Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 1 juillet 2018

Face à la "révolution mondiale", en Syrie et ailleurs, identifier le destructeur de civilisations…



Bonheur de voyager en Syrie, certes… Mais c'est une autre chance que nous offre aujourd'hui un voyage en Syrie… Dans son malheur, la Syrie nous fait don d'une vision clarifiée des luttes en ce monde contemporain… Des forces s'affrontent en Syrie… Un combat primordial pour l'avenir de nos sociétés… Voulons-nous un monde uniformisé dominé par la seule idéologie de ceux qui se veulent les maîtres du monde ; se prétendant "élus de Dieu" ou - c'est tout comme - "serviteurs exclusifs" de ce Dieu Unique Tout Puissant… Face à l'impérialisme unificateur de ces "élus" et "serviteurs" de Dieu, il y a ces hommes humbles et respectueux qui acceptent le Monde tel que Dieu l'a créé, dans toute sa diversité, soucieux de garantir la multiplicité des cultures et le libre arbitre de chaque homme ; le Jugement dernier - pour ceux qui y croient - dépendant de la seule appréciation divine, toute ingérence humaine dans cette prérogative étant sacrilège… Ainsi se veut une authentique laïcité, celle vécue en Syrie. "Laïcité" à l'opposé de ce "laïcisme" hypocrite de propagande qui voudrait imposer une idéologie universelle, celle propagée notamment par ces révolutions qui se sont voulu des idéaux universels, la Révolution française puis la Révolution bolchevique… suivies aujourd'hui de ces "Printemps arabes" portés par le sionisme…


Toujours identifier l’ennemi. Que la révolution soit portée, alternativement ou coordonnée, par les francs-maçons, les communistes, le sionisme et son outil islamique ce sont toujours les mêmes forces occultes qui se dissimulent, les uns et les autres étant les acteurs - déclarés ou non - d'un même combat…
La puissance destructrice du communisme s'étant progressivement émoussée après les effets désastreux sur les opinions publiques du génocide mené par les Khmers rouges au Cambodge, par le rejet du communisme en Europe après la chute du Mur de Berlin et l'effondrement de l'Union Soviétique… une autre arme a été activée : l'islamisme… Une arme idéologique depuis longtemps déjà affûtée à partir de la Turquie et avec les Dönmeh et leur activation d'un fondamentalisme islamique, propagés par les instruments des Frères musulmans et du wahhabisme…

Communisme et islamisme restent indissociables en tant qu'armes des tenants du mondialisme… Armes maniées directement par le N.O.M. ou plus généralement par des "idiots utiles"… Le sionisme restant, par la personnalité des principaux propagateurs du communisme que de l'islamisme, indissociable de ces mouvements…
De même que le terrorisme n’est jamais l'ennemi mais seulement un moyen de faire la guerre quand l’ennemi ne peut ou ne veut - quelles qu’en soient les raisons - agir frontalement, de même l'idéologie, instrument la propagande, n'est qu'un outil de manipulation des masses… Le communisme a joué ce rôle… Un rôle qui aujourd'hui lui a été - partiellement et… provisoirement ? - retiré au profit de l'islamisme…
Comment mieux illustrer ce désarroi des communistes devant "une situation aussi complexe" que par ces conseils donnés à leurs militants :

Les communistes face à la Syrie… enjeu mondial considérable (Jacques Serieys 19 octobre 2015)
Ainsi les communistes face au dépit de voir utiliser l'arme idéologique de l'islamisme et le terrorisme dont il est porteur par le Nouvel Ordre Mondial et le sionisme tentent de sauver la face et de prôner une attitude ménageant la chèvre et le chou… On condamne "le dictateur" Assad tout en le laissant être acteur d'une solution politique. Mais dans le même temps on prend parti sans ambigüité pour une prétendue "opposition syrienne" armée et, "cerise consolatrice sur le gâteau" pour le Rojava des Kurdes sécessionnistes… Choix des communistes qui s'insère sans ambigüité aucune dans celui de l'Entité sioniste !
La Syrie présente un valeureux exemple de résistance à cette "révolution mondiale"… Malgré toutes les destructions, humaines comme matérielles, opérées en Syrie, l'on ne peut se dispenser de s'interroger sur le degré des ravages de cette "révolution mondiale" en Europe, et plus précisément en France… Un article de Rivarol fondé sur des faits récents contribue fort judicieusement à nous fournir des éléments de réponse…
Les communautés chrétiennes du nord-est de la Syrie victimes des agissements des milices kurdes d’obédience communiste PKK…





K-Y partie à l’Élysée avec le ‘’mec’’ qui a bombardé la Syrie…
Devant un public de 1 500 bourgeois autant friqués que décadents,
c’est une fête afro-techno-LGBT qui s’est déroulée dans ce lieu de pouvoir transformé en Sodome.


Pour les niais qui en douteraient, qu’ils se reportent à la fiesta de l'Élysée où
 se démenait comme de beaux diables une cohorte de travestis afros.

Chansons et paroles d’une soirée mémorables : extraits… « Ce soir, brûlons cette maison, brûlons-la complètement »… « Les femmes et la beuh (herbe) »… « Ne t’assieds pas, salope, s’il te plaît »… « Danse, enc… de ta mère, danse »… « T’es vénère parce que je me suis fait sucer la b… et lécher les c… ». Olé ! Une poétique à la mesure de la République en marche, de Pierre Bergé à Patrick Drahi (SFR/L’Express/Libération/BFM.TV/i24 News), via Rothschild, Attali, Minc and Co.



Bon, bien ! Il s’agirait d’enfin voir ou percevoir les évidences les plus aveuglantes. À savoir que si le Coup d’État bolchévique d’octobre 1917 a finale
ment échoué, la Révolution mondiale elle, l’a finalement emporté et s'accomplit sous nos yeux non dessillés. L’atroce dictature léniniste s’est en effet rapidement conclue en 1921 par le brûlant aveu d’échec qu’aura été vote 
de la Nouvelle économie politique — un discret, mais authentique, retour au capitalisme de libre entreprise — le 12 mars 1921 à l’occasion du Xe Congrès du Parti communiste russe. Et ce, tandis que se développait depuis douze jours la révolte (et non la mutinerie) des marins de Cronstadt. Celle-ci sera écrasée le 18 mars sur ordre de Trotski au prix de la bagatelle d’une dizaine de milliers de morts… Le socialisme avançait à grand pas ! Les malheureux ne demandaient cependant que la restauration de libertés élémentaires : élection libre des soviets, liberté de la presse et de réunion, suppression des réquisitions forcées, bref, revendiquant une démocratie ouvrière et paysanne contre l’oppressive dictature des commissaires politiques. À son décès, le 21 janvier 1924, Lénine s’était en fait refusé à fixer une limite pour la NEP dont il voyait la prolongation pour au moins une décennie, voire un quart de siècle. Mais en 1927 le succès de la NEP était tel qu’il finit par fortement entraver les réquisitions de grains et entraîner la création d’un marché parallèle ; certaines villes connaissent à cette date d’importantes pénuries et l’Ukraine est meurtrie par une mortelle disette au cours de l’hiver 1928/1929.

Un prélude à la grande famine de 1932/1933, celle-ci étant étroitement liée à la dékoulakisation et à la collectivisation autoritaire des terres. Staline engage alors la politique du « Grand tournant », en l’occurrence le lancement du Premier plan quinquennal, l’abandon de la NEP et l’industrialisation lourde du pays avec en perspective — oui, dès cette époque — de préparer à la guerre contre le Reich allemand [Henri Massis (1886/1970), Découverte de la Russie, 1944. Un livre profond malgré la fadeur du titre].

Les famines et leurs cortèges de mort par millions, suivirent donc l’abandon sine die du socialisme réel par Lénine. La Terreur, le goulag et la malemort ouvrirent néanmoins grands leurs bras pour y engloutir ouvriers, paysans, bourgeois et nobles. Surtout les classes laborieuses qui furent étrillées d’importance et pour lesquelles devait en principe s’accomplir la révolution et que le communisme était censé libérer (sans doute du fardeau d’une existence de bagnard ? Celle qui fut la leur après la Révolution !). D’ailleurs, un révisionnisme historique de bon aloi (allant dans le sens de la mythologie révolutionnaire invertie) s’emploie maintenant à minimiser le nombre de cadavres afin de nous convaincre que la Terreur et les confiscations ne furent, au fond, pas si terribles que ça. Le prix à payer !

Que les faits — qui se sont frayés si difficilement un chemin vers la lumière — ne sont en réalité qu’exagération, une légende noire, pur produit de la malveillance des ennemis du peuple et du socialisme. Au reste, par-delà cet échec (mais pouvait-il en être autrement, le communisme, niveleur égalitariste étant une cruelle chimère ?), il faut admettre — aussi dur cela soit-il — qu’au XXIe siècle le marxisme sous sa forme ultra-libéraliste mâtinée de freudisme, l’a finalement triomphé, oui da ! Les torrents de 1789 et de 1917 continuent d’emporter les nations et de charrier les cadavres des guerres de normalisation démocratique, les rives défilent sous nos yeux, mais elles sont en réalité immobiles, ce sont les eaux furieuses qui déferlent, et nous avec !

AU FINAL ALEXANDRE PARVUS ET LÉON TROTSKI L’EMPORTENT HAUT LA MAIN

Si Lénine a perdu, Trotski, lui, a gagné. Ce Léon Bronstein dont les séides et les suiveurs ont envahi la planète : néoconservateurs en Amérique, en France macroniens [La fête de la musique 2018 dans les jardins du palais de l’Élysée avec des danseurs et des musicos afros transsexuels, montre que toutes les limites ont été franchies par une présidence se complaisant à avilir sa fonction très au-delà de ce que firent les Sarkozy et les Hollande. La déchéance est un puits sans fond, en témoignent les pitreries obscènes de l’Élysée devant un millier et demi d’invités, dignes héritiers de la chienlit soixante-huitarde…] post-mitterrandiens et archéo-soixante-huitards, partout les élites occidentales ont épousé la cause de la Révolution permanente [Ce concept apparaît en 1844 dans La Sainte Famille, premier ouvrage cosigné par Karl Marx et Friedrich Engels. Théorisé par Alexandre Parvus (Israël Lazarevich Gelfand), richissime marchand d’armes, Trotsky reprend le thème en 1905 in Résultats et Perspectives, puis en 1929 in La Révolution permanente]. Celle de la destruction totale de l’État et de la société établie naguère sur les bases d’une morale transcendante. Et les choses avancent à la vitesse de ces infreinables machines à démolir que sont les “valeurs” démocratiques secrétées au fur et à mesure de ses pressants besoins par l’insidieuse dictature de République universelle en marche, imposées également par les lois impérieuses du Marché, un dérèglement général (liberté pour les uns, les happy few, asphyxiante dictature pour le plus grand nombre !) sanctifiées par les Traités commerciaux sous les auspices du Libéralisme ultra, nouvel horizon de l’Humanité…

N’oublions pas que ce sont les poches lestées de l’or de Jacob Schiff [Banquier, philanthrope et humaniste, il finança en 1904 à hauteur de deux cents millions de dollars-or via la banque Kuhn, Loeb and Co, la guerre du Japon contre la Russie. La défaite russe sera suivie de la révolution manquée (de peu) de 1905 dans laquelle Parvus et Trotsky occupent des positions clefs] que Trotski Bronstein regagna la Russie pour prendre en marche le train de la conspiration bolchévique… comme ces professionnels de l’entrisme, plus proches de nous, que sont Julien Dray, grand collectionneur de montres à complication et faux transfuge de la LCR, qui volait au secours de la victoire et ralliait les rangs du PS en 1981… ou encore Jean-Marie Le Guen et Jean-Christophe Cambadélis. Ce dernier, compagnon de route du trotskyste Lionel Jospin et de Dominique Strauss-Kahn, directeur du Fonds monétaire international [2007/2011], deviendra Premier Secrétaire du PS en 2014, passe en 1986 en compagnie de quelque quatre cents militants obéissant perinde ac cadaver, de l’Organisation Communiste Internationaliste au PS où ils se taillent rapidement la part du lion lors de la distribution des prébendes et des places éligibles. Ces gens dont la carrière est émaillée d’épisodes successifs de concussion et de prévarication, ces habitués des tribunaux (qui les blanchissent très régulièrement) ne trahissent rien ni personne : surtout pas un pays auquel ils sont par nature et par définition étrangers et même hostile, ni une morale qu’ils méprisent et qu’ils se font une joie mauvaise de transgresser.

LA MACHINE À DÉTRUIRE LA NATION

Retenons que la Machine à détruire la nation, son identité, sa souveraineté et nos dernières libertés, s’est visiblement mise en route en 1966 avec le livre Treblinka de Jean-François Steiner. Une fiction présentée comme un témoignage qui donna le coup d’envoi d’une prodigieuse entreprise de sidération : à savoir — et depuis cette date — l’exploitation commerciale, politique, idéologique, morale du système concentrationnaire des vaincus de la Seconde Guerre mondiale. À partir de là, s’enclenchait la procédure devant acheminer les Hexagonaux à la mort cérébrale. Le 21 mai 1981, le plus avide et le plus avisé de ces « politiciens au rencart… marqué par l’ambition et la haine » que stigmatisait DeGaulle dans son discours du 30 mai 1968 (trois jours après le rassemblement de Charlety, le 27 mai, à la veille de la deuxième nuit des barricades), le factieux Mendès France ayant été écarté, parvenait à la tête de l’État. Il faudra toutefois attendre juillet 1984 et l’échec cuisant des trois gouvernements Mauroy (qui avait su merveilleusement arroser les copains et assécher les caisses de l’État), pour que la Machine à sidérer l’indigénat reprenne force et vigueur avec la création de cette machine de guerre contre les peuples que constitua SOS-Racisme.

Si la réouverture mémorielle des camps ne fut qu’une première étape (certes fondatrice), la création le 15 octobre 1984 de SOS-Racisme [Serge Malik, l’un des fondateurs d’origine judéo-arabe, va dénoncer dans Histoire secrète de SOS Racisme (1990) « l’instrumentation politique de l’antiracisme par le Parti socialiste et la franc-maçonnerie ainsi que la surreprésentation de membres de l’Union des étudiants juifs de France »] fondé par les trotskistes Harlem Désir et Julien Dray, marqua la relance (en mode démultiplié) de l’entreprise de néantisation mentale des Français… auxquels il fut reproché, en vrac et de façon lancinante, la colonisation, les croisades, l’esclavagisme, le racisme puis le sexisme, le machisme, l’homophobie, la xénophobie… enfin leur “leucodermie”. Haro sur le Baudet [Jean de La Fontaine « Les Animaux malades de la peste » Livre II — 1678], l’homme blanc quinquagénaire ployant sous le bât de ses tares et de ses vices. La bête à abattre ! Pourtant, qui ne voit que les vrais et actuels négriers des temps modernes sont ces Organisation non gouvernementales — si bien pensantes et si pathétiquement généreuses —- qui acheminent, cargaison après cargaison, du bois d’ébène pour alimenter sur le Vieux Continent le juteux marché de l’assistanat social ou celui du travail à vil prix ?

Cette entreprise de sidération et de destruction mentale a fait entrer les masses hexagonales dans un profond état d’hébétude leur faisant accepter les pires inversions… et les ravages liés à la destruction programmée de l’État remis en cause en son principe même et dans l’exercice de sa souveraineté nationale la plus élémentaire. L’État, rongé de l’intérieur par la libéralisation de secteurs d’activité dans lesquels s’exerçaient ses prérogatives régaliennes ou dans lesquels s'était immiscé à plus ou moins bon escient ! Destruction des transports ferroviaires, de la Santé, de l’Éducation (devenue une dispendieuse entreprise industrielle d’arasement de la mémoire ethnoculturelle et confessionnelle, destinée à former des zombies ne disposant plus que des quelques centaines de mots utiles à se gaver de séries télévisuelles), Services postaux, Sécurité intérieure et Défense passée sous commandement américain au sein de l’Otan, etc.

La disparition des frontières, l’effacement de la distinction dehors/dedans (ou haut/bas, en un mot de toute hiérarchie sociale et partant, l’annulation de toute autorité autre que celle de la bureaucratie tentaculaire), a rendu caduque la notion d’État protecteur, garant d’un espace de souveraineté [Le 21 juin 2018, Emmanuel Macron assimilait le retour en Europe du nationalisme à « la lèpre qui monte » La nation, la communauté nationale, voici l’ennemi !] . Or Mai 68 marque le point de départ de la grande déconstruction sociétale dont nous ne voyons que trop les ravages aujourd’hui. Quant aux imposteurs qui nous dirigent, ils exhibent sans la moindre vergogne le spectacle de la décomposition cloacale qu’ils sont chargés de mener à terme : le raout élyséen, transgenre et congoïde, en est l’un des symptômes… sachant que le bon peuple muselé par les valeurs, frappé de stupeur et en état avancé d’incapacité mentale, laisse faire, laisse passer, préférant tourner ses regards vers les arènes également mondialisées du ballon rond, là où s’exprime le mirage hypnotique d’une pétulance collective sans véritable enthousiasme ! [G.W.F. Hegel (1770/1831) « Phénoménologie de l’esprit » 1807 TII - § 38] À quand la guerre ?

Source : Léon Camus in Rivarol n°3336 du mercredi 27 juin 2018


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De la manière d’écrire l’histoire

« Il faut, avant tout, que l’historien soit libre dans ses opinions, qu’il ne craigne personne, qu’il n’espère rien. Autrement, il ressemblerait à ces juges corrompus qui, pour un salaire, prononcent des arrêts dictés par la faveur ou la haine. (…) L’unique devoir de l’historien, c’est de dire ce qui s’est fait (…), et négliger tout le reste ; en un mot, la seule règle, l’exacte mesure, c’est de n’avoir pas égard seulement à ceux qui l’entendent, mais à ceux qui, plus tard, liront ses écrits (…), ne s’inquiétant pas de ce que dira tel ou tel, mais racontant ce qui s’est fait. (…) Il vaut mieux, prenant la vérité pour guide, attendre sa récompense de la postérité que se livrer à la flatterie pour plaire à ses contemporains. Telle est la règle, tel est le fil à plomb d’une histoire bien écrite. »

Lucien de Samosate : De la manière d’écrire l’histoire


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Autres étapes du 9ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, avril 2018






samedi 30 juin 2018

Amicale rencontre avec Saïd Hilal Alcharifi, à écouter… et à lire toujours avec intérêt !






Damas, début mai 2018… Agréables et instructifs moments passés au café al-Rawda, rendez-vous damascène d'écrivains et journalistes, en compagnie de Said Hilal Alcharifi… Longue conversation, à propos de la Syrie… Comment mieux découvrir ce dont Saïd a pu, entre autre, m'entretenir qu'à la lecture des nombreux articles qu'il a pu écrire, dont les plus récents et les plus pertinents sont édités sur le site Alter Info… Saïd Hilal Alcharifi, témoin au premier rang de cette guerre en Syrie qui ne veut pas dire son nom… Des articles et des analyses toujours d'une très grande justesse… Nous reproduisons ci-après un article datant du 15 mars 2016 présentant un moment clé du déclenchement de l'agression occidentale contre la Syrie et des armes alors utilisées : désinformation et activation de groupes terroristes sous bannière islamiste…  

Le Rawda…



Arrêt sur les trois premiers jour d’une « révolution si controversée »

Le fardeau des pertes humaines et matérielles est lourd à porter 

Ce sont cinq années écoulées, emplies du souvenirs de nuits blanches, de larmes, d’angoisse, de froid glacial sans fuel ou bois de chauffage. Combien de nuits rudes, en obscurité totale, a subi ce peuple de titans ?
Nombreuses sont les familles qui passèrent des nuits dans des abris non aménagés, estomac vide, en silence.
Qui aurait cru un instant que les réclamations de  liberté d'une vingtaine de jeunes étudiants dans le célèbre souk vouté « Hamidieh » à Damas le 15 mars 2011, allaient se transformer, trois jours après, dans la ville de Dera (100 km au sud de Damas) en révolte salafiste aux odeurs wahhabites les plus nauséabondes ?
À Istanbul comme à Paris et ailleurs, certaine faction de la diaspora syrienne actuelle célèbrera le cinquième anniversaire d’une révolution controversée, au mépris de toutes les pertes humaines de part et d’autre, le déplacement forcé d’au moins le tiers de la population, soit vers les zones sous contrôle de l’État, ou carrément en dehors du pays.
Mais la danse des loups continuera, tant que l’arbitre mondial n’aura pas donné un coup de sifflet, annonçant la fin du jeu.

Que s’est-il passé exactement ce jour du 18 mars 2011,
et les jours suivants, à Dera ?





Une centaine d’hommes se sont rassemblés devant le palais du gouverneur réclamant la libération immédiate de leurs enfants prétendument détenus et torturés (l’histoire des élèves aux ongles arrachés) dans les geôles des services spéciaux de sécurité.

Paniquées face à une foule qui commença à rebondir au fil des heures qui passaient et des réclamations infondées, les autorités locales ont laissé la foule s’exciter, puis passer hâtivement aux actes les plus violents : attaquer et incendier simultanément, sous les cris hystériques d’Allahou Akbar (Dieu est plus grand), tous les symboles de la République : palais de justice, celui du gouverneur également, de la police nationale et municipale, des écoles, et des banques.

Soudain, des tirs de fusils d’assaut retentirent. Des hommes du côté de la foule agitée tombèrent et aussi des policiers non armés qui barraient les rues, avec leurs bâtons pour protéger les immeubles gouvernementaux. Tout le monde ignorait d’où venaient ces tirs. Le résultat fut lourd pour une première journée : neuf morts dont trois du côté des forces de l’ordre.

Vers midi, la célèbre chaine qatarie Aljazeera faisait état, dans son journal télévisé de la mi-journée, selon un témoin anonyme sur place, d’affrontements violents entre les forces de sécurité et des manifestants.

Dans l’après midi, Mme Boutaina Chabane, conseillère politique et médiatique à la présidence fait un point-presse urgent, déclare, en jurant devant une cinquantaine de journalistes syriens et étrangers, que des ordres stricts ont été donnés par le Président de la République, tôt le matin, et en sa présence, aux représentants des autorités locales à Dera, de ne jamais recourir aux armes, quelle que soit la situation.

Le lendemain, Aljazeera s’engage plus franchement dans l'émeute en offrant aux « insurgés » à Dera des numéros de téléphone à appeler gratuitement, via des portables connectés aux satellites.

Ce fut effectivement le début d’un tournant dans l’implosion de l’information, voire un délire médiatique sans précédent.

Ce jour du 19 mars, deuxième journée d’émeute, les slogans scandés tout au long de la journée, ne dépassaient pas les limites des réclamations de la veille « liberté, et dignité ». le pouvoir central de Damas faisait savoir, à travers ses chaines publiques, que toutes les demandes des habitants de Dera seront satisfaites immédiatement, et qu’une série de réformes tant politiques qu'économiques seront annoncées dans les jours suivants.

Mais le nombre de victimes, aussi bien du côté des « insurgés » que des force de l’ordre ne cessa d’augmenter.

Le bilan fut douloureux.

Mais qui tiraient à la fois sur les manifestants et les policiers sur place ?

La réponse vint dans les JT d’Aljazerra, via ses témoins occultes qui ne sont  bien entendu jamais filmés  et dont les voix anonymes sont présentées sous des pseudonymes. Ils affirmaient tous, que les tirs venaient du côté des forces de l’ordre.

Le jeu est bien joué.

La Syrie commence à l’aube d’une troisième journée à plonger de plus en plus dans un bain de sang. Un mur d’incompréhension et d’absence de confiance, commença à s’élever.

À la fin de la troisième journée, c'est-à-dire le 20 mars 2011, le bilan des victimes s’est alourdi : 38 morts, et des dizaines de blessés.

Le fameux slogan « le peuple veut renverser le régime » est propagé. Des appels au port d’arme se font entendre dans les rues, par une foule surexcitée.

Désormais, il n’est plus question de tirs inconnus. Des manifestants se font filmer cagoulés, kalachnikov à la main.

Quand le front al-Nosra (branche d’al-Qaïda en Syrie) a surgi vers la fin de 2011, ses combattants s’infiltrèrent parmi les populations à Dera, répandirent d'étranges et effrayantes rumeurs, puis incitèrent les populations à quitter « provisoirement » et rapidement la ville « pour échapper à une vaste opération militaire ».

Ce fut le premier grand bluff qui a donné lieu au plus grand exode vers la Jordanie.

Toute la ville fut évacuée. Les combattants d’al-Nosra se sont offert la ville immédiatement après l’exode. Ils ont tout pillé. La ville ne ressemble plus à rien maintenant. Ses ex-habitants vivent dans des conditions sous-humaines, sous des tentes « provisoires » de l’ONU.

Au demeurant, plus de 400 000 victimes de part et d’autre. Quatre millions de réfugiés à l’étranger, sept millions de déplacés à l’intérieur du pays. Ces gens sont sans logement fixe, sans travail pour la plupart d’entre eux. Leurs enfants ne sont pas scolarisés non plus. C’est la plus grande catastrophe humaine de tous les temps. Le fardeau des pertes humaines et matérielles est lourd à porter.

Enfin, à force de crier au loup, les habitants du village ont cessé de croire le berger.

Le discours officiel de la Syrie a trop fait usage de la théorie du complot, depuis l’arrivé du parti Baath au pouvoir en 1963.

Quand le loup « sioniste » est arrivé véritablement, mais sous un false flag noir, les manipulés dansaient déjà avec les loups, tout comme leurs futures balivernes avec Daech et consorts, dans les années qui suivirent.


Saïd Hilal Alcharifi

vendredi 29 juin 2018

29 juin… Retour à Petropavlovsk…







Le Koriakski s'éveille-t-il ?


























Plus ancienne ville de l'Extrême-Orient russe, Petropavlovsk est fondée en octobre 1740 lorsque les vaisseaux Saint-Pierre et Saint-Paul,
commandés par Vitus Béring et Alekseï Tchirikov, pénètrent dans la baie














jeudi 28 juin 2018

Avec un ami de la France, dans un village des monts Alaouites…



Dans l'après-midi de ce samedi 28 avril notre groupe de quelques Français réunis par la Communauté syrienne de France est amicalement reçu chez le Docteur Amin Charabeh et son épouse dans leur grande et belle maison juchée sur les hauteurs de Djablé [جبلة] à Bessmalekh, [بسمالخ], un paisible hameau de 1500 âmes de la commune de Beit Yachoute [بيت ياشوط] dans cette région montagneuse peuplée d'une multitude de villages dispersés, tantôt nichés à flanc de coteau tantôt bâtis sur une éminence…

Sur le seuil de leur maison, autour du Docteur Amin Charabeh et son épouse, notre groupe de la Communauté syrienne de France…


Nous sommes dans le djebel Ansarieh [جبال الأنصارية] ou monts Alaouites [جبل العلويين], chaîne de montagne de 110 km, culminant à 1 562 mètres au Nebi Younès [جبل نبي يونس ] et séparant la région côtière de la plaine du Ghab…  Plusieurs fois déjà nous avions parcouru cet itinéraire impressionnant menant de la région de Hama et la plaine du Gharb vers la côte en empruntant une route un peu plus au nord débouchant aux environs de Lattaquié… Nous avions alors choisi de faire d'une vue panoramique d'un point de cette route l'illustration de la page d'accueil de ce blog…


Sur une route plus au nord, vue panoramique sur la plaine du Gharb depuis les environs de la ville de Qardāḥah - ©Ashraf Zeinah, photographe

Tôt le matin nous avions quitté de Mahardeh [محردة], longue halte à Tell Salhab [سلحب] au nord-ouest de Hama où nous avions participé avec les mères et sœurs de martyrs et de soldats à la préparation d'un repas qui sera servi sur le front "comme à la maison"… Superbes paysages sur cette route qui depuis l'Oronte et la plaine du Gharb rejoint la côte méditerranéenne…






Les monts Alaouites, une région de montagne mais fortement peuplée… et cultivée


Les pentes sont souvent très raides dans cette région, notre bus refusera de monter plus haut à seulement quelques kilomètres du but


Nos hôtes…


Longue conversation avec nos hôtes empreinte d'une certaine réserve…  qui face à l'absurdité du comportement de nos dirigeants ne peut cependant exclure une grande franchise dans nos appréciations… Comment ne pas exprimer notre écœurement quand le régime qui sévit actuellement en France fait fabriquer par des comparses de fausses preuves et ment effrontément à son peuple et à la communauté internationale pour justifier un bombardement sur un pays traditionnellement ami… Comment accepter qu'un "président" d'un pays qui ne se veut pas voyou reçoit en son palais et finance ouvertement des organisations terroristes : des organisations qui sur le terrain agiront au nom de qui ?  Nombreux sont les Français qui se souviennent de ces liens privilégiés entre la France et la Syrie mais comment faire entendre leur voix dans le contexte actuel ?

Beauté d'un jardin dans la montagne… roses de Damas


Notre hôte - parfaitement francophone… et francophile - est tant par ses recherches universitaires que par sa carrière un témoignage de cette amitié de très nombreux Syriens à l'égard de la France… Plus que de sa carrière c'est avec émotion qu'il évoque le souvenir de son directeur de recherches avant de nous offrir un exemplaire de sa thèse… Concours de circonstances : une thèse qui aborde largement un thème sur lequel nous venions d'être fortement sensibilisés à Mahardeh lors de notre rencontre avec les Aigles de la Tornade rouge, Bilad ach-Cham…

En fin d'après-midi notre hôte nous accompagne au domicile de familles dont les fils sont tombés au combat contre les groupes terroristes agents de nos gouvernants… Si cette région du pays alaouite n'a jamais été atteinte par l'ennemi nombreux sont ses fils tombés en martyrs sur le front…


Du Ciel, il veille sur la Syrie...






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Amin Charabeh : L'Attitude syrienne à l'égard du problème palestinien de 1947 à 1967, thèse de doctorat en Histoire sous la direction du professeur Dominique Chevalier, université Paris IV-Sorbonne, 1991

"La Syrie a toujours considéré le problème palestinien comme étant le problème fondamental pour tous les Arabes. À travers l'histoire, tout au long des siècles, la Syrie et la Palestine ont formé une entité géographique qui, aujourd'hui, comprend la Syrie, le Liban, la Palestine, la Jordanie, c'est ce que l'on connaît comme "Bilad Ach-Cham". À l'époque du mandat britannique, les Syriens ont été directement impliqués dans tous les événements qui se déroulaient en Palestine, du fait de l'implantation des colonies sionistes qui tendaient à y créer un foyer national juif. Les Syriens ont ensuite combattu aux côtés des Palestiniens après la constitution de l'État d'Israël le 15 mai 1948. La Syrie, après la guerre, a pris un certain nombre de décisions politiques accordant aux Palestiniens les mêmes droits que ceux des Syriens sauf celui de l'identité, afin de manifester leur solidarité aux réfugiés. Après les différents événements qui suivirent la fin de la guerre israëlo-arabe de 1948, et l'arrivée au pouvoir à Damas en 1963 du Parti Baas arabe socialiste, plus de rigueur se manifesta dans la lutte pour la libération de la Palestine. La tension progressive du conflit israëlo-arabe conduisit alors à la guerre de juin 1967 et à l'occupation par Israël de nouveaux territoires arabes."
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Pour votre information heure par heure :
SF - Loyauté à la Syrie


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Salma Mardam Bey : "La Syrie et la France : Bilan d'une équivoque (1939-1945)" Comprendre le Moyen-Orient, L'Harmattan 1994


Déjà un autre ami de la France, Jamal Mardam Bey, évoquait en 1939 vingt années de malentendu entre la France et la Syrie !



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Autres étapes du 9ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, avril 2018





mercredi 27 juin 2018

Sur les lignes de défense de Mahardeh… avec les Aigles de la Tornade rouge



الحزب السوري القومي الاجتماعي - مديرية محردة

À Mahardeh [محردة], la Communauté syrienne de France est reçue chez notre amie Nena Awadmosa… Délicieuse collation, quelques instants de repos… et accompagnés de Nena nous nous rendons  au siège des Forces de la Défense locale de Mahardeh [القوات الدفاع المحلي في محردة], où nous attendent Abouna George Shibly [الأب حدو شبلي] ainsi que le député du parti Bass, Maher Qawarmeh… Présentation de la situation actuelle à Mahardeh… Présentation des Forces de défense locale… Alors que les Forces de la Défense nationale [الدفاع الوطني في محردة] commandées par Simon Alwakil constituent une "armée populaire" de volontaires et "supplétifs" dépendant de l'Armée arabe syrienne, les Forces de la défense locale [القوات الدفاع المحلي في محردة] sont plus autonomes, et ont notamment la charge de réintégrer des combattants dont la situation serait en marge de leurs obligations à l'égard de l'Armée arabe syrienne…






Au siège de la défense locale de Mahardeh [القوات الدفاع المحلي في محردة]
avec Abouna George Shibly [الأب حدو شبلي] et le député du parti Baas Maher Qawarmeh



Forces de la Défense locale de Mahardeh -  القوات الدفاع المحلي في محردة


Défense nationale de Mahardeh -  الدفاع الوطني في محردة


Ville d'environ 20 000 âmes, à majorité chrétienne orthodoxe, Mahardeh subit les assauts incessants des terroristes islamistes depuis les localités sunnites voisines investies par al-Nosra dont la plus proche, Halfaya, n’est qu’à 200 mètres à l’Est des premières habitations, régulièrement touchées par des tireurs embusqués. C’est en bordure de Halfaya, sur l'Oronte, qu’est implantée une centrale hydroélectrique alimentant la ville… cible constamment convoitée par les terroristes…



Près de la plaine du Ghab, baignée sur son flanc nord par l'Oronte aujourd'hui endigué pour alimenter une centrale hydroélectrique moderne,
Mahardeh [محردة], dépend administrativement du Gouvernorat de Hama…

Par sa position géographique Mahardeh constitue un verrou stratégique sur la ligne de front qui ouvre sur la province de Hama, de Idlib jusqu'à la frontière turque. Si Mahardeh tombait, les djihadistes débouleraient jusqu'à la Wadi al-Nasara, la vallée des Chrétiens… C'est dire combien les combattants de ces forces, tant de la Défense nationale que de la Défense locale sont sollicités, combien de leurs combattants sont vaillamment tombés en martyrs face une agression djihadiste qui ne cesse son harcèlement…




De cette réception au siège des Forces de la Défense locale Abouna George Shibly nous conduit en l'église dédiée à la Vierge Marie pour quelques instants de recueillement et de prière…  

Il se fait tard… La nuit est tombée depuis un long moment… Nous sommes alors invités à rejoindre d'autres combattants, eux aussi veillant face à l'ennemi… Les combattants du Parti National Social Syrien… Les Aigles de la Tornade rouge !

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Après la Première Guerre mondiale et la chute de l'Empire Ottoman s'ouvre une ère nouvelle au Moyen-Orient… Dans la réorganisation de cette région par les États victorieux prédomine une volonté majeure : diviser… Toujours diviser, voire sous-diviser. Les Français donnèrent l'exemple :

"In order to inhibit Arab nationalism from developing potency and challenging their administration, the French authorities operated an imperial policy of divide and rule. The dismemberment of 'Historical Syria' into artificial statelets signified a policy that sought to thwart the appeal of Arab nationalism. As the region is full of ethnic, religious, and linguistic minorities, the dismemberment followed a logical pattern that generated structural problems for the future. Mount Lebanon was detached from Syria with the surrounding Muslim environs of Sidon, Tripoli, and Beqa'. The remaining territory was subdivided into four mini-states: Aleppo, Damascus, Latakia, and Jabal al-Druze, thus disrupting the coherence of Arab nationalism within Bilad al-Sham." Quilliam, Syria and the New World Order (1999), p. 33.


Une constante de la politique française répondant aux projets du Nouvel Ordre Mondial : diviser, toujours diviser… sous-diviser !


Le Parti Social National Syrien créé par Antoun Saadé en 1932 répond à cette volonté de détruire l'identité, la culture, la puissance de cette région :  Bilad el-Cham… Cette volonté de destruction se perpétue… Dans la région une autre puissance voudrait établir son hégémonie, certes par des voies tortueuses : le Grand Israël… L'agression dont est la cible aujourd'hui la Syrie actuelle participe tout à la fois de cette volonté de destruction et de division, mainmise sur les richesses, complicité avec les projets colonisateurs israéliens… Face à la détermination de l'ennemi, la cohérence de ses projets, seule peut répondre une vision forte porteuse d'un enthousiasme fédérateur… Le Parti National Syrien et ses Aigles de la Tornade rouge nous semblent porteurs de cet élan sans lequel ne sera établie une puissante régionale stable et forte garante d'une paix durable… C'est dire toute notre émotion ressentie lors de cette soirée avec les Aigles de Mahardeh…




Les Aigles de la Tornade rouge autour de leur commandant Georges Alamir

Autour de Georges Alamir

Le Parti National Social Syrien [الحزب السوري القومي الاجتماعي] !… La Communauté Syrienne de France, cette nuit du 27 avril 2018, a l'immense honneur d’être reçue pour une veillée avec les Aigles du Parti National Social Syrien… Un moment fort de notre voyage de solidarité avec le peuple syrien… Les questions fusent… Réponses franches de nos hôtes… Plus, tard sur leur page Facebook relatant notre visite, les Aigles [نسور الزوبعة] s'interrogeront : nous ont-ils convaincus ? Qu'ils soient rassurés !… Enfin, nous avons une réponse quant à un engagement politique fort pour l'avenir de la région, mieux une vision ! L'Occident n'a cessé depuis le Mandat de diviser la région ; cette volonté d'affaiblissement a repris pour s'intensifier avec l'agression contre l'Irak du président Sadam Hussein… Cette volonté de morcellement continue avec l'occupation par les États-Unis, la Grande Bretagne, la France, la Turquie du Nord de la Syrie… au profit du "Grand Israël" ?… une seule réponse cohérente : la "Grande Syrie"… "Bilad el-Cham" [بلاد الشام] ! Tout le reste n'est que défaitisme…


الحزب السوري القومي الاجتماعي - مديرية محردة



نسور الزوبعة


"el-Zouba'a" [الزوبعة], la Tornade
Cet emblème a été adopté dès la création du parti en 1932… 

Le fond noir symbolise l'ignorance ou la non-prise de conscience de l'"identité syrienne"…
Le rouge de la Tornade incarne le sang des nationalistes syriens qui luttent pour apporter cette prise de conscience…
Le blanc serait la prise de conscience : les nationalistes syriens attendent que le drapeau de cette "Syrie" soit entièrement blanc !


الحزب السوري القومي الاجتماعي - مديرية محردة



Bilad el-Cham [بلاد الشام], Antoun Saadé fondateur du Parti Social National Syrien en 1932


Bilad el-Cham

Parti Social National Syrien - الحزب السوري القومي الاجتماعي
Salma Mardam Bey : La Syrie et la France, bilan d'une équivoque (1939 - 1945)


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La soirée se poursuivra encore tard dans la nuit dans un restaurant non loin du poste de veille des Aigles… Une table de soldats, ils ont abandonné leur tenue militaire… Musique… Chants… Tôt le lendemain matin nous les retrouverons montant la garde sur l'un des postes de contrôle à la sortie de la ville…


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Sur les lignes de défense de Mahradeh… avec la Communauté syrienne de France, octobre 2017

Mahardeh, ces enfants de 3 à 6 ans qui n'ont encore connu que la guerre… avec la Communauté syrienne de France, octobre 2017
À Mhardeh [ محردة ], malgré la guerre, la vie ne perd jamais ses droits…
Mhardeh, ville chrétienne à la merci d’Al-Nosra

14milimetros.com : Libertad, deber, disciplina y poder: el SSNP en 28 preguntas

14milimetros.com : Freedom, duty, discipline and power: the SSNP in 28 questions

La Grande Syrie d'Antoun Saadé… présentée par Régina Sneifer d'après les mémoires Juliette el-Mir, épouse d'Antoun Saadé… "le livre le plus important

Cities and towns during the Syrian Civil War



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Autres étapes du 9ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, avril 2018





mardi 26 juin 2018

Damas : Présence de Saladin, son tombeau, sa statue équestre



À l'Est du souk al-Hamidiyeh, avant d'entrer nous recueillir en la Grande Mosquée des Omeyyades, nous nous attardons un moment près du tombeau de Saladin… Saladin dont nous découvrons une statue équestre près de la sortie ouest du souk al-Hamidiyeh, dominant l'espace près de la Citadelle…


Tout à côté du "Bakdash" [بوظة بكداش] un escalier vous conduira à un bar-restaurant en terrasse
d'où vous aurez tout loisir de contempler la Citadelle et les minarets des Omeyyades…








… retour, plus tard dans la soirée !




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Près de la mosquée des Omeyyades, à l'Est du  souk al-Hamidiyeh, le tombeau de Saladin…










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Autres étapes parmi les derniers voyages de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France