Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 26 septembre 2018

Éric Zemmour en grande détresse mentale !…



Comment imaginer en faveur d'Éric Zemmour des paroles plus bénéfiques que celles dont il est gratifié dans cet article de Laurent Sagalovitsch ?… Laurent Sagalovitsch, en coreligionnaire compatissant mais d'une franchise sans complaisance, rappelle à Zemmour qui il est… Un Zemmour qui a bâti son image publique sur un déni de soi… Laurent Sagalovitsch ne s'adresse ici à Zemmour qu'en tant que coreligionnaire… ne faisant aucune référence au pays d'origine de Zemmour, l'Algérie… Nombreux sont ces enfants d'Algérie exilés en France qui se délectent des diatribes de Zemmour… Que ceux-là se souviennent que sur cet aspect de ses origines le discours de Zemmour est là aussi fait de dissimulation… Zemmour est né en 1958 dans un bled de Métropole ; cela signifie que ses géniteurs avaient fui et abandonné notre chère Algérie bien avant la nakba imposée par DeGaulle et les éléments les plus extrémistes du FLN… Une lâcheté que l'inconscient de Zemmour n'a sans doute pas évacuée ?…

Souhaitons sincèrement qu'Éric Zemmour rencontre cet article pour un radical examen de conscience et qu'il ait enfin la sagesse de s'entourer de toutes les aides qu'exige sa détresse mentale…

« … Qu'un Français bon teint eût tenu de telles paroles, c'eût déjà été de trop mais qu'un schnorrer comme Zemmour qui doit être autant gaulois que Rika Zaraï et Popeck réunis, en vienne ainsi à donner des leçons de francité, c'est non seulement risible, grotesque et absurde mais c'est en plus une sorte de crachat que Zemmour s'adresse à lui-même… »

Par ailleurs, un article savoureux… agneau, couscous, huile d’olive, harissa… manquent que les figues et les dattes !…




Nul doute que Zemmour eût préféré s'appeler Dupont ou Martin. Mais voilà il se nomme Éric Zemmour et quand on porte un tel nom, on s'abstient de donner des leçons de francité à une invitée prénommée Hapsatou.



Avec ma tête de juif errant et mon nom à faire rougir une carpe farcie, en toute logique, mes parents auraient dû me prénommer Schlomo, Mordechai ou Jacob. Par crainte que l'histoire ne bégaye, ils ont préféré nous affubler, mon frère et moi, de prénoms assez passe-partout pour ne point éveiller les toujours possibles soupçons. C'était là une attitude assez commune chez les familles juives européennes qui toutes portaient en elle les traumatismes de la déportation. On ne tenait pas à attirer l'attention et, en cas de malheur, avec ces prénoms neutres au possible, on pourrait peut-être échapper à la prochaine rafle.

Peut-être que les parents de Zemmour en firent de même : au lieu que leur dernier-né ne s'appelle Samuel ou Nathan, ils le prénommèrent Éric. Il est vrai que d'aller dans la vie en portant le nom d'Isaac Zemmour peut s'avérer être, dans certains cas, une véritable source d'emmerdements. Déjà que le seul vocable de Zemmour porte en lui des sonorités qui sentent bon le couscous à l'agneau, les cigarettes au miel ou les sandwichs au thon baignés à l'huile d'olive. Rajoutez-y un prénom aux consonances un tantinet hébraïques et vous êtes bon pour finir commercial auprès d'un fabricant de harissa. Ou doublure de Roger Hanin dans un film d'Alexandre Arcady.

Nul doute que Zemmour eût préféré s'appeler Dupont ou Martin. Éric Martin. Qui sait si à cette heure-ci, avec un patronyme pareil, il ne serait pas déjà rédacteur en chef au Figaro Magazine. Ou président de l'Assemblée nationale. Ou encore, chef de rayon chez Leroy Merlin. Seulement voilà, Zemmour s'appelle Zemmour, Zemmour est aussi juif que Sagalovitsch peut l'être – chacun dans son style – et cet héritage, s'il ne protège pas, hélas, de la connerie, impose qu'on ne puisse pas venir fanfaronner à la télé pour vilipender une invitée qui aurait le malheur de se trimballer avec un prénom qui ne sente pas bon les volcans d'Auvergne.

Qu'un Français bon teint eût tenu de telles paroles, c'eût déjà été de trop mais qu'un schnorrer comme Zemmour qui doit être autant gaulois que Rika Zaraï et Popeck réunis, en vienne ainsi à donner des leçons de francité, c'est non seulement risible, grotesque et absurde mais c'est en plus une sorte de crachat que Zemmour s'adresse à lui-même.

Que croit-il donc ce petit éditorialiste – je l'ai croisé un jour, il m'arrive à peine à la taille, moi qui dépasse à peine le mètre-soixante-dix – qui s'en va déposer chaque jour de la semaine, ici et là, sa petite chronique pleine de fiel et de ressentiment ? Qu'à force de rouler des pelles à toutes les Mariannes de l'Hexagone, de s'époumoner à chanter l'inaltérable gloire du coq français, de louer, la voix tremblante, la beauté inoubliable du Ballon d'Alsace ainsi que le goût de la cuisine picarde, de dénoncer l'immigrant, voleur de richesses, sous toutes ses formes, d'apparaître comme le parfait zélote de l’identité française en péril, il va finir par faire oublier cette tâche originelle dont son nom est le parfait étendard ?

Quand un juif commence à se comporter de la sorte, quand il entend inscrire ses pas dans la communauté nationale au point d'oublier d'où il vient, quand il passe son temps à célébrer à outrance les charmes d'un pays où, quoi qu'il fasse, il sera toujours considéré comme un étranger, lorsqu'il en rajoute des tonnes afin de mieux convaincre le Gaulois de souche de sa parfaite allégeance à la nation française, c'est que ce juif-là est soi fou, soit sot. Soit les deux à la fois.

Être raciste et juif est une aberration métaphysique. Quand on porte dans son nom, quand on charrie dans son sang, dans sa chair même, les magnificences et les blessures d'un peuple qui aura connu, tout au long de son histoire, les pogroms et les bûchers, le sang des déportations et l'arbitraire de l'exil, la mise au rebut et l'enfermement au sein de ghettos insalubres, la constante stigmatisation et la vindicte de nations égarées dans l'enfer du nationalisme, on ne vient pas à la télévision dire à une invitée qui porte le joli prénom d'Hapsatou : « Votre mère a eu tort de vous appeler ainsi. Elle aurait dû prendre un prénom du calendrier et vous appeler Corinne par exemple, ça vous irait très bien… C’est votre prénom qui est une insulte à la France. La France n’est pas une terre vierge. C’est une terre avec une histoire, avec un passé. Et les prénoms incarnent l’histoire de la France. »

D'ordinaire, rien n'excuse une pareille infamie mais quand elle émane d'un Juif, elle se teinte d'une telle irréalité qu'on ne sait plus si on doit en rire ou en pleurer. Tu n'as donc toujours pas compris mon petit Zemmour que le jour où tes idées viendraient à devenir celles de la majorité ambiante, le jour où tes glorieux camarades prendront le pouvoir, le jour où tes amis du Rassemblement National et autres groupuscules identitaires plastronneront à la tête de l’État et rêveront à une France enfin blanche et catholique, tout Zemmour que tu as été, tout servile que tu te seras montré, tout « frankaoui » que tu auras essayé d'apparaître, tu seras le premier à dégager et à monter dans un convoi pour Drancy, Pithiviers, Struhof, toutes ces aimables destinations où, naguère, des sbires versés dans la même fureur nationaliste que la tienne envoyèrent à la douzaine de pauvres petits juifs comme toi ?

Tu penses vraiment qu'à force de te vautrer dans ces fanges du nationalisme le plus fielleux qu'il soit, à rêver de Clovis, de Charlemagne et de Mireille Mathieu, à effeuiller avec amour et ferveur les pages de l'histoire de France, ton nom, tes origines, ton appartenance religieuse finiront pas disparaître au profit d'une identité franco-française qui malgré tout tes efforts, tes courbettes, tes révérences, ne sera jamais la tienne ? Jamais.

Zemmour, tu es un cancre de l'Histoire.

Et le dernier des Juifs.

Laurent-Sagalovitsch 


Facebook : Laurent Sagalovitsch - Un Juif en cavale

Laurent Sagalovitsch : Zemmour, tu es un cancre de l'Histoire











dimanche 23 septembre 2018

Dogora - Ouvrons les yeux… un chef d'œuvre universel de Parice Leconte




Amoureux du Cambodge nous ne pouvons qu'être envoûtés par l'enchantement qui se dégage de ce film de Patrice Leconte… Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce merveilleux pays des Khmers c'est une invitation à le découvrir… Mais c'est aussi pour chaque voyageur partout dans le monde ou plus simplement pour le sédentaire resté près de chez lui une invitation à ouvrir grand les yeux sur les êtres et la nature qui l'entourent… En ce sens ce chef d'œuvre de Patrice Leconte s'inscrit comme un chant universel…




Dogora se situe en marge de la fiction et du documentaire et ne comporte pas d'histoire. Ni démonstration, ni récit, ce  film de Patrice Leconte datant de novembre 2004 est davantage une expérience émotionnelle et sensorielle. Dans Dogora, l'image et la musique (composée par Étienne Perruchon) s'embrassent et font sens l'une pour l'autre ; aucun dialogue, aucune visée didactique ne viennent alourdir ou dénaturer cette symbiose qui nous ramène à une sorte d'essence du cinéma.




Au commencement étaient l'image et le son…

Dogora respire la simplicité, l'humilité originelle qui saisit un réalisateur quand il se laisse émerveiller par ce qu'il filme. Ce film est le fruit de deux chocs esthétiques reçus par Patrice Leconte et qu'il a synthétisés dans cette œuvre : l'un musical, survenu quand il a découvert la musique d'Étienne Perruchon, et l'autre visuel, éprouvé lors d'un premier voyage au Cambodge où il a été bouleversé par l'esthétique et la poésie qui pouvaient transparaître d'une banale scène de rue.

Dogora est donc un film avant tout sensible, qui ne dit pas mais suggère, qui donne corps à la matière au point qu'un plan serré sur un jean peut avoir mille résonances chez le spectateur : une réminiscence tactile, la pensée du chemin parcouru par le vêtement de sa fabrication là-bas, si loin, par des mains inconnues, jusqu'à nos grands magasins ou encore une réflexion sur le capitalisme…Chaque scène est un frisson nouveau, une expérience intime à laquelle la bande son donne une intensité extrême. La musique d'Étienne Perruchon n'est pas un support à l'image, elle ne fait pas corps avec le film mais est le film à proprement parler.

Dogora s'ouvre d'ailleurs sur une scène de concert filmée en noir et blanc qui donne dès la première seconde la coloration impressionniste du film : les visages des musiciens sont floutés, seuls les traits du chef d'orchestre nous apparaissent et au milieu des multiples lignes créées par les archets et les bras tendus, se détache l'ovale des bouches des chanteurs. Dans cette scène comme dans toutes celles qui suivent, la mise en scène est d'une rigueur et d'une inventivité remarquables: photographie, angles de prise de vue et cadrages sont autant d'éléments qui témoignent de la parfaite maîtrise technique atteinte par Patrice Leconte.

Et c'est grâce à cette maîtrise que le film se distingue du documentaire ; Patrice Leconte joue de la subjectivité de l'image et un même objet peut prendre une connotation totalement différente selon le champ, le cadrage ou la lumière choisis. À cet égard, plusieurs séquences rappelleraient les « Correspondances » de Baudelaire ; l'une d'entre elles s'arrête sur des arbres « saignés » dont on extrait le latex et évoque tout à la fois la féminité, l'abandon physique et une certaine sensualité. Mais là où le réalisateur aurait pu céder à l'outrance, il préfère le pointillisme, la discrétion, et l'on sent une profonde prise en compte du spectateur, de sa sensibilité et de ses attentes.

L'homme est d'ailleurs un élément central de Dogora, au travers surtout de l'enfant, dont Patrice Leconte parvient à capter la contradiction essentielle : celle de l'extrême vulnérabilité mêlée à une profonde force, souvent exprimée dans leurs regards. Ainsi, des enfants laveurs de voiture apparaissent tout d'abord comme une armée se préparant à un pillage ; ils sont casqués de chapeaux et de bandanas et les carrioles sur lesquelles ils trônent soulèvent des nuages de poussière. Mais lorsqu'ils remarquent la caméra, leurs regards butés se figent et laissent apparaître une immense fragilité.

Décrire Dogora n'est donc pas chose aisée tant chaque plan mérite commentaire et chaque élément fait sens au sein d'une œuvre dense mais exceptionnellement unitaire. Peut-être suffit-il alors de dire que ce film offre des moments de grâce et une vision extrêmement sensible des paysages et des moments de vie qui sont ceux du Cambodge, mais pourraient être ceux de n'importe quel endroit de la terre où le regard de l'artiste peut se poser.


Rendre visite à l'association "Pour un Sourire d'Enfant" au Cambodge

Pour un Sourire d'Enfant : Filmographie sur l'histoire complexe du Cambodge

Le Forum Khmer-Network : Patrice Leconte présente « Dogora »

Barbara Laurent-Ogier : Dogora - Ouvrons les yeux


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Patrice Leconte a choisi d’apporter son soutien à l’association Pour Un Sourire d’Enfant (PSE) qui, depuis près de 20 ans, forme à un métier les enfants les plus défavorisés du Cambodge, pour les sortir définitivement de la misère et la maltraitance. Touché par cette cause, Patrice Leconte est retourné fin novembre 2014 à Phnom Penh, tourner un court métrage présentant l’association et ses missions à savoir : nourrir, soigner, protéger, héberger, éduquer, scolariser et former à un métier.

Patrice Leconte (27 octobre 2014) : « Je connais PSE depuis une dizaine d’années. J’avais été faire un voyage au Cambodge, et aucun pays ne m’avait ému, bouleversé, à ce point.


J’y suis reparti un an plus tard pour y tourner un long métrage musical assez atypique : DOGORA. J’ai, à cette occasion, rencontré Christian et Marie-France des Pallières, les fondateurs de PSE. J’ai adoré ces personnes magnifiques, humaines, lumineuses. J’ai connu leur travail, leur démarche, leur itinéraire. Et je les ai aussitôt aimées, pour toujours.


Je me suis efforcé de ne jamais perdre de vue PSE ; je suis retourné à Phnom-Penh donner des cours de cinéma pour former des anciens chiffonniers dans le cadre de la formation professionnelle des métiers de l’audiovisuel. Nous avons ensemble tourné des petits films. Je me suis toujours senti en harmonie avec PSE, comme une sorte de "parrain virtuel". Aujourd’hui, il m’est proposé de passer du virtuel à l’officiel, ce qui me touche infiniment. Je continuerai à être avec PSE, le plus possible.


La scolarisation de tant et tant d’enfants qui, pour la plupart, étaient abandonnés à un sort si peu enviable, puis la formation professionnelle qui leur permet à tous sans exception d’acquérir un métier, dans de multiples branches, tout cela me touche et m’émerveille. Car ce n’est plus un rêve, c’est une réalité.


Je vais tourner fin novembre [2014] un court métrage d’une vingtaine de minutes sur cette aventure incroyable qu’est PSE, et qui est née de la seule volonté d’un homme et d’une femme. Leur chemin est unique, il force l’admiration, m’émeut, et c’est cette émotion là que je vais essayer de transmettre, communiquer, avec ce film. Pour qu’il suscite de nombreux parrainages, des centaines, des milliers... »




Facebook : Pour un Sourire d'Enfant














samedi 22 septembre 2018

Patrice Leconte répond à Zemmour : "Le Corbeau et le Rossignol"… sans appel !




C'était le 6 février 2010… belle répartie de Patrice Leconte face à Zemmour…


Le Corbeau et le Rossignol


Patrice Leconte était invité sur le plateau d’On n’est pas couchés pour parler de Je l’aimais, son adaptation théâtrale du livre homonyme d’Anna Gavalda, qui se jouait au Théâtre de l’Atelier. Éric Zemmour lui adresse une critique sans concession, le metteur en scène l’écoute patiemment, et lui répond par une petite fable. « Je voudrais juste vous raconter une histoire qui va vous faire sourire sans doute… Je ne sais pas si vous la connaissez, c’est l’histoire du Corbeau et du Rossignol… » Le Corbeau et le Rossignol, réponse poétique et néanmoins sans appel, on reconnaît bien là le réalisateur de Ridicule ! Savoureux !







Version longue :





Qui est Éric Zemmour ?

Éric Zemmour, le grand représentant de la France éternelle… lui qui arriverait presque à nous faire oublier que sa famille, n’acquit la nationalité française, comme tous les autres Israélites vivant en Algérie, que par le fameux décret Crémieux de 1870. Un décret émis par le Ministre de la Justice de l’époque, Isaac-Jacob Adolphe Crémieux, qui fut accessoirement un haut dignitaire de la Franc-Maçonnerie et le Président de l’Alliance israélite universelle.

Monsieur Zemmour est très peu loquace sur ce sujet. Il est aussi très discret sur son appartenance communautaire, lui qui donne sans cesse des leçons d’assimilation. Parlons un peu de la sienne…

Zemmour confond assimilation et dissimulation, lorsqu’il déclare « c’est comme moi, je m’appelle Éric, Justin, Léon. Mais, à la synagogue, je m’appelle Moïse. » Se trahissant, il avoue sa double identité, celle qu’il présente au téléspectateur goy et celle qu’il dissimule ; car, notre ami Zemmour, ne se rend pas à la synagogue motivé par sa foi, non, Monsieur est athée…

C’est donc bien par pure appartenance tribale, que ce « Moïse » clandestin se rend à la syna ; et pour preuve, la journaliste Anna Cabana rapporte :
« Il a deux vaisselles séparées, une pour la viande, l’autre pour le lait, car dans la Torah il est dit : « Tu ne mangeras pas l’agneau dans le lait de sa mère ».
Jean-François Copé n’en revenait pas, lorsque Zemmour lui a raconté les deux vaisselles. Dehors, notre homme mange de tout. Sauf du porc. « Je n’aime pas. » Ah ? Même le Bellota ? « Je pense que j’ai sublimé l’interdit par le goût. »
« Il ne croit pas en Dieu, mais il fait quand même la prière à la synagogue. Et les fêtes religieuses. Et les bar-mitsva des garçons. On aperçoit une chaîne en or jaune sous sa chemise, on lui demande ce qui y pend, il sort un petit Sefer Torah, les rouleaux du texte saint. »

Éric Zemmour ne vient pas, comme Alain Finkielkraut, de l’extrême gauche la plus radicale. Lui était socialiste, eh oui, la gauche caviar ; mais ce qui est plus curieux encore c’est ce qui l’a motivé à opérer son virage à droite… Il raconte :
« Je me croyais de gauche. J’ai voté Mitterrand en 1981 et en 1988. Et puis, j’ai rompu avec la gauche depuis l’histoire du voile islamique au collège de Creil. »

Voilà donc un homme plein de convictions ! Demain, peut-être dira-t-il qu’il se croyait Français…

On notera ici, comme pour… bien d’autres, que Zemmour n’est français qu’en tant qu’il « déteste » les musulmans et/ou les enfants d’immigrés, dont il est par ailleurs !

Il n’aime, lui non plus, la France, qu’à condition qu’elle se voit déchirée par la guerre ethno-confessionnelle, causée par ces innombrables chevaux de Troie.

Youssef Hindi, 31 mai 2016

Ainsi Éric Zemmour - bien qu'il n'en soit pas puisque se disant d'origine berbère et ne se déclarant pas catholique - a le comportement typique d'un Marrane… Rester intimement au service d'une communauté juive berbère d'origine et proclamer publiquement les thèses des plus extrémistes d'une communauté à laquelle on affirme s'identifier pour mieux la détruire…

Le cas Zemmour par effet de miroir permet aussi de mieux comprendre l'attitude de ces Marranes de l'Islam, les Dönmeh

Jeunes turcs, Frères musulmans, Wahhabites et Salafistes de tout acabit ont le même type de comportement à l'intérieur de l'Islam… Exacerber les thèses les plus extrémistes d'une communauté à laquelle ils prétendent appartenir, alors qu'ils n'agissent qu'au service de leur communauté confessionnelle d'origine.

Non croyants, Marranes et Dönmeh ne visent que la destruction de l'Islam et du Catholicisme. Marranes et Dönmeh œuvrent pour un affrontement généralisé, sanglant, sans merci entre Catholiques et Musulmans…

C’est par les machinations d'individus tels Zemmour - malheureusement trop nombreux en Algérie - qui ont dévoyé le combat de l'OAS que ma patrie d’origine, l'Algérie, a sombré dans la haine entre communautés, attisée tant par DeGaulle que les extrémistes du FLN… La France d’aujourd’hui dans les drames qui se préparent ferait bien de s’en souvenir… L'Histoire se plait parfois à bégayer…


Youssef Hindi : Qui sont les faiseurs d’opinion en France ?

Emmanuel Berretta (Le Point) : Qui est vraiment Éric Zemmour ?






vendredi 7 septembre 2018

Entretien avec Gabriel Galice sur la Syrie



Un bref entretien avec Gabriel Galice, président de l'Institut International de recherches pour la paix à Genève, allant en toute sérénité à l’essentiel sur l'agression en Syrie… et pas seulement sur la Syrie…





Fondation GIPRI - Institut International de recherches pour la paix à Genève