Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 11 mars 2013

La Voix de la Russie : "Quand Flanby se prend pour Zapatta : 5500 généraux en France !"



Une émission qui pète d'excellence…
Après les prétendues "infos" du PAF, quarante-deux minutes de désintoxication revigorante…




Au sommaire de cette édition du 11 mars 2013 :

- 5 500 généraux en France : quand Flanby se prend pour Zappata
- Hold-up du siècle sur les caisses de retraite du privé : les braqueurs siègent au conseil d'administration !
- Referendum en Suisse contre les parachutes dorés : quand la Suisse vote, la France reste aboulique
- Rencontre avec Son Excellence Ali Ahani, ambassadeur d'Iran en France
- Venezuela : le partenaire de la Russie en Amérique latine et dans les Caraïbes
- Redécouvrons le philosophe Nicolas Berdiaev à l'occasion d'un colloque à Castelnaudary

En bref et en détail :

- Hugo Chavez est mort et reste une énigme pour les technocrates occidentaux
- Visite du Président islandais à Paris, totalement censurée par les médias français
- Les rebelles syriens sous leur vrai jour
- Corruption : la France entre leçons et réalités.


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Dans cette émission, la Voix de la Russie fait explicitement référence à la publication ce 6 mars par France TV Info d'une lettre ouverte d'un groupe de jeunes officiers se réclamant d'un "mouvement Marc Bloch" :


À nos concitoyens,

Marc Bloch, dans L’Étrange Défaite, a dénoncé les dysfonctionnements administratifs de l’armée et l’abandon moral des élites françaises des années 1930. Marc Bloch fut aussi un officier exemplaire pendant deux guerres mondiales, et un résistant de la première heure fusillé par les nazis. Nous nous réclamons de lui car il était un vrai soldat et un analyste lucide des travers qui avaient précipité la France dans la défaite.

Nous sommes de jeunes officiers de l’armée française, issus de différents recrutements et appartenant à différents corps. Nous nous sommes tous engagés pour défendre nos compatriotes, les intérêts et les valeurs de la France.

À l’heure où l’on demande à la Patrie des sacrifices financiers pour essayer de ralentir la faillite de l’État, à l’heure où l’armée française au Mali, pour la première fois depuis des décennies, défend à la fois les intérêts économiques de la France, les valeurs universelles de notre Patrie, et l’immense majorité de la population d’un État contre une minorité alliée à des islamistes étrangers, à l’heure où le monde entier réarme, à l’heure où nos ennemis, dissimulés ou agissant en pleine lumière, menacent la paix d’États légitimes, à l’heure où l’armée est professionnelle, performante, respectueuse des conventions internationales et des lois, à cette heure, aujourd’hui, l’armée française est menacée de déclin.

De l’extérieur, des forces étrangères, qui manipulent nos gouvernements, diffusent dans l’opinion française l’idée que l’armée n’est plus nécessaire, que ses effectifs peuvent être réduits, que ses moyens peuvent diminuer, que son matériel et son armement peuvent être désuets.

À l’intérieur, des hommes, des officiers supérieurs et de prétendus "hauts" fonctionnaires bloquent la nécessité d’une réforme juste, nécessaire, qui nuirait aux intérêts de généraux, de colonels et d’énarques, mais qui serait néanmoins salutaire et dont les seuls prémices suffiraient à lancer le signal d’un redressement.

Les faits que nous souhaitons porter à l’attention du peuple sont connus, publics, issus des travaux de la Cour des comptes, du Conseil supérieur à la fonction militaire ou de simples blogs de militaires ou d’anciens militaires. Nous souhaitons que ceux qui, sans bien connaître le fait militaire, ont néanmoins de l’estime pour leur armée, s’intéressent au sort qui lui est fait, et que ceux qui la connaissent apprennent que des lieutenants et des capitaines, n’ayant aucun intérêt financier à se manifester comme nous le faisons, veulent se faire entendre et veulent que le peuple français décide souverainement du comportement que doit adopter l’armée française.

Aujourd’hui dans cette armée, 5 500 généraux qui devraient être à la retraite sont artificiellement maintenus en activité dans un statut appelé la "2e section". Dans le même temps, des dizaines de milliers d’emplois de militaires du rang et de sous-officiers sont supprimés.

Aujourd’hui, trop d’officiers sont toujours recrutés, alors que, déjà, des centaines de colonels n’ont pas de commandement. Pour les occuper avant leur retraite (où ils partiront travailler dans le secteur privé, après que leur sera versée une juteuse prime de départ), ces officiers supérieurs sont remisés à des postes administratifs qui deviennent autant d’obstacles bureaucratiques à l’efficacité opérationnelle.

La troupe n’est pas exempte de reproches. Un système très complexe d’indemnités et de fausses contreparties dissimule mal des iniquités qui nuisent au moral des soldats. Le système de solde doit être réformé en profondeur, et simplifié. Les acteurs privés de la Défense sont essentiellement français. Au lieu d’effacer les dernières traces de notre autonomie industrielle, il faut augmenter le budget de la Défense, et réarmer. Les emplois civils concernés se comptent par milliers. Les répercussions financières, par milliards. Contester cela, c’est contester que Total et Areva n’ont pas d’intérêt à exploiter des gisements de matières premières.

Ce réarmement doit prioritairement concerner l’équipement individuel des soldats. Il ne s’agit pas du programme Félin, qui les alourdit de dizaines de kilos, mais de gilets pare-balles, de chaussures, de robots, de drones, de munitions, de fusils d’assaut, de treillis de qualité. Ce choix stratégique doit être imposé par le Parlement aux groupes du complexe militaro-industriel. La France a besoin de capacité opérationnelle. Pour retrouver une réelle capacité de projection, l’armée a besoin de transporteurs blindés, d’un deuxième voire d’un troisième porte-avions, d’hélicoptères et d’un deuxième groupe aéronaval. Elle a besoin de blindés sur roues, de matériel chirurgical.

À court terme, bien sûr, tout cela est cher. Mais le prix de l’indépendance est bien inférieur au coût du déclin.

Nous, jeunes officiers du mouvement Marc Bloch, inquiets des gaspillages et des coupes budgétaires commis au détriment de la capacité opérationnelle, n’avons pas la prétention de tout savoir ni de tout bouleverser, car c’est au peuple de le décider.

Cinq mesures peuvent lancer le signal d’un redressement qui pourra préserver la place de la France dans le monde, ses intérêts et ses valeurs universelles.

1. Augmentation significative du budget de la Défense. Financement d’équipements individuels tactiques efficients.

2. Suppression de la "2e section".

3. Création d’une commission parlementaire de révision des primes et indemnités des militaires.

4. Maintien de tous les postes de militaires du rang et de sous-officiers qui s’apprêtent à être supprimés. Maintien des régiments.

5. Diminution du nombre d’officiers.



dimanche 10 mars 2013

Prochaines manifestations organisées, soutenues ou encouragées par l'ADIMAD


Voici le calendrier des prochaines manifestations organisées, soutenues ou encouragées par l'ADIMAD… Manifestations très nombreuses dont deux dates à honorer avec une ferveur particulière :

- en souvenir du 11 mars 1963 : assassinat de Jean Bastien-Thiry sur ordre de l'infâme criminel compulsif DeGaulle ;

- en souvenir du 26 mars 1962 : assassinat des Algérois par les troupes de l'infâme criminel compulsif DeGaulle.

Partout en France confirmez que l’ADIMAD est le symbole de la 
MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE 



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samedi 9 mars 2013

Prochaines projections du film "La Valise ou le Cercueil"…



Un film historique… paradoxal pour un film historique : un film hors falsifications ! … Un film vrai sur "L'Algérie française de 1830 à 1962" : "La Valise ou le Cercueil"… Un film réalisé par Charly Cassan.




Pour l'achat du CD ou assister aux projections publiques consultez le site officiel du film : La Valise ou le Cercueil




"Le 5 juillet 1962 à Oran, le général Katz sur ordre de DeGaulle ne porte pas secours aux concitoyens français massacrés par des hordes sauvages. Pire, les Français d'Algérie sous les drapeaux faisant leur service militaire, sont enfermés jusqu'au soir. Ils n'ont pu sauver leurs amis et voisins…
Fernand Garcia
LA VALISE OU LE CERCUEIL

Calendrier des séances à ce jour programmées pour la  projection du film (d'autres séances viendront !)

- Marie et Charly CASSAN ont l’honneur de vous inviter à la projection privée de leur film
« LA VALISE OU LE CERCUEIL »
le mercredi 27 février à 10 heures
au cinéma « LE ROYAL » 13 rue Boussairolles - 34970 MONTPELLIER
avant projection publique le samedi 9 mars 2013 à 20 heures

- Jeudi 14 mars 2013 à 20h30 au cinéma LE VENTURA à ST GENIES BELLEVUE, près de Toulouse (31180)




- Le cinéma "CINEMOURGUET" à St Foy les Lyon 69110
avait programmé notre film le mercredi 10 avril à 20h en présence de Gilbert Meynier, historien mais cette projection a été reportée suite à la défection inexpliquée du présentateur…


REPORTAGE 34 SARL - Film Historique " LA VALISE OU LE CERCUEIL"
 11 route des Jardins de Maguelone - 34970 LATTES-Maurin
Contact: 04 67 27 87 26 - Facebook : Charly Cassan

courriel: reportage34@hotmail.fr 
Commande DVD: http://www.amazon.fr/dp/B006FFXJ8O - Association : www.la-valise-ou-le-cercueil.org




« Ce film ne correspond pas aux exigences de notre ligne éditoriale. »
Refus de diffuser le film "LA VALISE OU LE CERCUEIL" sur ARTE… Refus encore de la chaine Public-Sénat… Refus des chaînes de télévisions de s'ouvrir à la vérité…

« Ce film ne correspond pas aux exigences de notre ligne éditoriale. »

Le bel euphémisme pour évoquer une censure et les pressions auxquelles sont soumises les chaînes publiques !

Une vérité qui pourrait gêner ? Qui ? Ce sera tout près de la décision pour un nouveau bail au palais de l'Élysée…

Rappeler la honte de la France et dénoncer ceux qui en sont les responsables, ce n'est sans doute pas le meilleur moment pour les imposteurs qui régissent le pays… Alors, les victimes de l'Homme de l'Appel à la capitulation du 19-Mars sont bâillonnées… Seule peut s"exprimer la thèse officielle des héritiers de l'infâme DeGaulle…

Que tous ceux qui refusent le mensonge, les falsifications officielles de l'Histoire signent cette pétition réclamant une diffusion du film "LA VALISE OU LE CERCUEIL", dans le cadre des émissions liées au 50e anniversaire de la sinistre et criminelle capitulation de DeGaulle…

À l'Appel du déserteur du 18-Juin vient en écho l'Appel à la capitulation quillarde du 19-Mars… Cela doit se savoir…
Lien pour signer la pétition : http://www.petitionenligne.fr/petition/pour-la-diffusion-du-film-la-valise-ou-le-cercueil-sur-france-television/1595.


Pour plus d'information sur cette initiative et toute suggestion d'actions dans ce cadre contacter :
Mlle Bérangère Montonatia, Assistante de Production pour Reportage 34
Film Historique " LA VALISE OU LE CERCUEIL"
REPORTAGE34 SARL - 11 route des jardins de Maguelone - 34970 LATTES MAURIN
reportage34@yahoo.fr contact: 04 67 27 87 26 Facebook: Charly CAssan


Voir aussi sur ce blog : 5 Juillet 1962 : "Le Mur des Disparus" à Perpignan

"La Valise ou le Cercueil" : un film historique et documentaire

Consulter sur ce blog la page : Roger Holeindre… Retour aux fondamentaux…

Laurent Brayard : La Valise ou le Cercueil !

Sens Critique : Top 108 des films ayant été censurés en France !




vendredi 8 mars 2013

Les Femen s'invitent à la journée internationale de la femme 2013 : « Nos seins, nos armes »

Pour 2013, les Nations Unies ont choisi pour thème de
la Journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année :
« Une promesse est une promesse :
il est temps de passer à l’action pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes ».


Un ramassis d'étrons dépoitraillés échappés de fosses septiques d'Ukraine…


8 mars 2013 : La Une de la semaine


Femmes mais pas Fem'haine : "déclaration de guerre" à la bêtise et à la haine qu’incarnent les Femen

Les Femen payées par les Soros et compagnie prétendent défendre les femmes et le féminisme quand elles ne font que les prostituer et les asservir au modèle dominant. Des jeunes femmes catholiques du mouvement nationaliste Renouveau français ont investi leur local comme les Femen ont investi Notre-Dame et les espaces des catholiques. Bravo à elles et merci à ces jeunes femmes de rétablir les vraies valeurs des femmes.

Cette première action est une « déclaration de guerre » à la bêtise et à la haine qu’incarnent les Femen, sous le vocable trompeur de « féminisme ». Les Françaises sont dans leur très grande majorité plus proches des valeurs que défendent les militantes du Renouveau français, que de celles d’une minorité de bobos libertaires.



Femmes mais pas Fem'haine 

Les Fem'haine sextrémistes dépoitraillées enragées prétendent défendre les valeurs des femmes ?
Les VRAIES femmes n'ont pas dit leur dernier mot.
Non, les Fem'haine ne défendent pas les femmes, mais seulement la vulgarité et la haine du christianisme.
Merci aux jeunes femmes du RENOUVEAU FRANÇAIS !


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Du Tonkin 1924 au temps "regretté" de la cadouille à aujourd'hui et cette journée internationale de la femme marquée par l'agitation furieuse des Femen…

Et pourquoi ne pas restaurer la cadouille spécialement à l'intention de ces furies ?

26 novembre 1924

"… Photo rétrospective. Les bons principes se perdent et la cadouille n’existe plus. Une justice similaire pourrait peut-être, être appliquée dans les ménages à condition que ce soit le mari qui soit juge et exécuteur. La photo est d’ailleurs inexacte, la culotte du patient devrait être baissée…"





mardi 5 mars 2013

Madagascar Mandritsara : meurtre odieux de Sœur Marie Emmanuel Helesbeux, 82 ans



Un meurtre particulièrement odieux… Un meurtre qui s’inscrit dans une longue série… Mais celui-là dépasse en horreur tous les précédents… La victime, une religieuses de 82 ans qui aimait Madagascar et les Malgaches, leur avait tout donné, leur avait consacré sa vie…

Madagascar reste une île, ses habitants des insulaires, avec tous les défauts des insulaires… Un étranger quelques soient ses efforts, sa bonne volonté y restera toujours un étranger… Les Malgaches, comme beaucoup d’insulaires, considèrent leur île comme la plus belle de la Création… Tout étranger y restera à jamais redevable de l’accueil reçu, quelques soient les conditions de cet accueil… Tout étranger y restera un otage : au mieux seulement cible de chantage, seulement proie privilégiée de la corruption, et bien sûr toujours susceptible d’y laisser tôt ou un peu plus tard sa vie…

Un crime qui vient s’ajouter à la longue série de messages déjà publiés sur ce site dans la rubrique « Madagascar, île de naufrageurs ». Et pourquoi ne pas inclure Madagascar dans notre rubrique « Suicide, mode d’emploi » ? « Suicide, mode d’emploi : allez "vivre" à Madagascar ! »… Vous y dépendrez étroitement de votre entourage malgache le plus proche : épouse, maîtresse, amant, associé, gardien… Ils seront maîtres de la paix que directement ou par intermédiaire vous aurez à acheter… ils seront maîtres de votre vie… C’est par eux qu’immanquablement vous serez trahis…

Dites-vous bien que jamais vous n’aurez, dans le temps, de relation seulement avec un individu… Auront toujours la préséance une famille voire de mauvaises relations pour qui l’étranger ne sera qu’un élément dérangeant, un otage, une proie… Quoique que vous fassiez, d’une façon ou d’une autre, votre comportement vous singularisera, vous enfreindrez inexorablement les règles du fihavanana… Votre générosité ne vous apportera aucun mérite, vos ressources aussi maigres soient-elles seront estimées illimitées… Vous réfugier alors derrière un statut de « poule aux œufs d’or » ? Ce serait illusoire : les Malgaches ne connaissent pas Jean de la Fontaine et encore moins la morale de ses fables…

Sœurs de la Providence de Ruillé sur Loir
Extrait des Jubilaires de 2012

Sœur Marie Emmanuel Helesbeux, de la communauté de la Providence de Ruillé sur Loir (présente à Madagascar depuis 1964), a été assassinée le 1er mars 2013 à Mandritsara. Elle y travaillait en tant qu'infirmière et avait consacré 60 ans de sa vie en tant que religieuse.

Âgée de plus de 82 ans, Sœur Marie Emmanuel Helesbeux vivait à Madagascar depuis le début des années 1970. Il existe, dans la Grand île, une quarantaine de Sœurs de la Providence de Ruillé sur Loir réparties dans les diocèses de Port-Bergé, Mahajanga et Antananarivo.

Julien Razafimanazato* : "Je voudrais témoigner"

Sœur Emmanuelle a été assassinée, samedi dernier, à Mandritsara, dans le nord de Madagascar, la ville dont je suis originaire.

Elle avait 82 ans.

Religieuse, de nationalité française, appartenant à la communauté de la Providence, elle était infirmière depuis plus de trente ans à l'hôpital de Mandritsara. Connue de tous, au service de tous, elle apportait soins et réconfort à chacun.

J'avais à peine 9 ans lorsque je l'ai rencontrée pour la première fois avec mes parents à l'hôpital. Elle me soigna pendant plusieurs jours avec tendresse et je fus guéri, ce que je n'oublierai jamais.

Aujourd'hui ma ville est en deuil, les rideaux sont baissés et la population accompagne Sœur Emmanuelle jusqu'à sa dernière demeure.

Ce crime odieux car elle fut assassinée, loin de son domicile, seule et sans défense, est une atteinte à chacun d'entre nous, où que nous soyons, Malgache ou citoyens du monde.

*Julien Razafimanazato est né à Mandritsara. Il a été ministre de l'Éducation Nationale. Très engagé, il contribue à la sortie de crise de Madagascar avec la Communauté internationale.
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« C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le meurtre de Mme Helesbeux, survenu le 1er mars à Madagascar.

Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille ainsi qu’à ses proches.

Soeur de la Communauté de la Providence, Mme Helesbeux était pleinement investie auprès de la population de Mandritsara, dans le Nord de Madagascar, où elle travaillait comme infirmière depuis de nombreuses années.

Les services de l’ambassade de France à Madagascar sont en relation avec les enquêteurs du commissariat de Mandritsara. Nous espérons que l’enquête ouverte sur place permettra rapidement de faire la lumière sur ce meurtre particulièrement odieux ».

Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay


Trois Malgaches ont avoué avoir tué sœur Emmanuel, 82 ans, retrouvée morte samedi matin sur un marché aux zébus à Mandritsara, dans le nord-est de Madagascar, a annoncé ce dimanche la police locale.

« On a arrêté trois personnes, dont un ancien gardien de sœur Emmanuel, entre samedi et ce dimanche matin. Les trois hommes ont avoué avoir tué la religieuse pour des questions d'argent », a déclaré le commissaire de police de Mandritsara. « Selon l'expertise, elle a été frappée avec une branche d'arbre sur le côté gauche du visage » et son cou portait des traces de strangulation, a ajouté celui-ci. Les trois suspects doivent être déférés mardi au parquet de Mandritsara.

Son gardien s'était accaparé ses biens

Le corps de sœur Emmanuel avait été découvert loin de chez elle, sur un marché aux zébus, samedi à l'aube. À la vue du corps, les habitants ont immédiatement alerté les médecins de l'hôpital public où elle avait travaillé comme infirmière pendant une trentaine d'années.

Soeur Emmanuel avait remis l'équivalent de 170 € à son ancien gardien pour qu'il s'occupe de la vente de quatre maisons lui appartenant mais ce dernier aurait refusé, selon les premiers éléments de l'enquête. L'homme s'était approprié les biens de soeur Emmanuel sans son aval, en les mettant à son propre nom et il ne souhaitait plus vendre les maisons, déjà en location, selon ses premiers aveux recueillis par la police de Mandritsara.

Elle fournissait des médicaments aux plus pauvres

Sœur Emmanuel, qui habitait cette petite ville depuis de nombreuses années, était connue pour sa générosité. À la retraite, elle tenait une pharmacie et continuait d'aider les pauvres en faisant don de vêtements et de vivres. « Elle avait beaucoup de médicaments qu'elle vendait à un dixième du prix du marché », raconte sœur Anne Françoise, une amie de la religieuse. « Tous ceux qui n'avaient pas d'argent venaient la voir, et selon leurs moyens, ils payaient la moitié du prix ou alors ne payaient pas. Maintenant, il n'y aura plus personne pour soigner les nécessiteux gratuitement », a déploré Eric Benty, commissaire de police.

C'était « une femme mince et de petite taille que tout le monde aimait beaucoup à Mandritsara. Maintenant ça devient compliqué car les habitants veulent tuer les coupables », a ajouté le commissaire de police. « Ça fait quarante ans que je la connais, on a construit un pavillon pour lépreux ensemble à Mandritsara, c'était quelqu'un de très dévoué, on est atterré par ce qu'il s'est passé », a déclaré de son côté soeur Claire Dominique, responsable d'un centre de santé à Madagascar.

La population en colère contre les suspects

Des centaines de personnes manifestaient dimanche aux abords du commissariat où les trois hommes sont gardés à vue. « C'est l'émotion qui les anime. Les rues sont noires de monde et on essaie de disperser les manifestants, ils sont très en colère, on a dû renforcer la sécurité autour du commissariat », a déclaré le capitaine commandant de la compagnie territoriale de la gendarmerie.

Après une veillée funéraire au siège de la communauté de la Providence à laquelle appartenait sœur Emmanuel, ce lundi 4 mars ses obsèques ont été célébrées en l’église catholique de Mandritsara où un millier de personnes s’étaient massées sur le parvis en plein soleil.

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Manifestation contre les meurtriers de sœur Emmanuel

Meurtre d'une sœur : Tension extrême à Mandritsara

Une personne a été tuée et deux autres blessées ce mardi 5 mars à Mandritsara quand les gardes pénitentiaires de la prison abritant les hommes suspectés d'avoir assassiné sœur Emmanuel ont tiré sur la foule qui manifestait.

"Il y avait plusieurs centaines de personnes, voire plus d'un millier, qui ont failli envahir la prison avec des projectiles, on n'a rien pu faire parce qu'on n'a pas de grenade (lacrymogène), les gardes pénitentiaires ont tiré pour se protéger, il y a eu un mort et deux grièvement blessés", a indiqué le commandant de la compagnie territoriale de la gendarmerie, le capitaine Léon Andriamanantena.

Durant la manifestation, des casseurs armés de pierres et de bâtons ont pillé plusieurs boutiques tandis que les maisons des trois hommes suspectés du meurtre de sœur Emmanuel ont été incendiées dans la nuit de lundi à mardi, selon la police. "Nous n'avons arrêté personne pour éviter la colère de la foule", a noté le commissaire de police Éric Benty.

Un calme précaire est revenu après qu'une quinzaine de manifestants aient obtenu l'autorisation de pénétrer dans l'enceinte de la prison pour vérifier que les trois suspects avaient bien quitté les lieux. Les trois hommes ont été à nouveau transférés "loin, très très loin de Mandritsara lundi soir 4 mars", déclare Éric Benty, refusant plus de précisions. 

Des assassins qui sans doute ne doivent la vie sauve qu'au fait que plusieurs journaux étrangers aient largement répercuté la nouvelle de ce crime odieux… Habituellement la police malgache intervient peu face à une foule déchaînée contre des criminels voire de simples voleurs… Il est encore fréquent qu'à Analakely un malfaiteur soit lynché brûlé vif emboudiné dans de vieux pneus…


Madagascar, funeste île de Naufrageurs… nouvel épisode tragique d'une série sans fin…

Madagascar… île des Naufrageurs… Défense de s'échapper…

Suicide, mode d'emploi… et pourquoi pas un millepatte…

Suicide, mode d'emploi… ne pas oublier les crocodiles…

Suicide, mode d’emploi : allez "vivre" à Madagascar !

Madagascar : Deux voleurs lynchés à mort par une foule en colère
Madagascar : Andohalo - Un voleur de voiture lynché par la foule

Farafangana : Quatre bandits lynchés à mort

86 voleurs de bœufs lynchés à mort à Madagascar


lundi 4 mars 2013

La Voix de la Russie moque la visite de Flanby au Maître de Moscou…


Une émission qui pète d'excellence…
Après les prétendues "infos" du PAF, vingt minutes de désintoxication revigorante…



Au sommaire de cette édition du 4 mars 2013 :  

- Visite de Flanby en Russie : quand la diplomatie cède le pas à l'idéologie
- Conséquence de l'intervention française en Libye et au Mali : la fin des échanges franco-brésiliens, au plus grand profit de la Russie
- La France, le Paradis des politiciens : sang contaminé ou amiante, jamais coupables
- Entretien avec Marion Maréchal-Le Pen : la benjamine de l'assemblée nationale, seule élue du Front National, pour un rapprochement avec la Russie
- Colloques sur Pierre le Grand : le créateur de la Russie moderne, c'est à Paris, à la fin du mois de mars

En bref et en détail :

- Chômage : Flanby va faire encore mieux
- Marche pour la défense des enfants russes adoptés à l'étranger : 12 000 personnes dans les rues de Moscou.
- Élections en Italie : c'est une grande claque pour Bruxelles et pour Goldman Sachs
- Syrie : les assassins n'arrivent plus à faire valoir leur point de vue.

vendredi 1 mars 2013

Jean-Marie Curutchet s'en est allé au Ciel


Disparition de Jean-Marie Curutchet

Alphonse Raymond nous livre un bel hommage à Jean-Marie Curutchet, Basque, Saint Cyrien, officier parachutiste engagé dans le combat pour l'Algérie française pour aller jusqu'au bout de l'honneur.

Jean-Marie Curutchet vient d'être rappelé au Ciel le vendredi 1er mars 2013 en début d'après-midi. Ce Basque né en 1930 à Toulon passe sa jeunesse à Alger et Paris. Chez les scouts, il assume très vite la fonction de chef de patrouille. Il entre en «corniche» au Prytanée militaire de La Flèche. Sorti chef de section d'infanterie de l'École de Saint-Cyr-Coëtquidan (promotion Union Française), il est muté à sa demande au 14e régiment de chasseurs parachutistes, composé en grande partie d'appelés musulmans, où avait eu lieu une mutinerie.

Jean-Marie Curutchet
Il contribue à ramener la sérénité, l'esprit de corps, l'ambiance offensive et le haut niveau de combativité. Ce célibataire qui affronte la mort au combat savoure pleinement la vie lors du repos du guerrier, n'en déplaise aux esprits étriqués.

Excellent officier, remarquablement noté, apprécié de ses supérieurs, fanatiquement aimé de ses subordonnés, il étonne parfois ses camarades officiers. Plusieurs d'entre eux deviennent des amis, mais d'autres le ressentent comme un implacable combattant capable de payer de sa vie une mission qui l'exigerait, au professionnalisme sans état d'âme si ce n'est l'économie du sang de ses soldats. À Philippeville, meurtrie par les massacres de 1955 et nettoyée par les parachutistes, il rencontre une jeune femme qu'il épouse et qui lui donne trois fils. Au grand étonnement de jeunes officiers, ses pairs, qui l'avaient estimé détaché de considérations affectives à l'égard de l'Algérie française, il tire les conséquences ultimes de la guerre qu'il considère comme une véritable croisade et une application du code de l'honneur du guerrier : il entre dans la clandestinité en septembre 1961.

Chef de la branche ORO (Organisation Renseignements-Opérations) de l'OAS-Métropole, il mène une guerre sans merci aux porteurs de valise, aux convoyeurs de fonds, aux officiers gaullistes ayant empêché l'OAS de sécuriser des points sensibles, aux barbouzes qui usent de méthodes terroristes.

En sa qualité de Saint-Cyrien, attaché au pli éthique des officiers de tradition confrontés à la rupture ontologique que représente le rejet des institutions adultérées par un pouvoir renégat, il est le mieux placé pour seconder le colonel Argoud, polytechnicien ayant tiré les mêmes conclusions que les siennes.

Co-fondateur du Conseil national de la Révolution, il se heurte parfois à des gens sincères mais dont l'attachement aux écorces mortes d'un monde défunt les empêche d'envisager la situation telle qu'elle est. Rompu aux techniques de la guerre de partisans et à la survie en milieu hostile, il échappe pendant deux ans aux recherches des polices françaises et étrangères.

Transitant par Dakar, il est enlevé par des barbouzes alliés de la police de Senghor. Comme le duc d'Enghien au siècle précédent, il ramené de force à Paris.

Déféré devant le juge d'instruction, il lui rétorque qu'il ne reconnaît ni la légalité ni la légitimité du pouvoir judiciaire et encore moins du maître élyséen de l'exécutif qu'il considère comme un scélérat coupable de haute trahison ; il informe le juge qu'il sait d'avance qu'il sera exécuté, donc il n'a aucune raison de collaborer de la moindre façon à l'interrogatoire.

Au juge qui prétend lui donner une leçon de morale en l'informant que d'autres inculpés ont assumé leur responsabilité, lui parlant même d'honneur, il répond sèchement qu'il ne tombera pas dans le piège. Jugé par la Cour de sûreté de l'Etat, il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Détenu à l'île de Ré, il s'inscrit en Faculté et passe une licence d'histoire.

Lors de l'amnistie de 1968, il est le dernier condamné à être élargi, le pouvoir ne lui ayant jamais pardonné d'avoir récusé sa légitimité ; il dénonce la nature perverse et satanique du gaullisme, son néant absolu, la fascination hystérique et psychiatrique qu'il exerce.

Il considère que Maurras s'est trompé dans «Politique d'abord», que nous sommes définitivement sortis de l'âge politique défini par Aristote et repris par saint Thomas d'Aquin. La captivité l'ayant conduit à cheminer spirituellement en lui-même, il se souvient alors de son éducation religieuse.

Il sait aussi que l'Église de Mohammed Duval et du concile de Vatican II sont des chimères : il le comprend parmi les premiers. Doté d'une intelligence fulgurante et d'une intuition à la rapidité hors du commun, Curutchet découvre que la vraie guerre est d'ordre spirituel.

Il va méditer à Montségur en ermite, suit la difficile et austère règle de saint Jean Stylite, mais en sa qualité de Basque - dont il redécouvre les racines et l'identité somatique - il se sent proche des Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola.

Se moquant éperdument de l'opinion d'autrui, voire de celle de ses propres anciens camarades de combat qui parfois peinent à le comprendre, il veut se mettre en ordre avec lui-même quoi qu'il dût en coûter. Il rédige alors Le procès Jean-Marie Curutchet. Compte-rendu sténographique des débats, réquisitoire et plaidoiries, NEL, 1965 et Je veux la tourmente, Robert Laffont, 1973.

Il acquiert une vieille ferme dans l'arrière-pays basque à laquelle il rend son aspect authentique, nécessaire à un ré-enracinement ; parallèlement, il fonde une maison d'édition artisanale consacrée à l'ethnographie basque.

Ses collections couvrent des domaines en apparence assez divers, mais en réalité tenus par une colonne vertébrale du corps subtil : cuisine basque, souvenirs et mémoires d'anciens de l'OAS (dont le célèbre docteur Jean-Claude Pérez), architecture paysanne régionaliste, chapelles et oratoires du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, lieux druidiques et préchrétiens des tribus euskariennes antiques. Estimant sa tache éditoriale accomplie, il conclut son œuvre écrite en publiant le fac-simile d'Augustin Chaho Paroles d'un voyant, un visionnaire du XIXe siècle ayant eu des prémonitions tant à l'échelle du pays basque que de la planète tout entière.

Dans l'intervalle, Curutchet avait estimé souhaitable de s'intéresser à la franc-maçonnerie, imaginant comme le métaphysicien René Guénon qu'une trace de la Tradition primordiale et de la religio perennis avait pu y subsister, mais après sept ans d'assiduité à la loge de la rue des visitandines à Bayonne, il ressent comme un impératif de mettre fin à une expérience qu'il estime contreproductive, voire néfaste.

Pleinement revenu à l'Église, il dédaigne le nouveau rituel. Il déclare même à un de ses jeunes amis : « La Présence Réelle sur l'autel ? Il ne se passe plus rien dans les églises depuis le concile de Trente !» Fidèle à l'Église johannique, il expérimente la théologie apophatique, pratique la voie de l'oraison, récite quotidiennement les prières en les rythmant grâce à la respiration synchronisée avec les accents toniques (ce que les Grecs appellent hésychasme).

Il s’agit la vision de Denis l'Aéropagite décrivant les Hiérarchies, mais il lui est donné la permission de choisir entre rester au ciel contempler le monde séraphique ou redescendre sur terre achever sa mission de combat spirituel. Cet ancien officier répète en lui-même la prière des parachutistes : «Mon Dieu, mon Dieu, donnez-moi la souffrance». Remarquablement soutenu affectivement et soigné par sa seconde épouse, il met à profit ce dernier répit afin d'attirer dans le monde visible les grâces de l'invisible, jusqu'à ce qu'il estime sa mission remplie. Caractère inflexible ? Intransigeant ? Soldat avide de plaisirs et d'émotions terrestres devenu mystique en quête d'amour divin ? Comprenne qui pourra.
Alphonse Raymond 

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Extrait de Je veux la tourmente (Robert Laffont) par Jean-Marie Curutchet

À propos de Jean de Brem, historien, journaliste et militant nationaliste membre de l’OAS, assassiné le 17 avril 1963…

Jean de Brem
« Je venais d’apprendre par ma femme la mort de mon ami Jean de Brem, dit Alex. Il avait accepté de travailler à mes côtés à l’étranger. Mais par loyauté envers ses camarades et ses chefs parisiens, il avait tenu à retourner à Paris où il lui restait encore une dernière mission à accomplir.

C’est au cours de cette ultime mission qu’il trouva la mort. Surpris par les policiers au moment où il s’emparait avec Serge Bernier d’une voiture destinée à une mission opérationnelle, Alex ouvrit le feu pour se dégager. Il blessa mortellement un policier, mais fut à son tour atteint par une rafale de PM. Tombé à terre il porta à sa bouche une feuille de carnet où se trouvait quelque renseignement qui ne devait pas tomber aux mains de l’adversaire. Un policier arriva à sa hauteur, l’acheva d’une balle dans la tête, puis lui trancha la gorge pour récupérer le papier qu’il n’avait pas eu le temps d’avaler. «&nbspJe mourrai sans postérité, stérilisé par l’atome ou égorgé par un fanatique&nbsp» avait-il écrit dans l’avant-propos de son «&nbspTestament d’un Européen&nbsp». Bernier, que les policiers avaient capturé et déjà fait allonger par terre, ne dut d’avoir la vie sauve qu’à l’arrivée de quelques passants attardés. Cela se passait le 17 avril 1963 en plein Paris, rue de l’Estrapade, à deux pas du Panthéon&nbsp!

Jean de Brem a traversé comme un météore le ciel sombre de ma clandestinité. Notre amitié n’a pas duré trois mois. Je ne pourrai cependant jamais oublier ce lumineux ami de vingt-sept ans. Ni les nuits passées à discuter de l’avenir que nous voulions bâtir ensemble. Ni cette dernière soirée de Pully, une semaine avant sa mort et quarante huit heures avant mon arrestation. Ni ce 21e concerto de Mozart, écouté plusieurs fois de suite ce soir là, et dont je ne puis plus entendre l’andante sans penser à mon frère assassiné.&nbsp»