Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 9 septembre 2014

Souvenous-nous de la Makhnovtchina…





Makhnovtchina, Makhnovtchina
Tes drapeaux sont noirs dans le vent
Ils sont noirs de notre peine
Ils sont rouges de notre sang

Par les monts et par les plaines
Dans la neige et dans le vent
À travers toute l'Ukraine
Se levaient nos partisans.

Au Printemps les traités de Lénine
Ont livré l'Ukraine aux Allemands
À l'automne la Makhnovtchina
Les avait jetés au vent.
L'armée blanche de Denikine
Est entrée en Ukraine en chantant
Mais bientôt la Makhnovtchina
L'a dispersée dans le vent.

Makhnovtchina, Makhnovtchina
Armée noire de nos partisans
Qui combattait en Ukraine
Contre les Rouges et les Blancs

Makhnovtchina, Makhnovtchina
Armée noire de nos partisans
Qui voulait chasser d'Ukraine
À jamais tous les tyrans.

Makhnovtchina...


De la Révolution méconnue (Makhnovtchina / Махновщина) à la Révolution inconnue (Voline)

S'il est une révolution qui est méconnue, c'est bien celle de la Makhnovtchina, éclipsée en quelque sorte par la guerre civile qui a opposé de 1917 à 1921, en Russie et en Ukraine, les "Rouges" et les "Blancs".
Nestor Makhno, anarchiste et libertaire, s'appuyant essentiellement sur la paysannerie ukrainienne, a mené une lutte opiniâtre à la fois contre les Rouges et les Blancs, s'alliant de manière conjoncturelle avec les uns et avec les autres.
Définitivement vaincu par les Rouges et proscrit, il a terminé sa vie en exil à Paris en 1934, sans jamais renier son combat pour un communisme libertaire et son idéal de libération paysanne.


Nestor Makhno : Archives


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Le Comité France-Donbass, qui est devenu depuis le mois d'août le représentant officiel à titre privé de Novorossia en France, accuse des succès auprès des Français et des autorités de Novorossia. Les manifestations en France pour défendre le Donbass montrent que les Français sont solidaires de Novorossia et du Donbass, et qu’ils dénoncent la désinformation de leurs médias sur la guerre et sur la Russie.

Les volontaires français d'Unité Continentale, qui sont engagés dans le Donbass, se battent pour empêcher l'armée ukrainienne de tuer des civils et de détruire ce qui reste d'infrastructures dans les villes. Ce samedi 6 septembre, deux événements ont lieu dans Paris qui consacrent l'amitié fraternelle entre la France, la Russie et la population du Donbass, population martyre massacrée sur l'autel de l'Union européenne dans une abominable indifférence politique et médiatique. Le premier est l'exceptionnelle conférence de presse avec le dirigeant officiel de Novorossia, Pavel Goubarev, qui va s'adresser aux Français et répondre aux questions des journalistes en direct par skype, et la manifestation de soutien aux habitants du Donbass qui a lieu l'après-midi.

Deux événements à Paris. Pavel Goubarev, le dirigeant officiel de Novorossia, va s'adresser aux Français et répondre aux journalistes dans une conférence de presse organisée par le Comité Donbass au Timhotel, à Opéra-Madeleine, de 10h30 à 13h, 113 rue Saint Lazare. Le Comité France-Donbass invite ensuite les Français à venir nombreux pour dénoncer les crimes et massacres commis par l'armée ukrainienne sur les civils, Place du Châtelet, à 16 heures. L'objet du Comité France-Donbass et de l'intervention de Pavel Goubarev est d'informer les Français sur la réalité des faits dans cette guerre terrifiante où un même peuple s’entretue sous le regard indifférent de la France, de l'Allemagne, de Bruxelles et des Etats-Unis. Pour le Comité France-Donbass il est important d'avoir la gauche et la droite enfin réunies dans ces manifestations, et de déclarer : « Les représentants officiels de Novorossia en France vous invitent à un rassemblement pour exiger que le régime fantoche de Kiev reconnaisse sa défaite et accepte de négocier avec le gouvernement de Novorossia afin de sauver de nouvelles vies.»

En province. Les Français ne veulent plus de ces massacres et s'organisent pour dénoncer cette guerre pendant que le gouvernement français avec son président, tout comme les médias, restent silencieux sur les massacres dans le Donbass. Un rassemblement et la tenue de tables d'information a eu lieu, par exemple, le samedi 30 août 2014 à Besançon, Place du 8 Septembre. « Les civils ukrainiens sont les premières victimes de la guerre à l'Est de l'Ukraine. Sauvons les enfants du Donbass ! Halte à la guerre dans l'est de l'Ukraine», ont scandé les manifestants de Besançon, qui ont exigé de « soutenir les forces politiques et sociales qui agissent aujourd'hui en Ukraine et en Russie en faveur de l'arrêt des hostilités, et d’appeler la société civile française et européenne à leur assurer tout le soutien nécessaire dans cette tâche immense.»



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