Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 10 novembre 2010

Hommage à Jean Bastien-Thiry

Hommage au lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry ce 11 novembre 2010


Jeudi 11 novembre 2010 à 15 heures,
cérémonie au cimetière de Bourg-la-Reine (92)
en mémoire de tous les morts de l’Algérie Française,
unis dans notre souvenir à ceux qui ont donné leur vie pour la Patrie



Le lundi 11 mars 1963, alors que ses deux compagnons bénéficiaient de la grâce présidentielle, le colonel Bastien-Thiry était fusillé au fort d’Ivry.  Il assista avec une grande ferveur à la messe de l’aumônier et communia en brisant en deux l’hostie que lui tendait le prêtre, lui demandant d’en remettre la moitié à son épouse. Il marcha ensuite au poteau, en égrenant son chapelet, le visage calme et serein, même joyeux. Avant la salve, il ne cria pas “ Vive la France ! ” mais pria pour elle et pour ceux qui allaient le tuer. Au retour, son avocat déclara bouleversé : 
« Bastien-Thiry a vécu pour Dieu, pour sa patrie : il est mort au service de Dieu et de sa patrie. C’est désormais un martyr. »

 EN L’HONNEUR ET À LA MÉMOIRE
DE JEAN-MARIE BASTIEN-THIRY LACHEMENT ASSASSINÉ PAR LE POUVOIR GAULLISTE,  LE 11 MARS 1963 

Rendons un hommage tout particulier au colonel Jean Bastien-Thiry, héros et martyr de la Patrie, fusillé il y a 47 ans, le 11 mars 1963.
Jean-Marie BASTIEN-THIRY était Lorrain, polytechnicien, lieutenant-colonel dans l’Armée de l’air et l’inventeur de deux missiles antichars, les SS-10 et SS-11. Il avait 36 ans et laissait une veuve et trois petites orphelines. 
Organisateur de l’opération du Petit-Clamart, le colonel Jean-Marie BASTIEN-THIRY aura tout sacrifié, sa famille et sa vie, pour que vive la France. Il nous a laissé, en versant son sang, un message, un exemple à méditer, à admirer et à suivre. 
Alors que les tireurs du Petit-Clamart seront graciés par De Gaulle, celui-ci refusera d’accorder sa grâce à BASTIEN-THIRY. De Gaulle n’aimait pas les héros, n’en ayant jamais été un lui-même. 
Jean-Marie BASTIEN-THIRY est l’exemple parfait du dévouement, du courage, de l’abnégation, du don de soi et du sacrifice de sa vie envers la Patrie. Il est l’honneur de l’Armée Française. 
Homme de foi, grand catholique, il mourra comme un saint, marchant vers le peloton d’exécution son chapelet à la main, après avoir entendu la Sainte-Messe. Refusant d’avoir les yeux bandés, il regardera la mort droit dans les yeux avant de pouvoir contempler ensuite la Vie Éternelle. 
Assassiné sur ordre de celui qui aura trahi l’Algérie Française et livré des dizaines de milliers de Harkis et Pieds-noirs aux tortures les plus innommables des bouchers fellouzes du FLN, le colonel Jean BASTIEN-THIRY demeure un Français modèle, un héroïque soldat dont le nom restera pour toujours inscrit sur le Martyrologe de la Nation. 
Que Jean-Marie BASTIEN-THIRY repose en paix, aux côtés de tous les Morts pour la France, dans le Paradis des Héros, des Martyrs et des Soldats.

mardi 9 novembre 2010

Déclaration du colonel Jean Bastien-Thiry devant la Cour Militaire de Justice
2 février 1963

Nous sommes solidaires de tous ceux qui, dans les prisons, dans la clandestinité, à l’étranger ou en France, aux postes officiels ou dans les diverses couches de la population, constituent la résistance française à l’abandon et à la dictature. La résistance nationale française est une : elle ne se laissera pas diviser; elle sera debout tant que durera la dictature et tant que durera l’abandon.

Nous croyons avoir dit la vérité, après beaucoup d’autres hommes qui ont dit cette vérité avant nous en de nombreux discours et en d’innombrables écrits; nous pensons que, tôt ou tard, cette vérité sera connue des Français et l’emportera sur l’imposture et sur les mensonges des hommes au pouvoir, sur les déclarations lénifiantes de beaucoup, et sur les silences complices de la radio d'État, de la télévision d’État et de certains organes de presse. Peut-être nos propos seront-ils déformés par la radio d’État, par la télévision d’État et par ces organes de presse, comme ont été déformés ceux que nous avons tenus au moment de notre arrestation; on n’empêchera pas qu’ils reflètent l’expression de la vérité.

Malgré l’extraordinaire mauvaise foi des hommes au pouvoir, malgré leur extraordinaire cynisme, c’est une vérité qu’il y a eu, qu’il y a en France et en Algérie, des milliers de morts et de martyrs, qu’il y a des milliers de disparus et des centaines de milliers d’exilés, qu’il y a des camps de détention et de tortures, qu’il y a eu de nombreux viols et de nombreux massacres, qu’il y a des femmes françaises obligées de se prostituer dans les camps du F.L.N.

C’est une vérité que le pouvoir de fait aurait pu épargner ou limiter toutes ces horreurs s’il l’avait voulu ; mais c’est une vérité qu’il ne l’a pas voulu. C’est aussi une vérité que ce pouvoir fait le jeu du communisme en divisant le monde libre. C’est une vérité que l’homme contre lequel nous avons agi est, à tous moments, passible de la Haute Cour, et qu’il suffirait d’un minimum de clairvoyance et de courage de la part des parlementaires pour l’y traduire ; le dossier de ses forfaitures, de ses crimes et de ses trahisons existe, et des milliers d’hommes sont prêts à témoigner de la réalité de ces forfaitures, de ces crimes et de ces trahisons.

Nous avons exercé le droit de légitime défense contre un homme, au nom de ses victimes, au nom de nos concitoyens et au nom de nos enfants, cet homme est ruisselant de sang français et il représente la honte actuelle de la France. Il n’est pas bon, il n’est pas moral, il n’est pas légal que cet homme reste longtemps à la tête de la France ; la morale, le droit et la raison humaine s’unissent pour le condamner. La vérité que nous avons dite, et que bien d’autres que nous ont dite avant nous, restera attachée au nom de cet homme, où qu’il aille et quoi qu’il fasse. Un jour cet homme rendra compte de ses crimes : devant Dieu, sinon devant les hommes.

Le pouvoir de fait a la possibilité de nous faire condamner ; mais il n’en a pas le droit. Les millions d’hommes et de femmes qui ont souffert dans leur chair, dans leur cœur et dans leur biens, de la politique abominable et souverainement injuste qui a été menée, sont avec nous dans ce prétoire pour dire que nous n’avons fait que notre devoir de Français. Devant l’histoire, devant nos concitoyens et devant nos enfants, nous proclamons notre innocence, car nous avons fait que mettre en pratique la grande et éternelle loi de solidarité entre les hommes.

Nécrologie

De Gaulle… Et qu'à nouveau on nous les gonfle avec ce sinistre personnage… Ça suffisait pas pour cette année les 70 ans d'un appel trafiqué. Et aujourd'hui qu'on nous bassine avec ces 40 balais seulement qu'il a clapsé plantant sa piteuse  crapette solitaire, charentaises et camomille. Qui oserait imaginer son Au-delà…



dimanche 7 novembre 2010

Les bambous ont fleuri en Birmanie !

Aung San Suu Kyi, toujours en résidence surveillée, a été interdite de candidature. Son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), boycotte le scrutin. Ceux de ses militants qui néanmoins ont souhaité participer se sont regroupés au sein de la Force démocratique nationale (NDF).  Leur leader, le docteur Than Nyein. Théoriquement, 29 millions d'électeurs pourront se prononcer. Le parti de la junte, le Parti pour le développement et la solidarité de l'Union (USDP), présente 1100 candidats. 164 candidats sont présentés par la Force démocratique nationale (NDF). Au total 37 partis politiques sont en lice. La peur aidant, les militaires n’auront certainement pas besoin de truquer les résultats du scrutin. Et poutant…
Le chapeau de bambou est le symbole de la Force démocratique nationale (NDF) : Voilà que les bambous ont fleuri en Birmanie ! Et on en confectionne des chapeaux de leur paille… de ces bambous qui ne fleurissent que tous les cinquante ans… une floraison invariablement suivie d'une invasion de rats… et, après avoir fleuri, les bambous meurent… Un bien mauvais présage pour les tyrans.


vendredi 5 novembre 2010

Alpha Condé favori


 
 Alpha Condé né à Boké (Basse Guinée) le 4 mars 1938, est le leader du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), candidat à l’élection présidentielle annoncée par les accords de Ouagadougou signés le 15 janvier 2010 par Moussa Dadis Camara et le général Sékouba Konaté sous l’égide de Blaise Compaoré, le président du Burkina Faso. 
Alpha Condé part en France à l’âge de 15 ans pour des études secondaires puis universitaires (Sciences Po Paris, Sorbonne). En 1970, il est victime du régime du président Sékou Touré qui le condamne à mort par contumace. Il est alors contraint, comme bon nombre de ses compatriotes intellectuels, de rester en exil hors de son pays. Alpha Condé réside à Conakry depuis le 17 mai 1991, date de la fin de son exil et de son retour en Guinée.  
Radio Kankan présente un sondage d’opinion et d’intention de vote réalisé par un groupe spécialisé de la presse nationale guinéenne selon lequel le second tour de l’élection présidentielle de ce dimanche 7 novembre sera très serré. 
Malgré tout, selon ces mêmes spécialistes, le professeur Alpha Condé de l’Alliance Arc-en-ciel partirait favori, vu la grande popularité qu’il ne cesse d’obtenir en Haute-Guinée, en Forêt, en Basse-Guinée et aussi en Moyenne Guinée. Radio Kankan considère ce pronostic fiable 
Ainsi, le candidat du RPG et de l’Alliance Arc-en-ciel l’emporterait avec environ 58% des suffrages exprimés. Le professeur Alpha Condé pourrait être élu Président de la République de Guinée, après plus de cinquante d’années de lutte « au service exclusif des populations guinéennes qui ont enduré et qui continuent de tirer le diable par la queue ».

Savoir se taire, "déterminé"…







 Le président Sarkozy reçoit son homologue chinois avec beaucoup de respect… Affairisme et realpolitik obligent. "Déterminé" et pas si impulsif que ça le président français !

Paroles de président !


Gbagbo, « un homme exceptionnel » ?


Le secrétaire national en charge des élections au Front Populaire Ivoirien (FPI), le député Martin Sokouri Bohui, dit le « Robot menteur de la Refondation » s’enlise dans le mensonge sans convaincre les Ivoiriens, tellement ses propos sont truffés de contrevérités. Les mensonges de Sokouri Bohui sont toujours rattrapés par la vérité…

Sokouri Bohui, alias « Monsieur élections », ose insulter les Ivoiriens, en présentant Gbagbo en ces termes : « cet homme a montré qu’il est un homme exceptionnel reconnu comme tel dans toute l’Afrique et même dans le monde entier, avant et pendant la crise que traverse [le] pays ». Oui, monsieur Gbagbo est un « homme exceptionnel ». C’est en 1990, présidentielle… Gbagbo face au président Félix Houphouët-Boigny… son excellence dans l’art d'insulter une vieille personne sans être intimidé. Oui, il faut vraiment être exceptionnel et monsieur Gbagbo l’a fait s’adressant à quelqu’un qui avait plus que l’âge d’être son père. Il faut vraiment être exceptionnel pour dire une chose le matin et dire le contraire l’après-midi. Il faut vraiment être exceptionnel pour dire qu’on est historien et n’avoir de cesse de falsifier l’Histoire. Il faut être vraiment un être exceptionnel pour, comme le fait monsieur Gbagbo, être impassible face aux souffrances des Ivoiriens et s’en moquer comme il le fait. Son seul but : se maintenir au pouvoir. Oui, Gbagbo est un homme exceptionnel et c’est cette exception qui l’a rendu aussi tristement célèbre. Il est si piteusement connu de tous, qu’aucun chef d’Etat africain n’a daigné répondre à son invitation pour le cinquantenaire de l’Indépendance de la Côte d’Ivoire. Sa sombre célébrité ne manque pas de dépeindre sur son entourage…

jeudi 4 novembre 2010

Comment ne pas faire un coup d'État…

C'est à croire que Laurent Gbagbo et ses partisans vont tout faire pour rendre un second tour impossible… Plus de 5 ans déjà que son mandat a expiré. Pas de cartes électorales… l'insécurité d'une rébellion… Les ingrédients d'une méthode qui s'est révélée efficace… Pourquoi ne pas en user… en abuser, en rajouter ? Les naïfs, et malgré tout souvent honnêtes et patriotes, font des coups d'État. Lui, Gbagbo, il a trouvé le truc, et il se fout de tout le monde…

Les Bétés, partisans de Gbagbo chassent les Baoulés des villages… Le FPI a décidé de régler ses comptes. Déjà ! Quelques heures après le début de la proclamation des résultats du premier tour de l’élection présidentielle, les partisans de Laurent Gbagbo ont décidé de s’en prendre aux populations Baoulé du Centre-Ouest. À Bouaflé, Issia, Gagnoa et d’autres localités, les Baoulés sont actuellement pourchassés par les populations autochtones sous ordre des cadres FPI de la région. À Bouaflé, les Baoulés de Banfla, un village situé à 20 km de la capitale de la Marahoué ont été chassés par des militants du FPI, agissant sous les ordres de M. Zaha Bi Zagoré, ancien député PDCI-RDA, aujourd’hui au FPI. Les populations expulsées du village ont trouvé refuge dans le hall d’une bibliothèque chrétienne à Bouaflé. Les personnes réfugiées à Bouaflé sont essentiellement les femmes et les enfants. Les hommes ont préféré rester sur place pour défendre leurs biens. Selon certaines sources, une personne aurait trouvé la mort dans les affrontements. À Issia, les populations Baoulé ont subi le même sort. Les militants du FPI, mécontents du score réalisé par Laurent Gbagbo dans cette localité, surtout dans les campements baoulé ont décidé de les exproprier. Ils accusent les populations Baoulé d’avoir voté massivement pour Henri Konan Bédié. Alors que, selon eux, des motos et de l’argent ont été distribués par le ministre Désiré Tagro, Directeur départemental de campagne du camp présidentiel, aux chefs Baoulés et leurs représentants pour inciter leur communauté à voter pour Laurent Gbagbo. À Gagnoa, c’est la même situation où des Ivoiriens pour n’avoir pas guidé leur choix sur la personne de Laurent Gbagbo sont menacés. La situation, dans tout le Centre-Ouest, est explosive. Les lieutenants de Laurent Gbagbo ont décidé de faire payer cher le choix de leurs concitoyens qui ne s’est pas porté en faveur de leur champion Laurent Gbagbo. C’est l’occasion d’interpeller le Premier ministre Guillaume Soro, le Facilitateur et la communauté internationale avant qu’il ne soit trop tard sur les dangers que fait planer le FPI sur le processus électoral, la paix et la cohésion sociale.

mercredi 3 novembre 2010

Barbarie

Obsèques à Bagdad des victimes chrétiennes d’al-Qaïda
Des centaines d'Irakiens en pleurs, ont assisté ce 2 novembre après-midi à une messe en l'église chaldéenne Saint Joseph de Bagdad en mémoire des 46 fidèles chrétiens tués dimanche soir par un commando d'al-Qaïda. Dans son sermon, le cardinal Emmanuel Delly a salué la mémoire de ceux qui étaient venus prier Dieu et qui ont été fauché par la main du diable entrée dans un lieu de culte.
Le message est poignant ; celui de 700 personnes, toutes confessions religieuses et partis politiques confondus, réunies ce 2 novembre après-midi dans l’église chaldéenne, Saint-Joseph à Bagdad, main dans la main, pour célébrer les funérailles d’une partie des victimes de la prise d’otages survenue dimanche soir et dénoncer l’acte barbare conduit par un commando d’al-Qaïda qui s’est soldé par la mort de 53 personnes et 60 blessés.
L’émotion en Irak est encore très vive. Cet attentat est en effet le plus meurtrier, visant la communauté chrétienne dans le pays, depuis le début de l’invasion américaine en 2003.
Le plus haut dignitaire chrétien d’Irak, le cardinal Emmanuel III Delly affirmait ne pas avoir peur de la mort et des menaces, mais au sein de la communauté, de nombreuses personnes confient aujourd’hui vouloir quitter le pays.
De son côté, le gouvernement a annoncé que des sanctions seraient prises contre les responsables de la sécurité du quartier où a eu lieu l’attaque, et que des indemnisations seraient versées aux familles des victimes, sans autres engagements pour garantir une meilleure lutte contre ce type de violence.