Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 26 novembre 2013

lundi 25 novembre 2013

Bangkok ne veut plus de la famille Shinawatra…


Des dizaines, voire plusieurs centaines de milliers de manifestants se sont rassemblés ce dimanche 24 novembre à Bangkok pour une immense démonstration de force contre le gouvernement dirigé par Yingluck, la petite sœur de Thaksin Shinawatra. « Idiote, démissionne ! » était l'un des slogans le plus souvent scandé par une foule enjouée… "Sanouk" [amusons-nous !], ce parti pris de rire en toute circonstance n'abandonne jamais les Thaïlandais, même dans les heures les plus graves. Les porte-parole du mouvement anti-Shinawatra ont promis à leurs partisans que le régime Shinawatra serait renversé avant la fin du mois. Les participants sont résolus à rester sur place toute la nuit, ainsi de nombreuses manifestations sont encore prévues ce lundi déployées à travers toute l'agglomération, une douzaine de sites seront particulièrement visés, dont plusieurs ministères, les sièges de l'armée et de la police nationale, et plusieurs chaînes de télévision.

Face à une telle ampleur des manifestations le régime pourra-t-il résister ? L'ex-vice-Premier ministre du précédent gouvernement d'Abhisit Vejjajiva, Suthep Thaugsuban s'est engagé à ce que le mouvement ne cesse que lorsque le gouvernement actuel sera tombé et s’est assigné seulement trois jours pour "éradiquer le régime Thaksin".

La "Une" du Bangkok Post ce 25 novembre 2013











La Voix de la Russie : Fusillade à Libération… l'Algérie défile dans les rues de France…



Au sommaire de cette édition du 25 novembre 2013 : 

Fusillade à Libération : quand les paumés se flinguent entre eux, le pays réel se marre
Coupe du monde de football : les pseudo-bleus gagnent, et c'est l'Algérie qui défile dans les rues françaises
Traquenard à la Sorbonne : Alexandre Bastrykine fait face sereinement à des russophobes agressifs
Nouvelle victoire diplomatique pour la Russie avec l'accord sur le nucléaire iranien
Que ce soit en Ukraine ou au Kazakhstan, c'est bien une guerre qui se livre pour des libertés fondamentales
Les jeux vidéos sont tout à la fois une addiction et un conditionnement mental des plus vulnérables
Le spectacle "Autour de Petrouchka"  met en avant la brillante collaboration entre la comédienne Anne Lefol et le pianiste Jean Dubé.


Un verre dans le nez : Flanby, pété, avoue aimer Israël plus que la France… "La Vie en rose"…


Propos déplacés voisins de la trahison, vulgarité, un comportement indigne de celui serait sensé représenter la France…


Flanby : « Si on m’avait dit que je viendrais en Israël et que, en plus de faire de la diplomatie, de la politique, j’aurais été obligé de chanter, je l’aurais fait pour l’amitié entre Benjamin et moi-même, pour Israël et pour la France. Même en chantant aussi mal que je chante, car je chante mal, j’aurais toujours trouvé un chant d’amour pour Israël et pour ses dirigeants. On a passé une très belle soirée, inoubliable, et maintenant on ne pourra voir que la vie en rose ».

dimanche 24 novembre 2013

Lopburi honore Hanuman par un énorme buffet de fruits offert aux Singes, ses citoyens…


À Lopburi, lundi 25 novembre sera célébrée la fête annuelle des Singes… Plus de 600 Singes seront invités à un énorme buffet de fruits et légumes… Cette fête est célébrée chaque année en l'honneur de  Hanuman, roi et héros des Singes combattant aux cotés de Rāma, prince d'Ayodhyâ dont la vie et les exploits héroïques sont relatés dans le Ramakien





À Lopburi tous les enfants Singes seront toujours choyés par un papa et une maman


Tous ceux qui assisteront à cette fête et communieront avec l'immense ferveur qui l'accompagne saisiront toute l'incongruité des propos, caricatures ou agressions d'Occidentaux, certain en Italie osant déporter l'Orang-Outang en Afrique… Comparer à des Singes certains personnages politiques illégitimes détestés à juste titre pour leur action néfaste et destructrice des valeurs ancestrales d'une Nation, c'est méconnaître combien le Singe depuis des temps immémorables est respectueux des traditions et de la justice… Le mépris étant la meilleure des ripostes, les Singes ne répondront pas à ces insultes, violences et provocations… émanant d'ignorants - agresseurs ou prétendus agressés - dont l'inculture et la bassesse ne sont plus à démontrer.

Monkey Buffet Festival 2013

samedi 23 novembre 2013

Hery Rajaonarimampianina, candidat de la Révolution, chez le président Andry Rajoelina


Le flambeau de la Révolution a été transmis à Hery Rajaonarimampianina…


Andry Rajoelina, leader de la Révolution Orange, en février 2009 à Antananarivo,
en route vers la place du 13-Mai, avenue de l'Indépendance.





Hery Rajaonarimampianina chez le Président de la Transition, Andry Rajoelina

Après la publication officielle des résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle du 25 octobre dernier par la Cour Électorale Spéciale (CES), le candidat Hery Rajaonarimampianina a rencontré le Président de la Transition, SEM Andry Rajoelina ce vendredi 22 novembre 2013 au palais d’État d’Ambohitsorohitra. La rencontre entre les deux personnalités s’est déroulée à huis clos.

À l’issue de cet entretien, Hery Rajaonarimampianina a répondu aux questions des membres de la presse venus couvrir l’évènement. D’emblée, le "candidat numéro 3" a tenu à remercier le peuple malgache pour sa participation engagée et massive à cette élection présidentielle, tout en remerciant particulièrement ceux qui lui ont accordé leur confiance. Il a émis le vif souhait que « cet engouement puisse encore se poursuivre au second tour ». Quant à sa rencontre avec le Chef de l’État, il a souligné que « cela s’inscrit dans un cadre convivial ». Selon Hery Rajaonarimampianina, cette entrevue témoigne de son respect à l’endroit de l’actuel Président de la Transition et non moins leader de la révolution orange en 2009. « Je suis là (au palais d’Ambohitsorohitra) parce qu’il est le Président de la Transition, c’est le Raiamandreny à Madagascar. Il est aussi le leader de la lutte populaire de 2009. On a discuté du fait que je m’inscris dans le cadre de cette lutte et de toutes les luttes du peuple malgache pour éradiquer toutes formes d’injustice d’ailleurs. Je suis déterminé à porter haut le flambeau du changement et du développement du pays », a-t-il expliqué. Dans cette optique, le candidat du « Hery vaovao ho an’i Madagasikara » a clamé haut et fort que sa relation avec le président Andry Rajoelina repose sur la confiance mutuelle. « Nos relations sont sans ambages et très cordiales », a-t-il martelé. Et Hery Rajaonarimampianina de poursuivre que ce fut également une occasion pour le président Andry Rajoelina de renouveler sa bénédiction à ce "candidat numéro 3" dans le cadre du prochain scrutin.

Par ailleurs, le candidat du « Hery vaovao ho an’i Madagasikara » a réitéré qu’il est « le candidat du changement, du fihavanana et de l’unité nationale ». En tant que candidat d’ouverture et de rassemblement, le "candidat numéro 3" a rappelé sa position : « je suis déterminé à collaborer avec toutes les forces sans exception. Nous accueillons à bras ouverts tous ceux qui veulent se donner la main pour le développement et la refondation de la Nation. L’heure est actuellement au rassemblement des forces pour le bien du pays étant donné que le peuple malgache est un peuple uni », a-t-il indiqué. Pour ce qui est de la question d’alliance, Hery Rajaonarimampianina a confié qu’il est actuellement à pied d’œuvre, tout en rassurant qu’on verra peu à peu la suite.

Interrogé par les journalistes sur des éventuelles directives particulières émanant du Président de la Transition pour la campagne électorale du second tour, le candidat Rajaonarimampianina a répondu par la négative. « Il n’existe pas de directives. Notre conversation était basée sur le principe général de la confiance mutuelle ». Et le candidat numéro 3 d’assurer que : « en tant que Président de la Transition, il va assumer son rôle en tant que tel, en toute légalité ». Toutefois, il a fait remarquer que : « la mouvance Andry Rajoelina peut soutenir n’importe quel candidat et je pense que c’est légitime. Et personnellement, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas positif », a-t-il conclu.

Lire l'article de Jeannot Ramambazafy : Le Président Andry Rajoelina a reçu Hery Rajaonarimampianina, ce 22 novembre 2013


Jeannot Ramambazafy qui écrit dans Madagate est certainement l'un des plus sûrs soutiens du président Andry Rajoelina et, espérons-le, du futur président : Hery Rajaonarimampianina… Hery Rajaonarimampianina est davantage homme de dossiers, encore peu familier des roueries de la politique… donc, quand Hery Rajaonarimampianina hésite, tergiverse, Jeannot Ramambazafy a le courage et la lucidité politiques de l'écrire franchement dans l'intérêt supérieur de Madagascar et de la Révolution d'Andry Rajoelina contre l'affairisme mafieux d'un Ravalomanana, qui affiche des prétentions de revanche… Ainsi dans l'intérêt bien compris de la Révolution, Jeannot Ramambazafy écrivait récemment :

Hery Rajaonarimampianina, l’exemple-type de l’ivresse d’un pouvoir aléatoire

Oui, Monsieur Hery Rajaonarimampianina, il est temps de revenir sur terre...

Certains vont sauter au plafond, d’autres grimper aux rideaux, le reste va jubiler ou encore me traiter de « traître ». Tant pis pour eux, car avec 34 ans de journalisme derrière moi, je suis devenu encore plus lucide qu’incorruptible. J’ai bien voté pour lui et, justement, c’est pour çà que je ne vais pas prendre des gants pour l’interpeller. Car, au vu de la tournure de la chose publique (res publica) à Madagascar, il est temps de mettre un frein à des ambitions démesurées, causées par l’ivresse d’un pouvoir aléatoire.

Quelle est la base de ce présent dossier qui interpelle donc, sans ambages, Hery Rajaonarimampianina qui se veut être Hery Vaovao, candidat « indépendant » ? Sa réponse imbécile (dénuée d’intelligence) à la suite des déclarations du Président de la Transition qui va le soutenir officiellement. Au journaliste de Rfi, il a répondu : « Vous m'apprenez la nouvelle, je ne le savais pas ». C’est un peu comme si, moi, je disais : « Ah bon, je ne savais pas que c’est le président Andry Rajoelina qui l’a nommé ministre des Finances et du Budget, après Benja Razafimahaleo ».

Et c’est bien là le drame du comportement de ce candidat n°3 qui s’est hissé au second rang pour la course au deuxième tour de l’élection présidentielle. Il n’a pas fréquenté la place du 13-mai. Je ne pourrais jamais dire qu’il crache dans la soupe, vu que la révolution orange, il semble s’en contre-fiche, ce n’était pas sa tasse de thé. Encore un peu, il osera dire : je ne vous ai pas demandé de me nommer à l’époque. Et il était ministre de la transition dirigé par Rajoelina, durant plus de quatre années… De nos jours, sur le starting block du second tour, Mister Hery Vaovao se sent pousser des ailes, comme s’il avait fait la campagne du premier tour, tout seul : nerf de la guerre, accessoires divers, déplacements…

Il est donc vrai qu’à force de s’entourer d’hypocrites, de farfelus et de parvenus on le devient soi-même ? Peut-être… En tout cas, ce candidat n°3 n’est pas la même personne que j’ai côtoyée à Antananarivo, à Paris, à Bruxelles. Dans ces moments-là, c’était plutôt un technocrate expérimenté au look de grand dadais lunatique toujours penché sur ses dossiers. Que diable lui est-il arrivé ? Il faut croire que la vue de toute cette foule amassée à chacun de ses meetings lui a fait voir le septième ciel. Une sorte d’orgasme au niveau du cerveau, qui l’a métamorphosé en un dieu inaccessible, surtout à bord d’un hélicoptère loué à prix fort... Et il est tellement devenu inaccessible qu’il s’est déconnecté des réalités qui prévalent à Madagascar, en répondant de manière illogique aux questions des journalistes. Il a bien franchi la première étape, non ? La caricature de notre ami Zef, ci-dessous, reflète la vérité vraie, hélas.


Nul besoin de traduction, la caricature parle vraiment d'elle-même

Déjà sur son petit nuage rose, son entourage cité plus haut, n’est pas en reste pour le pousser à lui faire croire qu’il est un grand champion. Un seul exemple de leur incapacité qui a, pourtant, valu des millions d’ariary. Sur le site http://www.heryvaovao.com/, la vie s’est arrêtée au... 20 octobre 2013. Aucune photo du « faradoboka » au stade Malacam ; aucune photo du couple lorsqu’il a voté. Or, des millions ont été débloqués pour fabriquer ce site. N’est-ce pas, Mister Rachid ? Son entourage, c’est, en gros, des gens de son staff, lorsqu’il était ministre, particulièrement Rivo et Herisoa, qui se prennent pour des experts en discours. Et un certain Ando Parson, sans compter les ennemis de l’intérieur qui se reconnaîtront... À eux seuls, ils sont parvenus (tiens ?!) à un bouclage en règle, désorganisant tout par leur incompétence en matière de communication. Ce qui n'a pas empêché des millions d'ariary d'être distribués. On m'a même parlé d'un "trou" d'une dizaine de milliards, mais je ne crois pas aux potins de couloir.

Dans ces coulisses, d’Hery Vaovao, justement, c’est encore pire. C'est comme si les sales pratiques pour lesquelles j'ai toujours combattu -et que je combattrai toujours- sont devenues un héritage à perpétuer. Tous ont oublié que même un petit oiseau peut parvenir jusqu’à moi pour me raconter des comportements de parvenus finis. Vous ne savez pas ? L’élection n’a même pas encore désigné officiellement qui sera le président élu de la IVème république de Madagascar que, déjà, Madame Voahangy Rajaonarimampianiana, entend qu’on l’appelle, désormais, « Première Dame ». Incroyable mais vrai ! « Première Dame » de qui, de quoi ? Si la moutarde me monte au nez, pour elle, c’est la folie du pouvoir aléatoire qui l’a contaminé, ma parole ! Ce n’est pas tout. Le fils Rajaonarimampianina, on ne sait comment ni pourquoi, se ballade avec un revolver à sa ceinture. Plus encore : l’autre jour, il était dans le magasin (…) et a commandé des trucs en disant : « je suis le fils du futur président, donnez la marchandise, on vous paiera après ». Si ce fils de « futur président » réagit méchamment à cette triste vérité, je citerai le nom du magasin en question avec les témoins qui vont avec. Voilà le résultat de ne pas savoir tenir sa langue en public. La marche de l’Histoire est simple, Monsieur Hery Vaovao : il y a eu un soulèvement populaire en 2009. Comme en 1972, 1991 et 2002, il y a eu des morts. Et au milieu de cela, vous allez prétendre encore être un candidat « indépendant » ? Tout simplement parce que la folie du pouvoir a accaparé votre cerveau ? C’est une insulte à mes amis étudiants morts sur la place du 13-mai en 1972 ; c’est une insulte à mes compatriotes morts pour que la HAE de Zafy Albert existe, en 1991 ; c’est une insulte aux Malagasy morts parce qu’ils avaient cru au « Premier tour dia vita » de Ravalomanana en 2002. Et c’est une injure aux morts du 7 février 2009 parce que le même Ravalomanana a tenté de retenir une vague qui l’a submergé et qui, au final, l’a fait fuir en Afrique du Sud. D’où il ne peut partir car la justice sud-africaine l’a mis en examen.

Il est grand temps de revenir sur terre, Monsieur Hery Rajaonarimampianina. Il est temps de revenir à la logique de l’Histoire de Madagascar et d’être l’homme humble que vous étiez avant que vos bouffons ne vous remplissent la tête d’obséquiosités trop intéressées pour être honnêtes. En fait, il est temps, pour vous-même, de ne plus être l’homme trop poli pour être honnête. Vous ne pourrez jamais vous débrouiller « tout seul », quelles que soient les belles paroles de votre entourage. Par ailleurs, cessez de croire au père Noël, en ce qui concerne les belles promesses des politocards du premier tour. Car tomber de haut, çà fait très mal… Battu dans la ville d’Antananarivo, battu dans votre propre fief, ce qui vous a sauvé, c’est bien le travail d’une autre équipe plus efficace, plus solidaire dans les régions qui, heureusement, a pris le train en marche. Vous pouvez vous passer d’aide(s) ? La réponse est simple : seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Devenir hautain n’a jamais mené nulle part. Sauf au bord du gouffre. Hery Vaovao ? Le grand changement commence par cesser de devenir durablement l’exemple-type de l’ivresse d’un pouvoir aléatoire.

Il est temps de se ressaisir et à bon entendeur, salut !

Jeannot Ramambazafy – 12 novembre 2013

Lire aussi, cité par Jeannot Ramambazafy, dans le courrier des lecteurs de l'Express de Madagascar :

Hery Rajaonarimampianina, ou la fièvre et le goût du pouvoir qui montent à la tête

Le goût du pouvoir change l’homme, c’est le cas de ce candidat pas comme les autres. Il est vraiment regrettable que tout le monde se soit trompé sur ce personnage, un homme qui ne semble pas courtois, doublé d’un complexe de supériorité et qui n’hésite pas à tromper ceux qui croisent son chemin et qui lui ont tendu la main, bref qui n’inspire pas confiance… Une chose est sûre, Hery Rajaonarimampianina n’est pas « le candidat de la révolution » d’Andry Rajoelina, c’est un outsider qui ne partage même pas le sens profond de cette révolution, il n’en mérite donc pas le respect ni la paternité…
À plusieurs reprises, ce candidat a martelé que s’il était élu tant mieux, si c’est le contraire, peu lui importe! C’est un candidat qui a même honte de prononcer un seul instant le nom de celui qui l’a nommé au poste de Ministre du Budget. Sur les ondes de RFI, dimanche dernier, Hery Rajaonarimampianina a eu l’audace, très déplacée, d’aller jusqu’à renier publiquement sa famille politique, et surtout celui qui a renouvelé d’une manière plus officielle son soutien.
Quand AndryRajoelina a pris une position claire sur son candidat qui « sera le nouveau Président de Madagascar », propos relatés par Le Monde, l’expert comptable de formation s’est dit surpris par la nouvelle, en osant créer la polémique dans ses déclarations que le Président de la Transition est en train de dépasser les bornes, compte tenu de la neutralité exigée par la loi. Le camp d’en face a vite réagi en demandant la démission de Rajoelina, est-ce le souhait de Monsieur HERY VAO ? Maladresse ou mauvais conseil de novices en politique dans son entourage. Mais de quelle loi parle cet homme au comportement suspect.
L’ancien président Marc Ravalo­manana a fait campagne pour Robinson Jean Louis, la com­munauté internationale ne l’a pas interdit de parler en direct pendant les meetings, le code électoral autorise les autorités politiques à assister à des meetings, seulement ils n’ont pas droit à la parole, alors pourquoi Rajaonari­mampianina ne veut pas que Rajoelina en fasse autant.
Alors faut-il encore apprendre à ce candidat,qui veut mener seul ses campagnes avec ses novices, le minimum de discernement et d’analyse.
Pour Hery Rajaonarimampianina qui se comporte déjà comme « l’actuel et le futur Président », utiliser des billets par milliards en jets privés et hélicoptères lui a fait perdre le sens des réa­lités.Oui, la fièvre et le goût du pouvoir montent déjà à la tête de cet homme qui est bien loin d’avoir une stature d’un homme d’État…On peut se tromper d’une parole déplacée, mais peut-on se tromper d’une lutte, d’un combat Hery Rajaonari­mampianina a accepté le soutien du fondateur du TGV, son idéologie ainsi que son flambeau pour atteindre le point de non retour.
Donc pourquoi ce revirement Qui n’a pas su qu’Andry Rajoelina était derrière Hery Rajaonarimampianina Même si ce dernier n’eut pas le droit de donner ouverte­ment des consignes de vote.
Actuellement, ce candidat veut à tout prix éloigner son créateur, symbole de la lutte populaire, la question qui se pose est comment Hery Rajaonarimampianina et ses comparses vont-ils affronter le deuxième tour, avec ce retour en force de Ravalomanana au travers du résultat du premier tour.
Ne rêvez pas, monsieur le can­didat, arrêtez de somnoler ! Sans AndryRajoelina, vous n’auriez pas eu cette chance ! Maintenant les acquis vont être réduits en cendres, même avec les apports de voix des éventuelles alliances…
Raveloson
Mercredi 13 novembre 2013





Le roi du yaourt… tel que le journal Le Monde présentait Ravalomanana début 2002…


Chacun se souvient du premier tour de l’élection présidentielle du 16 décembre 2002 contestée par Marc Ravalomanana distancé par Didier Ratsiraka, le président en exercice… Marc Ravalomanana et les siens avaient alors instauré pendant de longs mois un état insurrectionnel à Madagascar, appuyé par Norbert Lala Ratsirahonana, ancien président de la Haute Cour constitutionnelle nommé par Albert Zafy… puis en 1996 président intérimaire de la République après la destitution du même Albert Zafy… puis ambassadeur itinérant sous Marc Ravalomanana, pour ensuite s’immiscer comme conseiller spécial de la Haute Autorité de la Transition avec Andry Rajoelina… Norbert Lala Ratsirahonana n’a plus à retourner sa veste, désormais il ne porte plus qu’un accoutrement d’Arlequin. Qu’est-ce qui pousse Norbert Lala Ratsirahonana, homme de tous les mauvais coups et de toutes les trahisons… Une haine irrépressible envers Didier Ratsiraka ? Les intérêts d’un clan, le sien, sa famille ? L’amertume de n’avoir jamais été qu’un pâle pantin de second rôle ? Ce qui n’a jamais amoindri ses capacités de nuisance… À présent, Norbert Lala Ratsirahonana semblerait vouloir se cacher derrière Hery Rajaonarimampianina !

Mais puisque le combat électoral qui s’annonce opposera le messager de Marc Ravalomanana, un certain Robinson de la Grande Île, à Hery Rajaonarimampianina… revenons à Marc Ravalomanana, à son image au moment où, avec son comparse de circonstances Norbert Lala Ratsirahonana, il devait plonger Madagascar dans l’insurrection pour se saisir du pouvoir. Marc Ravalomanana persuadé alors que rien ne pouvait lui résister… et qui, maintenant, est prêt à tout pour une revanche ! "Quand je veux quelque chose, je l'ai !" Voilà, donc comment Le Monde titrait et présentait Marc Ravalomanana fin 2001, début 2002…


À Madagascar, le "roi du yaourt" ne doute pas d'emporter la bataille de la présidence

"Quand je veux quelque chose, je l'ai" : à la tête d'un empire financier, M. Ravalomanana promet tout et beaucoup aux habitants de la Grande Île… Un article de Fabienne Pompey pour Le Monde datant du début 2002…

Tiko partout présent, à Vohemar comme dans tout Madagascar…

Le regard perçant et un sourire carnassier, Marc Ravalomanana a la démarche rapide et le geste énergique. Ce petit homme âgé de 51 ans porte avec élégance des costumes de bonne facture et tout dans son allure reflète une détermination inébranlable. "Il a plus tendance à employer l'impératif que le conditionnel", dit de lui un diplomate. On le décrit autoritaire, il ne dément pas. Les décisions, il les prend seul, et vite.

Ses mots d'ordre sont "rapidité, efficacité, professionnalisme". À l'en croire, c'est en suivant ces trois principes qu'il est devenu le capitaine d'industrie le plus puissant de Madagascar, puis le maire de la capitale, Antananarivo, avant de se décider à partir à la conquête de la présidence malgache contre le président sortant, Didier Ratsiraka.

Tout chez Marc Ravalomanana semble aller de soi. Le jour où il a compris comment produire des yaourts à bas prix, il a réussi à en faire manger à tout le pays et à bâtir sa fortune. "Quand je veux quelque chose, je l'ai", affirme-t-il. Ainsi, il a décidé d'être maire d'Antananarivo le 21 octobre 1999. Ce jour-là, raconte-t-il, il était dans le bureau du maire pour prendre des nouvelles d'un permis de construire déposé depuis longtemps. L'affaire traînait. "Je me suis dit que j'allais prendre sa place", se souvient Marc Ravalomanana. Un mois plus tard, il était élu.

Jamais auparavant, l'homme d'affaires n'avait fait de politique ni même fréquenté les cercles du pouvoir. Issu d'une famille de paysans mérinas, il grandit non loin de la capitale, entre "l'école du dimanche" du pasteur du village et le gardiennage du troupeau familial. Très discret sur son cursus scolaire, il n'affiche comme formation que les stages suivis en Suède et au Danemark dans la filière agro-alimentaire. Par deux fois, il lance des entreprises. Elles font faillite. "J'ai aussi fait faillite trois fois avec les fermes et maintenant j'en ai une avec 800 vaches", nuance-t-il.

L'histoire de son succès ne démarre qu'en 1981, quand il obtient un prêt de la Banque mondiale de plus de 1,5 million de dollars pour monter Tiko, la marque de yaourt qui le rendra célèbre dans le pays. Vingt ans après, Tiko est devenu un groupe, emploie 5 000 personnes et s'est diversifié, de l'embouteillage de l'huile de soja et d'eau minérale en passant par la grande distribution. Depuis peu, Marc Ravalomanana s'est aussi offert une chaîne de télévision, un réseau de radios et une imprimerie.

"Ayez la foi"

Tout Tiko, des studios de télévision aux camions qui livrent les yaourts, porte les couleurs bleu et vert du groupe, et la même devise, extraite de l'évangile selon saint Marc, "N'ayez pas peur, ayez la foi". Une phrase reprise comme slogan de campagne. "C'est la foi qui me guide", assure Marc Ravalomanana. Les employés de Tiko sont tous chrétiens, comme la grande majorité des Malgaches. Un jeudi par mois, l'aumônier du groupe anime un office. Est-ce obligatoire ? Marc Ravalomanana répond simplement : "C'est une heure prise sur le travail".

Des prières ont également parfois lieu à la mairie où, précise le maire, une douzaine de conseillers municipaux sont des pasteurs. "Tous les camions de Tiko portent sur leur immatriculation le chiffre 7, chiffre biblique", fait remarquer un prêtre. Vice-président du puissant conseil malgache de l’Église réformée, le FJKM, Marc Ravalomanana est un protestant généreux. "J'aide toutes les Églises, protestante comme catholique", dit-il. Dans son village, de 150 habitants, il a fait construire un temple de 2 000 places, avec un toit de tôle venue d'Angleterre, "qui peut tenir huit cents ans".

Le soutien que lui apportent des centaines de pasteurs dans tout le pays, mais aussi la notoriété de la marque Tiko ont été de puissants relais pour sa campagne électorale. À travers la Grande Île, il n'y a pas un village où n'apparaisse le logo de la firme. Marc Ravalomanana ne s'y est pas trompé. Lorsqu'il a formé son groupe de soutien pour la campagne électorale, il l'a appelé Tiako et les affiches, les tee-shirts, les casquettes sont aux couleurs du yaourt le plus connu du pays.

Tiko est un motif de fierté nationale : une société malgache qui marche, dirigée par un enfant du pays, un self made man qui ne doit rien à personne. Les méthodes qu'il a utilisées pour son groupe industriel, Marc Ravalomanana les a appliquées à la mairie. Là aussi, il décide seul et vite. Par exemple, pour cette construction d'une route à quatre voies, prévue depuis plus de vingt-cinq ans, pour désengorger l'entrée dans la capitale. "Le dossier traînait parce que des gens s'étaient installés illégalement sur le tracé. J'ai ordonné la destruction de 275 maisons et on a fait la route", résume-t-il. Ce que ne dit pas le maire, c'est que les habitants expulsés, mais jamais relogés, ont intenté un procès.

Si le maire de la capitale a réussi à améliorer le cadre de vie de ses habitants, c'est aussi parce qu'il dispose de beaucoup d'argent. Certes, il est parvenu à améliorer la collecte des taxes et à mobiliser des aides des bailleurs de fonds, mais les comptes de la mairie et ceux de Tiko se sont parfois confondus. Le groupe industriel a été récemment la cible d'un redressement fiscal. L'affaire, toujours en cours, porte sur près de 300 milliards de francs malgaches (51 millions d'euros).

Ses adversaires sont persuadés que le candidat à la présidence bénéficie de financements extérieurs pour sa campagne. Les rumeurs lui prêtent des liens avec des hommes d'affaires blancs sud-africains, avec des Églises protestantes allemandes.

Au total, rares sont ceux qui connaissent bien Marc Ravalomanana. L'homme est discret et fuit les mondanités. Complexé par son français hésitant et son anglais approximatif, il ne serait pas non plus un orateur hors pair en malgache. Mais son accent populaire et son enthousiasme ont séduit les foules. Il promet aux Malgaches que la Grande Île ne sera bientôt plus classée pays sous-développé, quand il ne fait pas miroiter une entrée au… G8.


jeudi 21 novembre 2013

Philippe de Villiers : Le roman de Saint Louis… une œuvre politique




Lettre d'information du Centre royaliste d'Action française 

Mercredi 11 décembre 2013 à 19h00 : Philippe de Villiers au Cercle de Flore

Philippe de Villiers,
écrivain, ancien président du conseil général de Vendée, 
viendra présenter son dernier ouvrage : 
"Le Roman de Saint Louis"

mercredi 11 décembre 2013, à 19h00, au Cercle de Flore
10 rue Croix des Petits Champs 75001 Paris, Escalier A, 2ème étage
M° Palais-Royal

Participation aux frais : 3€ , gratuité pour les adhérents

Pour ceux qui le désirent, Philippe de Villiers signera son ouvrage à la fin de sa conférence.

Le livre est déjà disponible à la Librairie de Flore :

http://www.librairie-de-flore.fr/de-villiers-philippe/1035-le-roman-de-saint-louis.html

Centre royaliste d'Action française
10 rue Croix-des-Petits-Champs 75001 Paris
communication@actionfrancaise.net
www.actionfrancaise.net

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Nouvelles de la France qui vient : une œuvre politique

La joie de la vie, c’est la rencontre d’êtres surprenants. Étonnants, aurait dit Aristote, pour qui l’étonnement est le commencement de la réflexion philosophique. On éprouve un sentiment de cette nature en rencontrant Philippe de Villiers, comme homme, comme créateur de spectacles, comme écrivain, avec cette première conséquence, si difficile à admettre en notre temps où tout doit être classé, rangé, étiqueté… qu’il est vraiment inclassable.

Politiquement, j’entends pour la politique électorale, on l’a vu, et lui-même en a souffert car si, à l’échelle de sa province, il a été, aisément, un chef élu et reconnu, à l’échelle de la monstruosité présidentielle, la richesse de sa personne n’était plus un atout, mais un handicap. Le suffrage universel, qui est une lourde masse conservatrice, sommaire et binaire, et qui devient plus sommaire et plus binaire encore quand le nombre des votants et le mode de scrutin accroissent ces simplifications, sentait confusément que ce candidat n’entrait pas dans l’une des deux cases obligatoires. Et ce n’est pas une petite observation que de constater l’impuissance d’un homme d’une telle qualité à s’imposer dans ce système. À elle seule, cette constatation est la condamnation du système, qui manifeste ainsi qu’il n’est pas fait pour la sélection des meilleurs, mais pour leur systématique éviction.

L’originalité de Philippe de Villiers, qui fut un obstacle à la réalisation de ce qu’il croyait être son devoir politique : conquérir la présidence de la République est, au contraire, un atout majeur dans ce qui constitue la vie en vrai. Le Puy du Fou, son œuvre – il en est défini comme « le créateur » – n’existe que là, et pas ailleurs. Tous ceux qui ont tenté de faire, de leur côté, à leur manière, un « puy du fou » ont été contraints de reconnaître que, comme tous les grands chefs-d’œuvre, la réussite est admirable et non imitable. Le « grand parcours » peut, administrativement, être qualifié « parc d’attraction », mais cette rubrique pour dépliant touristique ne dit rien de l’alchimie unique qui crée, en vous, quand vous entamez sa découverte, une plénitude émouvante et heureuse que nul autre « parc » ne pourra vous donner, parce que nulle part ailleurs l’âme de la France ne retrouve son peuple d’aujourd’hui, comme dans ces spectacles qui sont, chacun, comme un instant d’une symphonie toujours renouvelée. La foule qui s’y presse joue sa part dans le concert et, de cette participation, vient le sentiment d’unité qui est le plus rare et le plus doux au cœur de l’homme.

Avec le Roman de Charette, le créateur du Puy du Fou ouvrait un nouveau genre littéraire. Se coulant dans la peau de son héros, parlant à la première personne, l’auteur entraîne son lecteur dans la confidence et, comme la foule dans le chemin creux de la Vendée, s’arrête, écoute et prie, celui qui tient le livre sent son cœur battre aux émotions du général de l’armée catholique et royale et monter avec lui vers le sacrifice suprême « sommes la jeunesse du monde, Monsieur ».

Charette, c’est le héros. Saint-Louis, c’est le roi.

Et c’est du roi – du prince chrétien tel qu’il fut et tel qu’il doit être – que Philippe de Villiers, parlant à la première personne, a écrit le roman.

À part Jeanne d’Arc, il n’y a rien de plus haut dans l’histoire de France que saint Louis. Parce que saint Louis fut canonisé comme roi et que, comme dit la chanson, ce sont les rois qui ont fait la France. Quand Louis XVI, sous le nom révolutionnaire et prophétique de Louis Capet, gravit les marches de l’échafaud, l’homme de Dieu lui dit « Fils de saint Louis, montez au Ciel ! » Dans ce sacrifice sanglant, que tant d’historiens ont pris pour une fin de régime, c’est un renouvellement de la déréliction de Louis IX sur son lit de cendres, de Jeanne sur le bûcher de Rouen, qui s’écrit dans la geste de Dieu par le royaume des Francs, en prémices des reviviscences.

Le livre de Philippe de Villiers est le témoignage vivant de cette renaissance. Par là, ce livre est beaucoup plus qu’un roman, une biographie, une histoire, un chant. C’est un œuvre et une œuvre politique. Car celui qui écrit est aussi présent, avec son tourment, sa souffrance, ses angoisses, ses échecs, mais aussi sa force, son enthousiasme, son espérance, que le beau chevalier fils de Charlemagne et de Philippe-Auguste qu’il fait parler pour nous. Et, en les suivant tous les deux, nous sentons palpiter dans notre cœur les mêmes angoisses – l’angoisse de la patrie – les mêmes joies, les mêmes rêves – Jérusalem, si je t’oublie ! – les mêmes peines, les mêmes deuils, les mêmes amours. La mère, le père, le grand-père, les frères, les sœurs, l’épouse, les enfants, la guerre, la victoire, les glorieuses incertitudes des batailles, la maladie, le revers, la défaite, mais aussi la ville et les villages, les contrées, les lois, les églises, les abbayes, l’université, le savoir, le rire, l’heure, à table, du quolibet… la vie, quoi ! la vraie, celle du royaume de France.

C’était il y a huit cents ans. C’est aujourd’hui. C’était Louis IX, roi de France. C’est Philippe de Villiers qui aime la France et les rois de France et qui, surtout, aux foules sans cesse renouvelées de la France d’aujourd’hui, enseigne, montre, fait sentir le charme invincible du royaume de France.

Savons-nous pourquoi nous sommes faits ? Au soir de sa courte vie – 40 ans – Frédéric Ozanam écrivait à son ami Ampère que le sacrifice le plus difficile que lui imposait cette jeune mort qu’il voyait venir était le renoncement à faire cette belle synthèse où il aurait chanté la gloire du christianisme par les beautés de la civilisation qui lui devaient leur essor, sans s’apercevoir que son œuvre entière n’était rien d’autre, au travers des nombreux savoirs qu’il avait enseignés à la jeunesse, que ce chant à « la gloire temporelle du christianisme ».

Le jeune énarque, sous-préfet de Vendôme, qui démissionne avec fracas de la fonction publique, en 1981, pour ne pas être le valet distingué d’un pouvoir socialiste et devient, avec femme et enfants, le saltimbanque d’un improbable spectacle régional d’un genre indéfini, puis un député, puis un ministre, puis un président du Conseil général, puis un candidat à la présidence de la République, et se retrouve, aujourd’hui, libéré de ses entraves, le trouvère « du plus beau royaume qu’on ait vu sous le ciel », a-t-il trouvé la voie que le maître de son destin avait tracée pour lui ?

La question est vaine, car il n’y a aucune contradiction dans ce parcours qui, au travers de fonctions exercées et de candidatures vaines, de réussites ou d’échecs, n’est tendu que dans une seule direction : le service et l’amour de la France.

Aux heures les plus sombres de notre histoire, Sacha Guitry avait choisi de consoler la France malheureuse en lui donnant un beau passé. Eric Zemmour, dans Le Figaro du 14 septembre, voit dans ce livre « l’histoire comme arme politique ». En réalité, ce nouveau genre littéraire de ciné-scénie sans image, est plus qu’une arme. C’est une œuvre qui remue, qui entraîne, qui enseigne et qui, ainsi, construit.

Le royaume de France que ce républicain de nécessité essayait de rebâtir, il est là, sous nos yeux. Il vit toujours, sans savoir seulement qui il est. Lui manque seule une prise de conscience, dans les quelques-uns qui donnent le ton et font l’histoire. Ce livre, et l’homme qui l’a écrit, sont de ces quelques-uns.

L’histoire suivra, inéluctablement.

Jacques Trémolet  de Villers

Article extrait de "Présent"  n° 7983, du mercredi 20 novembre 2013


Librairie française - Philippe de Villiers : Le roman de Saint Louis, éd. Albin Michel, 504 p., 22 euros



Librairie française - Philippe de Villiers : Le roman de Charette, éd. Albin Michel, 475 p., 22 euros






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