De l'enfumage… Qu'il n'aime pas le Président Bachar al-Assad et qu'il en fasse une affaire personnelle, chacun le sait… L'origine de sa rancœur remonte vraisemblablement aux mensonges effrontément colportés concernant les "agressions contre son peuple" du Président Bachar al-Assad, aux propos de son ministre des Affaires étrangères dénonçant le "boucher de Damas"… Autant d'assertions clairement démenties par les faits. Tels des enfants boudeurs, Flanby et sa bande s'enferrent dans leurs mensonges et vouent une haine éternelle à ceux qui leur ont claqué un démenti. On ne prétend pas gouverner un pays avec des enfantillages… Enfantillages encore lorsqu'ils taisent obstinément la vérité… Ils n'aiment Bachar parce qu'ils l'ont calomnié à tord, soit. Ils dénoncent "Daesch", comme ils disent, autrement dit le prétendu État islamique, et veulent aller le frapper… Annoncent qu'ils sont allés faire des vols de reconnaissance sur les territoires occupés par l'État islamique alors que le jour où ces sorties aériennes sont sensées avoir débuté dans toute la région sévit une tempête de sable d'ampleur exceptionnelle… Qu'ont-ils vu ? L'important c'est bien évidemment l'annonce.

Tout menteur s'enferre dans son affabulation, dis-je. Tout menteur s'enferme aussi dans le silence de ses fautes les plus graves. La seule chose importante d'une prétendue conférence de presse c'est ce qui n'a pas été dit. À aucun moment il n'a été question d'al-Nosra… Or al-Nosra, du groupe al-Qaïda, qualifié "terroristes modérés" reçoit toujours le soutien en armes et moyens logistiques de ceux actuellement aux affaires en France… Là réside la seule information significative de cette conférence de presse : l'appui à al-Nosra contre le président Bachar al-Assad et un engagement partisan dans la lutte entre les principaux groupes terroristes… Des faits corroborés par Me Damien Viguier, un appui dénoncé par Claude Goasguen dans l'enregistrement, ici rapporté, datant de fin juin 2015 mais toujours d'actualité.


Fabius, complice des djihadistes en Syrie : le procès (Maître Damien Viguier)

Jean-Bernard Pinatel - Géopolitique - Géostratégie - Analyses et débats




lundi 7 septembre 2015

À chacun ses rituels : l'État islamique coupe les têtes, l'Europe préfère la saignée à blanc



Mgr Antoine Audo, évêque d’Alep des Chaldéens

L’évêque d’Alep des Chaldéens, Mgr Antoine Audo, président de Caritas Syrie, a réagi auprès de l’Agence Fides à propos des initiatives européennes concernant les exilés et de la démarche pontificale visant à mobiliser les communautés chrétiennes d’Europe en faveur de l’accueil des réfugiés provenant des zones de conflit du Proche-Orient. Selon Mgr Antoine Audo l'appel du pape François afin que les paroisses et sanctuaires européens accueillent chacun une famille de réfugiés « exprime sa sollicitude envers ceux qui souffrent et constitue une invitation faite à tous les chrétiens à aider concrètement, conformément à l’Évangile, ceux qui se trouvent dans des situations d’urgence, telles que celles vécues par ceux qui sont repoussés aux frontières ». Mais, insiste Mgr Antoine Audo, « face aux guerres qui bouleversent le Proche-Orient, notre désir, en tant que chrétiens et en tant qu’Église, est de demeurer dans notre pays et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour tenir cette espérance vivante »

Les émigrants ayant fui la Syrie et se dirigeant vers l’Allemagne – qui leur a ouvert ses portes – sont ces jours-ci au centre de l’attention des moyens de communication du monde entier. Les critères selon lesquels le Président de la Caritas Syrie analyse ces phénomènes sont ceux d’un réalisme géopolitique lucide et de la sollicitude pastorale : « La situation d’avilissement, l’augmentation de la pauvreté, la difficulté à soigner les maladies après plus de quatre ans de guerre – indique Mgr Antoine Audo – nous usent tous actuellement. À Alep, l’été dernier a été terrible, avec des problèmes de ravitaillement en eau et en énergie électrique. Aujourd’hui [6 septembre] la ville a été enveloppée par une tempête de poussière. On ne voit rien et nous nous sommes dit entre nous : il ne manquait plus que cela… Dans le même temps, nous ne nous sentons pas le courage de dire aux personnes : fuyez, allez-vous en, quelqu’un vous accueillera. Nous respectons les familles qui ont des enfants et qui s’en vont. Je ne prononcerai jamais un mot, un jugement qui ne soit pas bienveillant contre ceux qui s’en vont parce qu’ils veulent protéger leurs enfants des souffrances. Mais pour nous, c’est une douleur que de voir les familles partir et parmi elles, nombreuses sont les familles chrétiennes. C’est un signe que la guerre ne finira pas ou qu’à la fin prévaudront ceux qui veulent détruire le pays ».

Le scénario envisagé par l’Évêque chaldéen est celui d’une lente et mortelle hémorragie qui prive le pays de ses meilleures forces : « Même à Alep, j’entends les récits de jeunes qui se disent entre eux : formons un groupe et allons-nous en, fuyons seuls, sans demander la permission de nos familles… Il s’agit d’un phénomène grave, de désespoir. Mais c’est ce qui est en train d’arriver. Ce qui veut dire qu’ici ne resteront que les personnes âgées ». En outre, par rapport au phénomène des réfugiés et des fuites en masse, le président de la Caritas Syrie dénonce l’occultation systématique des dynamiques géopolitiques et militaires qui les ont provoquées : « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour défendre la paix – explique à Fides Mgr Audo – alors qu’en Occident, ils disent tout faire en défense des droits fondamentaux et ils continuent, au travers de cet argument, à alimenter également cette guerre infâme. C’est là le paradoxe terrible dans lequel nous nous trouvons et nous ne parvenons même plus à comprendre ce qu’ils veulent vraiment ».


Source : Agence Fides - Pour le Président de Caritas Syrie, il n’est pas possible de pousser les personnes au départ

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Image satellite de la tempête de sable sur le Moyen-Orient : "Il ne manquait plus que cela !"


Damas sous la tempête de sable, lundi 7 septembre


Damas sous la tempête de sable, lundi 7 septembre


Trois décès dus à la tempête de sable, de très nombreuses hospitalisations dans toute la Syrie


dimanche 6 septembre 2015

Terrorisme par l'information : un cas d'école, illustré malgré lui par Jean-Jacques Bourdin





Cette émission date de juillet 2011, au tout début de l'agression étrangère contre la Syrie.  Stéphane, un Syrien de la ville de Hama raconte ce qui déjà se passait…  Merci Said Hilal Alcharifi d'avoir fait remonter sur Facebook cette intervention salutaire, chez un Bourdin stupéfait… Bien qu'aujourd'hui tout se soit considérablement aggravé, cet enregistrement reste parfaitement d'actualité quant au ressenti de la population syrienne face à cette agression étrangère, devenue à présent invasion depuis des frontières de tous côtés ouvertes. La gêne et les répliques de l'agent de désinformation du système Bourdin décontenancé illustrent magnifiquement la méconnaissance d'une situation, les a priori, les mensonges, la mauvaise foi, bref toute l'imbécillité de l'ordinaire du terrorisme de l'information. Stéphane, notre ami syrien ne pouvait pas choisir meilleure cible d'acteur de cette propagande criminelle qu'en "mettant en scène" Jean-Jacques Bourdin ! À savourer ! À faire circuler sans modération !


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Il y a parfois des moments de grâce médiatique, où tout d’un coup, la vérité se fait entendre, au milieu d’un tsunami de mensonges et d’approximations. Eh bien, un tel miracle s’est produit sur l’antenne de RMC, lors de l’émission "Bourdin and co". L’animateur, Jean-Jacques Bourdin, attendait une opposante syrienne, Lama Atassi (présente au happening parisien de BHL, voir notre article Infosyrie était au meeting « pro-syrien » de BHL) laquelle devait intervenir par téléphone. Las, Lama, pour une raison ou une autre, est indisponible et J.-J. Bourdin prend en ligne un autre intervenant, Stéphane, Syrien établi en France. Et là changement – involontaire – de programme : Stéphane, qui s’exprime en très bon français, et qui en a gros sur le cœur de la désinformation relative à son pays d’origine, va pendant près de huit minutes dire beaucoup de choses, rétablir beaucoup de vérités, mettre beaucoup de points sur les i. Ça commence par les « 500 000 manifestants anti-Bachar » de Hama dont se gargarise l’animateur : Stéphane, qui connait son sujet sur le bout des doigts – sa famille est originaire de Hama – fait remarquer que la ville et sa banlieue regroupant au maximum 500 000 personnes, il est mathématiquement impossible qu’une manifestation y réunisse le même chiffre de manifestants. Et de là, il passe en revue toutes les questions : les policiers qui sont tués par des extrémistes islamistes, lesquels menacent aussi, dans certaines villes comme Hama, les civils suspectés de tiédeur oppositionnelle. À une remarque de Bourdin sur l’emploi de l’armée à la place de la police, Stéphane répond par un superbe smash : « En France, on en est à envisager d’envoyer l’armée à Sevran, en Seine-Saint-Denis, parce que la police ne peut plus faire face à certains groupes violents ». Et Stéphane d’ajouter que dans n’importe quel pays, sous n’importe quel régime, on ne peut s’en prendre impunément à un représentant de l’ordre. Stéphane parle aussi des manifs d’une centaine d’opposants captées sur un portable et présentées ensuite comme des démonstrations de masse, quand les millions de personnes mobilisées pour le régime ou contre l’ingérence et le chaos ont à peine droit à une mention méprisante et minorante dans nos médias. Il conclut sur l’harmonie qui règne globalement en Syrie, quoiqu’on en dise sur RMC ou ailleurs.

Enfin, quand Bourdin risque un parallèle entre la Syrie, l’Égypte et la Tunisie, Stéphane a beau jeu de faire remarquer que les autocrates de ces deux derniers pays étaient dans les meilleurs termes avec les dirigeants français et occidentaux qui se sont accommodés de leurs abus pendant des années ; même topo en ce qui concerne l’Arabie Saoudite et d’autres monarchies du Golfe, où n’existe aucune liberté politique ou religieuse, mais qui ne font l’objet d’aucune campagne de dénigrement ou de déstabilisation, vu qu’elles sont de fidèles alliés de Washington. Et Bourdin est bien forcé d’acquiescer à cette évidence.

Il faut reconnaître d’ailleurs que l’animateur, un des plus pluralistes de la bande FM, a laissé l’intervenant s’exprimer, quand bien même il s’attendait à un tout autre son de cloche. La vérité se fait jour, par à coup et par hasard le plus souvent, mais elle émerge, d’un puits de propagande…


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vendredi 4 septembre 2015

Carnet de voyage en Syrie, août 2015





Carnet de voyage en Syrie, août 2015

Ce voyage de "Solidarité avec le peuple syrien" a été organisé par le Rassemblement de la communauté Syrienne de France (RCSF) avec le soutien du Ministère du Tourisme de Syrie. Il s'est déroulé officiellement du 5 août au 13 août 2015, mais certains participants ont pu prolonger selon leurs souhaits leur séjour à Damas. Remercions vivement Rima Khlifaoui et son époux Amar Ould Mohand tant pour l'efficacité de leur gestion que pour leur dynamisme et leur disponibilité. Une mention spéciale pour notre chauffeur syrien qui partout nous a accompagnés, le plus souvent jusqu'à très tard dans la nuit… Toute notre reconnaissance à tous ceux qui, hors de Damas, policiers ou militaires se sont ponctuellement relayés pour nous escorter dans un périple qui n'a jamais connu le moindre incident de sécurité.  Enfin et surtout disons l'accueil chaleureux et empressé partout reçu tant par les responsables et animateurs des communautés rencontrées que par tous les hommes et femmes de Syrie. Tous ceux là, outre leur accueil exceptionnel, nous ont donné une leçon de courage par leur dignité et leur soif de vivre intensément malgré l'immensité du malheur qui les frappe mais qui, lorsqu'il a été évoqué, l'a toujours été avec la plus grande pudeur…  
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C'est donc un groupe d'une douzaine de personnes qui pendant une semaine visitera la Syrie… Soulignons d'abord toute l'hétérogénéité de ce groupe. Elle est un élément fondamental si l'on veut rendre compte objectivement de ce voyage et de ses enseignements, individuels et collectifs.

Une hétérogénéité, d'abord par l'âge, le vécu de chacun, la formation d'une sensibilité… Un groupe hétérogène par les appartenances de chacun : aucune commune affiliation politique, associative, confessionnelle, de clocher… Jamais durant toute une semaine impossibilité d'y déceler la moindre collusion entre seulement deux de ses membres (exception faite bien sûr des couples). Il a pu en résulter des échanges souvent bien peu amènes, des propos et affirmations parfois excessifs, l'effet de l'arak libérateur de parole aidant en fin de soirée. C'est dire toutes les difficultés rencontrées par les animateurs, Rima Khlifaoui et Amar Ould Mohand… Mais de cette hétérogénéité excluant toute collusion, notamment idéologique, paradoxalement surgit en définitive une dynamique hautement positive et efficace : celle que seuls les faits s'imposent.

Seul lien commun au départ : un intérêt pour la Syrie. Amour pour un pays ou simple intérêt et besoin de s'informer pour certains. Ce qui est certain c'est qu'en fin de voyage chacun est revenu avec tant des sentiments qu'une opinion hautement positifs pour le pays et une totale adhésion à un soutien des autorités légales et légitimes du pays : l'administration du président Bachar al-Assad et l'Armée Arabe Syrienne.
Quant à une synthèse de la situation sans grand risque d'être contredit, il est possible d'avancer qu'une unanimité se fait sur le constat que la Syrie subit une invasion étrangère et non pas une guerre civile comme un terrorisme médiatique voudrait le faire admettre. Constat que cette invasion étrangère est soutenue par un terrorisme de l'information qui s'appuie sur des aspects éminemment émotionnels, destructions et pillages des monuments et œuvres d'art témoins d'une civilisation multimillénaire, attentats à la bombe ou voitures piégées, massacres, décapitations, viols commis par les takfiris, certes. Mais au-delà de ce conditionnement de l'opinion par des aspects purement émotionnels, condamnation morale systématique cette fois et médiatisation exagérée voire totalement mensongère des actions de défense et de nettoyage entreprises par le gouvernement légitime du président Bachar al-Assad.

Cette invasion étrangère a des effets d'embolie sur les territoires non occupés par les takfiris, ces territoires étant submergés par les populations déplacées avec toutes les conséquences économiques et sanitaires qui découlent d'un engorgement des espaces urbains à Lattaquié, Tartous, Damas… Si les populations déplacées concernent surtout les plus modestes, les cadres et les élites connaissent, eux, prioritairement l'élimination physique dans les zones occupées ou sont incités à l'exode… Un exode à présent ouvertement encouragé de l'étranger, campagne de terrorisme compassionnel à l'appui. Ainsi après avoir envahi le pays, avoir submergé les zones non occupées par des déplacements massifs de population, voilà qu'une nouvelle étape est franchie par l'agression étrangère usant de l'arme du terrorisme compassionnel : celle de la dévitalisation, en saignant le pays de ses forces vives par une incitation à l'exode des populations les plus performantes, les plus dynamiques, les plus jeunes… Nous sommes donc entrés dans cette nouvelle phase de l'entreprise de destruction de la Syrie : par l'hémorragie d'une accélération de l'exode en faisant accepter les exilés par les Européens et en faisant savoir aux candidats à l'exil qu'ils seront plus ou moins bien accueillis, mais effectivement accueillis.

Face à cette situation dramatique, vers qui la Syrie peut-elle encore se tourner ? Seule la Russie semble avoir pris la juste mesure de la situation, contrainte certes par une situation de voisinage et l'évaluation objective du risque de contamination des républiques de la CEI. Quant à l'Iran, si son appui reste franchement acquis dans l'urgence d'un immédiat d'anéantissement du djihadisme, à plus long terme subsiste, comme avec le Hezbollah, toutes les ambigüités et incertitudes d'une lutte dramatique entre les islams shiite et sunnite. Espérons que la Syrie, avec son président Bachar al-Assad saura toujours préserver la cohésion de son peuple indépendamment de la confession de chacun.

Face à cette situation et à une nécessaire solidarité de civilisation avec la Syrie, quelles seraient les options pour l'Europe ? La seule voie crédible serait celle d'une Europe solidaire avec elle-même c'est à dire sans exclusion d'une Russie solidaire de la Syrie face à l'axe destructeur États-Unis-Israël (et leurs alliés de la péninsule arabique). Une reconnaissance d'une pleine appartenance à l'Europe de la Russie qui assurerait une relation privilégiée avec une Asie en plein essor…

Une Europe qui pour l'instant se perd dans une politique suicidaire, comme le souligne à toute occasion avec insistance le président Bachar al-Assad. Cette politique suicidaire est clairement mise en évidence tout récemment par une Allemagne qui dans le besoin de régénérer par du sang neuf une population vieillissante n'hésite pas à entreprendre une offensive de saignement de la Syrie, dans laquelle suivra sans doute la France. Cela sans calculer les effets amplificateurs qu'aurait la victoire ainsi stimulée du terrorisme en Syrie sur une Europe psychologiquement extrêmement fragilisée.

En effet en Europe comme en France, il suffit d'une action terroriste ponctuelle, sans commune mesure avec ce que vit la Syrie au quotidien, voire dérisoire, pour créer une réaction émotionnelle d'immense ampleur, telle l'opération Charlie, exploitée à court terme au profit du pouvoir en place mais qui renouvelée dans l'avenir aura des conséquences catastrophiques sur des populations noyées dans le confort et moralement désarmées.

Pour terminer cette synthèse, rappelons brièvement que actuellement ceux aux affaires en France sont idéologiquement les mêmes que ceux qui le 25 avril 1975, avec le journal Libération, applaudissaient à l'entrée des Khmers rouges à Phnom Penh… Cette seule évocation suffirait à souligner l'imminence des dangers. Pas seulement pour la Syrie…
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Ce carnet de voyage est réalisé à partir de photos et notes personnelles… Les écrits, lettre et articles de presse, de Jean-Dominique Bunel et Roland Hureaux constituent de précieux témoignages. Que soient remerciés pour la communication de photos mes compagnons de voyage, plus particulièrement Rima Khlifaoui, Dominique Vanhay, Amar Ould Mohand, Dominique Jourdain, Yannick Ducrot, des photos qui ont été d'un indispensable apport aux éléments de ce carnet. Quelques photos, plus anciennes, sont venues compléter notre assortiment,  celles d'autres voyageurs qui en des temps plus doux ont aimé et longuement parcouru la Syrie, citons Hovic, Bartholomeos Jacob, Gunter Hartnagel. Soulignons que d'autres photos ont été glanées sur les nombreux et très actifs comptes Facebook des communautés rencontrées ; ces comptes sont référencés dans les éléments de ce carnet contre l'oubli et la volonté d'un maintien de contact permanent de solidarité avec ces communautés … 
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Préambule

Hommage à Khalid al-Asaad, martyr de Palmyre, symbole de résistance face au terrorisme

Mots du cœur du fils de Thaer Al Ajlani : "Mon papa est au ciel avec tous les martyrs"…

Terrorisme par l'information : un cas d'école, illustré malgré lui par Jean-Jacques Bourdin



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Jeudi 6 août 2015

Syrie : faire échec à l'embargo, un acte civique !…

Bonjour Damas… Qui ne connaît le souk Hamidiyé ?

Damas : la mosquée des Omeyyades 

Vendredi 7 août 2015

Accueillis par le père Toufic Eid, visite de la ville martyre de Maaloula…

Sednaya et son monastère marial, abri de la Shaghoura

Samedi 8 août 2015

Voyage en Syrie : la réception d'un hôtel aussi modeste qu'accueillant à Masyaf [ مصياف ]

À Muhradah [ محردة ], malgré la guerre, la vie ne perd jamais ses droits…

Dimanche 9 août 2015 

Sur la route en Syrie : un pizzaiolo, aux environs d'Al-Qadmus… 

Visite aux blessés de l'hôpital militaire de Lattaquié…

Lundi 10 août 2015

Ougarit - Ras Shamra [رأس شمر]

La Citadelle de Saladin [قلعة صلاح الدين] 

Vivre malgré tout : à Lattaquié [اللَاذِقِيَّة‎] un concours de sculptures de sable

Mardi 11 août 2015

Tartous

Safita [صافيتا] et la Tour Blanche [برج صافيتا]

Le Monastère Patriarcal Saint Georges et la Vallée des Chrétiens

Le Krak des Chevaliers [قلعة الحصن ] 

Mercredi 12 août 2015 : retour à Damas, avant le départ goûter encore intensément à la Syrie

Promenade aux alentours de la Mosquée des Omeyyades

Damas : la statue de Saladin, près de la Citadelle

Damas : un souk, un vendredi vers midi…

Bab Cherqi [باب شرقي] et la rue Droite

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Entretien avec M. Bachir Riad Yazji, ministre du Tourisme, Damas le 12 août 2015

Jean-Dominique Bunel : Retour de voyage en Syrie, en compagnie de la Communauté Syrienne de France…

Roland Hureaux - Retour de voyage en Syrie : "L'incompréhensible politique étrangère de la France"

La Dépêche du Midi : Entretien avec Roland Hureaux, de retour de Syrie

Breizh-info.com : Damas - De retour de Syrie, un Français témoigne [exclusif + reportage photos]

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Pour conclure

Appel à une manifestation de soutien à la Syrie et son président Bachar al-Assad…

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Pour mémoire : Voyage en Syrie d'avril 2015

Alexis Dubruel et Amine Legheraba vous présentent : "L'autre visage de la Syrie"…


mercredi 2 septembre 2015

Bab Cherqi [باب شرقي] et la rue Droite


Rue Droite, un café

Un hôtel de la rue Droite, Beit Zaman


La chapelle Saint Hananie
Paul vient d'arriver à Damas et il est aveugle depuis trois jours. Accomplissant la volonté de Dieu, Hananie va alors trouver Paul, lui impose les mains et lui rend la vue. Paul reçoit aussitôt le baptême. Saint Hananie est fêté le 25 janvier, jour où l'Église catholique célèbre la conversion de Paul.

Maison d'Hananie : la Conversion de Saint Paul


L'hôpital Saint Louis, bab Touma










Mémorial du Génocide arménien, rue Droite




Chapelle Saint-Paul


Saint Paul


Un des nombreux restaurants de Bab Cherqi et Bab Touma


Facebook : Bab Sharqi باب شرقي


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Que François Hollande et Laurent Fabius se rassurent… Pendant que certains vaquent paisiblement à leurs occupations, dégustent un café ou dînent joyeusement à bab Cherqi ou ailleurs, dans les proches banlieues de Damas, leurs amis s'affairent à leur "bon boulot" tout en rêvant de "neutralisations"… Et alors pleuvent les bombes sur Damas…