Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 25 mai 2013

Dachshund UN : une assemblée qui, elle, ne votera jamais à mains levées ! Un modèle ?




« Dachshund UN », un spectacle d'une heure présenté en première québécoise ces 24, 25 et 26 mai place des Festivals à Montréal.

Sur la place des Festivals, l'artiste australien Bennett Miller reproduit à l'échelle un ancien bureau des Nations Unies de Genève. Quarante-sept Teckels y monteront pour s'ébattre et débattre, personnifiant ainsi les représentants des pays qui siègent au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.

En mettant en scène un tel chaos canin, Bennett Miller souligne l'efficacité et l'indispensable utilité de l'organe onusien. Une critique ludique qui met en lumière « l'impertinence du spectacle de la politique des droits de l'Homme et de la justice internationale ».

Dès le mois de mars Bennett Miller procédait aux auditions et faisait défiler les chiens-saucisses montréalais afin d'élire démocratiquement les 47 perles rares appelées à représenter chaque pays et participer aux débats en ce mois mai dans le cadre des festivités transamériques.

Une Assemblée qui pourrait donner des leçons à nos minables parlementaires français… Des Teckels qui sûrement n'accepteront jamais de voter à mains levées !

vendredi 24 mai 2013

Visakha Pucha, fête majeure de la tradition bouddhique théravada…




Ce vendredi 24 mai est jour de la pleine lune du mois hindou Vaisakha… Visakha Pucha, la fête la plus importante du calendrier bouddhique theravāda… Cette fête célèbre les trois grandes étapes de la vie du Bouddha : la naissance du prince Siddhârta, son Illumination et l'accession du Bouddha au Parinirvāṇa.

Visakha Pucha est en effet le jour le plus important dans la tradition bouddhique. Il correspond en effet aux trois grandes étapes de la vie du Bouddha qui sont la naissance du prince Siddhârta, en 623 avant J.C., son Illumination en 588 avant J.C., et l'accession du Bouddha au Parinirvāṇa, 45 ans plus tard. Chacun de ces événements s'est déroulé durant la pleine lune du mois hindou Vaisakha (6e mois lunaire), qui tombe généralement en mai. À cette date, les fidèles mettent des drapeaux religieux devant leur maison et se rendent dans les temples pour participer à des cérémonies d’acquisition de mérites. Dans la matinée, ils apportent des offrandes aux moines et écoutent leurs sermons. À la nuit tombée une procession à la bougie, appelée "Wien Thien", a lieu dans tous les temples du pays. "Wien Thien" consiste à effectuer trois tours du temple dans le sens des aiguilles d’une montre, en tenant trois bâtons d’encens, des fleurs (généralement un lotus) et une bougie. Ainsi, les fidèles rendent hommage au Bouddha, à son enseignement (le Dharma), et à ses disciples (le Sangha). Ils doivent également s’abstenir de tuer tout animal, de boire de l’alcool ou d’absorber des substances toxiques pendant trois jours. La vente d’alcool est d’ailleurs interdite ce jour-là, tous les lieux de divertissement sont fermés. 

A Visakha Bucha Day walk

25 et 26 mai 2013 - 9ème Fête du Bouddhisme proposée par l’Union bouddhiste de France (retransmise en direct par webcast), avec en point d’orgue la célébration du Vesak, Grande Pagode du Bois de Vincennes, Paris 12ème (entrée libre)





mardi 21 mai 2013

Henry de Montherlant… Pierre Drieu La Rochelle… Yukio Mishima… Dominique Venner…


Dominique Venner avait tenu à déjeuner ce midi avec ses amis, Philippe Conrad, Jean-Yves Le Gallou, Bernard Lugan… À 18 heures ce mardi 21 mai, Philippe Conrad, Jean-Yves Le Gallou et Bernard Lugan se retrouvent sur Radio Courtoisie pour une émission sur Camerone, Diên Biên Phu, Kolwezi… c'est alors qu'ils apprennent le sacrifice de Dominique Venner… Une émission improvisée… incroyable… Des réactions à chaud… Une émission intense…  bouleversante… Un appel à la réflexion…


"Il se voulait une protestation contre l'indignité où avait sombré son pays."
Dominique Venner à propos de Yukio Mishima

« Je suis sain de corps et d’esprit, et suis comblé d’amour par ma femme et mes enfants. J’aime la vie et n’attends rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit. Pourtant, au soir de cette vie, devant des périls immenses pour ma patrie française et européenne, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force.
Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre Dame de Paris que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens, rappelant nos origines immémoriales.
Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité.
Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations.
Le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes.
Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants, ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste.
*Pour toute information, on peut s’adresser à mon éditeur, Pierre-Guillaume de Roux. Il n’était pas informé de ma décision, mais me connaît de longue date. »
Dominique Venner



Le dernier message de Dominique Venner : La manif du 26 mai et Heidegger

Les manifestants du 26 mai auront raison de crier leur impatience et leur colère. Une loi infâme, une fois votée, peut toujours être abrogée.

Je viens d’écouter un blogueur algérien : « De toute façon, disait-il, dans quinze ans les islamistes seront au pouvoir en France et il supprimeront cette loi ». Non pour nous faire plaisir, on s’en doute, mais parce qu’elle est contraire à la charia (loi islamique).

C’est bien le seul point commun, superficiellement, entre la tradition européenne (qui respecte la femme) et l’islam (qui ne la respecte pas). Mais l’affirmation péremptoire de cet Algérien fait froid dans le dos. Ses conséquences serraient autrement géantes et catastrophiques que la détestable loi Taubira.

Il faut bien voir qu’une France tombée au pouvoir des islamistes fait partie des probabilités. Depuis 40 ans, les politiciens et gouvernements de tous les partis (sauf le FN), ainsi que le patronat et l’Église, y ont travaillé activement, en accélérant par tous les moyens l’immigration afro-maghrébine.

Depuis longtemps, de grands écrivains ont sonné l’alarme, à commencer par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints (Robert Laffont), dont la nouvelle édition connait des tirages record.

Les manifestants du 26 mai ne peuvent ignorer cette réalité. Leur combat ne peut se limiter au refus du mariage gay. Le « grand remplacement » de population de la France et de l’Europe, dénoncé par l’écrivain Renaud Camus, est un péril autrement catastrophique pour l’avenir.

Il ne suffira pas d’organiser de gentilles manifestations de rue pour l’empêcher. C’est à une véritable « réforme intellectuelle et morale », comme disait Renan, qu’il faudrait d’abord procéder. Elle devrait permettre une reconquête de la mémoire identitaire française et européenne, dont le besoin n’est pas encore nettement perçu.

Il faudra certainement des geste nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes.

Il faudrait nous souvenir aussi, comme l’a génialement formulé Heidegger (Être et Temps) que l’essence de l’homme est dans son existence et non dans un « autre monde ». C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant. C’est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l’on est vainqueur du néant. Et il n’y a pas d’échappatoire à cette exigence puisque nous n’avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d’être entièrement nous-mêmes ou de n’être rien.

Le Blog de Dominique Venner

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Communiqué d’Aymeric Chauprade

Mardi 21 mai 2013

Cher Dominique,

Je viens d’apprendre, à sept mille kilomètres de la terre de mes ancêtres et des miens, que tu as achevé ta vie en fidélité à ce que tu as été et ce que tu as défendu depuis la première heure.

Tel Montherlant ou Drieu la Rochelle, tu as choisi la mort volontaire, celle des Romains, ou des Germains, celle de la vieille religion des Européens.

Ce mardi 21 mai, à 16h, tu t’es tiré une balle dans la bouche devant l’autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Au risque de ne pas être compris, tu dis ainsi aux catholiques, réveillez-vous, ne baissez pas l’échine devant l’ignominie qui avance partout ! Tu dis aux Français et aux Européens qu’ils ont encore le choix de ne pas pourrir et de ne pas se laisser envahir.

Je t’admire Dominique, pour toute ta vie de combats, d’écrits, d’engagement, de droiture, et je suis fier d’avoir travaillé à tes côtés.

Puisse notre jeunesse française et européenne voir d’abord dans ton geste prométhéen, sacrilège, l’immense appel à la révolte radicale qu’il porte.

Pour mettre fin au grand remplacement, à la dormition européenne, à l’écrasement des valeurs familiales et des fondements de notre civilisation, le temps du grand soulèvement est venu.

J’ai entendu ton appel Dominique, et je ferai moi-même bientôt des choix forts.
Aymeric

Konigsberg : Adieu à Dominique Venner, historien de la réinformation, combattant nationaliste, soldat de l'OAS


Francia : 'Dominique Venner, samurai d’Occidente', l'omaggio di CasaPound con striscioni in tutta Italia


À moy que chault ! : Mort d'un Français
Aujourd'hui, un homme chargé d'histoire, de combats, de culture et de spiritualité, s'est donné la mort. Il y aurait, et il y aura, sans doute beaucoup de choses utiles et profondes à écrire sur ce tragique décès, mais en cet instant, seule une profonde émotion m'étreint. Une émotion presque incrédule face à une disparition immense tant par sa portée symbolique que par l'abîme qu'elle ouvre. Car cette mort, c'est avant tout un implacable rappel à l'ordre pour tous ceux qui pensaient que, dans notre monde vétuste et sans joie, « mourir pour des idées » n'était plus qu'une formule de style, et que « vivre » signifiait simplement chercher à se prolonger coûte que coûte le plus longtemps et le plus confortablement possible.
Cet héroïsme suicidaire, ce jusqu'au-boutisme glorieux, nous avions fini par le croire uniquement cantonné aux pages des livres que nous lisions avec un conviction de plus en plus déclinante.
Par sa violence et sa mise en scène, l'acte de mort de Dominique Venner est un appel à la vie, à une vie vibrante, combattante, engagée, altière et flamboyante. C'est un cri de guerre, un chant de révolte, un appel à la mobilisation ! Le véritable et définitif drame serait qu'il ne soit pas entendu.
Dominique Venner meurt pour que nous n'oublions pas de vivre.
Pour lui, je prie un Dieu auquel il ne croyait pas.
Biographie de Dominique Venner

In memoriam : Le colonel Robert Jambon dédie sa dernière cartouche à ses frères d'armes, les Hmongs



Dominique Venner : Les mystères du “Printemps français”


Les mystères du “Printemps français”
par Dominique Venner


Pourquoi les manifestations françaises contre le mariage gay sont-elles aussi importantes et jamais lassées ? Pourquoi sont-elles un phénomène unique en Europe ? Les réponses sont plus complexes que ne le disent les politologues qui manquent de culture historique. Il faut en effet se souvenir que la France a toujours connu une vie politique et intellectuelle particulièrement conflictuelle.

C’est la France qui inventa 1789, la Révolution et la Contre-Révolution, la droite et la gauche, la Terreur et la révolte populaire de la Vendée. C’est elle qui inventa au XIXème siècle le bonapartisme, les différentes sortes de royalisme et de républicanisme, puis, au XXème siècle, le fascisme et l’antifascisme. C’est elle qui inventa, après 1940 le pétainisme et le gaullisme (François Mitterrand était un ancien pétainiste). On ne peut ignorer que cette période s’est conclue par une atroce guerre civile (1943-1944) et une sanglante épuration.

C’est encore la France qui inventa, à la fin de la guerre d’Algérie (1962), une révolte militaire sans précédent opposant gaullistes et antigaullistes (souvent ex-gaullistes) : plusieurs généraux emprisonnés, ainsi que de très nombreux officiers et quantité de civils. Cette même période (1962) a laissé des traces profondes dans les jeunes générations issues des Européens d’Algérie (Pieds Noirs). Par la suite, c’est encore en France que l’on a vu naître, avec le Front national, le premier grand mouvement « populiste » européen contre l’immigration afro-maghrébine voulue par les mondialistes.

Il faut conserver à l’esprit cette longue histoire conflictuelle pour interpréter le « printemps français ». Il faut encore se souvenir que la France est le dernier pays au monde (avec la Corée du Nord) où subsiste un parti communiste contrôlant une organisation syndicale puissante fonctionnant comme une mafia usant de violences. Ce parti communiste est l’allié électoral du parti socialiste au pouvoir. Il faut se souvenir aussi que beaucoup de cadres de l’actuel parti socialiste sont d’anciens trotskistes qui disposent d’une influence considérable dans l’Éducation nationale, la Justice et les médias. Cela signifie qu’à la différence de l’Allemagne par exemple, subsiste toujours en France un potentiel de guerre civile qui n’attend qu’une occasion pour s’éveiller.

Et, justement, à la suite des provocations méprisantes du président Hollande et de son gouvernement, cette affaire du mariage gay est devenue une occasion d’affrontements pacifiques qui a jeté dans les rues des centaines de milliers d’opposants, et notamment de jeunes mères avec leurs enfants. Au début, l’Église catholique a joué son rôle dans cette mobilisation, puis elle s’est officiellement retirée. On peut noter au passage que l’Espagne, pays où l’Église est plus forte qu’en France, le mariage gay a été adopté sans susciter une telle opposition.

À l’origine, on pensait que le projet socialiste de loi sur le mariage gay était l’un de ces attrape-nigauds par lesquels les politiciens amusent la galerie. Et puis on a compris que derrière l’attrape-nigauds s’était glissé l’un de ces projets pervers par lesquels les fanatiques de la déconstruction et de la mondialisation veulent détruire les dernières charpentes qui structurent les société européennes. Il faut rappeler que le mariage n’est pas qu’une question d’amour. Ce n’est pas un simple contrat, c’est une institution en vue des enfants à venir. Il garantit à l’enfant son identité représentée par un vrai père et une vraie mère. C’est ce qu’a voulu annuler la loi Taubira qui remplace le droit des enfants par le droit accordé à des adultes gay de s’offrir des enfants selon les critères de la société de consommation.

Pour toutes ces raisons, le projet de mariage gay a été ressenti comme une atteinte insupportable à l’un des fondements sacrés de notre civilisation. D’où les immenses manifestions populaires des 13 janvier et 24 mars à Paris, puis du 5 mai un peu partout, en attendant celles du 26 mai.

Les manifestants souvent très jeunes ne sont pas homogènes. Pour une part ce sont des bourgeois catho non-violents, issus des JMJ, séduits par le nouveau discours tolérant de l’Église en matière d’amour conjugal. Leurs références sont Gandhi et Martin Luther King… Mais, pour une autre part, ce sont de jeunes identitaires mobilisés par le dynamisme insolent des manifestations. L’avenir dira laquelle des composantes l’emportera sur l’autre par sa vitalité et sa détermination.

Dominique Venner pour la Nouvelle Droite Populaire

La loi Taubira est promulguée ! Loi-fiction, loi-bidon… On s’assied, tranquillement, sur cette promulgation…


Et après le 26 mai ?


Elle est très intéressante, cette question qui circule sur les blogs, dans les courriels et dans les articles : que faisons-nous le 27 mai ? Gouverner, c’est prévoir.

Les Français sont un peuple de gouvernants. C’est pour cela qu’ils sont si difficiles à gouverner. Comme « le moindre avocat pelliculeux qui s’est fait applaudir par trente personnes dans une arrière-salle de bistrot se voit président de la république » (Léon Daudet), chacun de nous à son idée sur « les suites politiques à donner à cette manif ».

Pour ma part, il me semble que la première chose à faire, c’est de la réussir, cette manif, de la réussir en nombre, et en qualité. Et jusqu’au 26 au soir, rien est gagné.

Comme elle est pour tous, et que donc chacun apporte sa contribution, à cinq jours de l’échéance, voici la mienne.

1. – « En toutes choses, il faut d’abord considérer la fin. » Le but de cette manif est le rejet de la loi Taubira. Le Conseil constitutionnel s’est prononcé.

Le président a décidé qu’il promulguait. Tout est perdu ?

Non. Tout est clair.

Maintenant, c’est l’épreuve de force. Non seulement on ne lâche rien, mais toutes les énergies sont lâchées.

J’achetais, l’autre jour, un nouvel antivol pour ce vélo qui ne me quitte plus et m’est bien utile, particulièrement dans les manifs. Comme je soupesais un modèle qui m’apparaissait décidément bien lourd, je dis au vendeur : au moins, celui-là, il est invulnérable. À quoi il me répondit, en souriant : face aux voleurs, monsieur, rien n’est invulnérable.

La résistance de monsieur Hollande à la voix du peuple est semblable à cet antivol. Elle semble assise sur un soc invincible : les institutions, le vote des assemblées, la complicité des grands médias… jusqu’au moment où une force plus forte que toutes ces fictions légales et figurations de mots et d’images fait enfin triompher la réalité. Et le voleur emporte la bicyclette.

Car ce qui est devant nous est moins solide qu’un bon antivol en métal bien trempé. Les institutions, qui sont par nature une fiction ; la loi, expression de la volonté générale ; la volonté générale exprimée souvent par les élus ; les élus censés être les représentants de toute la nation, le président élu par une minorité d’électeurs censé être le président de la république, c’est-à-dire le défenseur du bien commun – la chose publique – tout cela ne tient que si tout le monde y croit… ou, plus modestement, que personne ne le mette véritablement en cause. C’est ainsi, et, même si cela marche mal, mieux vaut encore le garder que connaître pire. Mieux vaut le mal qu’on connaît que celui qu’on appréhende, etc., mais lorsque, tout à coup, la coupe est si pleine qu’elle déborde, que l’évidence élémentaire de la chose publique n’est plus assurée, et que le peuple en colère est dans la rue, ces constructions de juristes apparaissent pour ce qu’elles sont : des abstractions. Le citoyen, désabusé, devient agnostique, voire incroyant.

Cela fait longtemps que notre « religion démocratique » a perdu ses fervents, ses apôtres. Il ne lui reste plus que des défenseurs intéressés : ceux qui en profitent en vivant de l’argent public, et la masse des « croyants sociologiques » qui, empêtrés dans l’habitude et ayant beaucoup mieux à faire toute la journée que de réfléchir au meilleur régime possible, acceptent celui qui est en place. Tout cela est bien faible… Si mon vendeur avait conclu sa petite démonstration par un « en somme, l’efficacité de cet antivol dépend de l’impression qu’il fait au voleur potentiel… », je ne donnerais pas cher de ma si précieuse monture à deux roues.

2. – Mais le 26 mai ne sera, probablement, qu’un très fort coup d’épaule et la porte de la liberté, du renouveau ne s’ouvrira que dans les temps qui suivent. Pourquoi ? Parce que si nous savons très précisément ce que nous ne voulons pas, nous ne savons pas encore clairement ce que nous voulons. Si nous étions certains – par millions – que, derrière l’écroulement de ce système fatigué mais malfaisant, il y avait la prairie fraîche et joyeuse d’un vrai printemps français, rien ne résisterait à notre enthousiasme. Et, c’est tout de suite que, par-dessus les barbelés et autre clôture fictive, nous sauterions dans cette nouvelle terre, en criant, comme Jeanne, « Tout est nôtre ! ».

3. – Dès lors la question centrale de l’après 26 mai est : qui nous donnera cet enthousiasme ? Qui dessinera, non pas le rêve, mais l’esquisse de cette réalité nouvelle, des traits rajeunis et souriants de la France qui vient ? Qui ?

La réponse est dans la question, comme elle est dans la journée du 26 mai. Qui ? Eh bien, nous ! Nous ! Vous et moi ! Chacun des participants… pas un autre… pas un maître, pas un soi-disant homme providentiel, pas un parti, surtout pas ! Et encore moins un candidat, quel qu’il soit !

Le neuf, c’est nous ! Nous, réunis à Paris, pour la fête des mères, et la fête des familles. Nous, en prenant conscience, dans notre compagnonnage de rues, de qui nous sommes, et que nous sommes, nous, le peuple de France. Peuple, famille de familles, prêt à faire, enfin, le gouvernement des familles, pour les familles et par les familles. Seul moyen d’en finir avec l’escroquerie plus que centenaire du prétendu « gouvernement du peuple, pour le peuple, et par le peuple »… derrière lequel partis, maffias, loges, lobbies confisquent le pouvoir, notre argent, et prétendent nous imposer, en notre nom, des lois iniques et destructrices de la famille.

Il a fallu mille ans à nos rois pour faire la France… et le peuple de France. Mais, maintenant, il est fait, ce peuple, et malgré les coups incroyables qui lui ont été portés, la saignée des guerres inutiles, les mensonges martelés par des médias inconscients, la confiscation de ces richesses par des aventuriers de passage, il est toujours là, vigoureux, jeune, décidé, renaissant.

Cette renaissance du peuple de France par lui-même, cette rencontre avec lui-même, c’est, au-delà du rejet de la loi Taubira, la grâce politique du 26 mai 2013.

4. – La première fois que j’ai rencontré, de façon sérieuse, le Prince de la Maison de France, il m’avait dit : « Nous autres, les rois, nous avons le temps avec nous. »

Je n’ai pas oublié cette formule. Je nous l’applique aussi, avec une évidence encore plus forte. « Nous autres, les peuples, nous avons le temps avec nous. »

Pourquoi ?

Parce que nous sommes des familles… et que les familles épousent le temps, le fécondent, et, par là le transcendent. Un député, un président, une assemblée, c’est élu à cinq ans, qui déjà ne sont plus que quatre. Une famille compte par génération – vingt-cinq ans – et déjà, en plusieurs générations. Qui a le temps est plus riche que celui qui a l’argent.

En politique, celui qui a le temps a tout.

Prenons le temps, sans précipitation mais sans aucun retard… hâtons-nous lentement ! Mais hâtons-nous !

Allons-y à cette manifestation, comme on va à une fête. Allons-y à cette fête, comme on va joyeusement, en bande, à de vrais repas de noces.

La loi est promulguée ! On s’assied, tranquillement, sur cette promulgation. Loi-fiction, loi-bidon.

Ce qui se passera, alors, sera au-dessus encore de ce que nous imaginons.

Et après, nous pourrons commencer à parler sérieusement du 27 mai.





Jour de Colère à Phnom Penh… Phnom Penh se souvient du génocide khmer rouge…




Tout comme les francs-maçons instigateurs de la Révolution française et de la Terreur, les Khmers rouges ont voulu changer l’homme… Un homme rebelle qui plutôt que de se plier aux injonctions maçonnes a massivement choisi le martyre… Et voilà que Vincent Peillon ose prétendre en rajouter, « la Révolution française n’est pas terminée » nous menace-t-il :
« … La révolution est un événement méta-historique, c'est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l'oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l'école a un rôle fondamental, puisque l'école doit dépouiller l'enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l'élever jusqu'à devenir citoyen. Et c'est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l'école et par l'école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. »
Pol Pot n'a rien à envier en efficacité criminelle aux instigateurs de la Révolution française et de la Terreur, mais il  a au moins cet avantage sur nos francs-maçons, celui de la clarté et de la simplicité… Point d’alibi de l’école : « retour aux champs pour tous »… Ainsi se vida Phnom Penh… Pour les moines bouddhistes, tous ceux qui parlaient une langue étrangère ou tout simplement portaient des lunettes, il n’y eu pas même ce choix…

Cambodian students re-enact torture executed by the Khmer Rouge during their reign of terror in the 1970s to mark the annual "Day of Anger" at Choeung Ek,
a former Khmer Rouge "killing field" dotted with mass graves, Phnom Penh, Cambodia, Monday, May 20, 2013. Cambodian Buddhist monks, nuns,
civil servants, students attend the annual 'Day of Anger' event to remember the atrocities and killings committed under the Khmer Rouge's 1975-79 rule.
(AP Photo/Heng Sinith)


Ce 20 mai 2013, comme chaque année, Phnom Penh honorait ses martyrs … Jour de la colère… Day of Anger… Comme chaque année, à Choeung Ek l’ancien "killing field" des Khmers rouges les étudiants de l’école des Beaux Arts de Phnom Penh ont mis en scène les actes de torture et les crimes commis par les fidèles de Pol Pot…



Choeung Ek : L'arrivée au Mémorial


Choeung Ek : Le stupa (reliquaire)


Choeung Ek : À l'entrée du stupa


Choeung Ek : Bref aperçu sur les champs de fosses communes

Choeung Ek : Les reliques à l'intérieur du stupa



Choeung Ek : Quelques reliques de jeunes filles


Rappel de manifestation à Paris, le jeudi 23 mai à 19 h 30 devant le Grand Orient de France :

Manifestation du Printemps français devant le Grand Orient de France

Cette manifestation officielle du Printemps français devant le Grand Orient de France aura lieu jeudi 23 mai à 19 h 30. Il s'agit de protester contre les inspirateurs de la déconstruction et de l'embrigadement idéologique des enfants. Rendez-vous métro Cadet.

Chari’a et charabia de Vincent Peillon… Hallucinant…

Cambodians gather at 'Day of Anger' ceremony to mourn victims of genocidal Khmer Rouge regime

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Rithy Panh : The Missing Image

Dans "L'Image manquante", Rithy Panh interroge les idéologies meurtrières



Rithy Panh n'a de cesse de revenir dans les killing fields de son Cambodge natal.

« Au milieu de la vie, l'enfance revient » déclare en préambule le texte à la première personne qu'il a écrit pour ce film autobiographique. À cinquante ans, le réalisateur peut enfin se souvenir de la sienne, brièvement joyeuse, mais brusquement interrompue lors de l'entrée des Khmers rouges dans Phnom Penh, le 17 avril 1975.

Cette invasion est la première image manquante : celle d'une capitale vidée de ses habitants, que l'on envoie en camps de rééducation. L'autre image manquante, est celle des parents et des frères et sœurs du réalisateur qui n'en sont pas revenus. Pour combler ce vide, Rithy Panh peuple son film de figurines de bois, qui par la puissance évocatrice de son texte, prennent vie dans leur immobilité éternelle. Les seules images d'archives de L'image manquante sont précisément du « cinéma », du mensonge, de la propagande : celle des Khmers.

L'évocation des épreuves qu'il a endurées, des horreurs dont il a été témoin, se fait sans excès d'emphase ni pathos. Rithy Panh est un témoin lucide et sage, mais jamais manipulateur. Il en profite néanmoins pour interpeller ceux qui à l'étranger se sont laissé aveugler par les discours de Pol Pot et sa clique ou qui ont ensuite cherché dans la culture bouddhiste une explication au fait que tout un peuple se soit laissé conduire à la mort : « quand on a faim, qu'on est fatigué, que l'on est déshumanisé, on ne se révolte pas » déclare calmement le narrateur.

Au-delà du cas spécifique et unique du Cambodge [unique ? : comment un Français pourrait oublier les Francs-maçons, leur Révolution française et leur Terreur !], Rithy Panh interroge toutes les idéologies meurtrières, tous les mécanismes de destruction méthodique de l'individu [cf. les ouvrages aujourd'hui signés Vincent Peillon !]. Encore une fois, son dispositif, fait de saynètes fixe avec des figurines inanimées est d'une remarquable efficacité. Comme s'il parvenait à redonner vie aux victimes invisibles et oubliées des bourreaux de S21 en amenant ceux-ci à répéter leurs gestes de tortures, Rithy Panh nous donne ici le sentiment d'être témoin de chaque scène, de chaque anecdote, de chaque mort dont l'enfant qu'il a été nous témoigne.

Magicien de la mémoire et du documentaire, Rithy Panh réussit le tour de force de nous rendre obsédante chacune des « images manquantes » qu'il a convoquées. Son cinéma est une déclaration de puissance contre tous les mensonges de l'Histoire, toutes les tentatives d'amnésie, toutes les propagandes – une leçon documentaire.




Manifestation du "Printemps français" devant le Grand Orient de France


Manifestation du Printemps français devant le Grand Orient de France

Cette manifestation officielle du Printemps français devant le Grand Orient de France aura lieu jeudi 23 mai à 19 h 30. Il s'agit de protester contre les inspirateurs de la déconstruction et de l'embrigadement idéologique des enfants. Rendez-vous métro Cadet.



Chari’a et charabia de Vincent Peillon… Hallucinant…



Opération "Coup de Balai" du 26-Mai : "Il est temps de changer de constitution !"


Communiqué de CIVITAS après la validation par le conseil constitutionnel de la loi Taubira


Le conseil constitutionnel vient de valider l'inique loi Taubira en estimant "qu'elle n'était contraire à aucun principe constitutionnel" dans le sens où cette loi " n'intéressait ni les droits, ni les libertés fondamentales..."

Le pouvoir par la voix du conseil constitutionnel aura donc ignoré une fois de plus avec mépris et autisme non seulement le bon sens élémentaire mais aussi l'intérêt général de la société toute entière que cette loi va contribuer à détruire en dénaturant le mariage et en défigurant la famille.

Le conseil constitutionnel composé à majorité de personnalités de "droite" nommées par l'UMP, aura donc, sans surprise, emboité le pas au législateur et à l'exécutif socialiste dans leur entreprise concertée de destruction de la famille, c'est à dire, in fine, de la France.

Sans vergogne, ce même conseil aura donc piteusement avalisé une loi qui au nom de l'égalité privera certains enfants de la liberté fondamentale et du droit d'avoir un papa et une maman, créant ainsi de nouvelles inégalités dans notre pays. Il aura été suffisamment répété qu'une différence de situation pour des adultes ne permettait pas une égalité de droits.

Que pouvait-on attendre de mieux de Jean-Louis Debré, grand ténor du "gaullisme" et de la "droite", si ce n'est un atavisme familial. Son père Michel Debré qui après avoir été un défenseur farouche de l'Algérie française et qui pourtant a participé en tant que premier ministre à son abandon, est l'icône et la parfaite illustration de la "droite" UMP qui ces dernières semaines s'est débattue pour faire croire à son attachement artificiel aux valeurs traditionnelles de notre société tout en ne cherchant simplement qu'à instrumentaliser la saine réaction populaire contre les folles dérives du gouvernement socialiste.

Ce soir [17 mai], tout en appelant à la "responsabilité", le président de la république vient d'annoncer qu'il promulguerait dès demain [samedi 18 mai] cette loi contre nature qui en détruisant la famille mettra en péril l'équilibre sociétal et menace par là, la paix civile dans notre pays.

Une loi doit servir le Bien commun de la société et en aucun cas nous ne reconnaitrons qu'une telle loi mérite obéissance ou respect.

C'est ce même président de la république qui a affirmé hier lors d'une conférence de presse vouloir "laisser une trace" [un caca ?] de son mandat dans l'histoire. Cette trace ce sera la ruine organisée de notre société et un changement de civilisation qui nous conduit vers une "culture de mort".

Nous appelons tous les défenseurs de la famille à ne pas se décourager ou se démobiliser par les effets d'annonces calculés d'un pouvoir tous les jours un peu plus aux abois. Car par ailleurs la situation économique, sociale, sécuritaire ne fait que se dégrader et tôt ou tard la réalité s'imposera.

Mais nous, le Pays réel, nous pouvons contribuer par notre mobilisation persévérante au retour du bon sens et des valeurs qui ont fait l'âme et la grandeur de notre pays.

Si vraiment cette infâme loi Taubira "n'est contraire à aucun principe constitutionnel" et bien c'est qu'il est temps de changer de constitution !

Cette décision du conseil constitutionnel, composé de ténor de la "droite", d'avaliser cette loi infâme défendue par la "gauche", prouve une fois de plus que désormais le clivage "droite-gauche" est entré dans l'histoire.

La réalité du clivage actuel c'est "Pour ou Contre" la pourriture révolutionnaire véhiculée et illustrée par mai 68 et ses protagonistes.

Un Printemps français est en marche qui au lieu de s'essouffler doit se transformer en un profond sursaut puis en un tsunami contre-révolutionnaire.

Dans ces heures les plus sombres de notre histoire, nous prions Notre Dame de France et Sainte Jeanne d'Arc d'accorder à notre pays de se redresser et de donner à tous les patriotes et catholiques français le courage de défendre la famille sans défaillir et sans se résigner.

Selon le président de la république cette loi inique sera une loi "de consensus, de réconciliation et de progrès".

Alors le 26 mai à Paris aux côtés de Civitas et de nombreuses associations, venez exprimer sans concession et avec détermination ce que les défenseurs de la famille pensent du prétendu consensus et du prétendu progrès, véhiculés par cette loi contre nature.

Venez dire à ce gouvernement qu'il n'y aura pas de réconciliation possible au détriment des plus faibles, ceux qui doivent être protégés, c'est à dire les enfants.

Venez dire stop aux arnaques et aux folies de la droite et de la gauche…

Retrouvons nous et conjuguons résolument nos forces sous un mot d'ordre unique et sans concession :


"Du Balai aux ennemis du mariage, de la Famille et de la France !"





Des bus de toute la France pour l'opération "coup de balai" du 26 mai

Le 26 mai, pas seulement contre la loi Taubira

CIVITAS : Voilà contre quoi nous allons protester le 26 mai

26 mai - Civitas organise sa propre manifestation : appel de l'ancien sénateur Bernard Seillier

Du défilé de Sainte Jeanne d'Arc au coup de balai du 26 mai



"Qu’on ne nous parle plus de pseudo débat démocratique, mais de lutte radicale"…




Nous avons perdu une bataille… Du reste il ne pouvait en être autrement. Les obstacles juridiques et administratifs devaient sauter un à un sous la volonté farouche d’un pouvoir illégitime et abusif qui n’est pas aux commandes du pays pour le sortir de la crise, mais pour mettre en application une idéologie prométhéenne, contre nature, comme jadis Lyssenko sous Staline voulait mettre au pas les chromosomes réactionnaires.

Le mariage homosexuel est un nouveau pas vers un totalitarisme qui considère que rien, pas même la nature, est au-dessus de l’État républicain. Ainsi attendons-nous peut-être un jour à voir remise en cause la loi de la gravité universelle ou celle de la poussée d’Archimède. Plus sérieusement, cela devrait nous inquiéter sur les projets en préparation concernant notamment les manipulations génétiques. Un verrou essentiel ayant sauté sur un principe essentiel de la nature humaine, la voie est libre à présent. Nous aurons droit notamment à la Gestation pour autrui et dans notre société mercantile tout le « kit » qui va avec.

Interrogeons nous aussi sur la toute puissance d’un pouvoir extrêmement minoritaire qui sait son temps compté en cette période de crise, (même pas sûr que notre président normal aille jusqu’au bout de son mandat) et qui est conscient, dans sa soumission servile aux oligarchies bruxelloise et mondialistes libérales-libertaires, que de leur donner cet os « sociétal » à ronger, lui obtiendra des délais supplémentaires pour contraindre la France à des restrictions plus draconiennes, pour payer la dette publique.

Nous avons donc perdu une bataille, mais c’est une victoire à la Pyrrhus du gouvernement, dont l’effet pourrait être plus dévastateur pour son propre camp. Le peuple s’est reconnu, est conscient de sa force et a compris qu’en face, ce n’est pas à un adversaire politique qu’il a à faire, mais à un ennemi sans concession. Dès lors les choses deviennent simples, qu’on ne nous parle plus de pseudo débat démocratique, mais de lutte radicale.

Cette prise de conscience par des Français de plus en plus nombreux de la nécessité de remettre en cause un système entier qui tente de nous faire disparaître parce que nous sommes différents et attachés à nos racines et à nos libertés touche de nombreux courants à droite comme à gauche. C’est une bonne nouvelle. Le rapport de force est en train de se renverser, d’un côté la droite des valeurs et la gauche du travail, qu’on appellera le pays réel, de l’autre les médias, le pouvoir politique et de petits lobbys minoritaires, le tout au service de « l’Empire », qu’on appellera le pays légal.

Nous n’avons pas perdu la guerre qui ne fait que commencer. La grande manif du 26 mai pourrait marquer une étape nouvelle pour le printemps français qui réveille chaque jour notre pays trop longtemps assoupi. L’Action française sera toujours aux côtés des Français dans ce combat.

On ne lâche rien…

Olivier Perceval, Secrétaire Général de l’Action française