Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 30 juin 2012

Abdel-Kader Zaaf, une légende malgré l'incompétence malveillante de journaleux…




L’Algérie, du moins l’Algérie des années 50, peut s’enorgueillir, entre autres, de deux immenses champions, Alain Mimoun et Abdel-Kader Zaaf, de quatre ans l’ainé… Deux Français entrés dans la légende du sport de très haut niveau… bien qu’ayant connu chacun un destin divergeant, une gloire fondée sur un triomphe pour l’un, sur un combat titanesque mais vain pour l’autre… Pour tout deux une volonté et une endurance hors du commun… Alors qu’Alain Minoun excellait dans les courses de fond, Abdel-Kader Zaaf s’illustrait dans le cyclisme sur route…

En 1942 puis en 1947, Abdel-Kader Zaaf fut champion de France, puis Il participa quatre fois au Tour de France en 1948, 1950, 1951 et 1952 avec l’équipe d’Afrique du Nord, le Tour se disputant alors par équipes nationales et régionales… C’était l’époque des très grands, Louison Bobet, Fausto Coppi, Gino Bartali, Hugo Koblet, Ferdi Kübler, Stan Ockers…


Abdel-Kader Zaaf ne termina le Tour qu’en 1951 à la 66ème place… mais "lanterne rouge", ce qui lui valut de fructueux contrats d’après Tour… Mais sa gloire, il la doit à cette fameuse étape du 27 juillet 1950, entre Perpignan et Nîmes… Échappé avec son coéquipier Marcel Molinès… Marcel Molinès gagna certes l’étape avec plus de quatre minutes d’avance sur Ferdi Kübler et Stan Ockers, mais qui s’en souvient vraiment sinon à travers la mésaventure que connût Abdel-Kader Zaaf, près de Vendargues… Victime d’un malaise dû tant à l’effort qu’à la chaleur Abdel-Kader Zaaf s’effondra sur le bas côté de la route… Ayant repris ses esprits, il repartit… mais en sens inverse…


Il entrait ainsi pour l’éternité dans la légende du Tour… Et c’est là qu’interviennent les journalistes… déjà aussi nuls, mal informés, malveillants qu’aujourd’hui… Samir Nasri, victime de la médisance voire de la diffamation des journalistes de l’Équipe ou de l’AFP devrait savoir que nombreux avant lui sont ceux qui ont connu pareille injustice… De tout temps les journalistes ont manifesté les mêmes tares congénitales inhérentes à la profession…

Friands de sensationnel au besoin pimenté d’une pincée de médisance, ces braves journaleux n’hésitèrent pas à écrire qu'étant parvenu à lâcher Marcel Molinès, Abdel-Kader Zaaf, assoiffé, accepta un bidon que lui présentait un spectateur sur le bord de la route. Malheureusement pour lui, ce bidon aurait contenu du vin. Aussi ç’aurait été l'assommoir pour le coureur qui, après s'être « désaltéré », légèrement titubant, reprit son vélo et repartit dans le sens inverse de la course… Une version largement colportée mais évidemment totalement fausse.

La vérité est que Zaaf, musulman pratiquant n’a jamais bu de vin, pas même par méprise ou dans la détresse. Suite à son malaise, des spectateurs, pourquoi pas vignerons, l'ont adossé contre un platane et, comme ils n'avaient pas d'eau sous la main, l'ont aspergé de rosé… Zaaf, à demi réveillé, enfourcha alors son vélo mais repartit en sens inverse jusqu'à rencontrer la voiture balai. Son maillot puait la vinasse, certainement pas son haleine… Le docteur Dumas, médecin officiel du Tour de France, pas plus que les journalistes n’ont cherché à comprendre davantage… L’anecdote était trop savoureuse… Ainsi est née une légende… Au-delà de la médisance le nom d’Abdel-Kader Zaaf s’inscrivait ainsi à l’encre indélébile sur les tablettes du Tour… et parmi les héros de notre enfance…



Michel Crepel : "En 1951, l'Algérois Abdelkader Zaaf fait souffler un vent d'originalité sur la route du Tour de France, par son tempérament insolite"





vendredi 29 juin 2012

Entretien avec Robert Ménard, une critique sans concession du monde des médias français




Robert Ménard : “On paie très cher le fait d’être considéré comme sulfureux”

Quelques citations extraites de l’entretien :

“Je suis naïf en pensant que les gens sont curieux de points de vue qui ne sont pas les leurs. Or je m’aperçois que les gens préfèrent se voir dans un miroir.”

“Le contre-pouvoir médiatique, ce sont les gens qui n’achètent plus les médias, et qui pensent “Qu’ils crèvent !”".

“La presse est de gauche, même le Figaro.”

“La lutte des classes dans les médias n’existe pas, tous les journalistes pensent à peu près la même chose, excluent à peu près les mêmes gens.”

“Si Minute m’apporte son soutien je l’accepterai tout autant que si l’Humanité m’apporte son soutien avec ce qui arrive à Médias.”

“Le nombre de fois où j’entends dans les rédactions on ne le connaît pas, donc on ne l’invite pas, ça me sidère.”

“Sur le fond, les médias sont consanguins. Vous dites guerre d’Algérie, on vous répond Benjamin Stora, c’est pavlovien. Les médias crèvent de ça.”

“Les médias ne sont pas simplement de droite ou de gauche, ils manquent de curiosité, on découvre sur Internet tout un monde qui existe.”


Qui a le pouvoir en France ? Qui contrôle la télé ? Quelle impudence…


Comme aurait dit Jean Yanne : « [à la télé] Tout le monde il est juif, tout le monde il est pas gentil »…



Michel Drucker : Les politiques ne sont rien sans les médias et le pouvoir est dans leurs mains… précisons : les hommes politiques mais aussi les sportifs… et aussi le monde des arts et lettres… et aussi… et aussi… dans une société de spectacle généralisé et manipulateur…

Documents :

- Ils sont partout…

- Le crime de Samir Nasri… lèse-journaleux…

- Islamophobie : le piège sioniste…


jeudi 28 juin 2012

Le crime de Samir Nasri… lèse-journaleux… Vraiment pas de quoi s'indigner !


Samir Nasri entouré de fans du Manchester City

Samir Nasri à un journaleux fouille-merde de l'AFP lors de l'Euro 2012,
le 23 juin 2012 après l’élimination d'une piteuse équipe de France en quarts de finale face à l’Espagne :

« Va te faire enculer, va niquer ta mère, sale fils de pute. Va te faire enculer, comme ça tu pourras dire que je suis mal élevé »
Bien envoyé !
Une campagne de presse se déchaîne contre Samir Nasri… Quel est donc son crime ? Tout simplement celui d'avoir rappelé aux journalistes, certes avec les mots et les gestes d'un garçon de son âge, qu'ils ne peuvent tout se permettre… Alors qu'en France, l'insulte au Chef de l'État n'est plus poursuivie, un crime subsiste : celui de lèse-journaliste. Crime impardonnable que celui de froisser l'ego de ceux qui en France détiennent à présent le véritable pouvoir : celui de manipuler et façonner l'opinion publique… Thierry Roland, paraît-il également offensé par Samir Nasri, appartenait bien lui aussi à cette caste là… Et que dire des campagnes de diffamation menées par Canal+ contre les Espagnols ? Rafael Nadal est-il un garçon bien malappris lorsqu'il refuse tout entretien avec un journaliste de cette officine ? Rien ne diffère fondamentalement le refus de Rafael Nadal ne communiquer avec Canal+ de celui du jeune champion Samir Nasri qui cloue le bec aux journalistes de l'Équipe ou de l'AFP…

Et voilà que le Bloc Identitaire surfe sur cette vague d'indignation orchestrée… Chacun sait que ledit Bloc Identitaire est une officine sioniste, qui bondit sur toute occasion d'attiser la haine contre tout musulman… Ces Identitaires qui aujourd'hui seraient complices agissants de l'infâme criminel compulsif DeGaulle et de sa honteuse capitulation. Quant à nous l'issue d'un conflit ne change rien aux engagement que nous prenions alors à l'égard de nos tous nos compatriotes d'Algérie par un choix autre qu'une capitulation face à une faction.




Ces journalistes ombrageux se gardent bien de rappeler que le mardi 11 octobre 2011 lors de France-Bosnie-Herzégovine, dernier match qualificatif pour l'Euro 2012 en Pologne et Ukraine, c'est Samir Nasri qui a qualifié l’équipe nationale de France… Les Bleus ne doivent leur ticket de qualification qu'à un penalty alors obtenu et transformé par Samir Nasri. Ainsi, pensions-nous, Samir Nasri s'inscrivait-il ce jour là définitivement dans la lignée des meneurs de jeu décisifs dans les plus grands matchs, ceux dont dépend le destin d'une équipe… L'ego froissé de journaleux voudrait aujourd'hui qu'il en soit autrement !


Islamophobie : le piège sioniste…

mercredi 27 juin 2012

Zentroping 21




Crève Tambour : "Quitter Paris" … Paris n'est plus qu'un théâtre d'ombres…



Le long des quais il n'y a plus rien
Pas même un murmure ou un refrain
Le cœur des hommes a déserté
Ce beau souvenir devenu musée.

Paris n'est plus qu'un théâtre d'ombres
Où tout s'écroule et tout sombre
Dans le néant indifférencié
D'un magma d'hommes sans identité.
Des fantômes toujours en retard
Si pressés d'arriver nulle part
Descendent des avenues aseptisées
Cimetières géants aux enseignes dorées.

Richesses et misères se croisent
Réussites et échecs se toisent
Plus personne à qui parler
Plus de mémoire à partager.

Briller un peu plus que le voisin
Tel est le seul et unique dessein
Des clones tristes et frustrés
Qui font semblant d'exister.

Ils sont les symptômes du temps
Ils n'ont ni femmes ni enfants
Chaque jour un peu plus gris
Une seule issue : quitter Paris.






François Hollande accusé de travail au noir par son chauffeur





Mohamed Belaïd, ex-chauffeur de François Hollande, se plaint de n'avoir pas reçu de contrat de travail après six mois de service. Le chauffeur de François Hollande affirme avoir été payé en espèces par le candidat aux présidentielles et son directeur de cabinet Faouzi Lamdaoui.

Le chauffeur au noir de François Hollande : une affaire très embarrassante pour le PS

mardi 26 juin 2012

De la "bravitude" aux "propos vitupérins"… à quand un fauteuil à l’Académie Française pour Ségolène Royal ?


Ségolène Royal, une maîtrise époustouflante de la langue française,
géniale dans l'invention de constructions aussi inattendues qu'innovantes et pertinentes, d'emblée adoptées par la langue courante…
par ailleurs, écrivain reconnue auteur de plusieurs ouvrages de science politique dont l'écriture égale la profondeur d'une vision…

Reconnaissons à Ségolène Royal un immense mérite : sa contribution à un formidable enrichissement de la langue française… Sa « bravitude » proclamée du haut de la Grande Muraille de Chine et alors tant moquée a généré un puissant flot d’expressions calquées sur ce modèle, jusqu’à définir, suprême consécration, l’état dans lequel est tombée la France avec l’élection de son ancien compagnon : la « médiocritude », phase aboutie de la « normalitude »… 

Agressée par les tweetages de la pie-grièche désormais installée auprès du père de ses enfants, voilà qu’elle assène à l’oiseau de ses tourments une magistrale réplique qualifiant son ramage de « propos vitupérins »… Une invention sans doute mûrement concoctée, alliant le verbe « vitupérer » et l’adjectif « vipérin »… et s’appliquant à merveille au cas d’espèce de la mégère aux invectives vipérines… Encore une bien jolie invention langagière promise à un bel avenir tant populaire que littéraire… la marque du génie.

À défaut de perchoir, c'est bien un fauteuil à l'Académie française qui ouvre tout grands ses bras à notre Ségolène Royal adorée.


Principales œuvres de Ségolène Royal :

Lettre à tous les résignés et indignés qui veulent des solutions (septembre 2011)

Ma plus belle histoire, c'est vous (décembre 2007)

Femme Debout (février 2009)

En route pour le vrai changement (juin 2011)