Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 30 septembre 2013

La Voix de la Russie : Lajos Marton, patriote hongrois et français contre les totalitarismes…




Au sommaire de cette édition du 23 septembre 2013 :

- M. Bricolage à Florange : l'assassin revient toujours sur les lieux du crime
- Rencontre avec Pierre Cassen, fondateur et animateur de Riposte Laïque
- Rencontre avec Lajos Marton, patriote hongrois et français qui a combattu tous les totalitarismes en Europe depuis 1956
- Moyen-Orient : la diplomatie russe est présente sur tous les fronts
- L'attaque de Nairobi : ce que les médias occidentaux n'ont pas voulu ou su vous dire
- Les journées de la langue et de la culture russe à Nice, Lyon et Paris du 1er au 15 octobre
- L'émission "À bâtons rompus" reçoit Dimitri De Kochko, président du Conseil de Coordination des Russes de France.



samedi 28 septembre 2013

L'Éthiopie célèbre Meskel, la Vraie Croix, celle retrouvée par sainte Hélène…



Comme depuis plus de 1600 ans, des millions de chrétiens orthodoxes célèbrent la fête de Meskel en Éthiopie. Meskel, la « Croix » en amharique, la langue nationale, est la célébration de la découverte de la Vraie Croix sur laquelle Jésus Christ a été crucifié.

En hommage, on allume des bûchers dans chaque quartier de la ville et dans tout le pays. À Meskel Square, la place principale d'Addis Abéba, la capitale éthiopienne, la fête bat son plein. Des milliers de personnes s'y rassemblent le 27 septembre de chaque année pour une très grande cérémonie religieuse.

Abune Mathias, élu 6ème Patriarche d'Éthiopie le 28 février 2013


Au IVème siècle après Jésus-Christ, sainte Hélène, mère du premier empereur romain chrétien, Constantin, serait partie à Jérusalem à la recherche de cette Croix.

Selon des recherches éthiopiennes, un vieil homme lui aurait dit que si elle allumait un bûcher, la fumée lui indiquerait son emplacement. Après avoir trouvé la Croix, sainte Hélène l’aurait divisée en plusieurs morceaux et l'un d'entre eux serait arrivé en Éthiopie au XIVème siècle dans un monastère situé dans les montagnes du Wollo, à l'est du pays.

Lors de la cérémonie, la couleur blanche prédomine. C'est la couleur que porte le patriarche de l'Église éthiopienne mais aussi celle des chrétiens éthiopiens (estimés à 45 millions sur une population d'environ 80 millions). Mais il y a aussi beaucoup de couleurs, du bleu, du rouge, du vert. Chaque tenue correspond à l'un des quartiers de la capitale.





Aujourd'hui le récent successeur de l'aboune Paulos, l'abune Mathias, le patriarche de l'Église éthiopienne conduit la cérémonie accompagné d'autres patriarches orientaux, de Syrie, d'Arménie, d'Inde… La fête atteint son paroxysme lorsque le patriarche éthiopien allume le bûcher. Des pétards et des feux d'artifices éclatent ensuite sur Meskel Square où chacun tient une bougie à la main ajoutant à la magnificence à cette fête. D'autres ensuite allument des buchers « tchibo » chez eux puis chantent des chansons traditionnelles jusque tard dans la nuit.

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Sainte Hélène, impératrice byzantine et mère de l'empereur Constantin (✝ 329)

Fille de domestiques et servante d'auberge, elle avait été choisie comme épouse de second rang par le centurion Constance Chlore qui la répudia vingt ans plus tard lorsqu'il devint César. Il la laissa dans un exil doré à Trèves avec son fils, né en Serbie à Nish. Il épousa une princesse impériale, mais se montra toujours bon pour sainte Hélène. Quand ce fils fut porté au trône impérial de Rome par ses légions stationnées en Gaule sous le nom de Constantin, le nouvel empereur ne cessa de combler d'honneurs sa mère et la fit venir à Rome, lui construisant un palais magnifique, lui conférant des monnaies frappées à son effigie, couronnée du diadème royal. Chrétienne, elle se rend en pèlerinage en Palestine où elle veut recueillir les précieuses reliques de la Passion et où elle lance la construction de trois basiliques pour protéger les Lieux Saints et les "grottes mystiques" chères aux chrétiens : celle de Bethléem, celle où le Christ fut déposé dans l'attente de la Résurrection, celle des enseignements. Elle meurt à Nicomédie au retour de la Terre Sainte. Elle fut transportée à Rome où l'on voit encore au Vatican le sarcophage de porphyre qui contient ses reliques.


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Souvenir personnel…

C'était en septembre 1973…  Chaque soir, vers 18 heures, l'on pouvait croiser dans les rues d'Addis-Abeba la voiture de l'empereur Haïlé Sélassié se rendant à l'office religieux… Voici un pauvre billet de cinq dollars éthiopiens relique de cette époque, peu avant la barbarie communiste… qui en Éthiopie comme très souvent ailleurs en Afrique a précédé la sauvagerie sunnite… Asmara et l'Érythrée étaient encore dans l'Empire d'Éthiopie, malgré les chiftas qui dans le nord imposaient aux autorités un couvre-feu sévère…



« Échos de Forto » : un journal clandestin en Érythrée

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Fonsegrives accueille "Le Serment de l'Orane", une pièce en mémoire de l'Algérie Française








Contact Claude Nal :
- son site : http://www.jh-dhonneur.fr/Orane.htm
- courriel : claude.nal@numericable.fr
- téléphone : 04 91 82 01 37


Le Serment de l’ORANE


[du nom de la ville d’Oran : en arabe Wahrān (وهران), là où viennent les lions s'abreuver]
 Une pièce de théâtre historico-dramatique en trois actes et un prologue
dont le thème central est axé sur
l'agonie de l'Algérie Française


Un drame historique, raccourci de 132 années de l’existence de l’Algérie française puis de la tragédie de sa lente agonie, sentie et vécue par une poignée d'étudiants d'Oran…

Un prologue animé par un "prof d'histoire" rappelle magistralement les faits de l’Antiquité à 1830, puis la présence française de 1830-1960…

L’année 1961 se cristallise sur l’une de ces journées donnant le ton des événements, entre les premiers assassinats perpétrés par le FLN dit Front de Libération Nationale le 1er novembre 1954, et la fin 1961, année de résistance désespérée symbolisée par l’OAS, notre respectée Organisation Armée Secrète.

Le jour ultime de la Présence française et l'avènement de l’Algérie nouvelle sont entachés par cette journée d'ivresse sanguinaire le 5 juillet 1962 à Oran.

L’exode des Français d’Algérie et les premiers instants des étudiants exilés en Métropole nourrissent le troisième acte… premières retrouvailles à Marseille… reprise malgré tout des activités estudiantines…

La pièce se conclura  par « Le serment de l’Orane »


mercredi 25 septembre 2013

La voix de la France (celle de l'Honneur) : le bachaga Boualam


MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE


Mercredi 25 septembre, c'est la journée nationale d'hommage aux Harkis… De nombreuses cérémonies auront lieu partout en France et au Mas-Thibert : Aix-en-Provence, Dijon, Hyères-Giens, Lons-le-Saunier, Lyon, Mont-de-Marsan, Nancy, Narbonne, Jouques, Paris, Pau, Toulouse, Valence… … …    Allons-y nombreux et rappelons qui sont les Harkis, vaillants soldats de France trahis abandonnés… et qui en sont les responsables : l'infâme criminel compulsif DeGaulle et ses séides... 




Cérémonie en l'honneur du
Bachaga Saïd Boualam
premier vice-président
de l'Assemblée nationale française
le mercredi 25 septembre à 17 h 30
GIENS (83400 HYÈRES)
Stèle commémorative en hommage au
Bachaga Saïd Boualam
place-jardin au centre-ville de Giens
information : ADIMAD, tél. 06 11 28 55 90




« … Qu’avez-vous fait pour nous ?
J’ai servi la France, après mon père, pendant cinquante-six ans. J’ai donné au pays un de mes fils. J’ai été loyal jusqu’au bout. J’ai engagé tous les miens. Avec eux, au prix de lourdes pertes, seuls, nous avons détruit la rébellion dans une immense région. Nous avions gagné et vous nous avez désarmés. Nous avions battu l’A.L.N. et vous l’avez implantée. Nous avions choisi : nous nous étions déterminés et vous nous exterminez. Le choix est simple : ou nous laisser égorger, ou fuir vers la métropole pour sauver nos enfants. La rage et le désespoir au cœur, n’ayant plus le droit ni les moyens de nous battre nous avons dû partir. … »
extrait de la dernière allocution du bachaga Saïd Boualam,
premier vice-Président de l'Assemblée nationale française,
le 5 juin 1962
Lire l'article et l'intégralité de cette allocution : http://www.lesmanantsduroi.com/articles/article71220.php


Allocution du bachaga Saïd Boualam, ancien combattant de l'armée française, chef de bataillon du 1e Régiment de Tirailleurs algériens, député représentant les départements d'Algérie, vice-président de l'Assemblée nationale française, grand-officier de la Légion d'Honneur :







Bachaga Boualam (Génocide des Harkis) partie 3/3 par MoussDiouff

Allocution prononcée par le général d'armée aérienne Edmond Jouhaud,  lors des obsèques du bachaga Boualam, décédé le 8 février 1982 au Mas-Thibert :

« Tous ses amis, et ils sont plus que très nombreux, se sont aujourd'hui réunis, dans ce petit cimetière, pour dire un dernier adieu à ce grand patriote, à ce grand Français que fut le bachaga Boualam.
 Saïd, Benaïssa, Boualam, était né le 2 octobre 1906, dans le Constantinois, à Souk Ahras, berceau du grand Saint Augustin. Enfant de troupe, il signait son engagement au 1er régiment des tirailleurs algériens, en octobre 1926, et c'est toujours dans cette arme qu'il passera 21 ans au service de notre drapeau. Il participera à la guerre du Rif, menée contre Abd el Krim, puis en 1940, se distinguera sur le front du nord-est, se couvrant de gloire, en particulier, à la bataille de l'Ailette, et combattra ensuite en Tunisie. Il terminera sa carrière militaire, en 1946, comme chef de bataillon. Il sera élevé à la dignité de grand-officier de la Légion d'Honneur.
 Ayant pris sa retraite, il entra dans l'Administration, nommé successivement caïd, agha, puis bachaga. C'est-à-dire qu'il dirigera les Beni-Boudouane, tribu accrochée aux monts de l'Ouarsenis, composée de farouches guerriers. C'est lui qui eut l'initiative de mettre sur pied des groupes d'autodéfense et les hommes de sa tribu luttèrent avec courage contre les rebelles, non sans pertes. Le bachaga eut à déplorer la mort d'un de ses fils assassiné par le F.L.N. et de dix-sept neveux, oncles, cousins, ayant péri dans les mêmes conditions.
 Sa résolution ne faiblit pas pour autant.
 Le bachaga était un grand Français, qui se refusait à faire de la politique. Dans son livre, qui est un acte de foi, « Mon Pays, la France », il a pu écrire : « Je ne suis ni de droite, ni de gauche, ni d'aucun parti, mais je ne suis pas pour autant un homme seul, car, venus de tous les horizons, des hommes me comprennent, me soutiennent, sont mes amis, ma force... Je ne suis pas un homme politique, car ce n'est pas faire de la politique que de demander de rester français ». 
Mais pour s'opposer à l'abandon de l'Algérie, pour faire entendre sa voix, il acceptera de défendre ses compatriotes au Parlement, où il occupa les hautes fonctions de Vice-Président de l'Assemblée Nationale. C'est à cette époque que j'ai eu l'occasion de souvent le rencontrer. Nous évoquions nos espoirs, nos déceptions et lorsque, dans nos douloureuses épreuves, je doutais du sort réservé à notre petite patrie, je trouvais chez cet homme, inébranlable, et que les vicissitudes de la politique ne rebutaient pas, un réconfort puissant qui me redonnait du courage. 
Lorsqu'un jour, il devra s'éloigner à jamais de notre terre natale, de notre cher pays perdu, il se fixera en Camargue. Il n'abandonnera pas la lutte, se penchant sur le sort de ses hommes, débarquant dans le plus profond dénuement et qui souffraient du malheur qui venait de les frapper. Il s'efforcera, grâce à son prestige, lui le porte-drapeau de la communauté islamique, d'obtenir pour ses frères des conditions de vie dignes d'hommes toujours fidèles à la France. Il tentera de rassembler tous ses compatriotes et formera un Comité National des Français Musulmans. C'est avec respect que tous écoutaient sa parole. Il n'abandonnera ce combat que lorsque ses forces le trahiront.
 Nous venons de perdre un grand Français. À toute sa nombreuse famille, en ces cruelles circonstances, je présente nos condoléances affectueuses et émues. Et, au nom de notre communauté rapatriée, au nom de ses amis, je dis au bachaga Boualam : la France doit être fière d'avoir compté parmi ses fils un soldat aussi courageux et dont la fidélité à la France ne se démentit jamais. Vous resterez, cher bachaga, cher ami, une des plus nobles figures de notre époque et c'est au nom de la France que je vous salue. »

Les ancêtres du Bachaga avaient rallié le Maréchal Bugeaud dès la reddition d'Abd El Kader. Son grand-père, puis son père furent nommés Agha. Ils étaient titulaires de la Légion d'Honneur. 
Son père totalisa 32 ans de service dans la Gendarmerie à Cheval. Son dernier fils Djanet est né le jour où son fils aîné mourait pour la France en Algérie.

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Ce 18 mai 2012, c'était une cérémonie du souvenir. Simple, émouvante, digne. Un devoir de mémoire pour la communauté harki qui commémorait sur l'emplacement même de ce qui était la cité du Mazet, l'arrivée du Bachaga Saïd Boualam et 1 100 de ses compagnons. Il y avait là des élus bien sûr, de tous bords, à l'image du président de Région et député Michel Vauzelle, et Roland Chassain, maire des Saintes-Maries et candidat aux législatives, des conseillers régionaux et généraux, des conseillers municipaux de la majorité et d'opposition, des anciens combattants, des habitants du village, et surtout des enfants, symboles d'avenir.

Lahcène Boualam, fils du Bachaga a sobrement rappelé en préambule ce devoir de mémoire, citant son père répondant à un journaliste, "je ne suis ni de droite, ni de gauche, ni d'aucun parti. Mais je ne suis pas pour autant un homme seul".

Puis une voix s'est fait entendre. Celle de Tahar Abbas "Le 18 mai c'est aussi un rendez-vous avec l'Histoire, une Histoire souvent déformée... oubliant la souffrance de ces hommes et de ces femmes qui ont défendu la liberté et surtout la présence de la France en Algérie".

Les Harkis qui, 50 ans plus tard, ont le sentiment d'être les oubliés de l'Histoire, d'un pays qu'ils ont servi, souvent au sacrifice de leur vie. "Ils sont arrivés dans une métropole qui ne les attendait pas. Le gouvernement de l'époque avait refusé leur installation par décret. C'est le Bachaga qui a fait retirer ce décret." Celui qui était premier vice-président de l'Assemblée nationale "est resté fidèle aux siens, à ses amis et à sa patrie".

Un demi-siècle plus tard la communauté attend toujours la reconnaissance de son engagement. Le président Chirac avait bien dénoncé leur tragédie. Mais sans plus. Nicolas Sarkozy avait fait des promesses, non tenues. "On a besoin d'une loi, le nouveau président s'y est engagé lors de la campagne. Espérons qu'il tiendra ses promesses" ajoute encore Tahar Abbas.

Michel Vauzelle qui n'en doute pas prône "un travail de mémoire qui doit être établi ou rétabli au niveau des programmes scolaires". Cette reconnaissance passe par une loi, mais aussi par les manuels scolaires qui jusqu'à présent font peu de cas de l'engagement des harkis. Une blessure de plus.

Pourquoi tant d'années, pourquoi tant de temps pour parler de cette histoire qui est aussi celle de la France et de la République ? "Que voulez-vous, la guerre d'Algérie a très longtemps été qualifiée d'événement" répond Mohamed Rafaï. "Il y a eu des blocages", ajoute Tahar Abbas.

"Ce n'est pas tant pour les jeunes, même si c'est très important. C'est pour les anciens qui ont vécu cette histoire. Il y en a malheureusement de moins en moins", soutient en aparté Tahar Abbas. Des anciens qui ont maintes et maintes fois entendu cette plainte.

Pour soutenir ce devoir de mémoire, la communauté travaille à la création d'une sorte de mémorial où serait conservée toute la mémoire de la tragédie des Harkis sur Mas Thibert même. Sage précaution, les hommes sont si oublieux de leur passé...  Jean-Luc PARPALEIX - http://www.laprovence.com

Contact :
Lahcène BOUALAM
Président de l’A.B.B. et du Cercle Français Musulman
Fils cadet du Bachaga BOUALAM Membre du C.E.S.R. PACA
Siège Social : Domaine de Beauregard - 13104 Mas-Thibert  - tél : 06.42.88.15.64
Courriel : association.bachagaboualam@laposte.net
Les enfants du Bachaga BOUALAM organisent en mai de chaque année un méchoui au Mas-Thibert : téléphonez pour tout renseignement et pour inscription au 06.42.88.15.64


mardi 24 septembre 2013

Le roi Norodom Sihamoni inaugure la session parlementaire en présence des seuls députés du parti de Hun Sen, le Parti du peuple cambodgien…




Sur les 123 membres élus de l'Assemblée nationale cambodgienne, seuls étaient présents les 67 députés du Parti du peuple cambodgien de Hun Sen, premier ministre depuis 1985 et prétendant le rester encore dix ans de plus… Les représentants du Parti sauvetage national du Cambodge (Cnrp), présidé par Sam Rainsy, ont refusé d’assister à cette séance inaugurale du Parlement.

Le président Andry Rajoelina à l'Assemblée générale des Nations Unies…




Le président Andry Rajoelina, à la tête d’une délégation représentant Madagascar, est à New-York… où il prendra la parole ce mercredi 25 septembre lors de la 68ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies…

Hery Rajaonarimampianina à Sabotsy Namehana : ériger une nation où règne le Fihavanana


Hery, "dossard" n°3, est sur Facebook : https://www.facebook.com/heryvaovao


Qui est Hery Rajaonarimampianina ?

Hery Rajaonarimampianina, 55 ans, est originaire d'Antsofonondry, à Avaradrano, dans la banlieue nord d’Antananarivo. Titulaire d’une maîtrise en économie auprès de l'Université d'Antananarivo en 1982, il obtient un DEA en finance, comptabilité et économie à l'Université de Trois-Rivières, au Québec en 1986. Cinq ans plus tard, il reçoit le diplôme d'expertise comptable délivré par la Certified general accountant's association (CGA) du Canada.

De retour à Madagascar, entre 1991 et 1995 Hery Rajaonarimampianina est professeur et directeur des études à l'Institut national de sciences comptables et de l'administration d'entreprise (INSCAE), cette prestigieuse grande école malgache qui a pu être qualifiée par la Banque mondiale comme son meilleur projet au monde pour l’éducation… En 1995, il crée son propre cabinet d'expertise comptable et commissariat aux comptes "Auditeurs associés-CGA", opérant dans le domaine du conseil, audit, comptabilité, juridique et organisation financière et sociale. En 2003, Hery Rajaonarimampianinal est élu président de l'Ordre des experts comptables et commissaires aux comptes de Madagascar. Ainsi, Hery Rajaonarimampianina tisse un réseau important de relations tant dans les milieux d’affaires que politiques, à Madagascar et à l’étranger.

En 2009, le nouveau président de Madagascar, Andry Rajoelina, agrée Hery Rajaonarimampianina pour être ministre des Finances et du Budget de son premier gouvernement, et depuis il est l’un de ces ministres inamovibles du régime de la Transition, malgré de nombreuses jalousies et calomnies… En 2011, Hery Rajaonarimampianina est nommé président du Conseil d'administration d’Air Madagascar

En avril 2013, lors du congrès du Tanora Malagasy vonona (TGV), Hery Rajaonarimampianina manifeste, sans succès, son désir d’être désigné candidat du parti du président Andry Rajoelina… Ce n’est qu’après le retrait de candidature d’Andry Rajoelina lui-même que s’ouvre une nouvelle opportunité pour Hery Rajaonarimampianina qui rallie les partisans les plus fervents d’Andry Rajoelina… Hery Rajaonarimampianina fonde alors son propre mouvement le « Hery vaovao hoan’i Madagasikara », une « Force nouvelle pour Madagascar »



« Sabotsy Namehana est un endroit qui m’est particulièrement cher car c’est ici que j’ai passé mon enfance, c’est ici que j’ai appris mes premiers contacts avec le monde rural, je connais comment vivent les paysans car moi-même j’ai pratiqué ce métier, je jouais, je vivais comme nombreux d’entre vous ont vécu ou vivent encore aujourd’hui, je connais vos peines en travaillant dur pour nourrir votre famille, je connais les souffrances des jeunes chômeurs de cette localité, et de tout Madagascar d’ailleurs. Je suis venu pour apporter une nouvelle force pour qu’ensemble, nous puissions lutter contre la pauvreté »
« Nous allons construire, nous allons ériger une nation où règne le Fihavanana et qui aspire à la paix et au développement ». Tels sont les propos de Hery Rajaonarimampianina, candidat aux élections à la magistrature suprême sous les couleurs du « Hery vaovao hoan’i Madagasikara », ce samedi 21 septembre dans le district d’Avaradrano, plus précisément à Sabotsy Namehana, ce village où il a grandi.
« Un tel édifice devrait avoir comme socle un État de droit, un État fort qui puise sa force chez la population », selon Hery Rajaonarimampianina. Chacun peut y mettre du sien dans la mise en place d’un tel fondement solide en accomplissant son devoir de vote le 25 octobre prochain, puisque cette date sera le début du chantier de construction, a-t-il laissé entendre.
Lors de son passage à Avaradrano, Hery Rajaonarimampianina a reçu la bénédiction des «Ray aman-dreny», les anciens de la localité.
Parmi les grandes figures issues du district d’Avaradrano, on peut citer des ministres ainsi qu’un chef de Gouvernement et la commune de Sabotsy Namehana devrait également s’attendre… à sortir une personnalité beaucoup plus importante, a-t-il souligné devant la foule enthousiaste.
Le candidat du Hery Vaovao fera de la lutte contre l’insécurité son cheval de bataille. Il accorde également une priorité aux jeunes qui font face à des problèmes de recherche d’emploi. La liste n’est pas exhaustive, mais le candidat Hery Rajaonarimampianina ne s’est pas pour autant étalé sur son programme. L’heure n’est pas encore à la propagande, a-t-il avancé samedi dernier.
Au cours d’un meeting qui s’est tenu au By Pass dans l’après-midi de samedi, Hery Rajaonarimampianina qui se veut être un candidat d’ouverture, a mis en relief l’importance de la lutte contre la pauvreté à laquelle tout un chacun devrait prendre part, hommes, femmes, jeunes…
Son Quartier Général d’ « Avaradrano B » a été inauguré par la suite.
L’ancien professeur et directeur des études à l'INSCAE, expert comptable et ancien ministre des Finances et du Budget a poursuivi ses déplacements en province hier à Antsiranana puis à Mahajanga.

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Les 33 candidats au premier tour de l’élection présidentielle de Madagascar (25 octobre 2013) :

01. RAVALISAONA Clément Zafisolo
03. RAJAONARIMAMPIANINA RAKOTOARIMANANA Hery Martial
04. RABEHARISON Roland Dieu Donné dit VAHÖMBEY
05. RATSIRAKA Iarovana Roland
06. ANDRIANAINARIVELO Hajo Herivelona
07. RAKOTO Fetison Andrianirina
08. RABEMANANANTSOA Brigitte Ihantanirina
09. RADAVIDSON Andriamparany Benjamin
10. VITAL Albert Camille
11. RAKOTO Jean Pierre
12. DOFO Mickaël Bréchard
13. RANDRIAMAMPIONONA Joseph Martin
15. RAJAONARY Patrick Ratsimba
16. RABEHARISOA Saraha épouse GEORGET
18. TINASON Freddy
19. RAZAFIARISON Laza
20. MONJA Roindefo Zafitsimivalo
22. TEHINDRAZANARIVELO Djacoba Alain
23. RAJEMISON RAKOTOMAHARO
25. LAHINIRIKO Jean
27. VONINAHITSY Jean Eugène
28. RAJAONARIVELO Pierrot Jocelyn
31. RANDRIAMANANTSOA Tabera
32. RATREMA William
33. JEAN-LOUIS Robinson Richard
34. RAZAFINDRAVAHY Edgard Marie Noé
35. RAHARIMANANA Venance Patrick
36. RATRIMOARIVONY Guy
37. RAZAFIMANAZATO Julien
38. RATSIMBALSON Faharo
39. RABETSAROANA Willy Sylvain
40. NOELSON William
41. LEZAVA Fleury Rabarison


Les évincés de la liste définitive établie par la nouvelle Cour électorale Spéciale pour cause d’anormalité de la première décision :

02. RAVALOMANANA née RAKOTONIRAINY Lalao Harivelo
03. JULES ETIENNE Rolland
14. RATSIRAKA Didier Ignace
17. RASOLOSOA Dolin Rina Josephson (retrait volontaire)
21. KOLO Christophe Laurent Roger
24. RAKOTOMALALA Marcel Fleury
26. RASOLOVOAHANGY Roseline Emma
29. RAJOELINA Andry Nirina
30. RAFALIMANANA Ny Rado