Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 30 juin 2018

Amicale rencontre avec Saïd Hilal Alcharifi, à écouter… et à lire toujours avec intérêt !






Damas, début mai 2018… Agréables et instructifs moments passés au café al-Rawda, rendez-vous damascène d'écrivains et journalistes, en compagnie de Said Hilal Alcharifi… Longue conversation, à propos de la Syrie… Comment mieux découvrir ce dont Saïd a pu, entre autre, m'entretenir qu'à la lecture des nombreux articles qu'il a pu écrire, dont les plus récents et les plus pertinents sont édités sur le site Alter Info… Saïd Hilal Alcharifi, témoin au premier rang de cette guerre en Syrie qui ne veut pas dire son nom… Des articles et des analyses toujours d'une très grande justesse… Nous reproduisons ci-après un article datant du 15 mars 2016 présentant un moment clé du déclenchement de l'agression occidentale contre la Syrie et des armes alors utilisées : désinformation et activation de groupes terroristes sous bannière islamiste…  

Le Rawda…



Arrêt sur les trois premiers jour d’une « révolution si controversée »

Le fardeau des pertes humaines et matérielles est lourd à porter 

Ce sont cinq années écoulées, emplies du souvenirs de nuits blanches, de larmes, d’angoisse, de froid glacial sans fuel ou bois de chauffage. Combien de nuits rudes, en obscurité totale, a subi ce peuple de titans ?
Nombreuses sont les familles qui passèrent des nuits dans des abris non aménagés, estomac vide, en silence.
Qui aurait cru un instant que les réclamations de  liberté d'une vingtaine de jeunes étudiants dans le célèbre souk vouté « Hamidieh » à Damas le 15 mars 2011, allaient se transformer, trois jours après, dans la ville de Dera (100 km au sud de Damas) en révolte salafiste aux odeurs wahhabites les plus nauséabondes ?
À Istanbul comme à Paris et ailleurs, certaine faction de la diaspora syrienne actuelle célèbrera le cinquième anniversaire d’une révolution controversée, au mépris de toutes les pertes humaines de part et d’autre, le déplacement forcé d’au moins le tiers de la population, soit vers les zones sous contrôle de l’État, ou carrément en dehors du pays.
Mais la danse des loups continuera, tant que l’arbitre mondial n’aura pas donné un coup de sifflet, annonçant la fin du jeu.

Que s’est-il passé exactement ce jour du 18 mars 2011,
et les jours suivants, à Dera ?





Une centaine d’hommes se sont rassemblés devant le palais du gouverneur réclamant la libération immédiate de leurs enfants prétendument détenus et torturés (l’histoire des élèves aux ongles arrachés) dans les geôles des services spéciaux de sécurité.

Paniquées face à une foule qui commença à rebondir au fil des heures qui passaient et des réclamations infondées, les autorités locales ont laissé la foule s’exciter, puis passer hâtivement aux actes les plus violents : attaquer et incendier simultanément, sous les cris hystériques d’Allahou Akbar (Dieu est plus grand), tous les symboles de la République : palais de justice, celui du gouverneur également, de la police nationale et municipale, des écoles, et des banques.

Soudain, des tirs de fusils d’assaut retentirent. Des hommes du côté de la foule agitée tombèrent et aussi des policiers non armés qui barraient les rues, avec leurs bâtons pour protéger les immeubles gouvernementaux. Tout le monde ignorait d’où venaient ces tirs. Le résultat fut lourd pour une première journée : neuf morts dont trois du côté des forces de l’ordre.

Vers midi, la célèbre chaine qatarie Aljazeera faisait état, dans son journal télévisé de la mi-journée, selon un témoin anonyme sur place, d’affrontements violents entre les forces de sécurité et des manifestants.

Dans l’après midi, Mme Boutaina Chabane, conseillère politique et médiatique à la présidence fait un point-presse urgent, déclare, en jurant devant une cinquantaine de journalistes syriens et étrangers, que des ordres stricts ont été donnés par le Président de la République, tôt le matin, et en sa présence, aux représentants des autorités locales à Dera, de ne jamais recourir aux armes, quelle que soit la situation.

Le lendemain, Aljazeera s’engage plus franchement dans l'émeute en offrant aux « insurgés » à Dera des numéros de téléphone à appeler gratuitement, via des portables connectés aux satellites.

Ce fut effectivement le début d’un tournant dans l’implosion de l’information, voire un délire médiatique sans précédent.

Ce jour du 19 mars, deuxième journée d’émeute, les slogans scandés tout au long de la journée, ne dépassaient pas les limites des réclamations de la veille « liberté, et dignité ». le pouvoir central de Damas faisait savoir, à travers ses chaines publiques, que toutes les demandes des habitants de Dera seront satisfaites immédiatement, et qu’une série de réformes tant politiques qu'économiques seront annoncées dans les jours suivants.

Mais le nombre de victimes, aussi bien du côté des « insurgés » que des force de l’ordre ne cessa d’augmenter.

Le bilan fut douloureux.

Mais qui tiraient à la fois sur les manifestants et les policiers sur place ?

La réponse vint dans les JT d’Aljazerra, via ses témoins occultes qui ne sont  bien entendu jamais filmés  et dont les voix anonymes sont présentées sous des pseudonymes. Ils affirmaient tous, que les tirs venaient du côté des forces de l’ordre.

Le jeu est bien joué.

La Syrie commence à l’aube d’une troisième journée à plonger de plus en plus dans un bain de sang. Un mur d’incompréhension et d’absence de confiance, commença à s’élever.

À la fin de la troisième journée, c'est-à-dire le 20 mars 2011, le bilan des victimes s’est alourdi : 38 morts, et des dizaines de blessés.

Le fameux slogan « le peuple veut renverser le régime » est propagé. Des appels au port d’arme se font entendre dans les rues, par une foule surexcitée.

Désormais, il n’est plus question de tirs inconnus. Des manifestants se font filmer cagoulés, kalachnikov à la main.

Quand le front al-Nosra (branche d’al-Qaïda en Syrie) a surgi vers la fin de 2011, ses combattants s’infiltrèrent parmi les populations à Dera, répandirent d'étranges et effrayantes rumeurs, puis incitèrent les populations à quitter « provisoirement » et rapidement la ville « pour échapper à une vaste opération militaire ».

Ce fut le premier grand bluff qui a donné lieu au plus grand exode vers la Jordanie.

Toute la ville fut évacuée. Les combattants d’al-Nosra se sont offert la ville immédiatement après l’exode. Ils ont tout pillé. La ville ne ressemble plus à rien maintenant. Ses ex-habitants vivent dans des conditions sous-humaines, sous des tentes « provisoires » de l’ONU.

Au demeurant, plus de 400 000 victimes de part et d’autre. Quatre millions de réfugiés à l’étranger, sept millions de déplacés à l’intérieur du pays. Ces gens sont sans logement fixe, sans travail pour la plupart d’entre eux. Leurs enfants ne sont pas scolarisés non plus. C’est la plus grande catastrophe humaine de tous les temps. Le fardeau des pertes humaines et matérielles est lourd à porter.

Enfin, à force de crier au loup, les habitants du village ont cessé de croire le berger.

Le discours officiel de la Syrie a trop fait usage de la théorie du complot, depuis l’arrivé du parti Baath au pouvoir en 1963.

Quand le loup « sioniste » est arrivé véritablement, mais sous un false flag noir, les manipulés dansaient déjà avec les loups, tout comme leurs futures balivernes avec Daech et consorts, dans les années qui suivirent.


Saïd Hilal Alcharifi

vendredi 29 juin 2018

29 juin… Retour à Petropavlovsk…







Le Koriakski s'éveille-t-il ?


























Plus ancienne ville de l'Extrême-Orient russe, Petropavlovsk est fondée en octobre 1740 lorsque les vaisseaux Saint-Pierre et Saint-Paul,
commandés par Vitus Béring et Alekseï Tchirikov, pénètrent dans la baie














jeudi 28 juin 2018

Avec un ami de la France, dans un village des monts Alaouites…



Dans l'après-midi de ce samedi 28 avril notre groupe de quelques Français réunis par la Communauté syrienne de France est amicalement reçu chez le Docteur Amin Charabeh et son épouse dans leur grande et belle maison juchée sur les hauteurs de Djablé [جبلة] à Bessmalekh, [بسمالخ], un paisible hameau de 1500 âmes de la commune de Beit Yachoute [بيت ياشوط] dans cette région montagneuse peuplée d'une multitude de villages dispersés, tantôt nichés à flanc de coteau tantôt bâtis sur une éminence…

Sur le seuil de leur maison, autour du Docteur Amin Charabeh et son épouse, notre groupe de la Communauté syrienne de France…


Nous sommes dans le djebel Ansarieh [جبال الأنصارية] ou monts Alaouites [جبل العلويين], chaîne de montagne de 110 km, culminant à 1 562 mètres au Nebi Younès [جبل نبي يونس ] et séparant la région côtière de la plaine du Ghab…  Plusieurs fois déjà nous avions parcouru cet itinéraire impressionnant menant de la région de Hama et la plaine du Gharb vers la côte en empruntant une route un peu plus au nord débouchant aux environs de Lattaquié… Nous avions alors choisi de faire d'une vue panoramique d'un point de cette route l'illustration de la page d'accueil de ce blog…


Sur une route plus au nord, vue panoramique sur la plaine du Gharb depuis les environs de la ville de Qardāḥah - ©Ashraf Zeinah, photographe

Tôt le matin nous avions quitté de Mahardeh [محردة], longue halte à Tell Salhab [سلحب] au nord-ouest de Hama où nous avions participé avec les mères et sœurs de martyrs et de soldats à la préparation d'un repas qui sera servi sur le front "comme à la maison"… Superbes paysages sur cette route qui depuis l'Oronte et la plaine du Gharb rejoint la côte méditerranéenne…






Les monts Alaouites, une région de montagne mais fortement peuplée… et cultivée


Les pentes sont souvent très raides dans cette région, notre bus refusera de monter plus haut à seulement quelques kilomètres du but


Nos hôtes…


Longue conversation avec nos hôtes empreinte d'une certaine réserve…  qui face à l'absurdité du comportement de nos dirigeants ne peut cependant exclure une grande franchise dans nos appréciations… Comment ne pas exprimer notre écœurement quand le régime qui sévit actuellement en France fait fabriquer par des comparses de fausses preuves et ment effrontément à son peuple et à la communauté internationale pour justifier un bombardement sur un pays traditionnellement ami… Comment accepter qu'un "président" d'un pays qui ne se veut pas voyou reçoit en son palais et finance ouvertement des organisations terroristes : des organisations qui sur le terrain agiront au nom de qui ?  Nombreux sont les Français qui se souviennent de ces liens privilégiés entre la France et la Syrie mais comment faire entendre leur voix dans le contexte actuel ?

Beauté d'un jardin dans la montagne… roses de Damas


Notre hôte - parfaitement francophone… et francophile - est tant par ses recherches universitaires que par sa carrière un témoignage de cette amitié de très nombreux Syriens à l'égard de la France… Plus que de sa carrière c'est avec émotion qu'il évoque le souvenir de son directeur de recherches avant de nous offrir un exemplaire de sa thèse… Concours de circonstances : une thèse qui aborde largement un thème sur lequel nous venions d'être fortement sensibilisés à Mahardeh lors de notre rencontre avec les Aigles de la Tornade rouge, Bilad ach-Cham…

En fin d'après-midi notre hôte nous accompagne au domicile de familles dont les fils sont tombés au combat contre les groupes terroristes agents de nos gouvernants… Si cette région du pays alaouite n'a jamais été atteinte par l'ennemi nombreux sont ses fils tombés en martyrs sur le front…


Du Ciel, il veille sur la Syrie...






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Amin Charabeh : L'Attitude syrienne à l'égard du problème palestinien de 1947 à 1967, thèse de doctorat en Histoire sous la direction du professeur Dominique Chevalier, université Paris IV-Sorbonne, 1991

"La Syrie a toujours considéré le problème palestinien comme étant le problème fondamental pour tous les Arabes. À travers l'histoire, tout au long des siècles, la Syrie et la Palestine ont formé une entité géographique qui, aujourd'hui, comprend la Syrie, le Liban, la Palestine, la Jordanie, c'est ce que l'on connaît comme "Bilad Ach-Cham". À l'époque du mandat britannique, les Syriens ont été directement impliqués dans tous les événements qui se déroulaient en Palestine, du fait de l'implantation des colonies sionistes qui tendaient à y créer un foyer national juif. Les Syriens ont ensuite combattu aux côtés des Palestiniens après la constitution de l'État d'Israël le 15 mai 1948. La Syrie, après la guerre, a pris un certain nombre de décisions politiques accordant aux Palestiniens les mêmes droits que ceux des Syriens sauf celui de l'identité, afin de manifester leur solidarité aux réfugiés. Après les différents événements qui suivirent la fin de la guerre israëlo-arabe de 1948, et l'arrivée au pouvoir à Damas en 1963 du Parti Baas arabe socialiste, plus de rigueur se manifesta dans la lutte pour la libération de la Palestine. La tension progressive du conflit israëlo-arabe conduisit alors à la guerre de juin 1967 et à l'occupation par Israël de nouveaux territoires arabes."
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Pour votre information heure par heure :
SF - Loyauté à la Syrie


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Salma Mardam Bey : "La Syrie et la France : Bilan d'une équivoque (1939-1945)" Comprendre le Moyen-Orient, L'Harmattan 1994


Déjà un autre ami de la France, Jamal Mardam Bey, évoquait en 1939 vingt années de malentendu entre la France et la Syrie !



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Autres étapes du 9ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, avril 2018





mercredi 27 juin 2018

Sur les lignes de défense de Mahardeh… avec les Aigles de la Tornade rouge



الحزب السوري القومي الاجتماعي - مديرية محردة

À Mahardeh [محردة], la Communauté syrienne de France est reçue chez notre amie Nena Awadmosa… Délicieuse collation, quelques instants de repos… et accompagnés de Nena nous nous rendons  au siège des Forces de la Défense locale de Mahardeh [القوات الدفاع المحلي في محردة], où nous attendent Abouna George Shibly [الأب حدو شبلي] ainsi que le député du parti Bass, Maher Qawarmeh… Présentation de la situation actuelle à Mahardeh… Présentation des Forces de défense locale… Alors que les Forces de la Défense nationale [الدفاع الوطني في محردة] commandées par Simon Alwakil constituent une "armée populaire" de volontaires et "supplétifs" dépendant de l'Armée arabe syrienne, les Forces de la défense locale [القوات الدفاع المحلي في محردة] sont plus autonomes, et ont notamment la charge de réintégrer des combattants dont la situation serait en marge de leurs obligations à l'égard de l'Armée arabe syrienne…






Au siège de la défense locale de Mahardeh [القوات الدفاع المحلي في محردة]
avec Abouna George Shibly [الأب حدو شبلي] et le député du parti Baas Maher Qawarmeh



Forces de la Défense locale de Mahardeh -  القوات الدفاع المحلي في محردة


Défense nationale de Mahardeh -  الدفاع الوطني في محردة


Ville d'environ 20 000 âmes, à majorité chrétienne orthodoxe, Mahardeh subit les assauts incessants des terroristes islamistes depuis les localités sunnites voisines investies par al-Nosra dont la plus proche, Halfaya, n’est qu’à 200 mètres à l’Est des premières habitations, régulièrement touchées par des tireurs embusqués. C’est en bordure de Halfaya, sur l'Oronte, qu’est implantée une centrale hydroélectrique alimentant la ville… cible constamment convoitée par les terroristes…



Près de la plaine du Ghab, baignée sur son flanc nord par l'Oronte aujourd'hui endigué pour alimenter une centrale hydroélectrique moderne,
Mahardeh [محردة], dépend administrativement du Gouvernorat de Hama…

Par sa position géographique Mahardeh constitue un verrou stratégique sur la ligne de front qui ouvre sur la province de Hama, de Idlib jusqu'à la frontière turque. Si Mahardeh tombait, les djihadistes débouleraient jusqu'à la Wadi al-Nasara, la vallée des Chrétiens… C'est dire combien les combattants de ces forces, tant de la Défense nationale que de la Défense locale sont sollicités, combien de leurs combattants sont vaillamment tombés en martyrs face une agression djihadiste qui ne cesse son harcèlement…




De cette réception au siège des Forces de la Défense locale Abouna George Shibly nous conduit en l'église dédiée à la Vierge Marie pour quelques instants de recueillement et de prière…  

Il se fait tard… La nuit est tombée depuis un long moment… Nous sommes alors invités à rejoindre d'autres combattants, eux aussi veillant face à l'ennemi… Les combattants du Parti National Social Syrien… Les Aigles de la Tornade rouge !

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Après la Première Guerre mondiale et la chute de l'Empire Ottoman s'ouvre une ère nouvelle au Moyen-Orient… Dans la réorganisation de cette région par les États victorieux prédomine une volonté majeure : diviser… Toujours diviser, voire sous-diviser. Les Français donnèrent l'exemple :

"In order to inhibit Arab nationalism from developing potency and challenging their administration, the French authorities operated an imperial policy of divide and rule. The dismemberment of 'Historical Syria' into artificial statelets signified a policy that sought to thwart the appeal of Arab nationalism. As the region is full of ethnic, religious, and linguistic minorities, the dismemberment followed a logical pattern that generated structural problems for the future. Mount Lebanon was detached from Syria with the surrounding Muslim environs of Sidon, Tripoli, and Beqa'. The remaining territory was subdivided into four mini-states: Aleppo, Damascus, Latakia, and Jabal al-Druze, thus disrupting the coherence of Arab nationalism within Bilad al-Sham." Quilliam, Syria and the New World Order (1999), p. 33.


Une constante de la politique française répondant aux projets du Nouvel Ordre Mondial : diviser, toujours diviser… sous-diviser !


Le Parti Social National Syrien créé par Antoun Saadé en 1932 répond à cette volonté de détruire l'identité, la culture, la puissance de cette région :  Bilad el-Cham… Cette volonté de destruction se perpétue… Dans la région une autre puissance voudrait établir son hégémonie, certes par des voies tortueuses : le Grand Israël… L'agression dont est la cible aujourd'hui la Syrie actuelle participe tout à la fois de cette volonté de destruction et de division, mainmise sur les richesses, complicité avec les projets colonisateurs israéliens… Face à la détermination de l'ennemi, la cohérence de ses projets, seule peut répondre une vision forte porteuse d'un enthousiasme fédérateur… Le Parti National Syrien et ses Aigles de la Tornade rouge nous semblent porteurs de cet élan sans lequel ne sera établie une puissante régionale stable et forte garante d'une paix durable… C'est dire toute notre émotion ressentie lors de cette soirée avec les Aigles de Mahardeh…




Les Aigles de la Tornade rouge autour de leur commandant Georges Alamir

Autour de Georges Alamir

Le Parti National Social Syrien [الحزب السوري القومي الاجتماعي] !… La Communauté Syrienne de France, cette nuit du 27 avril 2018, a l'immense honneur d’être reçue pour une veillée avec les Aigles du Parti National Social Syrien… Un moment fort de notre voyage de solidarité avec le peuple syrien… Les questions fusent… Réponses franches de nos hôtes… Plus, tard sur leur page Facebook relatant notre visite, les Aigles [نسور الزوبعة] s'interrogeront : nous ont-ils convaincus ? Qu'ils soient rassurés !… Enfin, nous avons une réponse quant à un engagement politique fort pour l'avenir de la région, mieux une vision ! L'Occident n'a cessé depuis le Mandat de diviser la région ; cette volonté d'affaiblissement a repris pour s'intensifier avec l'agression contre l'Irak du président Sadam Hussein… Cette volonté de morcellement continue avec l'occupation par les États-Unis, la Grande Bretagne, la France, la Turquie du Nord de la Syrie… au profit du "Grand Israël" ?… une seule réponse cohérente : la "Grande Syrie"… "Bilad el-Cham" [بلاد الشام] ! Tout le reste n'est que défaitisme…


الحزب السوري القومي الاجتماعي - مديرية محردة



نسور الزوبعة


"el-Zouba'a" [الزوبعة], la Tornade
Cet emblème a été adopté dès la création du parti en 1932… 

Le fond noir symbolise l'ignorance ou la non-prise de conscience de l'"identité syrienne"…
Le rouge de la Tornade incarne le sang des nationalistes syriens qui luttent pour apporter cette prise de conscience…
Le blanc serait la prise de conscience : les nationalistes syriens attendent que le drapeau de cette "Syrie" soit entièrement blanc !


الحزب السوري القومي الاجتماعي - مديرية محردة



Bilad el-Cham [بلاد الشام], Antoun Saadé fondateur du Parti Social National Syrien en 1932


Bilad el-Cham

Parti Social National Syrien - الحزب السوري القومي الاجتماعي
Salma Mardam Bey : La Syrie et la France, bilan d'une équivoque (1939 - 1945)


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La soirée se poursuivra encore tard dans la nuit dans un restaurant non loin du poste de veille des Aigles… Une table de soldats, ils ont abandonné leur tenue militaire… Musique… Chants… Tôt le lendemain matin nous les retrouverons montant la garde sur l'un des postes de contrôle à la sortie de la ville…


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Sur les lignes de défense de Mahradeh… avec la Communauté syrienne de France, octobre 2017

Mahardeh, ces enfants de 3 à 6 ans qui n'ont encore connu que la guerre… avec la Communauté syrienne de France, octobre 2017
À Mhardeh [ محردة ], malgré la guerre, la vie ne perd jamais ses droits…
Mhardeh, ville chrétienne à la merci d’Al-Nosra

14milimetros.com : Libertad, deber, disciplina y poder: el SSNP en 28 preguntas

14milimetros.com : Freedom, duty, discipline and power: the SSNP in 28 questions

La Grande Syrie d'Antoun Saadé… présentée par Régina Sneifer d'après les mémoires Juliette el-Mir, épouse d'Antoun Saadé… "le livre le plus important

Cities and towns during the Syrian Civil War



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Autres étapes du 9ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, avril 2018





mardi 26 juin 2018

Damas : Présence de Saladin, son tombeau, sa statue équestre



À l'Est du souk al-Hamidiyeh, avant d'entrer nous recueillir en la Grande Mosquée des Omeyyades, nous nous attardons un moment près du tombeau de Saladin… Saladin dont nous découvrons une statue équestre près de la sortie ouest du souk al-Hamidiyeh, dominant l'espace près de la Citadelle…


Tout à côté du "Bakdash" [بوظة بكداش] un escalier vous conduira à un bar-restaurant en terrasse
d'où vous aurez tout loisir de contempler la Citadelle et les minarets des Omeyyades…








… retour, plus tard dans la soirée !




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Près de la mosquée des Omeyyades, à l'Est du  souk al-Hamidiyeh, le tombeau de Saladin…










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Autres étapes parmi les derniers voyages de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France