Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 31 décembre 2014

Leçon de Vladimir Poutine aux saltimbanques français, Marine Le Pen, Zemmour, etc., etc.


La France promet, compromet, trahit… et s'en va… Une tradition fortement ancrée !


La France promet, compromet, trahit… et s'en va… Une tradition dont font tragiquement  les frais aujourd'hui Bamako, Tombouctou, Bangui, Kaboul… après, en Indochine, Saïgon, Phnom Penh, Luang Prabang… les Vietnamiens, les Khmers, les Hmongs… et aussi les Tamacheks… après les Arabes, les Kabyles, les Européens d'Algérie… Une tradition décidément bien établie… 

Des malheurs qui se répercutent à présent sur le sol français, alors que sont applaudis des politiciens et journalistes sans cervelle ni foi faisant l'éloge d'un des conservateurs majeurs d'une trahison bien dans la tradition française, DeGaulle :
« … Que les Français, en grande majorité aient, par referendum, confirmé, approuvé l'abandon de l'Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l'ennemi, qu'ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d'Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n'ait été fait pour les protéger : cela je le pardonnerai jamais à mes compatriotes :
La France est en état de péché mortel.
Elle connaîtra un jour le châtiment. »
Maréchal Alphonse JUIN, 2 juillet 1962
Lors d'un récent voyage dans certaines des Républiques de l'ancienne Union Soviétique, je ne pouvais m'empêcher avec douleur une comparaison désolée entre la réussite de la Russie dans son processus d'émancipation des Républiques jadis sous sa tutelle et les conséquences encore aujourd'hui ressenties de l'échec lamentable de la France dans son processus de décolonisation… Voilà un texte de Sayed Hassan auquel, malgré la virulence dans la forme de certains propos et une part de rêve, je ne peux que souscrire quant au fond… Que ceux qui, ayant vécu les années néfastes de la présidence de DeGaulle, voudraient aujourd'hui me contredire s'offrent le plaisir d'un voyage au Kazakhstan, au Tadjikistan, en Ouzbékistan ou dans les autres Républiques de la CEI…



Par Sayed 7asan

Dans cet extrait de son adresse à l’Assemblée Fédérale daté du 4 décembre 2014, Vladimir Poutine condamne, indirectement, l’idéologie du Front français dit « National » et sa stratégie d’isolation et de « bouc émissaire » à l’encontre des immigrés en général et de l’Islam en particulier. En patriote authentique, Vladimir Poutine, défenseur de la souveraineté nationale, de la diversité de la Russie et du monde et des valeurs traditionnelles, qu’il considère comme une véritable richesse, s’inscrit radicalement contre la vision sclérosée de stigmatisation, de xénophobie et de haine du Front National, notamment portée en France par la hyène Marine Le Pen, le faquin Aymeric Chauprade et le charlatan encrassé d’inculture et de malhonnêteté intellectuelle Éric Zemmour. Le Président russe prône, au contraire, une politique d’ouverture, de coopération et d’intégration nationale (cf. le miracle en Tchétchénie), régionale (cf. l’Union Eurasienne) et mondiale (cf. les BRICS, etc.)

S’il s’inscrivait dans une démarche authentique d’unité et de revivification de l’esprit national, le Front National considèrerait la présence en France de millions de Français d'origine étrangère non seulement comme un fait sur lequel il n’est pas envisageable de revenir (les prétentions d’interdiction rétroactive de la double nationalité, exclusivement à destination des pays d’Afrique, de déchéance de la nationalité ou de « déportation », avouée ou à demi-mot, sont tout simplement anticonstitutionnelles), mais bien comme une chance pour la France : non seulement de renouer avec des valeurs traditionnelles aujourd’hui bafouées (notamment chrétiennes), et donc avec une véritable identité nationale dont ces populations sont pleinement constitutives, mais également comme une opportunité géopolitique qui saurait exploiter les liens (historiques, géographiques, économiques, etc.) entre la France, les binationaux et leur pays d’origine.




Transcription :

Nous allons protéger la diversité du monde. Nous dirons la vérité aux peuples à l’étranger, de sorte que tout le monde puisse voir l’image réelle et non déformée et fausse de la Russie. Nous allons promouvoir activement les affaires et les échanges humanitaires, ainsi que les relations scientifiques, éducatives et culturelles. Nous le ferons même si certains gouvernements tentent de créer un nouveau rideau de fer autour de la Russie.

Nous n’entrerons jamais dans la voie de l’auto-isolement, de la xénophobie, de la suspicion et de la recherche d’ennemis. Ce sont là des manifestations de faiblesse, alors que nous sommes forts et confiants.

Notre objectif est d’avoir autant de partenaires égaux que possible, à la fois à l’Ouest et à l’Est. Nous allons étendre notre présence dans ces régions où l’intégration est à la hausse, où la politique n’est pas mélangée avec l’économie, et où les obstacles au commerce, aux échanges de technologies et d’investissements et à la libre circulation des personnes sont levés.

En aucun cas, nous n’allons limiter nos relations avec l’Europe ou l’Amérique. Dans le même temps, nous allons restaurer et étendre nos liens traditionnels avec l’Amérique du Sud. Nous allons poursuivre notre coopération avec l’Afrique et le Moyen-Orient.

Nous voyons à quelle vitesse l’Asie-Pacifique s’est développé au cours des dernières décennies. En tant que puissance du Pacifique, la Russie tirera pleinement parti de ce potentiel énorme.

Tout le monde connaît les dirigeants et les « locomotives » du développement économique mondial. Beaucoup d’entre eux sont nos amis sincères et des partenaires stratégiques.

L’Union économique eurasienne va commencer à être pleinement opérationnelle le 1er janvier 2015. J’aimerais vous rappeler ses principes fondamentaux. Les principes majeurs sont l’égalité, le pragmatisme et le respect mutuel, ainsi que la préservation de l’identité nationale et de la souveraineté de l’État de tous les pays membres. Je suis convaincu qu’une coopération étroite sera une puissante source de développement pour tous les membres de l’Union économique eurasienne.

Pour conclure cette partie de mon discours, j’aimerais dire encore une fois que nos priorités sont d’avoir des familles saines et une nation saine, ce sont les valeurs traditionnelles que nous avons héritées de nos ancêtres, combinées avec un accent sur l’avenir, la stabilité comme une condition essentielle du développement et du progrès, le respect des autres nations et États, et la sécurité garantie de la Russie et la protection de ses intérêts légitimes. Telles sont nos priorités. [Applaudissements]


Voir également :

Le choc des civilisations selon Vladimir Poutine : nihilisme vs valeurs traditionnelles


Hassan Nasrallah :  « L’Amérique est la mère du terrorisme » & L'Etat Islamique est la plus grande distorsion de l'Islam dans l'Histoire


Série d’articles sur « La Russie et l’Islam »

« Les Américains jouent au poker, les Russes jouent aux échecs – et les Français jouent au Monopoly… »


Un djihadiste Afghan dans le Donbass aux côtés de Novorossia


mardi 30 décembre 2014

Nés musulmans, ils ont choisi le catholicisme… Avec Jésus, aimons nos amis musulmans




Ils s’appellent Joseph (Fadelle), Myriam, Hayette, Paul, Christophe, Eric, Laurence… Ils sont Irakiens, Marocains, Algériens, Maliens, Français… Il y a 5 ans, 10 ans, 30 ans, jamais ils n’auraient imaginé vivre ce qu’ils ont vécu. Ils étaient musulmans, à la recherche de Dieu. Ils sont devenus catholiques. Aujourd’hui, ils témoignent à visage caché pour certains, à visage découvert pour d’autres.






Source : Réinformation.TV - La vidéo à la Une : Convertis de l’islam


« L’Homme de l’année 2014 » : le soldat russe & le volontaire de Novorossia



« L’Homme de l’année 2014 » :
Le soldat russe et le volontaire de Novorussia



Ruban de Saint Georges

Par le Saker
C’est à cette période de l’année que les médias dominants s’engagent stupidement, une nouvelle fois, dans leur exercice de nomination de l’ « Homme de l’année », et que je propose moi-même mes propres nominations en guise de petit signe de défiance lancé à la propagande impériale. L’année dernière, j’ai décidé que le titre d’ « homme de l’année » décerné par le Saker devait revenir au soldat syrien, sans lequel ni la Russie, ni l’Iran, ni le Hezbollah n’auraient pu sauver la Syrie de l’agression de l’Axe OTAN-Wahhabisme. J’avais également proposé Vladimir Poutine comme finaliste, et Sayed Hasan Nasrallah avait été honoré par une « mention spéciale ». Rétrospectivement, je dirais que c’étaientde très bonnes nominations, et j’espère que cette année encore, je vais faire les bons choix. Je me lance.


La nomination « Saker » pour l’homme de l’année va au soldat russe masqué,
à savoir les « Hommes polis vêtus de vert »,
ainsi qu’au volontaire de Novorossia

J’ai considéré que plus que tout autre, l’ « Homme poli vêtu de vert » méritait cet honneur en raison de la manière absolument brillante dont il a libéré la Crimée et protégé le peuple de Crimée pendant le référendum, tandis que le volontaire de Novorossia a mérité cette distinction par la façon non moins brillante avec laquelle il a vaincu des forces ukrainiennes bien plus importantes.

L’Homme poli vêtu de vert
On oublie souvent que les Ukrainiens avaient des forces très importantes sur la péninsule de Crimée, composées de leurs unités les mieux formées et les mieux équipées. L’opération visant à les désarmer tous avec un minimum de violence était loin d’être sans risque. Bien sûr, les Ukrainiens n’avaient aucune chance de l’emporter face aux forces spéciales russes, mais ils avaient très certainement le personnel et les ressources nécessaires pour opposer une résistance farouche et de sérieux combats. Ce qui les a empêchés de le faire est la vitesse-éclair de l’opération russe, ainsi que la force écrasante que représentait clairement ce grand nombre d’agents Spetsnaz en tenue complète de combat. En bref, les Ukrainiens ont compris qu’ils n’avaient aucune chance, pas la moindre, contre un ennemi si redoutable. Le comportement calme mais très confiant de ces « Hommes polis vêtus de vert » a psychologiquement écrasé toute velléité ukrainienne de résistance.


"L'Homme poli vêtu de vert"


Mais ce n’est pas pour cette raison que j’ai souhaité rendre hommage à ces hommes. Après tout, il y a beaucoup de soldats d’élite de par le monde. Non, la raison principale pour laquelle j’ai estimé que ces hommes méritaient une telle reconnaissance est parce qu’ils furent véritablement des libérateurs, dans le sens le plus noble du terme. L’Empire Anglo-Sioniste et le chef de la junte nazie à Kiev avaient déjà décidé que la Crimée était à eux, la marine américaine ayant même élaboré des plans pour construire des installations spéciales sur la péninsule, et ils étaient tous convaincus que ses habitants ne pourraient absolument rien faire à ce sujet, qu’ils ne comptaient même pas. L’ « Homme poli vêtu de vert » leur a donné tort : il les a libérés et leur a donné une chance de décider librement de leur avenir par eux-mêmes, et il leur a redonné une dignité dont Nikita Khrouchtchev les avait dépossédés.
 
Le Volontaire de Novorossia

Là encore, j’honore un « Homme » collectif, à savoir tous ceux qui n’ont pas attendu un ordre venant d’en haut ou que quelqu’un d’autre fasse leur devoir à leur place, et qui ont pris cette résolution : « je ne vais pas rester inactif et je vais me battre contre le régime nazi qui essaye d’opprimer mon peuple. »

Le Volontaire de Novorossia


Contrairement à l’ « Homme poli vêtu de vert », le Volontaire de Novorossia avait toutes les chances contre lui, et même l’espoir que la Fédération de Russie ferait pour Novorossia ce qu’elle avait fait pour la Crimée s’est rapidement dissipé : aucun « Homme poli vêtu de vert » n’a été envoyé en Novorossia (ou très peu). Les nazis avaient un avantage écrasant en puissance de feu, en blindés, en artillerie et en armes lourdes, et ils avaient un contrôle total de l’espace aérien, mais contrairement aux soldats ukrainiens en Crimée le bénévole de Novorossia ne laissa pas sa volonté de résistance être écrasée. Il a combattu et tenu bon, très habilement, et a non seulement vaincu son ennemi, mais il a même lancé une contre-offensive avec un grand succès, celle-ci ayant été arrêtée pour des motifs politiques, mais elle aurait pu être poursuivie bien plus avant – mais probablement pas aussi loin que certains le pensent.
Ensemble, l’ « Homme poli vêtu de vert » et le volontaire de Novorossia résistent à l’Empire et à ses alliés nazis, tout comme le soldat syrien confronte l’Empire et ses alliés wahhabites. Tous ont prouvé, encore une fois, que l’arme la plus puissante dans tout conflit reste encore l’esprit de combat et le courage individuel du combattant.


Finalistes : Vladimir Poutine et Xi Jinpin


Vladimir Poutine et Xi Jinpin


Pour la deuxième fois, je vais choisir Vladimir Poutine comme le finaliste en tant qu’ « Homme de l’année 2014 », mais cette fois avec Xi Jinpin. Ensemble, ces deux hommes ont pris la décision sans précédent de créer quelque chose de beaucoup plus complexe qu’une simple alliance stratégique : ils ont décidé d’intégrer leurs deux nations dans une véritable relation symbiotique qui va effectivement les transformer en une sorte de « jumeaux siamois », sauf qu’ils partageront la plupart de leurs « organes vitaux » tout en gardant deux « têtes » séparées. Grâce à une série d’énormes contrats de plusieurs milliards de dollars dans des domaines clés tels que l’énergie et la défense (et bien d’autres comparativement plus petits), les dirigeants russe et chinois ont véritablement décidé de « marier » leurs deux pays pour un avenir commun. Non seulement cela, mais en ne suivant pas le modèle américain de domination totale hégémonique et planétaire, la Russie et la Chine offrent maintenant un nouveau modèle de relations internationales dans lequel la multi-polarité est activement recherchée, la sécurité considérée comme collective et la souverainisation, non pas l’assujettissement du reste du monde, est promue. Grâce à Vladimir Poutine et Xi Jinpin, nous finirons probablement avec un nouvel ordre mondial, mais certainement pas celui envisagé par les impérialistes anglo-sionistes, et pour cette raison, je pense qu’ils méritaient très certainement d’être reconnus.


Mention spéciale : Ramzan Kadyrov

Depuis de nombreuses années déjà, Ramzan Kadyrov a été la force motrice derrière le miracle tchétchène. Souvenons-nous de ce à quoi ressemblait la Tchétchénie en 2000 : Grozny était dans un tel état de ruines que nombreux étaient ceux qui prônaient d’abandonner complètement la ville et de relocaliser la capitale de la Tchétchénie. Tous les « experts » occidentaux avaient prédit que l’insurrection tchétchène ne serait jamais vaincue. Plus important encore, il semblait manifestement que Russes et Tchétchènes se haïssaient mutuellement d’une passion sombre et brûlante. Quinze ans plus tard, Grozny s’est transformée en une ville superbe, avec le taux de criminalité le plus bas de Russie, l’insurrection wahhabite a été entièrement défaite et l’Islam traditionnel sunnite est triomphant sur wahhabisme qui a été complètement éradiqué. Quant à la menace terroriste, elle est devenue si faible que lorsque dans le récent incident, un groupe de terroristes wahhabites a pénétré profondément à l’intérieur de Grozny, le monde a découvert que la ville n’avait même pas de postes de contrôle ou de barrages routiers, ceux-ci ayant été enlevés par les autorités il y a bien longtemps.

Ramzan Kadyrov, le Président de la Tchétchénie


En outre, Ramzan Kadyrov a pleinement endossé le rôle de « protecteur du peuple russe » non seulement sur le plan politique, mais en s’impliquant personnellement dans le conflit en Novorussia : beaucoup de gens savent que des volontaires tchétchènes y combattent les forces nazies, mais la plupart ignorent que la Tchétchénie accueille également de nombreux réfugiés ukrainiens qui y trouvent un havre sûr et, pour beaucoup, une nouvelle maison dans cette petite République.

Et à travers cela, Ramzan Kadyrov a certainement accompli son miracle le plus étonnant : alors qu’en 2000, le peuple russe haïssait et méprisait les Tchétchènes qu’il considérait comme des ennemis cruels et malfaisants, de nos jours, la Russie considère les Tchétchènes comme ses alliés les plus courageux et les plus fidèles. Ce n’est pas une exagération que de dire que Ramzan Kadyrov a restauré l’honneur du peuple tchétchène dans un laps de temps spectaculairement court.

Inutile de dire que c’est précisément pour toutes ces raisons que Kadyrov est absolument détesté par l’Empire et par sa machine de propagande, et qu’il est présenté comme un criminel sanguinaire. À vrai dire, Kadyrov s’est certainement déjà rendu coupable de comportements criminels, en particulier par le passé, mais il y a beaucoup plus en cet homme que sa jactance naturelle : c’est un leader profondément éthique, religieux et patriotique qui a démontré dans de nombreuses circonstances difficiles qu’il avait pleinement hérité de la sagesse de son père et de son courage personnel.

Maintenant c’est à votre tour. Qui sont vos hommes / femmes de l’année 2014 ?

Amitiés,

Le Saker

Voir également :

Vladimir Poutine : Discours présidentiel à l'Assemblée fédérale – 4 décembre 2014 (Section internationale)

Discours de Vladimir Poutine sur le Nouvel ordre mondial – 24 octobre 2014

L’Ukraine, la Russie et le monde : cinq questions à trois analystes

Géopolitique du conflit ukrainien : le dessous des cartes

Crimée : Vladimir Poutine raille l'absurdité des sanctions américaines contre la Russie

Discours du Président Vladimir Poutine sur l’intégration de la Crimée à la Fédération de Russie – 18 mars 2014

Le moine confesseur de Vladimir Poutine conseille directement Moscou dans ses opérations armées






Le général Antoine Martinez porte-parole du peuple de France répond aux divagations à Flanby, notre baleine échouée nationale…


Le général Antoine Martinez a longtemps gardé le devoir de réserve des officiers de la « grande muette ». Dégagé de ce devoir de réserve, il s’estime désormais lié par un devoir d’expression, pour dénoncer les dérives de notre société. Dans son livre « Devoir d’expression d’un citoyen (pas), ordinaire », il a dénoncé le politiquement correct , la repentance, le mondialisme, l’immigration, l’islamisation…

L’unité de la nation française est mise en sérieux danger en raison de la fracture identitaire qui ronge insidieusement le peuple français. Trois facteurs interagissent depuis plusieurs décennies : le manque de clairvoyance, de lucidité et de courage des responsables politiques ; le règne du politiquement correct qui terrorise notre liberté d’expression ; la mondialisation qui a mis à mal le sens du collectif. C’est pourquoi l’avenir de notre société est menacé. Cette situation désastreuse, amplifiée par une immigration extra-européenne massive dont la culture et la religion invalident tout espoir d’intégration, est aggravée par des mesures sociales insensées adoptées ces dernières années, par la politique contestable de l’Éducation nationale depuis plusieurs décennies et par la suspension du service militaire non remplacé. Les citoyens attachés à leurs racines, aux valeurs qui ont fait de la France une grande nation, héritiers d’une Histoire et d’une culture, ne peuvent plus rester silencieux face à l’imprévoyance et au laxisme de leurs responsables politiques : Antoine Martinez se fait leur porte-parole. 


Lettre ouverte au Président de la République (Française)
en réponse à son discours prononcé à l’occasion de l’inauguration du musée de l’Immigration :

Monsieur le Président de la République,
Il n’est pas fréquent qu’un général s’adresse au président pour exprimer son inquiétude et sa crainte pour l’avenir de la nation française. Mais au lendemain de l’inauguration du musée de l’immigration, je souhaiterais vous faire part de mon désaccord – probablement commun à beaucoup de Français – sur l’esprit d’une partie de votre discours prononcé à cette occasion.
Vous y fustigez, en effet, ceux qui agitent la peur d’une « dislocation » de la France. Vous y dénoncez un « sentiment de dépossession, entretenu avec malice sinon avec malignité  » soulignant – à juste titre – qu’un Français sur quatre est issu de l’immigration et insistant – toujours à juste titre – sur la nécessité de rappeler aux Français d’où ils viennent et quelles sont les valeurs qu’ils portent. Vous vous déclarez, à nouveau, favorable au droit de vote des étrangers en affirmant que « rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution, ce qui suppose une majorité des 3/5 au Parlement  » et appelez, pour y parvenir, les forces républicaines à prendre leurs responsabilités .
Vous permettrez qu’après avoir servi l’État et la Nation sous l’uniforme pendant une quarantaine d’années, le citoyen engagé que je suis, attentif aux évolutions du monde et soucieux des intérêts de la France et de son peuple, ne militant dans aucun parti politique car attaché à sa liberté de pensée et d’expression, vous porte respectueusement la contradiction.
Tout d’abord, il n’est pas exact de dire que rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution. En effet, cette dernière prévoit en son article 89 une seconde possibilité, à savoir le référendum. Encore faudrait-il que nos gouvernants successifs cessent de considérer le référendum comme un plébiscite ou pire, que subodorant le résultat contraire à leurs vœux ils ne l’utilisent pas estimant que le peuple n’a pas son mot à dire sur des sujets qui concernent pourtant son avenir. Et sur le droit de vote des étrangers extra-communautaires, pour des raisons évidentes mais que vous ne souhaitez pas évoquer, le peuple a son mot à dire. Il est même souverain en dernier ressort. Ne pas le consulter dans un cas aussi essentiel, c’est simplement le mépriser, ce qui n’est pas de nature à privilégier la sérénité. Les conséquences d’un tel mépris, dont le peuple est habitué depuis longtemps, sont désastreuses et funestes sur le fonctionnement de notre démocratie. Car, frustrés et impuissants mais furieux les citoyens ont de plus en plus tendance, devant ce qu’ils considèrent comme du laxisme, un manque de courage, un déni de réalité et donc un renoncement de la part de leurs responsables politiques, à vouloir se venger soit en boycottant l’isoloir, soit en donnant leur voix à ceux qui ont affiché clairement une stratégie qui vise à violer intentionnellement et sans ambiguïté le politiquement correct. Et au bout du compte, lorsque la réalité est ignorée et occultée de façon si peu responsable et pendant si longtemps, les conséquences d’une telle dérive sont incalculables et imprévisibles. Car on fait savoir depuis trop longtemps aux citoyens que leur avis n’a aucune importance. Mais il arrive un moment où un peuple éduqué dans l’idée démocratique, cependant las d’être ignoré par ses élites, pourrait exiger d’être écouté.
Cela dit, j’approuve totalement votre propos lorsque vous insistez sur la nécessité de rappeler aux Français d’où ils viennent et les valeurs qu’ils portent, mais à condition de ne pas considérer que l’histoire de France commence avec la Révolution française et de ne pas accepter le délire de certains, arrivés récemment dans notre pays, qui estiment que l’histoire commence avec eux. La France est un vieux pays qui a une histoire de deux mille ans et qui est depuis quinze siècles un pays catholique même si la sécularisation est passée par là. Elle possède donc un héritage historique, spirituel et culturel qui a fait ce qu’elle est et que nous avons à défendre, à faire fructifier et à transmettre.
En vous écoutant, certains de vos propos provoquent une incompréhension qui interpelle naturellement les citoyens. En effet, qui contesterait que la richesse de l’héritage légué par les migrants au fil du temps fait partie de l’identité française ? La réponse est claire : personne. Personne, pour une simple et bonne raison, c’est que ces migrants, dont nombre d’entre nous sont les descendants, n’ont pas été intégrés mais se sont intégrés et ont été assimilés dès la deuxième génération.
Mais alors, où est le problème ? Pourquoi est-il si difficile aujourd’hui de parler de l’immigration, sujet devenu tabou ? Pourquoi certains de nos concitoyens ne se sentent-ils plus chez eux ? Pourquoi est-on dorénavant abreuvé sans cesse de termes comme  « laïcité » ou  « vivre-ensemble » qui n’avaient jusqu’à récemment pas besoin d’être évoqués tant ces principes étaient vécus par les citoyens presque sans le savoir, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir ? Leur usage répétitif et intempestif ne constitue-t-il pas, en fait, un aveu de reconnaissance d’un véritable problème qui se pose aujourd’hui pour l’unité de la nation ?
La réponse est simple mais, comme d’autres, vous ne voulez pas l’évoquer : l’immigration que la France a connue jusqu’au milieu des années 1970 était d’origine européenne, donc de culture commune nourrie par l’héritage chrétien qui est le trésor non seulement des chrétiens mais de toute l’Europe, ce qui a facilité l’assimilation dès la deuxième génération. En revanche, l’immigration que notre pays subit depuis l’adoption de mesures comme le regroupement familial, puis les régularisations massives de clandestins de 1981 et 1997, mais également celles effectuées régulièrement (au moins 30 000 par an) – sachant que qui dit régularisation, dit regroupement familial dans la foulée – est de nature totalement différente par sa culture modelée par l’islam. Cet islam qui ne connaît que les droits de Dieu et ne reconnaît pas, de fait, la séparation du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel ni, par voie de conséquence, les droits de l’Homme. Cela conduit inévitablement à des situations non seulement insupportables et mal vécues par nos concitoyens mais qui deviennent dangereuses pour l’avenir. Et alors que déjà en 1981, M. Georges Marchais (personnage plutôt positionné à gauche sur l’échiquier politique, vous en conviendrez) tirait la sonnette d’alarme avec sa lettre – plus que jamais d’actualité – adressée au recteur de la Mosquée de Paris et publiée le 16 janvier dans le journal  » l’Humanité « , nos gouvernants n’ont, depuis, toujours rien changé, fermant les yeux sur un sujet pourtant capital pour l’avenir de la nation. Il n’est tout de même pas difficile de comprendre, l’actualité quotidienne nous le démontre, que sous les coups de boutoir d’une radicalisation des esprits d’une partie de cette immigration nous courrons au-devant de lendemains douloureux car sa culture n’est pas celle de notre conception chrétienne de la liberté, de la dignité et du respect de la personne humaine et de la distinction des pouvoirs. Des valeurs universelles léguées par notre civilisation gréco-romaine et chrétienne, celles de nos racines : Athènes, Rome et Jérusalem. Vous avez donc raison, il faut rappeler aux Français d’où ils viennent. Cela permet ainsi de mettre en évidence le fossé qui existe entre les valeurs que porte et promeut la France et celles revendiquées par une partie de plus en plus importante de ceux qui se réclament de l’islam et de mieux comprendre les réactions de nos concitoyens que vous considérez à tort comme un repli sur soi, un rejet de l’autre qui serait marqué par  « un sentiment de dépossession, entretenu avec malice sinon avec malignité ». Nos concitoyens sont simplement lucides et consternés devant un tel manque de clairvoyance.
Car il faut également écouter certains responsables religieux musulmans, sur notre propre sol, qui ne sont d’ailleurs nullement inquiétés par les pouvoirs publics : « Dans l’islam la notion de citoyenneté n’existe pas, mais celle de communauté est très importante, car reconnaître une communauté, c’est reconnaître les lois qui la régissent. Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit reconnue par la République. Alors, nous pourrons constituer une communauté islamique, appuyée sur les lois que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre communauté ». “ L’assimilation suppose que les populations islamiques se fondent à terme dans la population. Ceci est exclu car cela signifie l’abandon de la loi islamique (…) Il n’y aura pas de dérogation à cette règle.”
Leur message est clair et appliqué par leurs fidèles. Le nier ou vouloir l’occulter est faire preuve de déni de réalité et compromettre ainsi l’avenir. D’ailleurs, pourquoi nos parlementaires ont-ils été conduits à voter une loi sur l’interdiction du port du voile à l’école ? Pourquoi une loi sur l’interdiction de la burqa ? Pourquoi une charte sur la laïcité dans les écoles ? C’est bien la preuve que l’islam pose problème à nos sociétés européennes et que ces différences de comportement ne sont pas, comme certains voudraient nous le faire croire, le produit de contextes sociaux « made in France  » mais bien  » importés  » par une culture incompatible avec nos traditions et notre mode de vie.
Le cardinal De Richelieu affirmait que  « la politique consiste à rendre possible ce qui est nécessaire ». Et ce qui est nécessaire aujourd’hui c’est la refondation urgente de notre politique sur l’immigration et l’application ferme de nos lois. Au lieu de cela, vous affirmez à nouveau la nécessité d’accorder le droit de vote (et d’éligibilité) aux étrangers extra-communautaires, en vous gardant bien de demander son avis au peuple. Il faut bien que vous compreniez que l’instauration d’un tel droit mènerait indubitablement à l’émergence d’une société biculturelle qui ne pourra que se déchirer car conduisant vers la libanisation de notre pays et donc, à terme, vers la guerre civile.
Car en adoptant une telle mesure, à un moment où l’intégration ne fonctionne plus sous l’effet du nombre, il n’est pas difficile de comprendre que des groupes de pression se mettront inévitablement en place pour chercher à imposer encore plus leurs revendications. Comment ne pas comprendre que nos valeurs, nos principes de vie, nos relations seront profondément affectées si des millions d’étrangers originaires d’Afrique et du Maghreb ont leur mot à dire sur la vie quotidienne de la cité ? Comment ne pas comprendre que c’est ouvrir un boulevard aux partisans du communautarisme, qui plus est un communautarisme dorénavant agressif et vindicatif ? Il semble que le bon sens ne soit pas une qualité répandue chez nos responsables politiques. Pourtant, l’une des tâches nobles du politique est de maintenir et entretenir l’unité de la Nation laquelle ne peut exister qu’à la condition que la société possède un minimum de cohérence interne. Il serait donc temps non seulement de cesser d’accepter mais de revenir sur cette multitude d’accommodements sans fin imposés en fait à la société française alors que c’est à celui qui est accueilli de s’adapter à sa nouvelle vie et non pas à celui qui le reçoit. Car en acceptant ces dérives, nos responsables politiques encouragent la surenchère avec des revendications inacceptables et insupportables qui ont conduit, entre autres – c’est tout de même ahurissant – à introduire des méthodes barbares dans l’abattage des animaux contraires à nos traditions et aux principes d’une société civilisée, ou à ce que nos lois ne soient pas appliquées partout car non acceptées par certains.
C’est ainsi qu’une crise identitaire est imposée à notre nation, car c’est bien de cela dont il s’agit. Elle n’aurait jamais dû se produire si nos responsables politiques avaient œuvré, et ce, depuis une quarantaine d’années, pour le bien commun et dans l’intérêt de la Nation. Et le bon sens voudrait que l’on rappelle ou que l’on apprenne à cette immigration extra-européenne que la misère dans laquelle elle vivait avant de rejoindre notre pays est en grande partie la conséquence de sa culture fermée à la connaissance et au progrès. La suite logique est qu’elle doit en prendre conscience et décider de s’intégrer à la société qui l’a accueillie et qui lui offre des conditions de vie enfin décentes. Elle doit se fondre dans la masse, comme d’autres l’ont fait, pour réussir sa nouvelle vie et donner à ses enfants des perspectives de réussite dans une nouvelle culture qu’elle doit progressivement adopter pour y inscrire sa descendance. Et celui qui refuse ce pacte, n’a pas sa place chez nous. Encore faudrait-il que l’école abandonne un système insensé et suicidaire qu’elle applique et maintient depuis une quarantaine d’années et qui constitue un frein puissant à l’intégration des jeunes immigrés malgré les avis successifs émis par le Haut Conseil à l’Intégration et curieusement ignorés. C’est ainsi que notre école prépare des lendemains qui seront difficiles avec la violence comme seul outil d’expression. Mais, on l’a bien compris, le problème que pose cette immigration n’est pas tant le pays d’origine que la culture qui la réunit. Cette dernière est modelée par l’islam qui est, il faut bien l’admettre, incompatible avec nos sociétés européennes démocratiques. D’ailleurs, ces immigrants et même leurs enfants nés dans notre pays et appelés à devenir français à 18 ans par le droit du sol (90 000 chaque année), restent viscéralement très attachés à la nationalité du pays d’origine et à leur religion à laquelle ils font allégeance pour la plupart. Et les premiers résultats d’une telle politique suicidaire menée par l’Éducation nationale se sont concrétisés avec les émeutes que le pays a connues en fin d’année 2005.
Elles se reproduiront. Une dizaine d’années plus tard, les choses se sont aggravées avec les bombes à retardement que représentent les Merah, Nemmouche, Kelkhal, et autres djihadistes dans nos cités dont les rangs ne cessent de croître pour atteindre aujourd’hui, il faut être lucide, plusieurs milliers d’individus potentiellement dangereux. Comment interpréter le sondage de ICM Research qui révèle que 27 % des 18 à 24 ans et 22% des 25 à 34 ans dans notre pays ont une opinion favorable à l’État islamique ? Cela ne doit-il pas interpeller nos responsables politiques et les amener à en tirer les conséquences en révisant leur vision idyllique et angélique de cette « France rêvée de 2025 » qui risque de tourner au cauchemar ? Gouverner, n’est-ce pas prévoir ?
Alors une question lancinante taraude les citoyens fidèles à leurs racines et attachés aux valeurs qui ont fait la France : combien d’immigrés de culture différente une société peut-elle accueillir sans rompre son équilibre identitaire, sans mettre en péril son identité et donc son unité ? Pouvez-vous admettre que les citoyens ne comprennent pas l’intérêt qu’il y a à favoriser une mutation de notre identité à marche forcée en accueillant toujours plus d’immigrés de culture différente, voire hostile à la nôtre, qui plus est alors que d’un simple point de vue financier notre pays ne peut plus se le permettre ? C’est une simple question de bon sens et non pas une réaction xénophobe qui serait « entretenue avec malice et malignité ».
Il est vrai que dans notre pays, depuis plusieurs années, la bien-pensance et le politiquement correct règnent dans la tête de la plupart de nos responsables politiques ainsi qu’au sein d’une grande partie de nos médias incapables de traiter les faits avec objectivité mais en revanche prompts à se comporter en procureurs et en juges à l’égard de ceux qui tentent d’alerter sur les dangers qui guettent notre pays en sonnant le tocsin. Le cas de l’éviction du journaliste/écrivain Eric Zemmour par une chaîne de télévision est symptomatique de cette attitude qui s’apparente à du terrorisme intellectuel. Mais Chamfort n’avait-il pas affirmé : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin  » ?
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.
Général (2s) Antoine Martinez



Immigration: Le général Martinez répond à François Hollande!


dimanche 28 décembre 2014

Gérard Depardieu viendra-t-il bientôt à Trouville-sur-Mer ?




Viendrez-vous bientôt à Trouville-sur-Mer ?

Je viendrai, bien sûr. Je viendrai dès que j’aurai deux euros. La France est un pays magnifique et ce n’est pas la monnaie qui va m’empêcher de venir où je veux. Je vis en Russie, en Italie, en Algérie, je vis bien partout mais j’évite la France. Ce n’est pas tellement le pays mais les Français qui n’ont plus rien à faire de la France. Je vois beaucoup de gens désespérés devant ce qui leur appartient. Ils ne savent pas si ça leur appartient et à qui le donner. Même quand il donnent, l’État leur prend 70 % ou 60 % des choses. Ça ne donne pas tellement envie. Surtout dirigé par un bonhomme qui se fout de la gueule du monde. En tout cas, c’est quand même lamentable.


Le Pays d'Auge : Hollande, Cohn-Bendit, Bové : Gérard Depardieu règle ses comptes


Dieudonné, "la Bête immonde", au Zénith de Nantes…

mercredi 24 décembre 2014

Noël, magie de la famille… catholique, musulmane, athée ou laïque…






Comme les Rois mages…

Célébrons Noël autour de l'Enfant Jésus, comme les Rois mages venus d'Europe, d'Asie et d'Afrique…
alors que le Père Noël, ce roi mage imposteur et débaucheur, envoyé par l'Amérique de Coca Cola
ne s'est arrêté que dans les centres commerciaux sans avoir jamais trouvé le chemin de la sainte Crèche…

Il était difficile, bien évidemment, de passer à côté de « l'affaire » du retrait de la crèche traditionnelle du conseil général de Vendée par le tribunal administratif de Nantes. Dès que la nouvelle a été dévoilée, les réactions ne se sont pas fait attendre. Des plus drôles et ironiques aux plus alarmées. Qu'on soit chrétien ou pas, croyant ou pas, c'est tout le principe qui est absurde. Si on interdit une crèche par souci de laïcité, prônée par ses défenseurs plus intégristes que le roi, alors, il faudrait rayer la fête de Noël du calendrier. Par souci de cohérence bien sûr. On ne va pas chômer le jour de la naissance de Jésus, si on ne peut pas le voir en miniature (c'est le cas de le dire) sur un étal de grande surface ou dans le hall d'une institution publique. Noël, c'est une fête que croyants, athées, laïcs célèbrent depuis la nuit des temps.


Et pour une fois, nous, Libanais, pourrions donner une jolie leçon de cohésion à tous les détracteurs stupides des traditions, qui feront grasse matinée, jeudi matin. Il suffit de voir le sapin de la place des Martyrs, devant la mosquée al-Amine et la cathédrale Saint-Georges, pour rappeler aux « autres » qu'il y a encore des traditions qui savent se mélanger. On pensait peut-être que la magie de Noël avait disparu ? Eh bien, c'était à tort. Malgré la surconsommation, les gémissements et jérémiades de Mariah Carey, la ruée aux stands d'emballages et le sapin qui perd ses épines faute de froid, Noël est là. Certes différemment, mais là. Transformé, mais là.

Oui, c'est vrai que Noël, aujourd'hui, ce sont des photos de famille postées en veux-tu en voilà sur les réseaux sociaux. Des mini-vidéos sur Instagram où toute la tribu danse, faussement déguisée en lutins, et où les voix qui chantent Jingle Bells sont synthétisées façon hélium. Le sourire mièvre des gamins, immortalisé devant la crèche (tiens, une crèche), sise au milieu de tous les grands magasins de la ville, et leurs cris quand un prétendu Père Noël en Converse, pantin rouge de Coca Cola, s'approche d'eux hérisseraient les poils de l'âne et du bœuf en plastique de ladite crèche. Ah, ceux qui n'aiment pas le rouge et le vert, les barbes et les pompons blancs, les indomptables anti-Noël, les réfractaires des réveillons, les écœurés de la bûche en auront, cette année encore, pour leur argent. Ou pas, justement. Et bien, c'est pas grave…

Ce n'est pas parce qu'on n'a plus 7 ans, qu'on ne croit plus au pantin rouge de Coca Cola, qu'on n'accroche plus de boules depuis belle lurette au non arbre qui ne trône plus dans la salle de séjour, qu'on ne souhaite pas voir les derniers membres de la famille et qu'on n'a plus envie de recevoir la énième écharpe, eh bien, on n'y échappera pas. On n'échappera pas à Noël. Et pourquoi pas. Pourquoi ne pas se laisser tenter par le tintement des cloches, par la dinde fourrée aux marrons, par les oranges givrées et les emballages en papier glacé argenté. On râle en permanence contre le consumérisme de Noël, contre le polyester des pantins rouges de Coca Cola en vitrine, contre ce coup de blues que nous impose le mois de décembre, l'équinoxe qui sonne le glas de l'automne, ces journées trop courtes, ce froid trop absent ou trop humide, ces dizaines de SMS de boutiques et de restos où on n'a jamais été, ces dépenses souvent inutiles et cette sempiternelle question mensuelle : « Que fais-tu au Nouvel An ? » Eh bien on devrait arrêter. On devrait arrêter et se laisser prendre par l'émotion qui se dégage du sourire mièvre de ce gamin, immortalisé devant la crèche sise au milieu du grand magasin. Parce que la crèche y est encore. Parce que malgré tout, on ne va pas se laisser bouffer par l'extrémisme (à défaut de laïcité) et l'horreur, parce que sinon ils auront gagné, et parce que, malgré tout, on a aussi envie de se casser les dents sur la fève de la galette des Rois mages : européen, asiatique et africain. Comme quoi…


L'Orient-Le Jour : Comme les Rois mages…