Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 19 décembre 2013

Musée de l'Armée : Exposition Indochine, des territoires et des hommes, 1856-1956

Indochine, des territoires et des hommes 1856-1956,
au Musée de l'Armée du 16 octobre 2013 au 26 janvier 2014




Le musée de l’Armée présente pour la première fois une exposition temporaire explorant 100 ans de présence militaire française en Indochine, de 1856 à 1956, de la conquête à la décolonisation, en croisant les histoires de la France, du Cambodge, du Laos et du Vietnam. Plus de 300 pièces à découvrir au fil d’un parcours chronologique, thématique et pédagogique pour tous les publics pour comprendre cette histoire coloniale riche et complexe.



Une sélection de pièces inédites des collections est ainsi mise en relation avec les œuvres, objets et documents de collections particulières et de nombreuses institutions de référence dans ce domaine, dont les Archives nationales d’outre-mer, le Service historique de la défense, le musée de la Marine, la BnF, le musée du quai Branly, le musée Guimet, les Missions étrangères de Paris, le musée des châteaux de Versailles et de Trianon…

Le parcours – chronologique et thématique – permet au visiteur d’explorer la constitution du territoire de l’Indochine française entre 1859 et 1907, la vie coloniale indochinoise et les mouvements nationaux dans l’entre-deux-guerres, jusqu’à la fin de l’Empire français en Extrême-Orient.

Téléchargez le livret de visite Indochine : Des territoires et des hommes en francais (pdf, 650Ko, nouvelle fenêtre) et le dossier de presse en couleurs de l’exposition : MA_ExpositionIndochine 1856-1956 (pdf)

Mémoires d’Indochine : Exposition : Indochine, des territoires et des hommes 1856-1956 [du 16 octobre 2013 au 26 janvier 2014]

Musée de l'Armée - Hôtel national des Invalides, Paris : Exposition Indochine, des territoires et des hommes, 1856-1956

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Coup de gueule d’Alain Sanders

L’Indochine 1856-1956 au musée de l’Armée : de l’Armée, vraiment ?

Après nous avoir infligé en 2012 une caricaturale exposition : « Algérie 1830-1962 » (l’intitulé « Algérie française » faisant peur à cette armée « conseillée » historiquement par des civils), le musée de l’Armée remet ça avec une exposition à l’intitulé gazé lui aussi : « Indochine. Des territoires et des hommes, 1856-1956 ». Je répète, pour qu’il n’y ait pas d’équivoque, que c’est une expo du musée de l’Armée et au musée de l’Armée. Pas au siège du Parti communiste ou dans les locaux de l’ambassade du Vietnam communiste à Paris. Et pourtant…

À signaler d’abord que cette expo s’intègre dans le contexte de l’Année du Vietnam en France organisée à l’occasion du 40e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et le Vietnam communiste. On peut se demander s’il est opportun de célébrer un tel anniversaire : à savoir l’établissement de liens avec le régime dictatorial de Hanoï qui, en 1975, a envahi le libre Sud-Vietnam et le tient depuis sous sa botte.

L’exposition a pour objet, nous dit-on, « d’explorer 100 ans de présence militaire en Indochine » (Vietnam, Cambodge, Laos) à travers « plus de 300 pièces à découvrir au fil d’un parcours chronologique, thématique et pédagogique (sic) pour tous les publics (resic) pour comprendre cette histoire coloniale riche et complexe ». Sûr qu’on vous a attendus pour ça, les gars…

Parmi les visiteurs, Jacques Decoux, petit-neveu de l’amiral Decoux, victime de la sombre alliance des gaullistes et des communistes (1). Et que dit Jacques Decoux ? Qu’il a visité l’expo et que cette visite lui a laissé « un goût amer » sur la façon dont est traitée (en fait, maltraitée…) la période allant de 1940 au coup de force nippon du 9 mars 1945 :

« Le musée est coupable, en effet, de citer plusieurs fois la collaboration franco-japonaise de l’amiral Decoux et de rappeler l’occupation japonaise en Indochine, ainsi que la nomination de l’amiral par le régime de Vichy (alors que l’on sait que c’est le président de la République Albert Lebrun qui a demandé à l’amiral de prendre en main les destinées de l’Indochine, celui-ci ayant même hésité à assumer ces lourdes responsabilités). On sait que, jusqu’en fin d’année 1944, 20 000 soldats japonais stationnaient en Indochine sur un territoire de 750 000 km carrés et, qu’en fait, ces soldats étaient quasi invisibles pour les populations. La France en Indochine montrait son drapeau sur tous les bâtiments et édifices publics : il n’y avait donc pas d’occupation japonaise, comme c’était malheureusement le cas en métropole où les Allemands avaient hissé leur croix gammée partout et contrôlaient toutes les administrations. On sait que l’amiral avait alors, en 1940, un grand respect pour le Maréchal, le grand soldat de Verdun, et qu’en aucun cas il ne pouvait être qualifié de vichyste : pétainiste, oui, vichyste, non. On sait aussi qu’un officier général se met au service du gouvernement légal (…) pour préserver les intérêts supérieurs de la nation. La grande réussite de sa mission face à l’agression nippone est restée confidentielle (occultée) par le GPRF (en place jusqu’en janvier 1946). On constate que, soixante-dix ans plus tard, le musée de l’Armée n’est toujours pas disposé à corriger cette erreur historique ! »

Un musée de… l’Armée qui présente l’histoire de France – et celle de son armée – de façon partisane et mensongère… L’amiral Decoux a été un des premiers résistants français face aux Japonais. Ne pas le dire, c’est mentir. Le mettre en cause, en exonérant le général Catroux de ses erreurs en 1940 et le général Mordant des siennes à partir de 1944, c’est une vraie dégueulasserie. D’autres « erreurs » dans cette expo ? Oui. Mais, pour aujourd’hui, je m’en tiendrai à cette seule rabia.

ALAIN SANDERS

(1) Sur le sujet, lire l’essai de Paul Rignac qui remet les pendules à l’heure : La Désinformation autour de la fin de l’Indochine française (Atelier Fol’Fer, BP 20047, 28 260 Anet).
Il y a de nombreux livres - du bon et du détestable sur la guerre d'Indochine. Mais peu - pour ne pas dire aucun - sur la fin de l'Indochine française en 1945. Le 9 mars 1945, les Japonais attaquaient nos garnisons. En quelques jours, la présence administrative et militaire française est anéantie. À partir de là, plus rien ne sera jamais comme avant.
C'est cette descente aux enfers que détaille cet ouvrage. En démontrant que l'Indochine française n'est morte ni à Dien Bien Phu ni à Genève. Elle a cessé d'exister le 9 mars 1945. Avec la légende noire gaulliste qui s'est imposée en compagnonnage, comme ce fut souvent le cas, avec une désinformation communiste tous azimuts. Cette désinformation gaullo-communiste est ici démontée à partir de trois sujets : le bilan de la colonisation française à travers celui des années Decoux ; la Seconde Guerre mondiale dans le secteur déterminé de la Guerre du Pacifique ; les prodromes d'une décolonisation manquée.

Paul Rignac, juriste de formation, a découvert l'ancienne Indochine par l'action humanitaire. Ses rencontres avec les "Indochinois", comme avec de nombreux anciens combattants et anciens coloniaux français, nourrissent un travail de recherche et d'analyse historique qui bat en brèche les dogmes de l'historiquement correct et de la désinformation.




mercredi 18 décembre 2013

DeGaulle est venu exécuter l'Algérie française, Philippot assassine le Front National…

La normalisation du Front national qui serait plutôt une banalisation aurait le mérite de rendre les prochains rendez-vous politiques majeurs plus cohérents, en confirmant l'évidence que plus aucune solution ne peut être attendue d'aucun parti, ni d'aucun personnage de la scène politicienne actuelle. Alors que la stratégie développée tant par l'UMP et ses alliés que par le PS et ses complices, notamment pour 2017, est de promouvoir le Front National au second tour tout en espérant s'y trouver opposé. Tranquille comme Chirac en 2002 ! Stratégie suicidaire qui nous réserverait bien des péripéties, toutes plus désastreuses les unes que les autres pour la Nation… Le hic est que cette stratégie ne trompe plus grand monde et surtout veut ignorer la réalité du mal dont souffre la Nation. Le problème est institutionnel et rien ne se résoudra effectivement par des mesures gestionnaires voire des réformes sectorielles. Ce sont les institutions elles-mêmes qui sont à bouleverser.

La Ve République est née d’un coup d’État. Il n’y aurait rien d’inconvenant à ce qu’elle périsse par un nouveau coup d’État. Ce serait même tout à fait cohérent. Qu’elle périsse par là où elle a péché ! Les institutions comme tout vieux manteau au bout d’un certain temps ne supportent plus aucun rapiéçage… Pour du neuf il ne faut rien espérer-là de politiciens parasites véreux qui tels des larves de mites se goinfrent des lambeaux d’une vieille pelisse. Seule l’Armée peut à présent faire le ménage et garantir le contexte dans lequel de nouvelles règles de vivre ensemble seront élaborées.

Attendons les évènements !

Quel symbole serait plus explicite du sacrilège ?

Le franc-maçon Florian Philippot dans sa propagande pour les municipales de 2014 visant un bled lorrain, Forbach, a choisi comme emblème la croix de Lorraine support de la flamme du Front National… Voilà qui est clair… Le parti gaulliste à présent c’est le Front national… Parfaitement dans la tradition gaulliste, la marque indélébile du gaullisme : la trahison. Si Florian Philippot affirme haut et fort son gaullisme, souvenons-nous de ce laïus de la Marine elle-même, le 1er mai 2011, trahissant délibérément les valeurs fondatrices du FN par un éloge sans ambigüité de l'Infâme, liquidateur de l'Empire français… Trahison, certes. Mais surtout aveu pathétique d'une incapacité à inscrire un programme au service d'un idéal clairement vécu… Aveu que le Front national, "dédiabolisé" comme ils disent, n'a plus pour seul objectif que de servir les minables ambitions de politiciens ordinaires… Le "gaullisme", ces semelles compensées des nains en politique aux idées courtes…

Forbach le 9 novembre 2013, salamalecs à DeGaulle de Florian Philippot esseulé face une croix de Lorraine…


La Marine Le Pen célèbre DeGaulle


mardi 17 décembre 2013

"La Valise ou le Cercueil" : Film toujours censuré de tous les médias

Mandela, les guerrilheiros et les fellagah…


27 mars 1962, quelques jours après la capitulation de DeGaulle à Évian, dans une ferme du Maroc, près d’Oujda, un camp d’entraînement à la guerilla : Nelson Mandela (15), les guerrilheiros Samora Machel (17) et Edouardo Mondlane (10) pour le Mozambique, Agostinho Neto (16) pour l’Angola ainsi que Amilcar Cabral (2) pour la Guinée Bissau en compagnie des fellagah du "dehors" : Colonel Ouamrane (1), l’Oranais Abdelhalim (3), l’Oulema Cheikh Mohamed Keireddine (4), Ahmed Ben Bella (5), Randa Rachid (6), Rabah Bitat (7), Colonel Mohamed Allahoum (8), Mohamed Boudiaf (9), Moktar Bensaïd (11), Khaled Bouali (12), Yousef Dali (13), Abdellatif Bessaïeh (14), l’avocat de Sidi-Bel-Abbès Saïd Hadidi (18), Djamel Bendjekji (19), Tayebi Larbi (20), Capitaine Bouziane (21), Houari Boumediene (22), Abdeljalil Khelaïji (23).


En 1961, Nelson Mandela, militant de l’ANC (Congrès national africain) alors âgé de 43 ans, décide de prôner la résistance armée et la clandestinité. Rapidement, il se trouve à la tête de la nouvelle branche militaire de l'organisation, Umkhonto weSizwe (MK, "La Lance de la Nation").


Nelson Mandela quitte alors l’Afrique du Sud pour parcourir le continent africain et l'Europe, afin de se roder aux techniques de guérilla urbaine et de solliciter des appuis pour l'ANC. Au cours de cette tournée, l’apprenti guerillero, accompagné de Robert Reisha (futur représentant de l’ANC en Algérie après juillet 1962), reçoit sa première formation para-militaire au côté de l’Armée de libération nationale (ALN), branche armée du FLN, sous les ordres du "général" fellagah Mohammed Lamari. 
La situation en Algérie était pour nous le modèle le plus proche du nôtre parce que les rebelles affrontaient une importante communauté de colons blancs qui régnait sur la majorité indigène. Le Dr. Mustafa nous a raconté comment le FLN avait commencé la lutte avec quelques attentats en 1954, ayant été encouragé par la défaite des Français à Diên Biên Phu, au Vietnam. Au début, le FLN croyait pouvoir vaincre les Français militairement, nous a dit le Dr. Mustafa, puis il s’est rendu compte qu’une victoire purement militaire était impossible. Les responsables du FLN ont donc eu recours à la guerre de guérilla. Il nous a expliqué que ce genre de guerre n’avait pas comme objectif de remporter une victoire militaire mais de libérer les forces économiques et politiques qui feraient tomber l’ennemi. Le Dr. Mustafa nous a conseillé de ne pas négliger le côté politique de la guerre tout en organisant les forces militaires. L’opinion publique internationale, nous a-t-il dit, vaut parfois plus qu’une escadrille d’avions de combat à réaction. Au bout de trois jours, il nous a envoyés à Oujda, une petite ville poussiéreuse près de la frontière algérienne, et quartier général de l’armée du FLN au Maroc. Nous avons visité une unité sur le front ; à un moment j’ai pris une paire de jumelles et j’ai vu des soldats français de l’autre côté de la frontière. J’avoue que j’ai pensé voir les uniformes des forces de défense sud-africaines. 
Des rencontres secrètes ont lieu entre les militants de l'ANC et l'État-major de l'ALN, pour les préparer au déclenchement de la lutte armée. Nelson Mandela est alors initié à la formation des premiers combattants, au stockage des armes et munitions, au déploiement face à l’ennemi, etc. Des camps d’entraînement destinés aux responsables de l'ANC sont installés en Algérie. Mais, tirant leçon de la piteuse capitulation politique de DeGaulle, il prend aussi conscience de l'intérêt d'intensifier les opérations diplomatiques afin de sensibiliser le monde entier à la cause du peuple d’Afrique du Sud et gagner ainsi leur soutien.




À son retour en Afrique du Sud en août 1962, Mandela est accusé de sabotage et de complot contre l’État et arrêté. Il est condamné à la prison à vie lors du procès de Rivonia en 1964.

L’Algérie indépendante ne cessera jusqu’en 1990 d’afficher son soutien à l'ANC et d’opposer une résistance diplomatique contre le régime de l’apartheid auprès de l’Organisation de l’union africaine (OUA) ainsi qu’à l’ONU..

Après sa libération, en mai 1990, Mandela ne manquera pas de rendre un hommage appuyé à l’Algérie : "C’est l’Algérie qui a fait de moi un homme", déclare-t-il, à Alger, lors de sa première visite à l'étranger.
Mandela et l’Algérie : cinq mensonges et une révélation - Les fausses infos concernant "l’étape algérienne" de Mandela

Mandela l’Algérien : Ce que Nelson Mandela a appris auprès des Algériens


Quand le FLN-ALN était une école du militantisme armé africain

Mandela… après l'émotion, retour à la décence et à la vérité historique (par Maurice D.)

Bernard Lugan - Nelson Mandela : l’icône et le néant





lundi 16 décembre 2013

La Voix de la Russie : L'intégration des immigrés a échoué, alors ils veulent intégrer les Français



Au sommaire de cette édition du 16 décembre 2013 :

- Rapport gouvernemental sur l'immigration : ils sont devenus complètement fous, l'intégration des immigrés a échoué, alors ils veulent intégrer les Français
- La FranceAfrique n'est pas morte : et si on laissait les Africains prendre leur destin en main
- La répression fiscale s'abat sur les Français : politiciens et journalistes ne sont pas concernés
- La Russie fête les 20 ans de sa constitution : Vladimir Poutine fait l'éloge d'un "Conservatisme sain" protecteur des valeurs traditionnelles, face à la tolérance asexuée et stérile des sociétés occidentales
- Reporter Sans Frontière tente de remplir ses caisses en dénigrant sans raison les J.O. de Sotchi
- Crise syrienne : le scénario russe suivi à la lettre, pendant que l'ASL et les Occidentaux perdent pieds face aux islamistes
- L'Hôtel d'Estrée, la résidence des ambassadeurs de la Fédération de Russie, fête ses 300 ans
- L'émission "A bâton Rompu" reçoit Guillaume Peltier, vice-Président de l'UMP.

dimanche 15 décembre 2013

Éric Zemmour à confesse face à Philippe Bilger inquisiteur…





Un entretien qui s’affranchit du quotidien pour aller à l’essentiel… D’accord ou pas avec Éric Zemmour, notamment dans ses références à nombre de politiciens éminemment criminels tels Pasqua ou DeGaulle, un entretien qui mérite une écoute attentive… Une démarche franche. Une analyse des institutions plutôt juste dont chacun devrait tirer le plus grand profit.  Une attitude face au réel à adapter selon l’éveil politique de chacun…


samedi 14 décembre 2013

Message du Président Vladimir Poutine : un conservatisme sain et une défense puissante




Dans son message annuel à l’Assemblée fédérale, le président Poutine a mis l’accent sur les questions sociales, économiques et de politique intérieure. Il a particulièrement insisté sur la santé morale de la société et le rôle de la Russie dans le monde contemporain.

En intervenant devant le parlement le jour du 20e anniversaire de l’adoption de la Loi fondamentale, le président a relevé que les dispositions constitutionnelles déterminant les droits et les libertés étaient immuables mais qu’il était possible et parfois nécessaire de faire des modifications ponctuelles dans d’autres chapitres pour les mettre en phase avec la jurisprudence et les réalités changeantes.

La nécessité de développer la concurrence politique s’inscrit également dans la logique du processus constitutionnel. Vladimir Poutine est convaincu que les partis nouveaux ayant obtenu un succès aux élections locales, deviendront bientôt des concurrents sérieux pour les doyens politiques. Selon le président, l’État est intéressé au renouvellement des structures administratives qui ont besoin de cadres bien préparés et responsables. En évoquant le pouvoir, Vladimir Poutine avait également relevé la nécessité du renforcement du contrôle de la société sur les fonctionnaires.

Dans le volet économique du message, le président a mentionné les mesures visant à rendre l’économie plus transparente et à donner une puissante impulsion au développement de la Sibérie et de l’Extrême-Orient. Selon le président, le pays doit se tourner vers le Pacifique, ce qui lui donnera des perspectives économiques et des possibilités nouvelles en politique extérieure.

Vladimir Poutine estime que l’évolution du monde devient de plus en plus contradictoire et que dans ce contexte la responsabilité historique de la Russie en sa qualité d’État qui défend ses valeurs sans revendiquer l’hégémonie ni chercher à donner des leçons à qui que ce soit, ne cesse de croître.

« Nous nous efforceront de devenir leaders tout en défendant le droit international et en faisant respecter la souveraineté nationale, l’autonomie et l’identité des peuples. Cette attitude coule de source pour un État comme la Russie avec sa grande histoire, et son expérience séculaire de coexistence organique des peuples dans le cadre d’un État uni, expérience qui n’a rien à voir avec la soi-disant tolérance asexuée et stérile. »

Le président russe estime que de nombreux pays se sont engagés aujourd’hui dans la révision des normes de la morale et de la moralité, l’effacement des traditions nationales et des différences culturelles.

« On demande désormais à la société non seulement la reconnaissance du droit de chacun à la liberté de conscience, des opinions politiques et de la vie privée mais encore, aussi étrange que cela puisse paraître, la reconnaissance obligatoire des notions de bien et de mal qui sont antagonistes par définition. Nous savons qu’il y a dans le monde de plus en plus de ceux qui soutiennent notre position en faveur de défense des valeurs traditionnelles comme la famille, la vie humaine y compris religieuse, l’humanisme et la diversité du monde. C’est, naturellement, une position conservatrice mais comme le disait le penseur russe Nikolaï Berdiaev, le conservatisme n’empêche pas le progrès mais bloque le mouvement inverse vers le chaos et les ténèbres. »

Il y a eu ces dernières années des tentatives connues de tous visant à imposer à d’autres pays un modèle de développement se voulant plus progressiste. Or, elles tournaient en réalité à la régression, à la barbarie et à un bain de sang. En même temps, la situation autour de la Syrie et désormais autour de l’Iran, montre que tout problème international peut et doit être résolu par des moyens exclusivement politiques, sans recours à la force qui est une impasse rejeté par la plupart des pays.

La politique extérieure russe se fondait jusqu’ici sur le pragmatisme, rappelle Fedor Loukianov, rédacteur en chef de la revue La Russie dans la politique globale. Désormais, Vladmir Poutine proclame pour la première fois nettement et ouvertement que le conservatisme devient le fondement de l’idéologie officielle.

« Les succès enregistrés au cours de l’année qui s’achève par la politique extérieure russe donnent l’impression qu’on ne peut plus compote uniquement sur le pragmatisme. En effet, qu’elle le veuille ou non, la Russie est de plus en plus perçue dans le monde comme appelée à jouer un très grand rôle. Il me semble que Poutine a fait comprendre que nous sommes en train de devenir un pôle idéologique. Le pôle antagoniste très bien défini par Poutine est "la tolérance asexuée et stérile" personnifiée par l’approche occidentale contemporaine (lire libérale). Le conservatisme se situe aux antipodes et nous sommes en train de nous en réclamer. »

En même temps, la Russie est prête à coopérer pleinement avec tous les partenaires pour assurer une sécurité commune, égale et indivisible. Le président y a également mis accent dans son message. C’est ainsi que, selon Vladimir Poutine, Moscou se rend parfaitement compte que le bouclier antimissile américain n’a de défensif que le nom et est en réalité un élément majeur du potentiel stratégique offensif. À leur tour, l’élaboration et la réalisation du soi-disant concept de « global strike », peut avoir des conséquences très négatives pour la stabilité régionale et globale.

Personne ne doit se faire d’illusions quant à la possibilité d’obtenir la supériorité militaire sur la Russie, a souligné le président. La Russie est capable de relever tous les défis tant politiques que technologiques. La doctrine militaire nationale et les armements de pointe permettront de garantir sans aucun doute la sécurité de l’État russe.

La Voix de la Russie - Message présidentiel : un conservatisme sain et une défense puissante


Metamag : Poutine, homme de l’année



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jeudi 12 décembre 2013

Flanby excité comme une puce dans une porcherie hallal…

L'Afrique a tout pour être prospère. Tout, sauf une vie politique digne de ce nom : la corruption, la démagogie, les guerres civiles pourrissent tout. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il me semble évident qu’à brève échéance, la démagogie et l’incompétence de « nos » dirigeants politiques vont entraîner pour nous le même chaos qu’en Afrique. À moins de nous débarrasser rapidement de ces politiciens et de reprendre en main notre destin commun.

Absurde. Incohérent. Grotesque. Ridicule. Des inepties à Flanby on a pu se contenter d’en rire. Mais quand cela devient criminel, fini la rigolade. Après le Mali pour une opération sans vision politique, voilà que Flanby va-t-en-guerre dépêche les soldats de France en Centrafrique. 1600 soldats dans un pays où se déchaîne une guerrilla généralisée, tant dans les villes que les campagnes. Mission : désarmer les guerrilleros… des guerrilleros déterminés. Il n’est pas nécessaire d’être un fin stratège, pour comprendre toute l’absurdité d’une telle mission. Mission impossible. Mission suicidaire.


Nicolas Vokaer (23 ans) et Antoine Le Quinio (22 ans), parachutistes français sacrifiés à Bangui

Le drame ne s’est pas fait attendre. Dès les premières heures d’une mission inacceptable  deux jeunes parachutistes français, Nicolas Vokaer (23 ans) et Antoine Le Quinio (22 ans), ont été exécutés. Assassinés. Il n’y a pas d’autres termes pour parler de cette mort injuste, absurde. Le commanditaire ? Celui-là seul qui a décidé d’une telle opération.

Pour quels motifs inavoués ? Aller faire le beau en Afrique pour espérer se faire valoir auprès de Français qui dans une quasi unanimité à présent le rejettent… Conforter cette propagande anti-catholique qui reste le fond de la communication d’un gouvernement reniant toutes les valeurs ancestrales d’une Nation. Ces images tournant en boucle sur les chaînes de télévision françaises et montrant des chrétiens se faisant justice contre le terrorisme musulman ne sont certainement pas innocentes.

Flanby, "chef" des Armées

On le sait, et cela a été affirmé par son géniteur sur le coup d’État oublié de 1958, la Ve République a été fondée et ne survit que parce que les Français sont des "veaux". On proteste, on braille puis tout s’arrête quand vient l’été et le temps des vacances. On l’a vécu en cette année 2013. Cela reviendra en 2014. Mais l’Armée ? L’Armée toujours davantage privée de moyens. L’Armée anémiée. Comment cette Armée pourra-t-elle longtemps encore accepter les inepties de celui qui par un vote populaire étique prétend encore en être le "chef" ?



mercredi 11 décembre 2013

Hery Rajaonarimampianina livre ses réflexions sur l’avenir de Madagascar au JDE

Souvenons-nous qu'alors que Hery Rajaonarimampianina était au début des années 90 directeur des études à l'INSCAE, la Banque Mondiale considérait l'INSCAE comme son meilleur projet au monde pour l'éducation. Une confiance des bailleurs de fonds que devrait retrouver Hery Rajaonarimampianina, président de Madagascar.


http://www.heryvaovao.com/

Le Journal de l'économie
Entretien avec Hery Rajaonarimampianina :
« Je suis déterminé à faire du potentiel de mon pays la source de bien-être des Malgaches »

Le 20 décembre se déroule à Madagascar le second tour de l’élection présidentielle. Hery Rajaonarimampianina aura pour adversaire un certain Robinson, franco-malgache, valet de Ravalomanana, et de plus se proclamant franc-maçon et affilié au parti socialiste français, celui-là à  Flanby, toutes les tares sont permises ! Un Robinson qui ose prendre les Malagasy pour de bons sauvages… Hery Rajaonarimampianina est un expert comptable formé au Québec, ancien ministre des Finances, ancien administrateur général de la Banque Africaine de Développement… Souvenons-nous qu'alors que Hery Rajaonarimampianina était au début des années 90 directeur des études à l'INSCAE, la Banque Mondiale considérait l'INSCAE comme son meilleur projet au monde pour l'éducation. Une confiance des bailleurs de fonds que devrait retrouver Hery Rajaonarimampianina, président de Madagascar.
Hery Rajaonarimampianina, candidat à la magistrature suprême, a livré au Journal de l'économie ses réflexions sur l’avenir de Madagascar.

Hery Rajaonarimampianina, candidat au second tour
de l'élection présidentielle malgache du 20 décembre prochain

Vous êtes candidat au second tour de l’élection présidentielle à Madagascar, autour d’un programme de « rassemblement » et de « combativité nationale ». En quoi cette ligne de conduite est-elle nouvelle, ou différente de celle de vos adversaires ?

Ma ligne de conduite, dès le début de mon engagement pour cette élection présidentielle, a été celle du large rassemblement de toutes les composantes de la nation malgache. Je veux œuvrer à bâtir un avenir de prospérité et de paix dans toutes les régions de Madagascar. Je suis profondément convaincu que les Malgaches souhaitent vivement en finir avec la crise. Lors de mes déplacements, ils m’interpellent sur la nécessité de ne plus revenir en arrière. Je pense que ce qui me différencie, c’est cette volonté de me situer au dessus des différends, de rassembler et de convaincre. Je veux réhabiliter le Fihavanana, vertu cardinale de notre civilisation malagasy [forme de lien social reposant sur des valeurs d’entraide et de solidarité].

Après la crise politique de 2009, vous avez été appelé en renfort par l’Autorité de transition afin de redresser la situation économique. Pourquoi vous être engagé à l’époque ?

La situation économique de l’époque ne me laissait guère d’autre choix que d’accepter d’apporter mon aide à l’Autorité de transition. Celle-ci m’avait sollicité non pas en raison de mes convictions politiques, mais en vertu de mon expertise des questions économiques. Souvenez-vous : les vannes de l’aide publique au développement avaient été fermées et le pays était alors entré en récession. Il fallait impérativement inverser cette spirale infernale en regagnant la confiance des acteurs économiques, et les dirigeants de l’époque m’ont demandé de les accompagner en ce sens. Quand on aime son pays, accepter les responsabilités qu’on vous impartit, en dépit des difficultés quelles qu’elles soient, est un devoir moral. Il est dicté par l’intérêt supérieur de la Nation.

Quel bilan tirez-vous de votre action ?

Aujourd’hui, le consensus politique dicté par la nécessité et par l’urgence a porté ses fruits : nous sommes parvenus à préserver les contribuables d’une pression fiscale trop forte. En outre, malgré cette crise inouïe, l'inflation et le cours de l’ariary [monnaie malgache] sont demeurés stables, et les traitements des fonctionnaires ont toujours été payés à bonne date. Si l’on compare la situation de Madagascar à celle d’autres pays occidentaux comme la Grèce ou le Portugal, où les fonctionnaires, les pensions et les retraites en font les frais, je pense pouvoir affirmer que nous nous sommes montrés à la hauteur du défi.

Votre expertise particulière des questions économiques et financières fait donc de vous un candidat sur lequel repose beaucoup d’espoir ?

Il n’est pas superflu d’avoir l’ambition d’offrir à tous les Malgaches, sans exception, un accès large aux services sociaux de base tels l’éducation et la santé. Il faut pour autant disposer d’instruments financiers garants de la performance économique du pays, car l’éducation et la santé ont un coût pour l’État. L’économie doit être au service de l’humain, et non l’inverse. Je pense donc en effet que la maîtrise des sujets économiques et une expérience préalable de l’action étatique constituent une condition essentielle de l’exercice du pouvoir. On ne peut prétendre à la fonction suprême que si l’on est sûr de disposer des compétences pour assurer la prospérité à son pays.

Vous avez été directeur d’études à l'INSCAE, expert-comptable, gouverneur de la BAD, ministre… Faut-il y voir une construction logique de votre parcours jusqu’à cette candidature ?

Mon engagement en faveur de Madagascar ne date pas d’hier. Mais ma candidature, elle, est dictée par la volonté de la nation malgache de rompre avec des traditions politiques qui lui ont porté préjudice jusqu’alors. Je veux simplement mettre mon expérience au service de mon pays, et me faire le porte-voix des forces vives assoiffées de changement. Comme je le laissais entendre précédemment, dans la vie d’un homme politique, « l’envie » de servir son pays se mue progressivement en sens du « devoir » que l’on s’impose à soi-même en qualité de citoyen. Dans une certaine mesure, ma candidature s’inscrit donc dans la continuité logique de mon engagement citoyen, à ceci près qu’un homme d’État n’est pas un citoyen comme les autres : il a davantage de devoirs que de droits, et un candidat doit y être préparé.

Vous dites vouloir renforcer le cadre institutionnel de Madagascar pour redonner aux Malgaches confiance dans leur pays. Expliquez-nous.

La nation malgache doit trouver dans ses institutions un facteur de stabilité économique, sociale et juridique, quelle que soit la couleur politique de ses représentants élus. C’est le premier pilier de la lutte contre les inégalités et de la restauration d'un climat sain pour rassurer les investisseurs étrangers et le secteur privé. Un cadre institutionnel solide et stable est également la condition à remplir pour que Madagascar rejoigne le concert des grandes nations économiquement développées, et puisse dialoguer avec la communauté internationale dans une relation équilibrée. Madagascar doit, et peut aujourd’hui regagner son rôle de poumon économique et diplomatique dans l’océan Indien. En outre, nous devons devenir, à court terme, le "grenier à riz" de l'océan Indien.

En matière de diplomatie, comment entendez-vous piloter des relations internationales distendues par les crises politiques successives qui ont frappé Madagascar au cours des dernières décennies ?

Je veux « ré-enchanter » notre diplomatie. Pour ce faire, je veux redonner une crédibilité durable à notre pays vis-à-vis de ses partenaires extérieurs à savoir les institutions internationales, et les pays amis. Je veux aussi mobiliser nos représentations diplomatiques à l'extérieur au service du développement de notre pays. J'aurai également une attention toute particulière pour que la culture de notre pays rayonne au plan international. Nous avons d'immenses artistes. Il faut les mobiliser pour montrer la richesse culturelle de notre Nation.

Défendez-vous l’idée d’une nouvelle constitution pour endiguer les fléaux institutionnels qui déstabilisent le pays ? Si oui, comment entendez-vous garantir son respect ?

La Constitution de la Quatrième République a été élaborée après de très nombreuses consultations populaires dans toute l'Île. Sa rédaction a fait l'objet de nombreuses consultations de spécialistes nationaux et internationaux. Cette Loi fondamentale, je le rappelle, a été adoptée par 74 % de nos compatriotes avec une participation de 53 %. En tant que Président de la Quatrième République, je serai le gardien de cette Constitution. Je veux la stabilité institutionnelle de mon pays.

Si vous êtes élu, sur quel point vous engagez-vous à être jugé, au terme de votre mandat ?

Je suis déterminé à faire du potentiel de mon pays la source de bien être des Malgaches. À mon sens, l’IDH [Indicateur de Développement Humain] constitue un indicateur fiable de la santé et du bonheur d’une nation, et lui seul témoigne de la capacité d’un pays à combattre durablement la pauvreté. Mais c’est un chantier qui exige de mettre en œuvre une vision stratégique, et dont les effets se mesurent sur le long terme. Cela se traduit par des ambitions concrètes de modernisation. Je veux d’abord mettre en place de grands chantiers pour changer le quotidien des Malgaches : des routes, des barrages, des infrastructures, des réseaux d’irrigation pour conférer au pays les moyens de son développement. Beaucoup de choses en découlent : du travail, notamment pour les jeunes, des transports pour désenclaver nos régions centrales et côtières, un meilleur accès à la santé, à l'eau ou encore à l'électricité. L'éducation est également une de mes priorités, de telle sorte à ce que notre jeunesse puisse profiter grandement du développement et en devenir, par la suite, le moteur. J’ai la volonté de développer notre agriculture pour aller rapidement vers l'autosuffisance alimentaire. Enfin, parce que c'est la clef du développement, je veux que chacun, s'il le désire, puisse créer son entreprise. Ce ne sont là que quelques pistes. Le chantier est donc vaste, mais je sais que notre peuple est prêt pour relever ce défi de faire de Madagascar enfin un pays prospère.

Vous définissez-vous plutôt comme un candidat libéral ou interventionniste ?

Je veux le retour d'un État fort, d’un État stratège et d’un État garant des libertés et du bien-être de chaque Malagasy. J’entends par là « un État fort par le peuple et pour le peuple », enfin capable de restaurer la sécurité. Il n'y a pas de développement sans sécurité.


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