Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 9 décembre 2019

Une prière à Notre-Dame de Soufanieh [ﺳﯾدة اﻟﺻوﻓﺎﻧﯾﺔ], avec la Communauté syrienne de France



Le père Élias Zahlaoui,  au terme de notre entretien en son église Notre-Dame de Damas de la paroisse de Koussour, nous invite à aller nous recueillir en la maison de Myrna toute proche pour une prière à la Sainte Vierge, Notre Dame de Soufanieh





Notre-Dame de Soufanieh [ﺳﯾدة اﻟﺻوﻓﺎﻧﯾﺔ] témoigne d'évènements inexpliqués, bouleversants, qui se succèdent à un rythme étonnant : écoulement d'huile d'une réplique de l'icône de la Vierge Marie, effusion d'huile pure sur le visage et les mains de Myrna Nazzour, jeune femme grecque-catholique de 18 ans, simple, équilibrée, mariée depuis sept mois qui revivra la Passion du Christ avec les stigmates et verra la Vierge Marie au cours d'apparitions et d'extases. Le premier évènement survint le 22 novembre 1982. Myrna priait avec d'autres membres de sa famille lors d'une visite chez sa belle-sœur malade, quand soudain, elle ressentit une chose étrange, indescriptible : tout son corps frissonnait comme si une force émanait d'elle. L'huile venait de couler de ses mains pour la première fois. Le deuxième évènement, dans le foyer de Myrna et Nicolas à Soufanieh, débuta le 27 novembre 1982 coïncidant avec la date anniversaire de l'apparition de la Vierge Marie à Sainte Catherine Labouré en 1830 rue du Bac à Paris…
Une ligne de force majeure de ces apparitions mariales est l'Unité des chrétiens d'Orient et d'Occident. L'Icône exsuda de l'huile encore en 2001 lors de la Semaine Sainte, cette année-là commune aux catholiques et orthodoxes.





Bientôt 37 ans depuis les premières manifestations mariales le 27 novembre 1982, et la maison du quartier de Soufanieh demeure dans toute sa simplicité, aussi accueillante qu'aux premiers jours des événements, dans une atmosphère de paix, de joie, de sérénité et de gratuité totale en dépit des servitudes que les visites imposent à la maisonnée. Myrna et Nicolas, ainsi que leurs deux enfants, Myriam (née le 15 octobre 1986, mariée en 2010) et Jean-Emmanuel (né le 26 juillet 1988), dans un effacement humble, une générosité imprégnée de l'esprit de l'Évangile continuent à accueillir à n'importe quelle heure, de jour comme de nuit, les pèlerins de toutes confessions qui affluent des quatre coins du monde. 

La prière n'a pas cessé un seul jour depuis ce 27 novembre 1982, quels que soient le temps ou les circonstances, prière à laquelle participent spontanément de nombreux musulmans, la Vierge tenant en Islam une place inégalée.


L'huile commença à exsuder d'une petite réplique de l'icône de la Vierge de Kazan,
achetée par Nicolas à Sofia en Bulgarie, en l'église orthodoxe Alexandre Nevsky en août 1980.



















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Notre-Dame de Soufanieh, Damas, Syrie

Un prêtre arabe catholique de Syrie a invité à Damas le "président d’un grand pays"… Nous avons répondu à l'invitation avec la Communauté Syrienne de France (novembre 2016)

Prière à Notre-Dame de Soufanieh [ﺳﯾدة اﻟﺻوﻓﺎﻧﯾﺔ], avec la Communauté syrienne de France

Témoignage de Myrna Nazzour (de Soufanieh) en France


Une lumière nouvelle va jaillir de l’Orient

Conférences en France de Myrna – apparitions de Soufanieh

Conférence de Myrna à Bordeaux



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8/21 juillet : Fête de l'Icône de la Mère de Dieu de Kazan







L’invention de l’icône de la Mère de Dieu de Kazan eut lieu le 8 juillet 1579 à Kazan, vingt-cinq ans après la conquête du royaume de Kazan par le tsar Ivan le Terrible. En 1552, le jour de la fête de la Protection de la Mère de Dieu, Ivan IV, le chef des armées russes qui se préparaient à l’assaut de Kazan, entendit la nuit le carillon des cloches de Moscou. Le tsar comprit que c’était un signe de la grâce Divine: par les prières de la Mère de Dieu, le Seigneur voulut convertir le peuple de Kazan.

La conquête de Kazan, sous la protection de la Très-Sainte Mère de Dieu, finit la résistance qui avait commencé en 1164 par le prince Saint André Bogolubski (1174). La Volga, la voie d’eau principale du pays, devint un fleuve russe. 60 000 Russes furent libérés de la captivité tatare. Le processus de l’instruction du peuple tatare par la lumière de la vérité évangélique commença. De premiers martyrs apparurent: saints Étienne et Pierre (6 avril (24 mars). Le diocèse de Kazan nouvellement fondé, fit partie de l’Église russe et resplendit quelque temps après par ses archevêques: Saint Gourias (1563) et Saint Germain (1567).

Mais une contribution particulière à la glorification de l’Orthodoxie parmi les mahométans de la région de Volga, fut l’invention le 8 juillet 1579 de l’icône miraculeuse de la Mère de Dieu à Kazan.

La propagation de l’Évangile était une affaire difficile dans les terres conquises. La Très-Sainte Mère de Dieu, la protectrice de ceux qui annoncent la parole de Dieu et qui partageait avec les saints apôtres les labeurs de la propagation de l’Évangile encore au cours de sa vie terrestre, voyant le zèle des missionnaires russes, ne tarda pas à leur prêter une assistance Céleste, ayant révélé son icône miraculeuse. En 1579, une partie de Kazan fut dévastée par un incendie et une moitié de son Kremlin fut mit en cendres. Les musulmans en profitèrent pour répandre l’idée qu’il s’agissait là d’un jugement de Dieu contre les orthodoxes. «La foi du Christ, selon les paroles du chroniqueur, se fit un outrage et une parabole». Mais l’incendie de Kazan fut un signe de la chute de l’islam et de l’établissement de l’Orthodoxie sur le territoire de toute la Horde d’or qui devint l’Orient de l’État russe.

Bientôt la ville commença à se relever des ruines. Non loin du lieu où l’incendie avait commencé, des sinistrés, parmi lesquels il y avait un archer, Daniel Onoutchin, construisaient leurs maisons. Sa fille de neuf ans, Matrona, eut alors une vision de la Mère de Dieu qui lui indiquait un endroit dans la ville où il fallait creuser pour trouver son icône cachée dans la terre par des confesseurs de l’Orthodoxie clandestins pendant la domination des musulmans. On ne prêta aucune attention aux paroles de la fille. Trois fois la Mère de Dieu avait indiqué l’endroit où se trouvait l’icône miraculeuse cachée. Finalement, Matrona avec sa mère se mirent à creuser la terre elles-mêmes à l’endroit révélé et trouvèrent la sainte icône. Enfin arrivèrent les autorités de la ville et l’archevêque de Kazan Jérémie avec le clergé. Une action de grâce fut dite sur place, ensuite l’icône fut transportée en l’église de Saint Nicolas de Toula qui se trouvait à proximité et qui avait été épargnée par le feu. De l’église de Saint Nicolas, l’icône fut transportée dans la cathédrale de l’Annonciation, érigée par le tsar Ivan le Terrible. Deux aveugles, Joseph et Nikita, recouvrirent la vue lors de la procession.

En 1579, l’icône apparue ainsi que le récit détaillé de ce qui était arrivé furent envoyés à Moscou. Le tsar Ivan le Terrible envoya à nouveau la sainte icône à Kazan et ordonna d’ériger une église dédiée à la Mère de Dieu de Kazan et d’y placer cette icône.

L’icône trouvée par la fille Matrona dans les terres étrangères rattachées à la Russie, devint bientôt un objet saint vénéré par tout le peuple. Elle devint aussi un signe de la protection Céleste de la Mère de Dieu pour toute l’Église russe, car l’âme du peuple orthodoxe sentait une participation particulière de la Reine des Cieux dans le destin historique de sa patrie. L’icône de Kazan est une copie de l’icône des Blachernes et elle se rapporte au type iconographique qui s’appelle Hodigitria ou Celle qui montre le Chemin. Beaucoup de fois, par son icône de Kazan, la Mère de Dieu montrait aux guerriers orthodoxes russes, accomplissant leur devoir devant Dieu et la Patrie, la voie vers la victoire.

On prie devant l’icône de la Mère de Dieu de Kazan pour recouvrir la vue et avoir la guérison des maladies des yeux, en cas de maladies corporelles, d’invasion étrangère, pour avoir une intercession pendant les temps de trouble, pour la protection de la Russie; on bénit avec cette icône les époux futurs.

Jours de fête: 21 juillet (8 juillet) , 4 novembre (22 octobre)

Tropaire, ton 4

Toi qui nous protèges de tout cœur, Mère du Seigneur tout puissant,
intercède auprès de ton Fils,
le Christ notre Dieu en faveur de nous tous,
et fais que nous trouvions le salut,
nous qui accourons sous ta puissante protection.
Dame souveraine, protège-nous tous, nous qui, 
dans le malheur l'affliction, la maladie et sous le poids de tant de péchés,
avec tendresse te prions devant ton icône immaculée,
avec larmes, le cœur contrit, fais reposer notre irréversible espérance sur toi:
accorde-nous la délivrance de tout mal,
[et] tout ce qui nous est utile et sauve-nous,
Vierge Mère de Dieu, car tu es pour tes serviteurs la divine protection.

Kondakion, ton 8

Accourons, fidèles, vers ce havre de sérénité, vers l'Assistante empressée, le prompt et doux salut, la protection de la Vierge; hâtons-nous vers la prière, empressons-nous vers le repentir: car la très Sainte Génitrice de Dieu fait jaillir sur nous sa miséricorde intarissable, elle vient à notre secours, nous délivre de grands malheurs et calamités ses serviteurs vertueux et craignant Dieu.

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de la Communauté syrienne de France






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