Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

Carnet de voyage en Syrie, octobre 2019…



Le cœur des Syriens vous attend !…
Si vous voulez vraiment comprendre le Proche-Orient il vous suffit d'aller vous promener librement dans les rues des villes… là-bas où n'importe quel gamin pourra vous éclairer et vous en apprendre bien plus que n'importe quel éditorialiste ou écrivaillon "spécialiste" occidental, "reconnu" ou autoproclamé… ou - pire - des bavardages stéréotypés d'un quelconque guide "touristique officiel", obstacle à toute relation authentique… Des centaines d'années de guerres et crimes endurés ont fait que la vérité là-bas est inscrite non pas tant dans le crâne mais dans les gènes de tout enfant de cette région…





Comme "Au Bon Vieux Temps" le cœur des Syriens vous attend !…

"La Communauté syrienne de France" organisait son énième voyage de solidarité avec le peuple syrien entre les 24 et 31 octobre 2019… Peut-être ma huitième participation - ou davantage - à l'un de ces voyages en Syrie, deux fois chaque année depuis 2015… Voyages toujours plus riches et passionnants, chaque fois ouverts sur de nouveaux horizons… Quelles que soient les circonstances, voyages accomplis dans de parfaites conditions de sécurité…

Voyages aussi témoins d'une marche assurée vers la victoire du vaillant peuple syrien… Une victoire contre un ennemi manipulé par l'étranger : tous les témoignages reçus dès notre premier voyage, tant des autorités politiques ou religieuses mais surtout au hasard de nos rencontres avec de simples citoyens, concordent. Chacun sait en Syrie que, contrairement à ce que voudrait faire croire la propagande occidentale, la Nation syrienne ne connaît pas une rébellion mais affronte une agression étrangère…

Peu avant ce voyage, cette marche vers la victoire contre l'étranger venait de se concrétiser par un retentissant succès : le ralliement des Kurdes à l'Armée arabe syrienne ! Désormais la voie est libre pour une prochaine libération de tout le territoire syrien… alors que malheureusement pointent des inquiétudes avec de nouvelles agressions manipulées par l'Occident qui se dessineraient au Liban, en Irak… et en Iran…
Dès notre arrivée nous goûtons au charme et à l'accueil comme "Au Bon Vieux Temps" de notre hôtel, le Beit Zaman !


Notre hôtel de charme et son Bigaradier ou Oranger de Séville…

Une délicieuse confiture-maison gracieusement offerte !



Dans le calme de la nuit de notre hôtel…



L'hôtel Beit Zaman reste notre hébergement privilégié à Damas pendant nos voyages "Solidarité Syrie" avec "La Communauté syrienne de France". Un accueil aussi chaleureux qu'attentionné nous y a toujours été réservé, dans un cadre traditionnel typiquement damascène… Bienvenue à Damas ! Bienvenue en Syrie !

Hôtel Beit Zaman, photo de l'amitié… en compagnie de la famille de Rima et de l'équipe d'accueil de l'hôtel !


En cette fin octobre 2019 Basma Qaddour, du journal en ligne Syriatimes, attendait le passage à Damas de la "La Communauté syrienne de France"… Basma s'est longuement entretenue avec notre animatrice Rima, puis en aparté avec certains participants à notre voyage de solidarité avec le peuple syrien… Un entretien qui s'est tenu au Beit Zaman
La première question - quasi inévitable - concernant tout visiteur étranger en ce temps de guerre pas encore vraiment révolu reste celle de la sécurité… Complices actifs d'un Régime qui les subventionne grassement, d'un Régime depuis maintenant plus de huit ans fortement impliqué dans une agression terroriste contre la Syrie, les médias français - et occidentaux - font tout leur possible pour dissuader leurs ressortissants d'aller à la découverte de la vie réelle en Syrie. Par leur propagande nauséeuse, ces médias voudraient avoir l'exclusivité pour une présentation mensongère des évènements… Leur argument dissuasif majeur prétexte une sécurité déficiente pour ceux qui oseraient s'aventurer en Syrie… Un argument repris à l'envie par le site officiel du ministère français des Affaires étrangères,  prétendument soucieux de la sécurité des Français !…



« Selon les personnes qui sont venues en Syrie pendant la guerre et pour celles qui savent ce qu'il s'y passe réellement, cet avertissement ne vaut pas même le papier sur lequel il a été écrit » tel est le constat unanime de tous ceux, très nombreux, qui voilà plusieurs années ont voyagé en Syrie avec "La Communauté syrienne de France" accompagnés de son infatigable animatrice, Rima, farouchement intransigeante face aux mensonges éhontés contre son pays, sa Syrie aimée…
Rima rappelle au journal en ligne Syriatimes - propos toujours recueillis par Basma Qaddour - que "La Communauté syrienne de France" organise chaque année deux voyages à l'intention de citoyens français, aux environs de Pâques puis de la Toussaint. Son premier objectif est de faire librement découvrir les réalités de la situation prévalant en Syrie à des Français, parmi les moins crédules et osant douter d'une propagande officielle… À son retour chacun d'eux est libre de publier dans les médias de son choix ce qu'il aura vécu et observé en Syrie… Des publications qui sans aucune exception ont systématiquement contredit ce qui circule dans les médias occidentaux, français notamment.
« Environ quarante citoyens étrangers, en grande majorité des Français, viennent en Syrie chaque année grâce aux voyages organisés par "La Communauté syrienne de France"…  L'annonce de ces voyages se fait essentiellement sur le compte Facebook de la Communauté syrienne de France »… Rima précise qu'en outre la Communauté syrienne de France organise régulièrement à Paris des expositions, présentations de films, débats…

Basma Qaddour, pour le journal en ligne Syriatimes, s'entretient ensuite en aparté avec certains participants au voyage…

Yolande, qui est déjà venue en Syrie en 2005 et 2006, n'avait a priori aucune crainte à y retourner avec "La Communauté syrienne de France", déjà rencontrée à Paris… Yolande précise pourtant : « La réaction de mes amis a été négative lorsque je leur ai annoncé mon prochain voyage en Syrie. Ils m'ont dit : Tu es folle !!!… Les Français ne réalisent pas à quel point les médias occidentaux mentent à propos de la Syrie. En fait, je m'inquiétais davantage de la situation au Liban, non de celle en Syrie. Notre avion atterrirait à Beyrouth d'où un taxi devait nous conduire vers la frontière de Syrie puis à Damas »… Yolande précise, un brin désabusée : « Il est difficile de changer l’opinion des Français quant à la situation en Syrie, ils imaginent souvent comme Fabius a voulu le leur faire croire que le gouvernement syrien tue son peuple et que la situation y est partout invivable. Quel remède trouver pour soustraire ces personnes à la propagande des médias à la solde du Régime ? Je montrerai les photos prises ici à tous mes amis, pas seulement sur Facebook, pour leur prouver qu'en Syrie l'on peut vivre en sécurité et qu'ils seraient eux-mêmes en sécurité s'ils y venaient. »

Un garçon français et sa maman, membres du groupe, diffuseront également très largement les photos réalisées en Syrie. « Je me sens bien ici. Je peux circuler seul, librement, dans les rues de Damas tard tous les soirs sans jamais aucun problème », déclare Lucien dont c'est la première visite en Syrie. « Les médias français nous trompent. Ils colportent de fausses informations concernant la Syrie… Lorsque je suis arrivé à Damas, je me suis écrié : Ouah ! Est-ce que c'est Damas ?! Une ville animée débordante de vie… J'aime votre pays et le peuple syrien. Je serai de retour dans cinq mois pour mon anniversaire », ajoute-t-il… Ce garçon est venu en Syrie par curiosité. Il voulait voir ce qui se passait en Syrie de ses propres yeux. « Nous sommes allés à Alep, Palmyre, Homs, Hama, Damas… Maintenant, j'ai ma propre opinion à partager avec mes amis. Damas est une très belle ville… par contre la situation dans la ville de Palmyre détruite est très triste »….

Sa maman, Martine, avait quelque appréhension avant de voyager en Syrie à cause des médias français affirmant que les conditions de sécurité y sont périlleuses. Mais elle a quand même décidé de faire confiance à l'un de ses amis déjà venu à plusieurs reprises en Syrie qui lui assurait que la situation y était sûre. « J'ai été vraiment surprise quand je suis arrivée à Damas. Je suis très heureuse ici. Le peuple syrien est très agréable… En France, j'expliquerai aux Français de ma connaissance quelles sont les réalités dans votre pays. »

Monica, brésilienne et mère de trois enfants, participait à son second voyage avec la Communauté syrienne de France… Monica se réjouit d'avoir pu visiter des lieux auxquels elle n'avait pu accéder lors de son précédent voyage, tel Palmyre. « Voir des familles retourner chez elles à Palmyre était merveilleux, c'est un signe de la victoire de la Syrie », précise-t-elle. « Nous nous sommes rendus dans la campagne aux environs de Hama, là les habitants nous ont raconté comment ils se sentaient et comment leur vie a changé après les succès de l'Armée arabe syrienne et la libération des zones voisines précédemment infestées par les djihadistes. C'est un autre signe de la victoire de la Syrie », souligne Monica…

Selon Monica, une autre manifestation de la victoire de la Syrie est encore dans la rapide reconstruction de la belle ville d'Alep. « Voir les progrès entre mon dernier voyage et celui-ci a été vraiment précieux pour moi, cela montre à quel point la volonté de vie dans le cœur du peuple syrien est forte, malgré tout ce qu'il a traversé. » « Alep a été la première ville à me montrer les destructions dues à la guerre l'année dernière. Faire le tour de la ville avec un ami alépin qui y avait subi tous les évènements depuis le début de la guerre, écouter le récit de quelques-uns des moments qu’il avait vécus lors de la libération de la ville m’a permis de mieux comprendre à quel point cette guerre contre la Syrie a été terrible, combien l'implication des pays occidentaux dans ce conflit est criminelle, combien leur propagande est mensongère », conclut Monica, qui envisage d'effectuer une troisième visite en Syrie… avec l'un de ses jeunes enfants.
Nombre d'étrangers ont récemment visité la Syrie agressée et ont témoigné… L'argument d'une sécurité incertaine n'étant vraiment plus crédible, vient l'argument de la manipulation et de la prise en main par les autorités des "voyageurs malgré tout" à qui ne seraient présentés que des mirages… Brandissant cet argument le comble de la bêtise et de la malhonnêteté revient à Christophe Donner et son récent pamphlet Quatre idiots en Syrie… Idiot lui-même ! Il a le cynisme de narrer un voyage en Syrie et de prétendues turpitudes d'un "régime manipulateur"  alors que lui-même et ses héros n'ont jamais franchi les frontières syriennes… Saurait-il seulement ce Donner (kebab) situer la Syrie sur une carte ?

Voilà affirmé sans conteste l'immense apport à la cause syrienne de La Communauté syrienne de France… Voilà affirmée la pertinence de la mission que la Communauté syrienne de France s'est assignée d'amener en Syrie des visiteurs français voyageant librement en véhicules de transport publics, rencontrant en parfaite liberté d'expression des Syriens de toute condition, responsables politiques, religieux, soldats ou simples citoyens de tout âge et religion… Ces voyageurs, en majorité des Français, immanquablement transmettent chez eux le constat d'une agression face à laquelle la Syrie et son peuple uni répond avec courage et détermination… Des voyageurs qui, affranchis de tout mensonge, auront perçu la malveillance de la propagande mondialiste assénée par les média occidentaux…

Bienvenue en Syrie !!!

Carnet de voyage en Syrie, avril 2017

Carnet de voyage en Syrie, novembre 2016

Carnet de voyage en Syrie, mars 2016

Carnet de voyage en Syrie, octobre 2015

Carnet de voyage en Syrie, août 2015


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Que cette fresque murale face à notre hôtel, le Beit Zaman, ne soit plus qu'un mauvais souvenir !
Une fresque murale qui ne serait plus qu'un mauvais souvenir ? Une fresque aujourd'hui défraîchie mais toujours bien présente… présente comme le cauchemar de ces souvenirs de missiles, de destructions, de vies enlevées ! Au-delà du souvenir des morts, le triomphe de la vie veut que missiles et destructions s'effacent de la mémoire des peuples, aussi vite que possible. Pourtant dès que l'on s'aventure dans les banlieues de Damas et plus loin, le spectacle de ces destructions s'impose encore impitoyablement…

Que tout cela soit physiquement effacé ! Ce n'est qu'à ce prix que la paix sera physiquement perçue… Alors s'annoncent les chantiers de reconstructions, colossaux… Des marchés énormes… D'abord pour des entreprises de concassage chargées de faire disparaître les ruines tout en en récupérant des matériaux…

À côté de la guerre et des victoires militaires, certes toujours capitales, se glisse la nécessité de reconstruire, de restaurer les activités, productives et commerciales… Ainsi, progressivement l'Économie reprend ses droits…

L'Économie reprenant ses droits, un cachet nouveau devrait-il imprimé aux voyages de "solidarité avec le peuple syrien" de la Communauté syrienne de France ?

Des forces contradictoires sont en jeu… Le regain des préoccupations économiques signifie inexorablement l'entrée en jeu de tensions liées à l'avidité des hommes, tout succès étant objet de convoitises et de rivalités… Une lutte dans laquelle les arguments les plus mauvais pourraient malheureusement tenter leur chance…

Par son objectif de "solidarité avec le peuple syrien" la Communauté syrienne de France a situé ses voyages hors du champ économique… Son objectif n'a jamais été touristique mais avant tout d'amener des étrangers, en priorité des Français, à constater personnellement le contexte réel prévalant en Syrie pour le faire savoir dans leur pays à leur retour chez eux… Donc un objectif premier politique, de contre-attaque face à la propagande occidentale mondialiste. Le profil des participants à ces voyages en témoigne. Il s'agissait également d'apporter réconfort aux populations visitées, réconfort moral par une simple présence, réconfort matériel par une aide un équipements paramédicaux et produits pharmaceutique, vêtements, fournitures scolaires, jouets. Dans la programmation de chacun de ces voyages l'aspect touristique n'a été qu'accessoire, tant dans les actions concrètes sur le terrain et davantage encore dans les motivations des participants…

En tant que participants nous ne pouvons qu'espérer que la Communauté syrienne de France sache préserver l'originalité et la spécificité de ses actions… que les moyens lui en soient garantis, loin de la gourmandise d'un certain corporatisme… Nous voulons croire que le peuple syrien ne peut être réduit à une attraction touristique…

Fasse que du Haut du Ciel, la reine Zénobie protège la Communauté Syrienne de France de la malédiction du monde des affaires, de toute tentative d'immixtion corporatiste… Telle est la prière fervente de voyageurs assurément hors du commun, politiquement lucides, avides de proximité avec la vaillance d'un peuple exceptionnel, assoiffés de vérité face à l’absurdité d’une guerre importée sous faux drapeaux…





Carnet de voyage en Syrie, octobre 2019


Octobre 2019…

En route vers Damas !





Après des formalités de visa et de franchissement de la frontière relativemen rapides, arrivée à Damas, installation à notre hôtel, incontournable et désormais avec enthousiasme unanimement adopté par tous les participants dès le troisième voyage de la Communauté syrienne de France, le Beit Zaman






Au Bon Vieux Temps… Damas !



Désormais incontournable notre hôtel à Damas, le Beit Zaman, avec enthousiasme unanimement adopté
par tous les participants dès le troisième voyage de la Communauté syrienne de France…

"Au Bon Vieux Temps", traduction française du nom de notre hôtel… le "Beit Zaman"… C'est vrai que l'on s'y sent immédiatement à l'aise, comme nulle part ailleurs… Loin de tous ces hôtels prétentieux, à l'accueil marchand par trop obséquieux… Au Beit Zaman, nous sommes amicalement attendus… Accueil attentionné, aussi chaleureux qu'efficace… Sitôt arrivé, les formalités d'enregistrement réduites au strict minimum,  chacun a sa chambre attribuée… et nous voilà libres dès notre arrivée de profiter immédiatement d'un bel après-midi à Damas… Nulle ville n'est plus attachante que Damas, el-Cham [الشام] pour les habitués… Nous goûterons au charme incomparable des villes, villages, campagnes, horizons de Syrie…


Désormais incontournable notre hôtel à Damas, le Beit Zaman…

Nous sommes à Bab Touma…

L'une des portes, rue et quartier du vieux Damas dédiés à saint Thomas… apôtre et évangélisateur de la Syrie à l'Inde, ayant subi le martyr près de Mylapore et dont le tombeau, devenu lieu de pèlerinage se trouve dans la crypte de la basilique Saint-Thomas de Madras dans le Tamil Nadu. Thomas est fêté le 3 juillet.




Se promener dans les ruelles de Bab Sharqi

Premières heures à Damas… rencontre avec une figure emblématique, l'Émir Abd el-Kader 

Comment mieux conforter notre participation, passée ou à venir, au projet "Solidarité Syrie" de la Communauté Syrienne de France que par le souvenir de l'Émir Abd-el-Kader… puis l'écoute du père Élias Zahlaoui justifiant magistralement l'essentiel de tout engagement envers la Syrie ?

Qui en Syrie sinon l'Émir Abd-el-Kader - saint homme de la lignée d’al-Hasan, petit-fils du prophète Mahomet (de la tribu des Banû Hâshim) mais aussi valeureux combattant - interpellera pleinement tout Français ? Sur un passé ancien et pas si lointain… Sur le présent et un prochain avenir… Invitation à une réflexion sur les relations passées, présentes et futures de la France, de la chrétienté avec le monde arabe, avec l'islam… Où mieux se recueillir et évoquer le souvenir de l'Émir qu'en son ancienne demeure ? Un rendez-vous désormais immanquable lors de tout séjour à Damas… On se souviendra de son combat contre les Français puis de ses relations privilégiées avec Napoléon III porteur d'un projet de de Royaume arabe pour l'Algérie. De quoi méditer sur des erreurs cumulées depuis les origines de la présence française en Algérie… On se souviendra d'Abd-el-Kader, au début de l'été 1860 sauveteur des chrétiens massacrés par les Druzes au service de l’Empire ottoman… On se souviendra aussi et surtout de l'islam prêché par l'Émir, totalement étranger à la subversion fondamentaliste contemporaine…

Appel téléphonique à un arrière-arrière-petit-fils de l'Émir et la porte de la maison nous est aimablement ouverte. C'est avec émotion que nous entrons dans cette maison… Nous sommes autorisés à circuler librement dans toutes ses parties et, témoignage extrême de sympathie, jusque dans les privés… C'est avec peine que nous constatons, ici aussi, les dégâts récents causés par plusieurs tirs de mortier de groupes terroristes islamiques qui avaient investi les banlieues proches de Damas et visaient la mosquée chi'ite de Sayyidah Rouqayya tout proche… Actes de ces prétendus musulmans que l'Émir aurait farouchement combattus…







Maison de l'émir Abd el-Kader, un bureau…



Des toits de la maison d'Abd el-Kader nous apercevons immédiatement - à droite - la mosquée de Sayyidah Rouqayya
et un peu plus loin la mosquée des Omeyyades où nous nous rendrons ensuite…




Quittant la maison de l'Émir Abd-el-Kader nous nous dirigerons dans le quartier de Koussour en l'église Notre-Dame de Damas Une fois de plus le père Élias Zahlaoui a bien voulu recevoir notre groupe de la Communauté syrienne de France. Un entretien dynamisant dans lequel le père Élias Zahlaoui dénonce l'agression dont est victime la Syrie, vilipende la propagande occidentale contre la Syrie… Le père Élias Zahlaoui interpelle l’Église d’Occident sur sa complicité avec les puissances atlantistes. Mais aussi paroles apaisantes et de proximité entre tous les Syriens,  chrétiens et musulmans… Nous sommes convaincus de la profonde convergence des propos du père Élias Zahlaoui avec le discours qu'aurait aujourd'hui pu tenir l'Émir Abd-el-Kader…  



Prière et recueillement à Notre-Dame de Soufanieh [ﺳﯾدة اﻟﺻوﻓﺎﻧﯾﺔ]
Au terme de notre entretien le père Élias Zahlaoui nous invite à aller nous recueillir en la maison de Myrna toute proche pour une prière à la Sainte Vierge, Notre Dame de Soufanieh… 

Soufanieh, la maison de Myrna

Avant tout une pensée pour tous les martyrs...
Plus tôt dans l'après-midi, sur le chemin de la maison de l'Émir Abd-el-Kader, premiers pas dans Damas, vers Bab Touma, de là nous emprunterons le chemin des pèlerins chiites, entre Bab Touma et la mosquée de Sayyidah Rouqayya [مسجد السيدة رقية]… Un chemin de mémoire… Tout au long de ce chemin nous accompagne la présence de ces vaillants combattants qui ont donné leur vie pour que, dans cette Syrie berceau d’humanité,  la sauvagerie ne triomphe pas... Que ces martyrs et leur sacrifice nous inspirent pendant ce voyage… et nous interdisent à jamais toute concession...




La mosquée de Sayyidah Rouqayya bint al-Hussein [مسجد السيدة رقية]

Quittant la maison de l'Émir Abd-el-Kader, et avant de répondre à l'invitation du père Élias Zahlaoui nous continuerons sur un chemin jadis quotidiennement parcouru par l'Émir…
Au cœur du quartier chi'ite de Damas le plus saint, la mosquée de Sayyidah Rouqayya [مسجد السيدة رقية]… Cette mosquée a été totalement reconstruite en 1993, grâce à des fonds iraniens, autour d'un ancien tombeau d'une fille de Hussein, arrière-petite-fille du prophète Mahomet. Cette mosquée de Rouqayya est un lieu de pèlerinage pour les chiites qui viennent plus particulièrement d’Iran ou d'Irak. Son décor de faïence bleue lui confère un air tout à fait insolite d'art persan en Syrie ; dans la salle funéraire, le style iranien se signale encore par les voûtes surbaissées, les miroirs et les céramiques habillant les murs, les portes dorées ornées d'émaux. Les chuchotements des femmes faisant écho aux psalmodies des hommes confèrent au lieu une atmosphère de profonde dévotion.






Chaises de prière pour personnes âgées en la mosquée de Sayyidah Rouqayya bint al-Hussein



Beauté de la mosquée de Sayyidah Rouqayya bint al-Hussein


La tombe de Sayyidah Rouqayya bint al-Hussein

Se recueillir en la Grande Mosquée des Omeyyades

Poursuivant notre chemin, Grande Mosquée des Omeyyades… C'est toujours avec une intense émotion que le voyageur franchira le seuil de cette Grande Mosquée des Omeyyades… Que ce soit pour la première fois et sans doute encore plus intensément lorsque immanquablement, il y reviendra lors de tout séjour à Damas… Comment, quelle que soit la foi de chacun, ne pas être saisi par la paix et la sainteté du lieu ?… [lire la suite]
Jamais un sol n’a vu autant de sanctuaires s’y succéder ! Dans cette mosquée des Omeyyades, bâtie à l'emplacement de l'ancienne Basilique Saint-Jean-le-Baptiste (IVe siècle) qui elle-même avait été construite sur un ancien temenos romain dédié à Jupiter, nous sommes dans le lieu le plus saint de la ville depuis l'Antiquité… Comment imaginer un lieu plus œcuménique ?  Souvenir d'Abd-el-Kader… Propos dans un moment attendus du  père Élias Zahlaoui…


Mosquée des Omeyyades






Maaloula, un foyer de la foi chrétienne…

Maaloula, un pèlerinage dans ce foyer de la foi chrétienne quasi incontournable lors de chacun de nos voyages de "solidarité avec le peuple syrien" de la Communauté syrienne de France… 



Le Krak des Chevaliers un rendez-vous immanquable
Le Krak des Chevaliers, un rendez-vous immanquable… Plaisir inépuisable de parcourir la forteresse, escalader ses différents niveaux… S'offrir au vent toujours puissant en ce sommet… Plonger  du regard sur la vue de  Wadi al-Nassara…


Palmyre, les murs anciens revivront !…
Départ tôt de Homs… Une autorisation officielle de nous rendre à Palmyre nous a été délivrée. Les autorités locales de Sécurité de Syrie en ont été informées. La zone étant désormais sécurisée, nous ne serons pas escortés tout au long du trajet quoique soumis à de nombreux points de contrôle. Contrairement à nos précédents passages sur cette route, nous avons le sentiment de tout danger potentiel écarté…

Khalid al-Asaad reste ici bien présent

Al-Skeibyeh [السقيلبية]… au nord-ouest de Mhardeh [محردة], sa ville-sœur… Une population constituée en grande majorité de chrétiens orthodoxes orientaux, à Al-Skeibyeh comme à Mhardeh…

En bordure Est du Ghab, Al-Skeibyeh fait face au djebel Zaouiyé [جبل الزاوية] - 935 m - relié à la zone d'Idlib… Dans cette montagne se niche Apamée (Afamia [آفاميا] ou Qal`at al-Madhīq [قلعة المضيق]) encore récemment tenu par les djihadistes mandatés par l'Occident…

Depuis Apamée, la ville d'Al-Skeibyeh était régulièrement bombardée… De là-bas se déployaient de nombreuses tentatives d'incursions en ville, toujours vaillamment repoussées…

Nabel Alabdalla, dit la Panthère : « Bachar Al-Assad est le bouclier des chrétiens,
si Assad tombe, il n'y a plus d'avenir pour les chrétiens en Syrie. »

مؤسسة بصمة شباب سوريا - Fondation pour la jeunesse de Syrie "Empreinte"

Tout au fond, le djebel Zaouiyé et Apamée, récemment libérée de ses agresseurs djihadistes étrangers


Forces de la Défense Nationale à al-Suqalaybiya [الدفاع الوطني في السقيلبية]

Allons à Qardaha [قرداحة] !
De Hama [حماة], Muhradah [محردة], Halfaya [حلفايا], Al-Skeibyeh [السقيلبية] et la plaine du Ghab [سهل الغاب], nous ne manquerons pas de songer à nous aventurer vers Qardaha [قرداحة] sur le djebel al-Noasrah [جبل النواصرة] aussi dénommé djebel Ansarieh [جبال الأنصارية], cette chaîne montagneuse de 110 km, culminant à 1 562 mètres au Nebi Younès [جبل نبي يونس ] et séparant la région côtière de la plaine du Ghab…

Vue panoramique sur la plaine du Gharb depuis les environs de la ville de Qardāḥah - ©Ashraf Zeinah, photographe

Qardaha [قرداحة], cette petite ville de Syrie à environ 30 km de Lattaquié où réside une forte communauté alaouite est aussi le berceau de la famille Assad et le lieu de naissance notamment d'Hafez el-Assad. Une majestueuse statue de Hafez al-Assad se dresse au centre-ville ainsi qu'un immense mausolée où reposent Hafez al-Assad et son fils ainé Bassel al-Assad [باسل الأسد].

La tombe du président Hafez al-Assad


Alep, son musée archéologique expose à nouveau ses collections !

Le Musée national d'Alep [متحف حلب الوطني ] lors de notre passage, avec la Communauté syrienne de France, venait à peine de rouvrir après des années de fermeture… Aussi visiter le musée aura été notre priorité…

Musée archéologique,  le Musée national d’Alep renferme les trésors archéologiques de la région, en particulier des villes de Mari, d’Ebla et d’Ougarit qui sont aux sources de la civilisation. Des vestiges du temple araméen de Tell Halaf (Xe s. av. J.-C.) y sont également exposés.




Alep n'est pas morte… Alep ressuscite !

La magnifique citadelle d' Alep (de قلعة حلب) est l'une des fortifications les plus spectaculaires de Syrie, et du Moyen-Orient. Située sur une colline naturelle au centre de la vieille ville, le site a été occupé depuis au moins le 3ème millénaire avant notre ère. Il a été référencé dans les tablettes cunéiformes de Ebla (ايبلا) et Mari (ماري) , et un temple récemment excavés dédié à Hadad serait daté de 24 siècle av. J-C. La colline a joué à des fins défensives dès le 16ème siècle avant notre ère, lorsque les Hittites ont conquis la ville face aux Amorites…




L'hôtel Baron, où l’histoire s’est écrite… goûtons au charme d'une bien belle époque


Alep, belle surprise : l’hôtel Baron a rouvert son bar… Un accueil privilégié pour des visiteurs étrangers avertis. Un hôtel authentique musée témoin d’une bien belle époque malheureusement révolue… Nostalgie…

L’hôtel Baron, indissociable de la vie politique à Alep et en Syrie, a ouvert en 1909… Halte obligée de tout ce que l’Europe de la première moitié du XXe siècle a connu d’aventuriers, explorateurs, voyageurs au long cours… voyageurs du Taurus-Express, ce bout d'Orient-Express au delà d'Istanbul, vers Damas et Bagdad via Alep en 1930… Parmi ses hôtes les plus illustres Thomas Edward Lawrence - Lawrence d’Arabie - et encore Charles Lindbergh, Gertrude Bell, Kim Philby. Agatha Christie y partageait avec son époux, l’archéologue Max Mallowan, la chambre 203… …


Hôtel Baron, l'unique hôtel de 1ère classe à Alep   Chauffage central partout
Confort parfait   Situation unique    Le seul hôtel recommandé par les agences de tourisme








Dans le silence de Deir Mar Moussa al-Habashi 
Deir Mar Musa (‏دير مار موسى الحبشي), un monastère situé dans les montagnes du désert à l'est de la ville d'al-Nabek (النبك), est l'un des sites les plus spectaculaires de Syrie…C'est avec une immense joie que nous y retournerons
Le monastère Deir Mar Mousa al-Habashi serait-il le lieu spirituel  sacré le plus magique de Syrie ?  Ici, dans ce haut lieu saint, nous allumerons une bougie… En cet incroyable monastère byzantin de Saint Moïse l'Abyssin s'enflammera notre foi… sur ses pentes, devant chaque pierre, au sein de chaque bâtisse, dans le silence de son sanctuaire catholique syriaque…




Retour à Damas…

Le souk al-Hamidiyeh, un repère infaillible à Damas…

Au souk al-Hamidiyeh l'Histoire interpelle aussi lorsqu'on lève les yeux… Au souk al-Hamidiyeh tout Français informé ne pourra que ressentir une émotion particulière chaque fois qu'il l'arpentera… Intrigué par cette toiture, tout au long du souk, transpercée il aura interrogé son guide ou abordé au hasard un commerçant pour savoir l'origine de cette voûte métallique transformée en passoire. C'est alors qu'il aura appris que cela est l'œuvre indélébile de l'aviation française… datée d'un 29 mai 1945 ou d'un 20 octobre 1925 ?…




Les glaces de Bakdasch…



Au bonheur des dames, souk al-Hamidiyeh

À l'Est du souk al-Hamidiyeh, avant d'entrer nous recueillir en la Grande Mosquée des Omeyyades, nous nous attardons un moment près du tombeau de Saladin… Saladin dont nous découvrons une statue équestre près de la sortie ouest du souk al-Hamidiyeh, dominant l'espace près de la Citadelle…







La Takiya al-Soulaymaniya
Comment ne pas succomber au charme de cet ensemble, celui de la Takiya al-Soulaymaniya ?… Un espace chargé d'Histoire… L'un des lieux les plus beaux de Damas par son architecture, ses jardins… Un des lieux où chacun, résident ou simplement de passage, rencontrera nombre d'artisans et n'aura que l'embarras du choix dans ses acquisitions… Immanquablement lors de chacun de nos multiples voyages avec la Communauté Syrienne de France nous y avons passé de longs moments, pour chaque fois de nouvelles découvertes… et toujours un excellent café !





De la Takiya al-Soulaymaniya à la gare du Hedjaz… le départ du pèlerinage vers La Mecque
Évocation de Lawrence d'Arabie indissociablement lié au Hedjaz et son chemin de fer dans un imaginaire français profondément nourri de l'œuvre de Jacques Benoist-Méchin… Lawrence d'Arabie dont nous avons déjà rencontré le souvenir à l'hôtel Baron d'Alep… Mais l'intérêt majeur de cette visite de la gare du Hedjaz à Damas n'était pas là : si cette voie ferrée reliant Damas au Hedjaz est le plus souvent évoquée dans une dimension militaire et stratégique l’on oublie que sa vocation première était religieuse…
Saluons cette judicieuse initiative de notre animatrice de la Communauté syrienne de France, Rima, qui pour le dernier jour de notre voyage en cette fin avril 2018 a associé la visite de ces deux sites damascènes étroitement liés à l'organisation du pèlerinage vers La Mecque, la Takiya al-Soulaymaniya et cette gare du Hedjaz…





Le Musée national de Damas


Jouxtant la Takiya al-Soulaymaniya, le Musée national [المتحف الوطني] de Damas est le musée le plus grand et le plus important de toute la Syrie. Une visite incontournable. Ce n'est que le 28 octobre 2018 que le Musée a rouvert au public la présentation d'une partie de ses collections après une fermeture dès 2012, ses pièces archéologiques les plus précieuses ayant été rangées en lieu sûr contre tout risque de pillage…




En la maison de saint Ananie
Paul vient d'arriver à Damas et il est aveugle depuis trois jours. Accomplissant la volonté de Dieu, Ananie va alors trouver Paul, lui impose les mains et lui rend la vue. Paul reçoit aussitôt le baptême. Saint Ananie est fêté le 25 janvier, jour où l'Église catholique célèbre la Conversion de Paul.



Souk de Bab Sraijeh [سوق باب سريجه], à la rencontre de la vie quotidienne damascène…

À Damas, lors de chacun de nos séjours, interminables promenades libres à travers les souks, de jour comme de nuit, avec une prédilection pour ce souk, celui de Bab Sraijeh……

Couleurs au souk de nuit de Bab Sraijeh - باب سريجة …


Souk Bab Sraijeh - سوق باب سريجه


Savourer une datte fourrée d'une noix…





Plaisir des yeux…


Une bonne adresse pour un bouzelouf…

Le souk de Bab Sraijeh [سوق باب سريجه], un souk populaire où l'on ira à la rencontre de la vie quotidienne authentique d'un quartier de Damas… Un souk vers lequel tout nouveau venu à Damas se repèrera facilement ; arrivé à l'ouest tout au bout de la rue Droite, il suffit de traverser la grande artère - de jour éventuellement en empruntant un passage souterrain - et l'on se trouve à l'entrée est du souk Bab Sraijeh… Un souk aux portes de la vieille ville donc très ancien et où les traditions restent préservées… Alors que dans les souks spécialisés logés dans l’enceinte de la ville ancienne l'on s'y rend pour des achats épisodiques, dans ce souk l'on vit l'activité d'un marché répondant aux besoins quotidiens des gens, avant tout alimentaires… Ici vous trouverez la nourriture de chaque jour, produits frais, fruits, légumes, mouton, poisson, mais aussi une profusion de pâtisseries, bonbons, épices ; de nombreux minuscules restaurants dont ceux spécialisés dans les têtes et abats de mouton… Plutôt discrets, des cafés quasiment réservés aux hommes où l'on fume le narguilé tout en jouant aux cartes… Des hammams… Des barbiers… L'un de mes souks préférés de Damas où immanquablement je retourne plusieurs fois lors de chacun de mes séjours, de nuit comme de jour…

Libre découverte de Damas…

Ghraoui, le meilleur chocolatier de Damas... de réputation internationale !









Au palais Azem


Samovar… un objet parmi les riches collections du palais Azem



Partout sont proposés des jus de fruits frais, dont un excellent jus de grenades


La gare du Hedjaz


Atelier d'un artiste peintre, madrassa al-Soulaymaniya



Les amateurs de bouzelouf se seront régalés…


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Récit de ce même voyage d'octobre 2019 par l'un des participants voyageant pour la première fois la Syrie :

Adrien de Boysson : Compte rendu d’un voyage en Syrie en octobre 2019




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Une femme dans la tourmente de la Grande Syrie

Depuis mars 2011, la Syrie est victime d’une « guerre civilo-globale » très meurtrière. Les États-Unis, leurs supplétifs européens, les pays du Golfe et leur allié israélien veulent réaliser en Syrie ce qu’ils ont fait en Afghanistan, Irak, Libye et Palestine : destruction de l’État-nation, fragmentations territoriales et cristallisations confessionnalo-religieuses au profit d’un ordre mondialisé sous la conduite de Washington et des grandes sociétés transnationales.

Dans ce contexte d’hystérie géopolitique, où les accords internationaux n’ont plus aucune valeur, qui se souvient de l’idéal d’une « Grande Syrie » laïque, démocratique et sociale ? La tragédie d’Antoun Saadé – son inventeur et promoteur – ne se réduit pas à son exécution sommaire mais s’identifie à celle de l’histoire du Croissant fertile, à celle d’une œuvre magistrale de philosophie politique qui fondait – pour la première fois dans le monde arabe – une doctrine sociale et nationale émancipée de toutes considérations ethnico-confessionnelles.

Son épouse – Juliette el-Mir (1900–1976) – l’accompagnera et le soutiendra avec la dernière énergie au prix de neuf années d’emprisonnement sévère. Aimante et romantique, elle rédigera ses mémoires, gardienne de l’âme et de l’œuvre de son époux face aux injures du temps et de l’histoire officielle. C’est la vie et le destin de ce couple révolutionnaire que retrace Régina Sneifer à partir de ces écrits qui dormaient dans le coffre d’une banque de Genève, publiés en arabe en 2003 et jamais traduits depuis… …


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Réflexions de retour de Syrie : Face à la "révolution mondiale", en Syrie et ailleurs, identifier le destructeur de civilisations…
Bonheur de voyager en Syrie, certes… Mais c'est une autre chance que nous offre aujourd'hui un voyage en Syrie… Dans son malheur, la Syrie nous fait don d'une vision clarifiée des luttes en ce monde contemporain… Des forces s'affrontent en Syrie… Un combat primordial pour l'avenir de nos sociétés…
Les communistes face à la Syrie… enjeu mondial considérable (Jacques Serieys 19 octobre 2015)


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Journée de l'Évacuation : Macron, éhonté, confirme sa collusion avec le terrorisme en Syrie…

"Gazage en Syrie", un crime du régime de Macron analysé par "Trouble Fait"…


Fabrice Balanche : la Ghouta et le terreau de la crise syrienne…

Frédéric Pichon : Syrie, la France peut-elle revenir dans le jeu ?

Salma Mardam Bey : "La Syrie et la France : Bilan d'une équivoque (1939-1945)" Comprendre le Moyen-Orient, L'Harmattan 1994


Déjà en 1939, Jamal Mardam Bey évoquait vingt années de malentendu entre la France et la Syrie



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Pour votre information heure par heure :
SF - Loyauté à la Syrie


Carte interactive de la guerre en Syrie
https://syria.liveuamap.com/







Venu du Japon, Ken est arrivé à Damas par un vol Cham Wings


Michel Raimbaud : Il était une fois le Rojava...

Young Pioneer Tours

The Guardian : Concern over rise in dark tourism in Syria as war enters ninth year

En Syrie, le retour du tourisme provoque la colère de la population !!!

Alexandre Habay (RTS) : Carnet de route de Syrie (13 février 2018)

Fabrice Balanche (2006). La Région alaouite et le pouvoir syrien. Paris: Éditions Karthala, coll. «Hommes et sociétés», 314 p. ISBN: 2-84586-818-9
SouthFront: Analysis & Intelligence : Syria
Alexandre Aoun : Le pacte Quincy, L’ossature de la politique étrangère saoudienne depuis 1945 ?

Christophe Donner : Quatre idiots en Syrie Un article signé Jean Birnbaum : "Christophe Donner raconte le périple loufoque d’une « délégation française » dans un pays dévasté par la guerre".

Quelques articles repères publiés sur ce blog :
Sites Éternels, de Bâmiyân à Palmyre, voyage au cœur des sites du patrimoine universel

Arrivée à Bab Touma, découverte du vieux Damas… Bab Charqi, rue Droite…

À Alep, avec la Communauté syrienne de France et Horizon de l'Espoir…

La Chambre d'Industrie d'Alep accueille la Communauté syrienne de France…

Un moment à Hama où gémissent les norias…

À Masyaf siège d'assassins d'un autre temps…

À Tartous capitale des martyrs…

Visite de Safita et de son château, la tour Blanche

Au Monastère Patriarcal Saint-Georges et dans la Vallée des Chrétiens

Retour au Krak des Chevaliers…

Pèlerinage à Palmyre, avec la Communauté Syrienne de France…

Un prêtre arabe catholique de Syrie a invité à Damas le "président d’un grand pays" …

La mosquée de Sayyidah Rouqayya bint al-Hussein [مسجد السيدة رقية]

La Communauté Syrienne de France invitée en la maison d'Abd el-Kader à Damas…

"Mémoire de la Patrie" à la Citadelle de Damas, la Communauté Syrienne de France était invitée…

La Takiya al-Soulaymaniya

Le Musée national de Damas

Le Palais Azem et le Musée des Arts et Traditions populaires

Le Khan Asa'ad Bacha et le souk al-Bzouriyeh

Le Hammam de Nour ed-Din al-Shaheed, son Bîmâristân et sa Madrasa…

Le souk al-Hamidiyeh, un repère infaillible à Damas…

Se recueillir en la Grande Mosquée des Omeyyades

Le souk as-Sagha, souk des Orfèvres et le souk al-Qabaqbieh vers el-Noufara


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Étapes parmi les derniers voyages de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France



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