Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 5 juillet 2015

5 juillet 1962 : DeGaulle assume son appui indéfectible aux prémices de l'État islamique




Entretien avec Jean Claude Pérez : DeGaulle a contribué à assassiner la France en capitulant face à l'islamisme



"Le vrai tombeau des morts c'est le cœur des vivants."


Mentez, mentez salauds !… Oran, le 5 juillet 1962 : nous n'oublierons jamais…






MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE



Le 5 juillet nous nous recueillerons à la mémoire des Oranais massacrés par l'ALN-FLN sous les yeux des forces gaullistes impassibles… Un peu partout des messes et des cérémonies nous attendent… Nous aurons une pensée le 6 juillet pour le lieutenant Roger Degueldre atrocement assassiné par le "général de geôle"…

Manifestations organisées, soutenues ou encouragées par l'ADIMAD







Tout avait commencé avec la capitulation de DeGaulle le 19 mars 1962…

Le 5 juillet 1962 les hordes sauvages du FLN fondaient sur Oran, envahissant commerces et appartements, raflant tous les Européens sur leur passage, égorgeant sur place certaines de leurs prises pour les exhiber sur des crocs de boucher, en chargeant d'autres entassés sur des camions en direction du Petit Lac dans la périphérie d'Oran où ils seront suppliciés, mutilés, égorgés… en conduisant d'autres vers des destinations inconnues où, dans une lente agonie,  ils seront réduits en esclavage…
DeGaulle exalté par ses bas instincts suivra le cours de ce drame dans une jouissance morbide, interdisant formellement aux troupes françaises stationnées à Oran sous le commandement du général Katz toute intervention…

Ce jour-là les Français subissaient la première monstrueuse attaque de ceux qui étaient les précurseurs de l'État islamique, autant par leur sauvagerie que par leur haine de toute civilisation ne s'inspirant que des versets les plus sanglants du Coran…

Puis ce fut le massacre de centaines de milliers de Harkis, qui sur les ordres formels de DeGaulle n'avaient pu être exfiltrés vers la France…

De cette sauvagerie, le peuple algérien en sera la première victime et la plus évidente avec le déchaînement de la barbarie qui devait s'abattre sur le pays à partir de 1989 et l'émergence du Front islamique du salut (FIS) agissant alors ouvertement pour la création d'un État islamique…

Ainsi DeGaulle reste manifestement le premier acteur ayant favorisé l'émergence d'un État islamique dont, dans sa démence sanguinaire, il se plut à jouir de la sauvagerie… Puis l'œuvre néfaste de DeGaulle sera parachevée par la France… Avec la réintégration de la France dans l'OTAN exécutrice des basses œuvres des États-Unis et de la Turquie par Nicolas Sarkozy qui avec Bernard-Henri Lévy et son caniche Alain Juppé commanditeront la destruction de la Libye et l'assassinat du président Mouammar Kadhafi… Puis vinrent Hollande et Fabius renchérissant sur les intentions des USA et soutenant délibérément les rebelles sunnites syriens… Conséquences évidentes de la capitulation de DeGaulle dont le monde civilisé n'a pas fini de subir la soumission morbide à la barbarie…


Oran, le 5 juillet 1962… Mentez, mentez salauds !…
Arabes, Berbères, Européens… nous tous Français d'Algérie, nous n'oublierons jamais…



Oran, 5 juillet 1962 :
Lettre ouverte du comité Veritas à bon entendeurs
Lettre recommandée avec accusé réception adressée à :
MONSIEUR FRANÇOIS HOLLANDE - PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
MONSIEUR MANUEL VALLS - PREMIER MINISTRE
MONSIEUR JEAN-YVES LE DRIAN - MINISTRE DE LA DÉFENSE
MONSIEUR CLAUDE BARTOLONE - PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
MONSIEUR  GÉRARD LARCHER - PRÉSIDENT DU SÉNAT
MONSIEUR ÉLIE ABOUD - DÉPUTÉ DE L'HÉRAULT - PRÉSIDENT DU GROUPE D’ÉTUDE AUX RAPATRIÉS
MONSIEUR LIONNEL LUCCA - DÉPUTÉ DES ALPES MARITIMES - RÉCLAMANT LA RECONNAISSANCE DE LA RESPONSABILITÉ DE LA FRANCE DANS LES MASSACRES DU 5 JUILLET 1962 À ORAN
MONSIEUR JEAN-MARC TODESCHINI - SECRÉTAIRE D'ÉTAT CHARGÉ DES ANCIENS COMBATTANTS ET DE LA MÉMOIRE
MONSIEUR DAVID RACHLINE  - SÉNATEUR MAIRE DE FRÉJUS
MONSIEUR GILBERT COLLARD - DÉPUTÉ DU GARD
MADAME MARION MARÉCHAL LE PEN - DÉPUTÉ DU VAUCLUSE

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres de cette honorable Assemblée,
Les Français exilés d’Algérie de toutes origines m’ont confié l’éprouvante mission de vous rappeler que, le 5 juillet prochain, la session devrait être empreinte d’une gravité aussi pesante que le fleuve de sang français qui s’est ouvert, il y a 53 ans, à cette même date, dans un pays qui venait, trois jours auparavant, d’acquérir une indépendance de façade qu’il n’avait  pas arrachée à la France par une victoire éclatante, mais que cette dernière venait de lui offrir, comme sur un plateau, ajoutant à cette offrande d’une œuvre française enviée par le monde entier, l’abandon de millions d’âmes françaises, sans compter le Sahara et son pétrole découvert et mis en production par la France.

Nous Français d’Algérie de toutes ethnies, que nos origines soient purement françaises, européennes, berbères ou arabes pour les autres, nous sommes tous les victimes survivantes d’un crime d’État perpétré et commis par celui qui affirmait représenter l’État (la France, c’est moi !) sic.

Ce crime, qui consistait à ABANDONNER SANS AUCUNE PROTECTION LES  FRANÇAIS résidant dans des départements français devenus brusquement, le 3 juillet, des territoires indépendants, a été perpétré, consommé et accompli, pendant les mois qui ont précédé et suivi, l’indépendance de notre pays natal.

Il nous serait difficile de détailler ici les innombrables meurtres et enlèvements dont nos compatriotes ont été victimes, et il serait aussi puéril que controuvé de tenter  d’imputer ces crimes à l’OAS, mouvement de RÉSISTANCE FRANÇAISE en Algérie. Nous n’évoquerons donc que le massacre d’Oran, perpétré le 5 juillet 1962, date anniversaire précise de la capitulation de la Régence turque d’Alger en 1830.

Madame Geneviève de Ternant, vice-présidente de VERITAS, a accompli sur le sujet, un travail d’historienne remarquable, aujourd’hui, reconnu par tous. Elle évoque une chasse à l’Européen sauvage et systématique : « On  égorgea. On tua au révolver ou à la mitraillette. On prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait. On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant les yeux, coupant des membres. On vit même des femmes dépecer des vivants avec les dents ! ».

Les auxiliaires de l’armée algérienne, les A.T.O. emmenaient les Européens prisonniers par longs cortèges vers le Commissariat central où ils étaient battus et tués, ou vers le Petit Lac ou la ville nouvelle. Pourtant, au milieu de cette folie sanguinaire, des Arabes sauvèrent des Européens, d’autres intervinrent et permirent de délivrer des prisonniers, celà au péril de leur propre vie. ».

Ce sanglant épisode de la capitulation française n’a jamais été reconnu, ni par l’Algérie, ni par la France. Il semblerait que l’État Algérien ne soit pas encore prêt à reconnaître ce massacre qui, quelquefois, a été qualifié de « malheureux excès ». Quant à la France, elle n’admettra jamais, alors que les règles, le droit et la plus simple humanité l’imposaient, qu’elle a failli à son serment de protection de ses ressortissants, à cause des ordres criminels de non-intervention donnés par un chef d’État indigne.

En 1997, le comité VERITAS a poursuivi en justice le général Joseph Katz pour obéissance à des ordres criminels, apportant, par attestation écrite du colonel Fourcade, qui a assisté, dans la matinée, à l’entretien téléphonique de son supérieur avec le chef de l’État français de l’époque, lequel a donné l’ordre aussi criminel que formel :  « Surtout, ne bougez pas ! » alors que se perpétrait, dans toute la ville, un massacre raciste « au faciès blanc », lequel s’est poursuivi jusqu’à 17 heures, faisant, d’après madame Sallaberry, militaire de carrière alors en poste au Bureau des exactions, qui affirme en avoir enregistré le chiffre, environ 3000 morts et disparus !

Notre avocat (et vice-président trop tôt disparu), maître René Blanchot, avait bon espoir de faire condamner le général Katz, mais, malheureusement, ce dernier est décédé pendant la procédure qui, de ce fait, s’est éteinte.

Je ne peux donc, Monsieur le Président, que rapporter ici quelques témoignages, rigoureusement authentiques, recueillis au fil des ans, sans que, jamais, aucun des successeurs du premier président de la cinquième République n’ait daigné les prendre en compte.

Tout d’abord, il faut savoir que le général Katz, alerté par ses subalternes qui sollicitaient l’ordre d’intervenir, décida, dans la matinée, de survoler la ville en hélicoptère. Le récit qui suit a été remis à maître Blanchot par le pilote de l’hélicoptère :

« Nous survolions la ville, partout des gens qui fuyaient, ou des cortèges bras en l’air, escortés pas des A.T.O. ou des civils en armes… Nous avons survolé le Petit Lac, là aussi, une foule compacte, mains en l’air, des gens qu’on faisait entrer dans l’eau… Puis froidement, on les abattait. J’ai hurlé : « Mon Général, on abat ces gens, je vois l’eau qui devient rouge de sang… » . Le général m’a répondu froidement : « Retour à la base. »

Au cours  de la signature d’un de mes ouvrages, un ancien combattant corse, appelé durant la guerre d’Algérie, m’a apporté un autre témoignage sur la journée sanglante du 5 juillet 1962 :

Jeune appelé, le 5 juillet 1962, il montait la garde, dans une guérite, devant les grilles fermées à clé d’une caserne oranaise, lorsqu’il vit venir à lui un groupe de Français affolés, hommes, femmes et enfants, tous terrorisés, qui le suppliaient d’ouvrir les grilles fermées… il n’avait pas les clés, donc aucune possibilité d’ouvrir… Il a appelé, demandé, supplié qu’on ouvre les grilles d’urgence… Mais déjà les tueurs avaient rejoint le groupe atterré …

Ces gens, hommes, femmes, enfants, ont été égorgés sous ses yeux,  alors qu’ils s’agrippaient aux grilles fermées à double tour… il ne put pas, non plus, utiliser son fusil non chargé pour leur porter secours… Cet homme m’a fait ce récit horrible en pleurant… « Depuis  -  m’a-t-il affirmé, en larmes – je ne peux plus passer une nuit sans me réveiller en tremblant, avec les cris et les râles de ces pauvres gens dans les oreilles ». Ce fut le premier témoignage que j’ai reçu sur l’agonie d’Oran.

J’ai eu, ensuite, le bonheur – ou la bénédiction plutôt – de rencontrer le père de Laparre de Saint Sernin avec lequel j’ai noué une solide amitié. Cet homme de foi  a écrit un livre remarquable : « Journal d’un prêtre en Algérie » dans lequel il relate plusieurs épisodes de l’agonie sans nom qui fut imposée aux Français d’Oran.

Dans ce livre, cet homme d’Église relate avoir recueilli et soigné un malheureux Algérien frappé de terreur depuis qu’il avait, involontairement, assisté, au Petit Lac, à la décapitation à la hache d’un couple et de leur petit garçon d’environ cinq ans. Les appels au secours, les supplications et les prières à la Vierge de Santa Cruz de ce couple résonnaient encore aux oreilles de ce témoin… On est pris de frissons en lisant de telles monstruosités… Un détail parmi des milliers d’autres, tout aussi cruels  tout aussi barbares, tout aussi sadiques… Est-ce l’enfant qui fut décapité le premier sous le regard horrifié des parents, ou l’inverse ?… Un choix qui pouvait bien avoir guidé des barbares, qui ne se délectaient que de la douleur humaine poussée au paroxysme…

Un tout dernier souvenir personnel avant de laisser s’exprimer le lieutenant Rabah Khélif, le seul officier français qui ait eu le courage d’outrepasser les ordres criminels répercutés par le général Katz, en se portant au secours des Français pourchassés, traqués et massacrés. Lors du procès Katz, grâce aux indications de notre vice-présidente, madame Geneviève de Ternant, nous avions recherché des familles de victimes acceptant de se porter parties civiles…

Nous avions conscience de faire saigner des blessures incicatrisables, mais une vingtaine de ces familles a, tout de même, eu le courage de nous suivre… J’ai téléphoné au père d’une victime qui a accueilli ma demande pour une bordée d’insultes… Après cette première divagation, le malheureux, en larmes, m’a raconté, en détail, la monstrueuse expérience qu’il avait vécue : Son fils, âgé de 18 ans, avait quitté le domicile paternel, assez tôt dans la matinée de ce 5 juillet, pour rejoindre des amis. Ne le voyant pas rentrer à l’heure convenue, il était parti à sa recherche, évitant les attroupements et les attentats meurtriers.

Son fils, il devait le trouver, en fin de journée… pendu a un crochet de boucher aux abattoirs d’Oran. Avant d’être égorgé, le jeune homme avait subi de multiples tortures encore sanguinolentes, et le père a passé le reste de sa vie à porter ces plaies ouvertes, espérant que viendrait un jour le châtiment annoncé par le Maréchal Juin :

« Que les Français, en grande majorité aient, par referendum, confirmé, approuvé l'abandon de l'Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l'ennemi, qu'ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d'Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n'ait été fait pour les protéger,  cela je le pardonnerai jamais à mes compatriotes. La France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. ».

En conclusion, vous trouverez le récit fait par le lieutenant Rabah Khélif de son intervention humanitaire pour sauver une partie des malheureux Français prisonniers du FLN et promis à une mort atroce. Vous pourrez évaluer à leur juste valeur la colère et l’indignation prétendues du misérable Joseph Katz, principal responsable de ce massacre de Français hors normes,  qui s’est emporté contre le seul soldat, digne de ce nom, qui a eu le courage de résister À DES ORDRES CRIMINELS !
Voici la déclaration du lieutenant Rabah Khélif :
« Le 5 juillet 1962, des renseignements alarmants me parviennent de la ville d'ORAN, me disant qu'on est en train de ramasser les Pieds-Noirs, les musulmans francophiles et c'est effectif. On les embarquait dans des camions, on les emmenait vers ce que l'on appelait "le petit lac", qui se trouvait entre ORAN et l'aéroport et là, on les fusillait comme faisaient les SS, puis on les jetait dans le petit lac. (Il paraît que maintenant on a cimenté le petit lac).

Je demande donc des ordres à mon chef de bataillon, le général KATZ qui commandait à ce moment-là en Oranie,  et qui avait donné des ordres pour que les troupes françaises, quoi qu'il arrive, ne sortent pas des cantonnements. C'était un ordre écrit (que nous avions d'ailleurs, tous émargé) ; l'adjoint au commandant me dit : "Mon garçon tu connais les ordres, le général KATZ a dit de ne pas bouger ".

J'étais le seul officier musulman commandant de compagnie à l'intérieur du bataillon. Je téléphone à mes camarades commandants de compagnies, tous Européens, je leur explique ce que j'ai appris, ils me disent avoir les mêmes renseignements, mais qu'ils ne peuvent pas bouger vu les ordres. "Mais enfin, ce n'est pas possible leur ai-je dit, on ne va pas laisser les gens se faire trucider comme ça sans lever le petit doigt. Moi, je ne peux pas, ma conscience me l'interdit".

Je téléphone à l'échelon supérieur, au colonel commandant le secteur. Je tombe sur son adjoint et lui explique mon cas, il me répond : " Écoutez mon garçon, nous avons les mêmes renseignements que vous, c'est affreux, faites selon votre conscience, quant à moi je ne vous ai rien dit". En clair, je n'étais pas couvert.

J'embarque l'équivalent de quelques sections dans les camions dont je pouvais disposer et je fonce, sans ordres, sur ORAN.

J'arrive à la préfecture : il y avait là une section de l'ALN (Armée de Libération Nationale), des camions de l'ALN et des colonnes de femmes, d'enfants et de vieillards dont je ne voyais pas le bout. Plusieurs centaines en colonnes par trois ou quatre qui attendaient là, avant de se faire zigouiller.

J'avise une espèce de planton devant la préfecture et lui demande où se trouve le préfet, il me dit : "Mon lieutenant regardez, c'est ce monsieur qui monte ". En quatre ou cinq enjambées, je rattrape ce gros monsieur avec une chéchia rouge. Je crois lui avoir dit : "Monsieur le Préfet je vous donne cinq minutes pour libérer tous ces gens-là, sinon on fera tout sauter".

Il ne m'a pas répondu, il a descendu l'escalier, s'est dirigé vers le responsable de la section ALN. Ils ont discuté quelques minutes et la section ALN est partie.

Le préfet est venu et m'a dit : "C'est fait mon lieutenant", et a dit aux gens : "Mesdames, Messieurs vous êtes libres, vous pouvez rentrer chez vous".

Je reverrai toujours cette scène hallucinante de femmes d'enfants et de vieillards qui pleuraient, poussaient des cris hystériques, courant, tombant les uns sur les autres… Quelqu'un est venu me trouver et m'a signalé qu'il y avait des gens blessés. Je les ai fait mettre à l'abri pour les faire soigner.

Puis j'ai installé des patrouilles sur les axes routiers qui menaient au port ou à l'aéroport, car j'ai appris qu'on arrêtait les gens qui fuyaient, qu'ils soient musulmans ou européens d'ailleurs. C'était la population ou des gens armés ne faisant même pas partie de l'ALN, qui les arrêtaient, les volaient, les tuaient.

J'ai donc mis des contrôles pour éviter cela et je les arrachais littéralement aux mains de la population. Au risque de ma vie, souvent, je les escortais jusqu'au port, parfois seul dans ma Jeep, ou avec simplement mon chauffeur et mon garde du corps. J'ai fait cela en ayant le sentiment de ne faire que mon devoir."

En transgressant les ordres et en déployant ses hommes sur plusieurs kilomètres le lieutenant KHÉLIF a sauvé de très nombreuses vies françaises, pour cela il a été SANCTIONNÉ ! Le général KATZ, qui l'a convoqué, a osé lui dire : "Si vous n'étiez pas un Arabe, je vous casserais !"  Le lieutenant KHÉLIF a,  d’ailleurs,  été immédiatement muté et rapatrié en France.

ORAN était la seule grande ville d'Algérie qui comptait plus d'Européens que de Musulmans. Le 5 juillet sur 220000 Oranais d’origine européenne, il ne restait plus que 20000 à 25000 Européens. En ce mois de juillet 1962, c'est plus de 3000 civils qui ont été enlevés et qui pour la plupart, n'ont jamais été retrouvés, sauf ceux qui atrocement mutilés jonchaient les rues ou étaient pendus par la gorge à des crochets de bouchers.

Vous êtes, Messieurs, des hommes honorables et des Français dignes de leur Nation, laquelle doit protection et assistance à tous ses fils en danger.

Alors, reconnaissez que les ordres donnés à Joseph Katz étaient criminels, reconnaissez les événements qui se sont passés à Oran pour ce qu’ils sont :

UN MASSACRE DE CITOYENS FRANÇAIS AU FACIÈS BLANC
perpétré à cause des ordres criminels de non-intervention
donnés par le Président de la République Française !


L’affirmation des droits des citoyens dans des textes solennels constitue un premier élément justifiant la protection des Français où qu’ils soient. En effet, reconnaître des droits de manière officielle notamment la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, le préambule de la Constitution de 1946, la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, la Convention européenne des droits de l’homme de 1950, faisaient obligation à l’État français de protéger ses citoyens.
En France, de nos jours, cette affirmation solennelle se double du rôle du Conseil Constitutionnel. Depuis sa décision du 16 juillet 1971 de donner à la Déclaration de 1789 et au préambule de 1946 une valeur constitutionnelle, le CONSEIL CONSTITUTIONNEL a le devoir de vérifier que les lois respectent les droits définis par ces textes. L’a-t-il fait, en ce qui concerne l’abandon des quatre cinquièmes de notre territoire national et des Français qui le peuplaient ?

Le CRIME D’ÉTAT est totalement reconnu et avoué par cette déclaration monstrueuse du chef de l’État français de l’époque : « La France ne doit plus avoir aucune responsabilité dans le maintien de l’ordre après l’autodétermination. Elle aura le devoir d’assister les autorités algériennes, mais ce sera de l’assistance technique. SI LES GENS S’ENTRE-MASSACRENT, CE SERA L’AFFAIRE DES NOUVELLES AUTORITÉS. ».

Eh bien NON, monsieur DeGaulle, si des FRANÇAIS sont en péril, n’importe où sur la planète, la France a le droit, mais aussi le devoir et l’obligation, de les secourir ! Votre passivité devant ces milliers de FRANÇAIS suppliciés relève du CRIME D’ÉTAT !

Que les hommes de bonne foi aient le courage de reconnaitre ce crime d’État, et de condamner l’ABANDON DE MILLIERS DE FRANÇAIS par celui qui a osé répondre à leurs cris d’agonie par la phrase suivante : « Qu’il est doux, quand la vaste mer est soulevée par les vents, d’assister, du rivage, à la détresse d’autrui ! »
Anne CAZAL
déléguée générale VERITAS
avec la collaboration et le soutien de :

    Jean Marie AVELIN     Geneviève de TERNANT     Alain ALGUDO
         président                      vice-présidente             vice-président

                               Alain AVELIN                        Éliane SALLABERRY
           délégué à la Communication                      porte-parole

 

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MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE


5 juillet 2015, à Hyères et à Toulon, l'ADIMAD se souvient… 

 Recueillement en mémoire
d'un crime d’État, d'un crime contre l’Humanité, d'une Épuration ethnique

5 juillet 1962 - 5 juillet 2015… Un silence d’État assourdissant sur un massacre de plusieurs centaines de Français dans des conditions que l’imagination humaine ne peut concevoir. La Chasse aux Roumis. 18 000 soldats Français obéissent aux ordres de DeGaulle, préposé de la République, qui a ordonné : "On ne bouge pas".

Honte à ces militaires qui, pleutrement ont suivi ces ordres et ont assisté passivement au massacre de leurs compatriotes… Aujourd’hui certains d'entre eux ose arborer "fièrement" la médaille du combattant.

Honneurs à rendre :
- au vice-amiral Jean Barthélémy qui enfreint les ordres et fit intervenir un détachement de fusiliers marins ;
- au capitaine Croguennec du 2ème Zouaves qui, avec pour seule escorte un sous-officier, se rendit - au commissariat central et fit libérer plusieurs dizaines d’otages ;
au lieutenant Rabah Kheliff du 30ème BCP.

- aux deux compagnies qui enfreignirent les ordres du boucher :
- la 3ème compagnie du 8ème RIMa qui s’interpose entre les barbares et les malheureux Oranais ;
- la 3ème compagnie du 5ème RI qui, elle, se moquant des ordres met en fuite plusieurs groupes des hordes sauvages du FLN.


http://www.kizoa.fr/Montage-Photo/d22711670kP141393212o2l1/tuerie-doran




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La tombe du colonel Antoine Argoud


La plaque scellée par l'Adimad sur la tombe du colonel Antoine Argoud au cimetière de Darney dans les Vosges


L'Adimad a offert au sergent Albert Dovecar une tombe restaurée, enfin digne de son sacrifice



Oran, le 5 juillet 1962… le "Mur des Disparus", Perpignan


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Lecture du témoignage du lieutenant Rabah Khélif, officier français,
sur le massacre de Français d'Algérie à Oran le 5 juillet 1962
(après la capitulation de DeGaulle du 19 mars 1962 et après l'indépendance de l'Algérie)
[Lecture réalisée par Marie-Paule Garcia, présidente du Cercle Algérianiste du Gers]

Pétition internationale lancée par le Collectif contre l'oubli volontaire du massacre du 5 juillet à Oran

Jean-Pierre Lledo : Comment faire reconnaître le massacre du 5 juillet 1962 ?

Jean-Pierre Lledo : Qui est l'auteur du massacre du 5 juillet 1962 à Oran ?

Jean-Pierre Lledo : Qui parle d'honnêteté sur le massacre à Oran en 1962 ?

Jean-Pierre Pister, Danielle Pister-Lopez (Cercle algérianiste de Reims) : Le Collectif à l'origine de la pétition sur les massacres d'Oran du 5 juillet 1962 explique ses motivations

http://www.seybouse.info/seybouse/infos_diverses/mise_a_jour/maj152.html



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