Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 31 août 2014

… Votre gloire est immortelle, Volontaires et Officiers Blancs, Et votre agonie cruelle, La honte de l'Occident…










H. Temglit et G. Lehideux : Les Armées blanches - Éditions du Triomphe

De 1917 à 1921, la Russie subit des années de guerre civile. Après avoir assassiné le Tsar et sa famille, le gouvernement révolutionnaire va se heurter à une résistance multiple provenant de tous les côtés de l'Empire. Ceux que l'on appellera les Partisans blancs seront proches de la victoire. Mais, malgré les promesses des pays occidentaux, ils seront lâchés et abandonnés à leur triste sort.
Souvent inconnu de la jeunesse, un épisode qui aurait pu pourtant complètement modifier le XXème siècle si le vent de l'Histoire n'avait pas changé de côté...


Unité Continentale : ces Français qui ont rejoint la Résistance pro-russe en Ukraine…





Ukraine : des Français combattent aux côtés des pro-russes




Partis de France au début de l'été, d'anciens soldats français ont rejoint l'est de l'Ukraine, pour y combattre l'armée ukrainienne, aux côtés des séparatistes pro-russes.

Partis de France le 20 juin dernier de Paris en direction de Moscou, quatre Français sont, depuis une semaine, présents à Donetsk prêts à combattre l'armée Ukrainienne, révèle "Le Monde" dans son édition du 27 août.

Victor Lenta est l'un d'entre eux. Âgé de 25 ans, ce militaire officiait dans le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marines. D'après le journaliste Frédéric Haziza, il aurait été renvoyé de l'armée pour avoir pris part, avec un groupe néonazi, à l'incendie d'une mosquée à Colomiers (Haute-Garonne) en 2008.

Dans ce mini bataillon français figure également Nikola Perovic, franco-serbe de 25 ans, ayant servi dans le 13e bataillon de chasseurs alpins en Afghanistan. Les deux autres n'ont pas d'expérience militaire mais ont eux aussi fréquenté des organisations d'extrême droite radicale en France telle que les Jeunesses Identitaires.

Les quatre hommes se présentent comme les fondateurs d'un groupuscule, nationaliste, nommé Unité Continentale.

Recruter et former de nouvelles troupes






Dans une interview à une télévision chinoise, ils affirment qu'ils sont venus en Ukraine "combattre l'impérialisme de l'Otan et de l'Union Européenne". Pour Victor Lenta, la Russie est présentée à tort comme l'agresseur dans ce conflit qui gangrène la région depuis plus de quatre mois. "Les autorités ukrainiennes, explique-t-il, sont les agresseurs de la population russophone du Donbass." Dans "Le Monde", ce dernier déclare, "J'ai hâte de montrer aux Ukrainiens ce que valent les paras français."

Avant de rejoindre l'Est de l'Ukraine, ils se sont rendus dans la ville de Rostov-sur-le-Don, principale base arrière des séparatistes, située à 80 km de la frontière ukrainienne. Puis à Budapest en Hongrie pour obtenir des visas russes de longue durée.

Leur mission consiste à former une "Brigade de volontaires". Ils doivent recruter et former au combat de nouvelles recrues venues de tous les pays européens. D'après le quotidien français, des Espagnols, des Allemands et des Norvégiens les ont déjà rejoints et "d'autres Français sont en route", a affirmé Nikola Perovic.

Leur mouvement est rattaché au réseau nationaliste russe "Dobrovolets" ("volontaires"). Cette organisation fournit médicaments, nourriture et équipements militaires aux séparatistes.

Le Monde : Des paras français dans le Donbass





Ukraine News TV 2014

Новороссия Подразделение Мотороллы

Xavier Moreau : République bananière d’Ukraine, saison 2, épisode 4 : vers l’effondrement



Ne pas mettre la charia avant l'hébreu…


Depuis la nuit des temps le bon sens populaire a intégré les origines talmudiques de l'islam… Ignoré l'archange Gabriel ! L'islam, selon le dicton, ne trouve sa source que dans les textes hébraïques !…

Bibliothèque de combat…


Via Recta ne saurait trop recommander la fréquentation régulière du site Bibliothèque de combat… une mine de références, de présentations et analyses d'ouvrages tant anciens que tout récents… un outil indispensable à tous ceux qui réfléchissent avant d'agir… La Bibliothèque de combat vous invite fermement à télécharger régulièrement l'ensemble des articles publiés, une sage précaution sachant les attaques auxquelles un tel site s'expose de par la pertinence de son action… Le présent message, dans sa composition et sa rédaction s'inspire largement d'éléments fournis par la Bibliothèque de combat


Les recherches récentes de prêtres catholiques vont toutes dans le même sens : il faut regarder du côté du judaïsme talmudique et des hérésies judéo-chrétiennes qui pullulaient en Arabie à l’époque pour cerner correctement les origines de l’islam. Cela vient confirmer ce que disait déjà le Docteur de l’Église Saint Alphonse de Liguori au XVIIIè siècle [Un mélange de judaïsme et d’hérésies], ou encore l’excellent chercheur Alain Pascal dans un livre malheureusement introuvable datant de 2001 [La guerre des gnoses : Islam et kabbale contre l'Occident chrétien], qui rapprochait l’islam de la kabbale. Lire aussi l’article de l’abbé Curzio Nitoglia : Islam et judaïsme - L'histoire de Mahomet.

À noter que si l’on en croit le grand théologien musulman Youssef al-Qaradawi, l’islam aurait disparu depuis longtemps sans la terreur qui s’abat depuis 1400 ans sur ceux qui souhaitent quitter cette secte [Apostasy]…

À l'heure actuelle, de par le monde, des centaines de milliers de musulmans rêvent de se convertir au catholicisme et surtout de se détourner de l'islam, cette religion voulue par les juifs pour combattre le christianisme triomphant et judaïser les arabes tout en les maintenant dans une caste voulue inférieure à celle des juifs (comme aujourd'hui en Palestine !)… Face à ces désertions massives, paradoxalement les premiers à s'alarmer ne sont pas des théologiens musulmans mais bien les juifs et les francs-maçons… démasqués. D'où ce déchaînement orchestrés par les juifs et les francs-maçons contre l'islam et les musulmans… tout en soutenant sournoisement les entreprises terroristes d'Al Qaïda, combattant auprès des islamistes en Syrie, livrant la Libye et l'Azawad aux islamistes, appuyant les islamistes en Tunisie, les frères musulmans en Égypte ou encourageant la main-mise du Qatar bailleur de fonds du terrorisme sur l'économie européenne… Ces juifs et francs-maçons recevant la complicité des idiots utiles de ces sectes dites chrétiennes converties à l'Ancien Testament… Ainsi par ces incitations à des attaques islamophobes, à des agressions sacrilèges contre le Coran et des mosquées, juifs, francs-maçons, chrétiens bibliques voudraient exaspérer les musulmans les plus pacifiques et les rejeter vers l’islamisme le plus radical, le terrorisme et Al Qaïda… Maintenir l’islam et les musulmans dans une classe de parias en raison d’un danger majeur qu’ils représenteraient contre une civilisation… Volonté obstinée de faire oublier les origines de la véritable subversion, celle de la franc-maçonnerie… Les catholiques et le catholicisme se doivent de faire face à ces entreprises subversives, d'y répondre… D'abord en manifestant toute leur bienveillance aux musulmans de leur entourage et de partout ailleurs, sans cesser de démasquer les mal-intentions juives, francs-maçonnes, bibliques… Ce combat exige que soient connus et largement diffusés les travaux des théologiens catholiques sur la genèse de l'islam, au tout premier rang desquels doivent être cités le Père Gabriel Théry (Hanna Zakarias) et le Père Joseph Bertuel, ainsi que le Frère Bruno Bonnet-Eymard pour sa traduction et son commentaire systématique du Coran…

1) Hanna Zakarias (pseudo du Père Gabriel Théry) – De Moïse à Mahomet (1955)

Une étude fameuse sur l’islam, dont l’auteur affirme ici qu’il est une création juive, par un rabbin de la Mecque. « L’Islam comme religion spécifique – écrit l’auteur – est un mythe. Son nom véritable et originel est JUDAÏSME : un avertisseur de la religion d’Israël (sourates XXV et LXXIII ; ici t. I, p. 177) ».


2) Père Joseph Bertuel – L’islam, ses véritables origines (1981) [3 tomes]

Le disciple du Père Théry, le Père Bertuel, reprend la thèse démontrant que la vraie source du Coran et de l’Islam serait en fait tout simplement l’idée d’un zélateur juif de la diaspora, désirant combattre l’idolâtrie locale, et qui aurait enseigné à un jeune disciple arabe local, le futur Prophète Muhammad, avec naturellement des idées anti-chrétiennes, la doctrine juive (L’Ancien Testament juif), soit un judaïsme classique des temps postérieurs à la destruction du Temple de Jérusalem (fin du premier Siècle).


3) Frère Bruno Bonnet-Eymard – Le Coran, traduction et commentaire systématique (1988 – 2011) –  [Tome 1] , [Tome 2], [Tome 3]


Enfin le vrai Coran… Trente ans de travail ont livré le secret. « Votre humilité dût-elle en souffrir, vous êtes le premier, vous n’avez pas de devancier, vous avez ouvert et pavé lentement un chemin sur lequel les érudits, les islamologues occidentaux, les historiens des religions, les âmes religieuses et les musulmans eux-mêmes, pourront avancer d’un pas sûr »
« Certes, tant en Orient qu’en Occident, chrétiens, juifs talmudiques et arabes musulmans seront stupéfaits de la traduction que vous leur présentez, comme une découverte du texte original, authentique. Mais je n’y lis rien de choquant, d’indigne. Au contraire cet écrit y retrouve une grandeur quasi biblique, voire évangélique, que souvent les interprétations grossières du hadit avaient occultée et avilie… Voici que le Coran nous apparaît relevé bien au-dessus de ces ignominies, et son auteur lavé de tout soupçon, comme l’égal des plus grands inventeurs et fondateurs de religions que l’histoire connaisse. » Abbé de Nantes




De l'islam au Vrai Dieu Vivant : la chaîne vidéo d'un catholique algérien de Tamazgha

Éclairer la genèse de l'islam


Autres sources :

Poste de Veille - Chronique d'Hélios d'Alexandrie : Les origines de l'islam (partie 1)
Poste de Veille - Chronique d'Hélios d'Alexandrie : Les origines de l'islam (partie 2)
Poste de Veille - Chronique d'Hélios d'Alexandrie : Les origines de l'islam (partie 3)
L'info par le bout de la lorgnette : La question épineuse de l’origine de l’islam
L'info par le bout de la lorgnette : Les origines de l’islam
Herodote.net : Aux origines du Coran - Comment est né le texte sacré de l'islam
Abbé Guy Pagès : Preuve irréfutable pour les musulmans
Le blog de l'abbé Guy Pagès : Islam et Vérité
Édouard Pertus : Connaissance élémentaire de l'Islam
Existence de Dieu : Pour trouver la vraie religion











samedi 30 août 2014

Bruits de bottes et arrogance atavique franchouillarde : un cas d'École !



Français, la Patrie vous appelle.
Debout pour la sauver.
Veillez, veillez sentinelles,
car l’heure est venue de marcher.
Secoue ton joug, ô France éternelle
Et reprends ton destin glorieux.
Car tes enfants de race immortelle
Veulent vivre sur un sol heureux.


Au Diable l'orthographe : « Rentré scolaire » au rectorat de Toulouse !… La Dépêche du Midi nous livre un article savoureux, photo à l'appui, témoignant du niveau affligeant de l'Éducation nationale en France… Une photo pas prise n'importe où : au rectorat de l'académie de Toulouse à l'occasion d'une session de "formation" [sic !] à l'intention de quelques 300 nouveaux recrutés de l'enseignement…

"Rentré scolaire" : pauvres enfants de France livrés à une telle administration

Laxisme affligeant de la part de ceux qui seraient sensés donner l'exemple aux enfants de France. Malchanceux enfants de France d'aujourd'hui soumis à l'arrogance ignare de gens d'une "Éducation nationale" qui non seulement se permettent de dire "ce qui doit être" chez eux, mais encore voudraient donner des leçons partout de par le monde

Une franchouillardise atavique qui ne recule devant aucune effronterie, devant aucun ridicule. Les lecteurs du très "Petit Journal" auront eu droit à un article significatif…  Mais auront-ils su le déguster à sa juste valeur ? Un article sans doute écrit par une personne résidant en Thaïlande qui n'a manifestement fait aucun effort pour comprendre le pays où elle vit. Un article écrit seulement par référence à une idéologie. Un article caractéristique de cette mentalité franchouillarde qui veut que tout Français - et spécialement parmi ceux vivant hors de France - ignore les tares de la société d'où il vient et se croit investi de la mission de donner effrontément des leçons à ses hôtes… Des Français formatés par la propagande pernicieuse d'une école, relayée par les médias, qui leur inculque cette certitude qu'ils sont porteurs d'un message… Un message qui ne peut être que celui des Lumières et de la Révolution française, le message de la secte démoniaque,  la franc-maçonnerie.

Apprécions dans son intégralité ce magnifique cas d'école d'arrogance franchouillarde :

Quand les bruits de bottes résonnent dans les salles de classes

Les réformes du secteur de l’éducation souhaitées par la junte au pouvoir pour développer le patriotisme et d’autres notions jugées vertueuses ont soulevé ces derniers jours un certain nombre de critiques d’experts et de parents d’élèves qui craignent le développement d’une culture de l’ignorance et une uniformisation des esprits.
La junte au pouvoir en Thaïlande depuis le coup d'État du 22 mai a expliqué le putsch par la nécessité de remettre de l’ordre dans le pays après une succession de crises politiques survenues ses neuf dernières années. Ce "grand ménage" a notamment donné lieu jusqu’ici à un certain nombre de mesures répressives envers ce que les militaires présentent comme des maux de la société que les pouvoirs politiques successifs auraient laissé se répandre ou auraient eux-mêmes contribué à développer.
Dans le cadre de cette action purificatrice, la junte entend instaurer dans les mentalités des notions qu’elle juge porteuses de vertu.
Dans son adresse hebdomadaire aux Thaïlandais du 11 juillet, le chef de la junte, le général Prayuth Chan-ocha a défini les "12 valeurs thaïlandaises" que chacun doit intégrer et suivre (voir encadré). Pour assurer la pérennité de ces valeurs, le régime militaire, incarné par le Conseil national de la paix et de l'ordre (NCPO), souhaite donc imposer sa version du patriotisme dans les classes, et pour cela a adressé ses projets de réforme au ministère de l’Éducation.
Ce dernier a aussitôt publié sur son site Internet le plan du NCPO qui comprend notamment la promotion du patriotisme et de la notion d’intérêt national auprès de la jeunesse, la discipline, l'amour de la monarchie ou encore la fierté et la gratitude envers la nation, son histoire et ses aînés.
-- Dans son discours du 11 juillet, le général Prayuth Chanocha, chef de la junte au pouvoir, a annoncé les 12 principales valeurs thaïlandaises censées s'inclure dans les réformes de l'éducation :

1- L'amour pour la nation, la religion et la monarchie.
2- L'honnêteté, la patience et une bonne attention pour autrui.
3- La gratitude envers les parents, les tuteurs et les enseignants.
4- La persévérance dans l'apprentissage.
5- La conservation de la culture thaïlandaise.
6- La moralité et le sens du partage.
7- La compréhension correcte de la démocratie avec à sa tête la monarchie.
8- La discipline et le respect pour la loi et les aînés.
9- Les compétences pour penser et faire des choses suivant l'orientation de Sa Majesté le Roi.
10- La vie dans la suffisance économique et philosophique aiguillée par Sa Majesté le Roi.
11- La force physique et mentale face à l'avidité.
12- L'attention pour autrui et pour le bien national plus que pour soi-même.
Une responsable au sein du ministère cité par le Bangkok Post aurait affirmé que la junte avait directement demandé à ce que ces idées soient intégrées dans les programmes scolaires. Cela sera bientôt chose faite. Les programmes devraient intégrer les notions de “sagesse morale” et de “vertu” dès la prochaine rentrée des classes (lire notre article), selon la demande du nouveau pouvoir.
Le comité de travail du ministère de l'Éducation chargé de cette question a précisé que les nouveaux manuels scolaires ne seraient probablement pas imprimés à temps. Mais il a enjoint les professeurs à se tenir prêts à inculquer aux jeunes thaïlandais leur devoir de citoyen et le patriotisme dès la rentrée prochaine.
Le civisme devrait être extrait du domaine des sciences sociales pour devenir une matière à part entière. À partir de novembre, des cours de "devoir civique" devraient être dispensés aux 6-17 ans à raison de plusieurs dizaines d'heures par an. Les cours d'histoire, quant à eux, devront consacrer une part plus importante à la monarchie et aux grandes figures royales, ainsi qu’aux héros patriotiques, exemples de loyauté et de sacrifice.
Le ministère de l'Education se met également au diapason en musique. Des responsables ont déclaré avoir demandé aux militaires une sélection de chants patriotiques pour les diffuser deux fois par jour dans les écoles, afin de renforcer l'amour des élèves pour leur pays. 35 chants patriotiques, à télécharger gratuitement, ont également été postés sur son site internet et il est prévu que des albums soient envoyés aux écoles à travers le pays.
Dans une enquête intitulée "Fall into line, youngsters" ("Rentrez dans le rang, les jeunes"), datée du 20 juillet, le supplément dominical du Bangkok Post, Spectrum, fait le point sur l’opposition à l’orientation nouvelle donnée à l’éducation en Thaïlande. Il rapporte par exemple que la chanson écrite en une nuit par le chef de la junte, Rendre le bonheur aux Thaïlandais, est diffusée dans certaines écoles chaque matin et que les élèves refusant de la chanter risquent de voir leurs notes amputées.
L’une des dernières idées émanant du ministère de l’Éducation, apparemment exalté par les vœux de la junte, est la création de "passeports de bonne conduite". Les élèves pourraient y lister leurs activités quotidiennes et améliorer leurs notes en cumulant les bonnes actions, ce qui pourrait devenir un critère supplémentaire pour l’entrée à l'université. Devant la levée de boucliers des étudiants, la secrétaire permanente à l’Éducation a toutefois précisé qu’il ne s’agissait que d’une idée en débat et que la création des passeports n’était pas actée.
Les réformes au ministère de l'Éducation concernent aussi les enseignants. Les universitaires ont par exemple interdiction de participer à des manifestations politiques ou d'organiser des séminaires ou des conférences politiques dans leurs établissements. Ils sont même encouragés à dénoncer les étudiants à l’esprit subversif.
Une action politique mal accueillie
Le NCPO a beau avoir fait savoir qu’il ne tolérait pas les critiques, ce plan de réforme a suscité de vives réactions recueillies par Spectrum, à commencer par celles des étudiants eux-mêmes. Netiwit Chotiphatphaisal, 18 ans, fondateur du groupe Éducation pour la Libération du Siam connu pour ses critiques du système éducatif, reproche au Secrétaire permanent pour l'éducation, dans une lettre adressée à ce dernier, de suivre aveuglément les consignes de la junte. Il estime que le système éducatif thaïlandais entrave déjà suffisamment les libres penseurs et empêche les jeunes de remettre en question le status quo.
Certains parents d'élèves expriment aussi leur mécontentement. "Les enfants traversent un cauchemar néo-orwellien", déplore un parent d’élève cité par Spectrum, ajoutant que les chansons patriotiques, les parades de drapeaux et la formation de jeunes cadres "néo-fascistes" "vont trop loin". Il affirme que les tentatives d'endoctrinement des jeunes esprits pourraient être contre-productives et se dit prêt à retirer ses enfants de l'école s’il le faut.
Les professeurs d'université donnent également de la voix. Atthapol Anantaworasakul, enseignant à l'Université Chulalongkorn, rappelle que l'éducation a déjà été utilisée comme outil de propagande politique, en Thaïlande comme ailleurs. "Une version prédigérée, seule et unique et incontestée de l'histoire thaïlandaise risque de faire naître l'ignorance dans les salles de classe", prévient-il, estimant que si l'histoire et le devoir civique peuvent instiller un sentiment patriotique, ils sont généralement un outil nationaliste utilisé à des fins politiques.
Charnvit Kasetsiri, éminent historien thaïlandais et ancien président de l'Université Thammasat, estime que "l’histoire enseignée en classe n’est pas de l’histoire". "C’est un mythe", dit-il, "un récit destiné à répandre l'idéologie d'Etat, de la même façon que la projection gratuite d’un film patriotique sur la guerre entre Birmans et Thaïlandais (Le Roi Naresuan, ndlr) est offerte encore et encore".
"Enseigner seulement la version héroïque thaïlandaise du Roi Naresuan n’apportera pas une meilleure compréhension de qui sont nos voisins qui ont leur propre version", insiste Charnvit (lire notre article Entre films subversifs et films patriotiques, la junte fait le tri).
Pour lui, l'éducation est comme "une scène pour ce combat par procuration entre anciens et nouveaux pouvoirs, anciennes et nouvelles fortunes, anciennes et nouvelles idées, entre égalité et inégalité, et cela s’intensifie".
Dans un article d’opinion critiquant l’attitude du ministère de l’Éducation, une éditorialiste du Bangkok Post, Sanitsuda Ekachai, rappelait la semaine dernière que le niveau de l’éducation en Thaïlande est déjà parmi les plus médiocres de la région et du monde. Et non sans ironie, elle estime qu’il est “probablement faux de dire que le ministère de l'Éducation a échoué". "Si son objectif est de produire de la conformité et d'imposer une soumission totale à l'autorité dans le but de perpétuer les vieilles structures du pouvoir", dit-elle, "alors il est couronné de succès" (lire l’édito de Sanitsuda Ekachai Teaching our children how to kowtow).
Lire aussi notre article Une résistance étudiante s'organise pour défier la junte
Mathilde CASABONNE  (http://www.lepetitjournal.com/bangkok) vendredi 1er août 2014


Témoignons toutefois que notre rédactrice n'ose pas proposer à la Thaïlande l'expertise de Najat Vallaud Belkacem, Benêt Hamon ou du Vincent Peillon qui prétend que la Révolution française n'est pas finie…

À l'appui de son argumentation notre imprudente rédactrice nous assène une citation du professeur Charnvit Kasetsiri, "éminent historien thaïlandais" et ancien président de l'Université Thammasat qui "estime" que "L’histoire enseignée en classe n’est pas de l’histoire. C’est un mythe, un récit destiné à répandre l'idéologie d'État"… Comment mieux s'emmêler les pinceaux et se prendre au piège de ses propres arguments ?

Le professeur Charnvit Kasetsiri ne fait que constater une réalité qui concerne tout régime politique, partout et toujours :
"L’histoire enseignée en classe n’est pas de l’histoire. C’est un mythe, un récit destiné à répandre l'idéologie d'État".
Qui ignore les agressions dont ont été victimes des générations de lycéens français subissant la propagande nauséabonde des juifs et francs-maçons Malet et Isaac ? Propagande servie par les ravages de cette maladie professionnelle des milieux enseignants : avoir toujours raison, ne jamais douter. Une tare dont use et abuse le pouvoir pour en faire les instruments dociles de sa propagande.

Se rend-elle compte l'écervelée qu'il en est partout ainsi ? Aurait-elle écouté les cours de ses profs d'histoire psittacidant le Mallet et Isaac sans imaginer un seul instant être manipulée… Malheureusement elle serait loin d'être seule à n'avoir pas ressenti une telle agression.

Et que dire des émissions télévisées infligées à la jeunesse française (et aux moins jeunes) qui ne sont que propagande, autant par de pernicieuses productions culturelles que par des prétendues informations manipulées ?… etc. etc.

Malgré les intentions de notre rédactrice tous les Français lucides qui, loin de la Thaïlande, ignoraient encore le programme de restauration nationale voulu par son nouveau Premier ministre, le général Prayuth Chan-ocha, se prendront à rêver. Contre les ravages d'un communautarisme exacerbé, combien en France, seraient judicieuses - convenablement transposées - les mesures visant l'éducation et les valeurs inculquées à la jeunesse de Thaïlande. Des mesures qui intègrent - ô horreur ! - 
"la promotion du patriotisme et de la notion d’intérêt national auprès de la jeunesse, la discipline, l'amour de la monarchie ou encore la fierté et la gratitude envers la nation, son histoire et ses aînés" :
1  - Amour de la nation, de la religion, de la monarchie ; 
2  - Honnêteté, patience, attention portée à autrui ;
3  - Gratitude envers parents, tuteurs, éducateurs ;
4  - Application et persévérance dans l'étude ;
5  - Respect de la culture thaïlandaise ;
6  - Sagesse morale et sens du partage ;
7  - Conception juste de la monarchie comme seule garante d'une démocratie authentique ;
8  - Discipline, respect de la loi et des aînés ;
9  - Acquisition d'expertise afin de penser et agir selon les orientations de Sa Majesté le Roi ;
10 - Contribution à la philosophie d'autosuffisance économique voulue par Sa Majesté le Roi ;
11 - Force physique et mentale face à l'ambition cupide ;
12 - Dévouement à autrui et au bien commun de la Nation.

Voilà, venant du Premier ministre thaïlandais, le général Prayut Chan-ocha, un rappel opportun de la responsabilité des enseignants et de l'École dans la cohésion et la force de la Nation, une responsabilité traditionnellement partagée avec l'éducation religieuse et l'Armée, auxquelles se joignent aujourd'hui les médias de l'audiovisuel.

L'École est aujourd'hui sinistrée en France. Que dire de l'éducation religieuse combattue avec haine au nom du laïcisme sectaire franc-maçon ? Que dire de l'Armée devenue armée de métier ? Plus de service militaire pour contribuer à la cohésion nationale. Où sont les Bat d'Af' d'antan contribuant à la rédemption des citoyens les plus réfractaires ? 




Chants de France et d'Europe… Le Bataillonnaire… … …




Il est sur la terre africaine,
Un bataillon dont les soldats, dont les soldats,
Sont tous des gars qu’on pas eu d’veine,
C’est les bat’ d’Af et nous voilà.
Pour être joyeux, chose spéciale,
Faut connaître Melun, Poissy, Melun, Poissy,
Ou bien sortir de la Centrale,
C’est d’ailleurs là qu’on nous choisit.


Mais quéqu’ça fout
Quéqu’ça fout
On s’en fout
En marchant sur la grande route,
Souviens-toi, oui souviens-toi,
Qu’tes anciens l’ont fait sans doute,
Avant toi, oui avant toi,
De Gabès à Tataouine,
De Gafsa à Médenine,
Sac au dos dans la poussière,
Marchons Bataillonnaires.

J'ai vu mourir un pauvre gosse
Un pauvre gosse de vingt ans
Plombé par les balles féroces
Il est mort en criant maman
Je lui ai fermé les paupières
J'ai cueilli son dernier soupir
J'ai écrit à sa pauvre mère
Qu'un légionnaire ça sait mourir

Mais quéqu’ça fout
Quéqu’ça fout
On s’en fout
En marchant sur la grande route,
Souviens-toi, oui souviens-toi,
Qu’tes anciens l’ont fait sans doute,
Avant toi, oui avant toi,
De Gabès à Tataouine,
De Gafsa à Médenine,
Sac au dos dans la poussière,
Marchons Bataillonnaires.

Mais comme on a jamais eu de veine,
Pour sûr qu’un jour on y crèvera, on y crèvera.
Sur cette garce de terre africaine,
Dans le sable on nous y enfouira.
Avec pour croix une baïonnette
A l’endroit où l’on est tombé, l’on est tombé,
Qui voulez-vous qui nous regrette,
Nous ne sommes que des réprouvés.

Mais quéqu’ça fout
Quéqu’ça fout
On s’en fout
En marchant sur la grand’ route
Souviens-toi, souviens-toi,
Qu’tes anciens sont morts sans doute
Comme toi, comme toi
De Gabès à Tataouine,
De Gafsa à Médenine,
Si nous mordons la poussière,
C’est en Bataillonnaires.


Forum Culture, Histoire et Art : Chants de France et d'Europe

Autres versions (parmi de nombreuses variantes) : Les Bataillonnaires


Ados, Français et djihadistes… Mais où est l'offre opposée ?… L'Appel de la Russie ?…


vendredi 29 août 2014

Coup d'État à Madagascar : des millions de criquets envahissent Tananarive…













Le ciel de Tana s'est brusquement obscurci jeudi matin, envahi par des criquets qui, à la faveur notamment de la déforestation, prolifèrent partout dans la Grande Île malgré les campagnes d'épandage de pesticides.

Autour du lac Anosy, les fleuristes, inquiets pour leur marchandise, brûlaient des pneus dans l'espoir que la fumée fasse fuir les envahisseurs.

Par contre, l'arrivée des criquets a mis les enfants au comble de l'excitation : « On va jouer avec ! ». Dans tous les quartiers de la ville des enfants bourraient des sacs et bouteilles en plastique avec des criquets pour « donner à manger aux poulets… si les poulets ne meurent pas (à cause des pesticides chimiques), alors on va en manger nous aussi ! ».

Cinq heures après le début de l'invasion, les criquets ont commencé à cesser de voler, beaucoup tombant à terre, pour finir écrasés par les voitures ou récoltés par certains : « Ces criquets sont encore à des stades non adultes et n'ont pas suffisamment de force », expliquait à la presse un représentant de l'agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) à Madagascar.


jeudi 28 août 2014

L'évènement politique de la rentrée : Jean-Marie Le Pen accorde un entretien à Metamag




Métamag : L’évènement international concerne, outre les avancées de l’État islamique, l’Ukraine. Pour la majorité des médias et des hommes politiques européens, la Russie devrait respecter une « intégrité » territoriale du pays. N’est-ce pas faire fi de la géopolitique et de l’histoire de ce pays ?
Ne devrions-nous pas regarder, avant toute prise de décision, l’intérêt de notre pays, comme le font d’ailleurs les autres états européens et les États-Unis tout au long de leur histoire ? (vente de Mistral à la Russie par exemple).
Jean-Marie Le Pen : Bien sûr, nous avons un contrat de fourniture de bateaux, qui aurait été payé par avance, par conséquent, je ne vois pas comment nous pouvons nous soustraire à cette obligation. Je ne vois d’ailleurs pas de raison politique de le faire. Après tout entre l’Ukraine et la Russie, c’est une affaire de famille et, moins nous y mettrons le doigt et mieux cela vaudra alors que l’on sait très bien que les États-Unis ont largement poussé les gens de Maïdan à prendre une position hostile à la Russie de Poutine et l’on sait très bien aussi qu’il y a en Ukraine un bataillon de « volontaires » comme ceux d’ailleurs qu’emploie l’armée américaine en Afghanistan, en Irak et ailleurs qui sont des mercenaires venus des quatre coins du monde et qui sont payés pour combattre à la place des Américains. L’avantage pour les Américains est que leurs pertes ne figurent pas dans les chiffres de l’armée américaine.

RÉGIONALES : « NOUS PRENDRONS LA DIRECTION DE LA RÉGION PACA »

Métamag : En région PACA, les dernières élections européennes et municipales, notamment avec l’élection de David Rachline à Fréjus, laissent augurer de bons scores à la liste que vous mènerez aux Régionales et une possibilité d’avoir un élu aux sénatoriales du Var le 28 septembre. Concernant les Régionales, si le Rassemblement Bleu Marine arrive en tête en région PACA, allez-vous réclamer la Présidence de la région ? Pour vous ? Pour un membre du RBM ?
Jean-Marie Le Pen : Je pense qu’il y a une chance sérieuse de prendre la direction de la région en vertu du mode de scrutin qui, jusqu’à présent, nous a écarté mais qui peut se révéler maintenant comme un boomerang en notre faveur. Je crois que c’est possible aussi dans la région Nord-Pas de Calais et par conséquent, cela serait un élément fondamental du changement dans notre pays et nous allons donc essayer de gagner.

Métamag : Allez-vous négocier et éventuellement participer à un gouvernement de la Région sans exiger la présidence ? Si oui avec quel parti ?
Jean-Marie Le Pen :  Nous allons gagner probablement seuls, en tout cas en attirant sur notre liste des gens qui ne seront pas là, ès qualité des partis de la décadence comme l’UMPS mais qui pourront être des personnalités individuelles qui nous apporteraient leur soutien. Il faut aussi souligner l’espoir d’être élus avec les nôtres. Moi je crois que c’est possible et c’est en tout cas ce qui doit tenté d’être fait car que je pense qu’entre la France et le désastre il n’y a plus que le Front National. Par conséquent celui-ci doit acquérir le plus vite possible la force, l’expérience et la volonté de diriger le pays rapidement.

Métamag : Certaines informations laissent penser que Nicolas Sarkozy, par calcul électoral, ne serait pas candidat à la présidence de l’UMP pour être certainement candidat (primaire ou non) à la prochaine présidentielle de 2017. Que penser, Christian Estrosi souhaitant devenir président de l’UMP, d’un duel entre lui et vous-même sur la Région ?
Jean-Marie Le Pen :  Cela ne me gêne pas beaucoup. Pas plus que je ne crains la candidature de monsieur Sarkozy aux élections présidentielles, je ne craindrais la candidature de son séide monsieur Estrosi à la candidature aux régionales. Je ne crois pas que ce soit son projet, ni sa volonté. Il a d’ailleurs été apporté par la vague et il se retirera avec elle.

Métamag : Avez-vous eu, sur cette région PACA, qui est, en quelque sorte votre fief, des contacts avec des responsables politiques locaux en prévision de ces futures élections ? Sans les citer, des responsables de quelles formations ?
Jean-Marie Le Pen :  Non ! Pour l’instant Non. Mon objectif immédiat sont les élections sénatoriales et nous avons des espoirs pas seulement dans le Var mais aussi dans les Alpes-Maritimes et dans les Bouches du Rhône. Ce sont trois départements où il est possible qu’un certain nombre de grands électeurs non-inscrits ou de centre-droit qui n’appartiennent pas à l’UMP votent pour nos candidats.

IMMIGRATION : « IL FAUT ARRIVER A UNE IMMIGRATION ZÉRO »

Métamag : En 2050, plus de 40% des naissances mondiales auront lieu en Afrique, d’après un récent rapport de l’UNICEF. Cela semble être le problème crucial des 50 prochaines années. Comment, de façon réaliste, empêcher l’immigration qui en découlera avec ces problèmes (Ébola notamment) pour l’Europe ? Quel développement pour l’Afrique ?
Jean-Marie Le Pen : Il faut arriver à une immigration zéro ! Et même au retour d’un certain nombre d’immigrés qui sont chez nous et qui n’y ont pas leur place, qui n’ont pas de travail et qui constituent une charge considérable pour la France. On évalue à 120 milliards d’euros le coût global annuel de cette immigration. Cela est une culpabilité terrible pour les gens de droite et de gauche, qui nous ont gouverné depuis plus de trente ans. Cela doit s’arrêter.

Métamag : Comment l’Europe peut-elle contribuer à ce développement indispensable ?
Jean-Marie Le Pen : Pour cela il faut que nous sortions des disciplines européennes car ce sont elles qui nous ont fait supprimer nos frontières. Il faut retrouver la souveraineté de notre pays et le mettre en face de ses responsabilités. C’est du peuple français que va dépendre sa survie. Il faut qu’il le sache car personne d’autre ne viendra à son secours que lui-même.

ACTUALITÉ : « LA POLITIQUE AMÉRICAINE A RUINÉ LES NATIONALISMES ARABES »

Métamag : À Toulon, à l’occasion du 70ème anniversaire du débarquement en Provence, vendredi 15 août dernier, François Hollande a déclaré : « le terrorisme islamiste, c’est l’ennemi que nous devons terrasser ». Alors pour vous, l’ennemi, c’est le terrorisme ou la finance ?
Jean-Marie Le Pen :  Ce sont les deux, mon général ! En l’occurrence je suis ravi d’entendre ces prises de position lucides de monsieur Hollande qui s’est jusqu’à présent trompé complètement. Je rappelle qu’il n’y a pas très longtemps, il voulait que l’on intervienne en Syrie contre le gouvernement du président Bachar El-Assad et que nous venions au secours des terroristes qui sont les adversaires du président Assad. Je constate que la politique américaine que nous suivons servilement avec les différents gouvernements de droite ou de gauche a consisté à ruiner les nationalismes arabes et laïques pour les remplacer par le chaos et l’anarchie qui font le lit de l’islamisme conquérant, porté par la vague démographique terrifiante qui est en train de se mettre en place.

Métamag : Autre phrase du président : « Les jeunes Français issus de l’immigration sont les héritiers de notre histoire ». Que vous inspire cette phrase au regard des manifestations communautaristes de cette immigration ? Une communauté, c’est quoi ? Comme Renan qui écrit : « Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses, qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis ».
Jean-Marie Le Pen :  Encore faut-il que ce message soit porté d’abord par les gouvernants et que l’appareil social de l’État et son appareil d’éducation soient mis au service de cette cause. Ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent. Il est évident que le redressement est impossible avec les gens qui nous gouvernent car il va à l’inverse des politiques menées depuis plus de 30 ou 40 ans. Il n’y a qu’un parti, le Front National, qui porte ces valeurs depuis la même période et qui soit susceptible de recevoir la confiance des Français. Il ne faudra pas qu’il se trompe car nous avons quelques années devant nous, pas beaucoup plus.

SYSTÈME ÉLECTORAL : « UN SCRUTIN MAJORITAIRE EST PRÉFÉRABLE»

Métamag : Tous les commentateurs politiques et spécialistes de droit constitutionnel affirment que notre système électoral demande à être modifié par l’introduction d’une composante proportionnelle. François Hollande, après avoir envisagé une cohabitation, semble s’acheminer vers l’introduction d’une proportionnelle intégrale, par conviction autant que par opportunisme. François Mitterrand l’avait fait en 1986 permettant l’élection de 86 députés du Front National. Certes la gauche fut battue mais de peu. Une simulation montre que le FN aurait, en 2012, récolté 85 sièges. François Rebsamen, président du groupe socialiste au Sénat, dans la Croix du 24 janvier 2014 proposait d’appliquer le scrutin proportionnel aux prochaines élections législatives. Quelles conséquences voyez-vous pour la vie politique française ? Pour le RBM ?
Jean-Marie Le Pen :  On peut, à ce stade, hésiter parce que la proportionnelle intégrale aurait pour résultat, c’est vrai, de sauver le Parti socialiste du désastre comme il le sauva sous la présidence Mitterrand. Cela aurait comme avantage de passer le manche à la droite et de la laisser aux prises avec une situation inextricable dont elle est largement responsable aussi. Je me demande si ces « échappatoires » ne sont pas nuisibles à la cause de la France parce que si les choses doivent changer, pourquoi ne le seraient-elles pas avec un scrutin majoritaire. À ce moment là, il y aurait une majorité absolue en faveur du Front National et de la réforme générale de nos institutions alors qu’avec la proportionnelle, il y aurait une division qui nous obligerait à des accords avec des gens en partie responsables de la situation actuelle.

EUROPE : « ELLE NE PEUT SURVIVRE QU’EN S’APPUYANT SUR SES NATIONS »

Métamag : L’un des reproches fait au RBM, notamment par des courants d’idées qui vous soutiennent concerne votre position sur l’Europe. Jean de Brem, dans « Le Testament d’un Européen » écrivait : « Je sens peser sur mes épaules misérables, le poids démesuré du plus glorieux des héritages. À moi, qui ne suis rien et qui n’apporte rien, la civilisation fait un cadeau gigantesque : le patrimoine de l’Europe. Il est fait de trésors et de souvenirs. Chacun de nous, je crois, à Londres et à Vienne, à Berlin et à Madrid, à Athènes et à Varsovie, à Rome et à Paris, à Sofia et à Belgrade doit ressentir le même drame. Chacun de nous est le dernier des Européens. Taxez-moi de romantisme, qu’importe ! Pour moi, le trésor du monde, c’est une infante de Velasquez, un opéra de Wagner ou une cathédrale gothique. C’est un calvaire breton ou une nécropole de champagne ». N’y-a-t-il pas pour vous une culture européenne à défendre ? Au-delà des critiques légitimes et fondées adressées à cette Europe technocratique et sans âme, ne peut-on, dans ce monde qui deviendra multipolaire faire en sorte que l’Europe, notre Europe, devienne une Europe puissance rivalisant avec les futurs blocs en voie de constitution ? Ne peut-elle pas se concevoir avec des régions puissantes ?
Jean-Marie Le Pen :  Non ! Je crois au contraire que l’institution de régions puissantes aboutirait au démantèlement de la Nation française. Je suis convaincu que l’Europe ne peut survivre qu’en s’appuyant sur ses nations constitutives avec leurs particularités parce que l’Espagne n’est pas le Portugal, l’Angleterre pas l’Allemagne ni non plus l’Italie. Par conséquent il faut respecter l’Histoire, il faut respecter les peuples. Il faut qu’ils soient responsables vis-à-vis d’eux-mêmes. On n’a pas attendu le Parlement européen pour apprécier les sonates de Brahms, les symphonies de Beethoven ou les tableaux de Van Eyck. Tout cela fait partie bien sûr, d’un patrimoine commun auquel la France a apporté sa pierre dans un certain nombre de domaines en particulier la peinture, la littérature, la sculpture, la musique. Même si nous n’avons pas tous apporté le même poids car il y a par exemple l’Allemagne qui a apporté beaucoup plus que nous-mêmes dans le domaine de la musique, ou les Hollandais dans le domaine de la peinture. Cet ensemble a fait la culture et la civilisation européenne. Mais celle-ci ne peut survivre qu’en respectant la vitalité profonde et l’attachement charnel aux terres nationales. La Nation reste au XXIème siècle, la formule la plus efficace dans la défense des libertés, de la sécurité, de l’identité, de la prospérité, de la culture et de la langue des peuples. Ce n’est pas incompatible avec l’idée de Jean de Brem d’une civilisation commune et je me sens très à l’aise avec la culture européenne en étant un patriote et un nationaliste français.


Métamag : Peut-on encore sauver ce que nous sommes ?
Jean-Marie Le Pen :  Il nous reste peu de temps. Je dis souvent dans mes discours que toutes les courbes de notre activité vont dans le mur. Par conséquent, sur le papier, tout est foutu. Mais nous ne devons pas oublier que nous appartenons à un peuple qui, tout au long de son histoire, a connu des périodes de sursaut imprévues, improbables et pourtant qui se sont réalisées quelquefois même de façon providentielle. Par conséquent cela doit nous interdire de baisser les bras et de poser le sac. Nous allons continuer à nous battre avec l’espoir de réussir et de sauver notre pays.


Métamag : Le Rassemblement Bleu Marine est-il en train d’abandonner l’essentiel pour le mirage de la dédiabolisation ?
Jean-Marie Le Pen : Le RBM n’est qu’une formation électorale. La formation politique fondamentale, c’est le Front National. C’est le Front National qui doit porter la responsabilité et c’est lui qui a d’ailleurs 70 000 adhérents alors que le RBM doit avoir moins de 1 000 adhérents. J’ai fait aussi un Rassemblement National en 1986. Ce sont des formules destinées à élargir notre audience au moment des élections mais dans la bataille politique « normale », c’est le Front National qui est la formation des Français. Marine Le Pen est la présidente du Front national et il va y avoir un congrès du Front National


Entretien exclusif de Jean-Marie Le Pen à Métamag

mercredi 27 août 2014

Madagascar, île de naufrageurs : encore un Français assassiné par des cambrioleurs


Une île restée longtemps vierge. Colonisée par des populations venues de différentes régions d’Afrique et d’Asie qui gardent la mémoire de leurs origines et qui se détestent mutuellement…

Alors que Président de la République SEM Hery Rajaonarimampianina [sic] ouvre les "Premières assises nationales du Barreau de Madagascar sur la crédibilité de la Justice pour un État de Droit efficient" l'insécurité et les agressions de toute nature fleurissent de plus belle à Madagascar, indétrônable plus grande île de naufrageurs dont la funeste renommée ne se démentira pas de sitôt…

Malheur à ceux qui se laisseront séduire par les charmes d'Antananarivo ou d'ailleurs en la Grande Île…
Madagascar se souvient : Les multiples visages du monument aux morts du Lac Anosy

L’insécurité continue de sévir tragiquement à Madagascar… Ampitatafika, quartier excentré d'Antananarivo a été le théâtre, ce mardi 26 août, d’un nouveau meurtre commis sur un ressortissant français, ainsi que sur le fils de sa compagne malagasy.

Des bandits ont fait feu sur ce Français et son beau-fils lors d’une attaque à main armée. Raymond Christian Jacques, un septuagénaire français a été tué sur le coup tandis que son beau-fils, Toky Ramaroson, 33 ans, grièvement blessé est décédé peu après à l’hôpital HJRA.

L’attaque, vraisemblablement une opération minutieusement préparée, a été déclenchée aux environs de minuit. Des témoins auraient dénombré sept à huit agresseurs armés de Kalachnikov, de pistolets ainsi que d'armes blanches.

Les bandits ont fait irruption au domicile de Raymond Christian Jacques, un Français, au quartier Malaza d’Ampitatafika en périphérie de la capitale Antananarivo. Ils ont escaladé la clôture puis fracturé la porte avec un pied-de-biche. Une fois à l’intérieur, les bandits ont envahi et exploré les lieux du rez-de-chaussée à l’étage. Le beau fils, alerté par tout le vacarme, a donné l’alarme…

En état de choc, la mère de Toky Ramaroson a expliqué que les assaillants ont passé à tabac son fils pour avoir déclenché l’alerte. Ils lui auraient tiré des coups de feu au niveau de la hanche, de la cuisse, du ventre. Raymond Christian Jacques qui se reposait dans sa chambre est alors sorti pour prêter main forte à son beau-fils. Les agresseurs lui ont alors tiré une balle en pleine tête, le tuant sur le coup.

Les bandits ont ensuite malmené les autres résidents de la maison sans les tuer. Venus pour de l’argent, ils ont fait main basse sur les objets de valeurs ainsi que sur de les billets de banque.

Les cambrioleurs ont pris soin d’effacer toute trace de leur passage emportant jusqu'aux douilles des balles tirées.


Meurtre suivi de vol à Ampitatafika : un Français et son beau-fils assassinés

Mort mystérieuse à Madagascar de Camille Schaeffer, un Lorrain, propriétaire de l'hôtel "Les Flibustiers" à Diego Suarez
Que s'est-il passé le 11 août dernier au large d'Antsisikala, province de Diego Suarez, au nord de l'île de Madagascar ? Le lendemain, en milieu de nuit, les corps de Camille Schaeffer, originaire de Lemberg, près de Bitche, de son épouse malgache, d'une des filles de celle-ci et de la femme du gardien de l'hôtel "Les Flibustiers" que le Lorrain possède dans la baie des Cailloux blancs sont retrouvés sur le rivage. Le corps du fils de la femme du Mosellan est découvert dans la matinée ainsi que leur embarcation, une vedette en bois, ancrée et renversée près du rivage. Le cadavre du skipper sera sorti de l'eau quatre jours plus tard. Un des occupants du bateau manque toujours à l'appel.

Alors que la dépouille de Camille Schaeffer, installé dans l'île depuis un an, a été rapatriée hier en France et autopsié à Paris, ses deux frères et ses parents ont déposé plainte pour connaître la vérité sur sa mort. Une enquête confiée à l'Office central de répression des violences aux personnes, qui dépend de la police judiciaire parisienne, serait actuellement en cours pour déterminer avec précision les circonstances du décès.

Jugées suspectes dans un premier temps par la gendarmerie locale chargée de l'enquête, sa mort et celle de ses proches seraient plutôt la conséquence d'un malheureux accident [?].

« Même le directeur d'enquête semblait troublé par les premières constatations du légiste, qui avait relevé des traces de coups sur le corps des victimes et notamment le crâne de M. Schaeffer », raconte une journaliste de La Tribune de Diego contactée hier, qui suit l'affaire depuis le début. Parmi les éléments troublants également, le fait que certains décès seraient consécutifs à des blessures et d'autres à la noyade. Rapidement, plusieurs journaux s'inquiètent d'une possible attaque de pirates, alors que la mort violente de plusieurs Français ces dernières années dans l'île – dont un, Sébastien Judalet, avait été lynché fin 2013 pour des faits de pédophilie présumés aujourd'hui démentis – crée un étrange climat de suspicion sur place.

Madagascar Mandritsara : meurtre odieux de Sœur Marie Emmanuel Helesbeux, 82 ans

Madagascar, funeste île de Naufrageurs… nouvel épisode tragique d'une série sans fin…

Madagascar… île des Naufrageurs… Défense de s'échapper…

Suicide, mode d'emploi… et pourquoi pas un millepatte…

Suicide, mode d'emploi… ne pas oublier les crocodiles…

Suicide, mode d’emploi : allez "vivre" à Madagascar !

Madagascar : Deux voleurs lynchés à mort par une foule en colère

Madagascar : Andohalo - Un voleur de voiture lynché par la foule

Farafangana : Quatre bandits lynchés à mort

86 voleurs de bœufs lynchés à mort à Madagascar



Sur ce blog jamais d'enfumage… banni le "politiquement correct" !!!






lundi 25 août 2014

C'est la rentrée… Un trou du cul peut-il être "chef" ?… Et deux trous de cul, ça fait quoi ?

Entrons en résonance !!!
"Toutes les oppositions, de gauche, de droite, d’extrême gauche, d’extrême droite sont en voie d’entrer en résonance, quels que soient leurs rivalités, leurs dissensions, leurs éloignements idéologiques. Ils se détestent tous ? Peu importe. Le système se mettra tant à tanguer qu’il s’effondrera."












Flanby : un portrait officiel pétant d'authenticité (photo Denis Charlet pour l'AFP Lille)










Rayonnante, tout comme le bonheur tant attendu…






samedi 23 août 2014

Dans les prisons communistes de Roumanie…



En prison, le rêve est une authentique liberté… C'est quasi unanimement confirmé.
La prière est aussi liberté. Encore plus, la prière en commun, lors des offices religieux…
Liberté d'un défi lancé à l'oppresseur.
C'était tout aussi vrai au goulag communiste que dans les geôles gaullistes.







Jilava, Roumanie : Hommage aux martyrs des prisons communistes










Monastère de Pantocrator à Melissohori





vendredi 22 août 2014

Entretien avec Sergei Glaziev, conseiller du président Vladimir Poutine


Pour un espace euro-asiatique de Lisbonne à Vladivostok…




Le monde aujourd’hui vit une série de crises cycliques qui se superposent.

La plus sérieuse est la crise technologique qui se combine avec des changements dans le domaine du développement économique. On est à une période où l’économie change de structure. La structure économique qui a produit la croissance économique de ces 30 dernières années s’est épuisée. Nous devons passer à un nouveau système technologique. Ce type de transition s’est malheureusement toujours fait par la guerre. Ça a été le cas dans les années 30 où la Grande Dépression a provoqué une course aux armements et conduit à la Seconde Guerre mondiale.

Cela a été le cas pendant la Guerre froide où la course aux armements spatiaux a engendré les technologies d’information et de communication complexes, qui servent de base à la structure de l’économie mondiale depuis 30 ans. Aujourd’hui nous sommes confrontés à une crise similaire : le monde évolue vers un nouveau système technologique. Le nouveau système est de nature humanitaire et on pourra peut-être éviter la guerre parce que les principaux facteurs de croissance dans ce domaine sont les technologies humanitaires. Elles incluent la santé et les industries pharmaceutiques basées sur les biotechnologies. Elles incluent aussi les technologies de la communication basées sur les nanotechnologies qui font actuellement une percée spectaculaire et elles incluent les technologies cognitives qui modifient la quantité des connaissances accessibles.

Si, comme le président Vladimir Poutine l’a constamment suggéré, nous mettions en place un programme de développement mutuel, une zone de développement général avec un régime commercial préférentiel de Lisbonne à Vladivostok, si nous nous entendions avec Bruxelles pour créer un espace économique commun, un espace commun de développement, nous pourrions développer un nombre suffisant de projets d’avenir, de la santé à la défense spatiale, qui permettraient de réaliser notre potentiel scientifique et technique et de générer une demande régulière de l’État, demande qui stimulerait le nouveau système technologique.

Mais les Américains font comme d’habitude : pour maintenir leur hégémonie sur la planète ils provoquent une autre guerre en Europe ; une guerre en Europe est toujours bonne pour les Américains. Ils ont même qualifié de bonne guerre la Seconde Guerre mondiale qui a fait 50 millions de morts en Europe et en Russie. Elle a été bonne pour les Américains parce qu’elle en a fait les maîtres du monde. La guerre froide qui s’est soldée par l’effondrement de L’Union soviétique a aussi été bonne pour eux. Aujourd’hui les États-Unis veulent maintenir leur hégémonie à nouveau aux dépens de l’Europe. Leur domination est menacée par la croissance rapide de la Chine. Le monde d’aujourd’hui commence un nouveau cycle, cette fois politique ; ce cycle dure des siècles et se combine avec des changements dans les institutions mondiales de régulation économique. Nous sommes en train de passer du cycle américain d’accumulation capitaliste à un cycle asiatique, ce qui est un nouveau défi à l’hégémonie américaine. Pour pallier la menace que fait courir à leur hégémonie la montée de la Chine et d’autres pays asiatiques, les Américains provoquent une guerre en Europe. Ils veulent affaiblir l’Europe, briser la Russie et soumettre tout le continent eurasien. Pour résumer : au lieu de la zone de développement de Lisbonne à Vladivostok qu’offre le président Vladimir Poutine, les États-Unis veulent déclencher une guerre chaotique dans toute l’Europe, déprécier le capital européen, effacer toutes les dettes qui écrasent les États-Unis, effacer leurs dettes envers la Russie et l’Europe, soumettre leur espace économique et prendre le contrôle des ressources du gigantesque territoire eurasien. Ils pensent qu’ils n’ont pas d’autre moyen de maintenir leur hégémonie mondiale et de supplanter la Chine.

Hélas pour eux, cette stratégie a un siècle de retard ! Elle date de l’époque de l’Empire britannique où la géopolitique se résumait à « diviser pour régner », c’est-à-dire monter les pays les uns contre les autres, générer des conflits et provoquer une guerre mondiale. Les Américains malheureusement croient que ces vieilles méthodes vont résoudre leurs problèmes. La Russie est la dernière victime de cette politique et l’arme choisie contre elle est l’Ukraine dont le peuple sert de chair à canon dans cette nouvelle guerre. À vrai dire les Américains n’ont jamais cessé d’essayer de séparer l’Ukraine de la Russie. Cette stratégie remonte à l’époque de Bismarck. C’est une tradition européenne anti-russe de vouloir séparer l’Ukraine de la Russie, de les impliquer dans un conflit pour prendre le contrôle de tout l’espace eurasien. C’est Bismarck qui en a eu l’idée, elle a été reprise par les Anglais et finalement par le grand politologue étasunien : Zbigniew Bzrezinski qui a souvent dit que la Russie ne pouvait pas être une superpuissance sans l’Ukraine et que semer la discorde entre la Russie et l’Ukraine profiterait à l’Amérique et à l’Occident. Depuis 20 ans les États-Unis nourrissent le nazisme ukrainien pour porter tort à la Russie. Comme vous le savez, ils ont recueilli ce qui restait des troupes de Bandera après la Seconde Guerre mondiale. Ils ont emmené en Amérique des dizaines de milliers de nazis ukrainiens et en ont pris grand soin pendant toute la période qui a suivi la guerre. Ces nazis ukrainiens sont revenus en masse en Ukraine après l’effondrement de l’Union soviétique ; leur but est toujours le même : séparer l’Ukraine de la Russie.

La proposition de partenariat oriental a servi d’appât. Elle est venue des Polonais puis les Américains l’ont reprise. Le but de ce partenariat oriental, dont la Géorgie a été la première victime, l’Ukraine est la victime actuelle et la Moldavie la prochaine, est de couper les liens de ces pays avec la Russie.

Comme vous le savez, nous construisons l’Union douanière et un espace économique commun avec la Biélorussie et le Kazakhstan, que le Kirghizstan et l’Arménie vont bientôt rejoindre. L’Ukraine a toujours été notre partenaire. L’Ukraine est toujours dans le processus de ratification de cet accord avec la Russie et personne en Ukraine ne l’a encore annulé. L’Ukraine est importante pour nous car elle fait partie de notre espace économique depuis des siècles. Notre complexe scientifique et industriel a été conçu comme un tout ; par conséquent la participation de l’Ukraine à l’intégration eurasienne est aussi naturelle que vitale. Le partenariat oriental a été inventé pour empêcher l’Ukraine de participer au projet d’intégration eurasienne. Le but du partenariat oriental est de faire signer à l’Ukraine un accord d’association avec l’Union européenne.

En quoi consiste cet accord que Porochenko a signé avec les dirigeants européens ?

Cela fait de l’Ukraine une colonie ! En signant cet accord, l’Ukraine perd sa souveraineté ! Elle transfère le contrôle de son commerce, de ses douanes, de sa régulation technique et financière et de ses marchés publics à Bruxelles. L’Ukraine cesse d’être un État souverain économiquement et politiquement. Il est clairement stipulé dans l’accord d’association que l’Ukraine est un partenaire de second rang de l’Union européenne. L’Ukraine doit suivre la politique de défense et la politique étrangère de l’Union européenne. L’Ukraine est obligée de participer à la résolution de conflits régionaux sous l’égide de l’Union européenne. Porochenko fait de l’Ukraine une colonie de l’Union européenne et conduit l’Ukraine dans une guerre contre la Russie, guerre dans laquelle son peuple sert de chair à canon, dans le but ultime de mettre l’Europe à feu et à sang.

Grâce à l’accord d’association, l’Union européenne pourra imposer sa volonté à l’Ukraine dans le règlement des conflits régionaux : ce qui se passe dans le Donbass est un conflit régional armé !

Le but des États-Unis est d’y faire autant de victimes que possible. La junte des nazis ukrainiens n’est que leur instrument. Ils commettent des atrocités et des crimes épouvantables, bombardent des villes, tuent des civils, des femmes et des enfants et les forcent à s’enfuir dans le seul but de provoquer la Russie et d’attirer toute l’Europe dans la guerre. C’est la mission de Porochenko. C’est la raison pour laquelle Porochenko rejette toutes les propositions de négociation et bloque tous les traités de paix. Il interprète toutes les propositions de Washington sur la désescalade comme un ordre d’escalade. Tous les pourparlers de paix au plan international se sont soldés par un nouveau cycle de violence.

Il faut savoir que nous avons affaire à un État nazi qui a décidé d’entrer en guerre avec la Russie et a déclaré une mobilisation générale. Toute la population mâle de 18 à 55 ans est sous les drapeaux. Ceux qui refusent de se battre écoperont de 15 ans de prison. Ce régime nazi transforme toute la population ukrainienne en criminels.

Nous avons calculé que l’Union européenne allait perdre mille milliards d’euros à cause des sanctions imposées à la Russie par les Américains. C’est énorme. Les Européens commencent déjà à sentir les pertes. Il y a déjà une baisse des ventes de marchandises à la Russie. L’Allemagne perd environ 200 milliards d’euros. Nos amis des Pays baltes, les plus fanatiques adeptes des sanctions vont subir les plus grosses pertes. L’Estonie va perdre plus que son PIB total et la Lettonie environ la moitié de son PIB, mais cela ne les arrête pas. Les politiciens européens suivent les Américains sans se poser de questions. Ils font du tort à leurs propres pays en soutenant le nazisme et la guerre.

J’ai déjà dit que la Russie et l’Ukraine sont les victimes d’une guerre qui est fomentée par les Américains ; mais l’Europe est aussi une victime parce que la guerre a pour but de déstabiliser l’Europe et de détruire son niveau de vie. Les Américains espèrent continuer à ponctionner le capital et les cerveaux européens, c’est pourquoi ils veulent enflammer toute l’Europe. Il est donc très étrange que les leaders Européens suivent les États-Unis.

Parlons maintenant des pressions de l’Otan et de la vieille Europe. Les États-Unis exercent de fortes pressions sur les pays de l’Otan. La banque française a souffert. La Russie espère-t-elle que l’Europe Occidentale va résister à la pression et mener une politique indépendante ?

Il ne faut pas se contenter de l’espérer, nous devons travailler avec les dirigeants européens de la nouvelle génération qui ne sont pas soumis aux diktats états-uniens. Le fait est qu’une élite politique anti-soviétique s’est constituée pendant les années de guerre froide qui ont suivi la guerre en Europe. Elle est ensuite devenue anti-russe. En dépit de l’accroissement exponentiel des liens et des intérêts économiques mutuels entre l’Europe et la Russie, cette russo-phobie issue de l’anti-soviétisme continue à polluer l’esprit de nombreux politiciens européens. Il faudrait qu’une nouvelle génération de politiciens européens pragmatiques et plus conscients des intérêts de leurs pays arrive au pouvoir.

Ce que nous voyons aujourd’hui, ce sont des politiciens qui prennent des décisions contraires à leurs intérêts nationaux. C’est largement dû au fait que l’Allemagne qui est le moteur de la croissance européenne est encore un pays occupé. L’armée états-unienne est toujours stationnée en Allemagne et tous les chanceliers allemands font allégeance aux Américains et promettent de suivre leur politique.

Cette génération de politiciens européens n’a pas réussi à se libérer du joug de l’occupation états-unienne. Bien que l’Union soviétique n’existe plus, ils continuent d’obéir servilement à Washington qui se sert de l’Otan pour mettre toujours plus de territoires sous son contrôle.

Bien que l’Union Européenne soit déjà « allergique » aux nouveaux pays membres de l’Est de l’Europe et qu’elle soit au bord de l’implosion, cela ne l’empêche pas de continuer son expansion agressive dans le territoire post-soviétique. Il faut espérer que la nouvelle génération sera plus pragmatique. Les dernières élections du Parlement Européen ont montré que tous les citoyens européens ne sont pas dupes de la cynique propagande pro-américaine et anti-russe, ni du flot continu de mensonges qui sont déversés sur la tête des malheureux européens.

Les partis traditionnels européens ont perdu les dernières élections européennes. Il faut dire la vérité encore et encore pour faire bouger les lignes, parce que ce qui se passe en Ukraine c’est la renaissance du nazisme. La seconde guerre mondiale a appris à l’Europe à reconnaitre les signes de la renaissance du nazisme. Il faut raviver cette mémoire historique pour que les Européens se rendent compte que les nazis ukrainiens qui sont au pouvoir à Kiev, sont les successeurs de Bandera, de Shukevych et d’autres collaborateurs nazis. L’idéologie des autorités ukrainiennes actuelles s’enracine dans l’idéologie des complices de Hitler qui ont des Juifs à Babi Yar, brûlé des Ukrainiens et des Biélorusses à Khatyn, et assassiné tout le monde sans distinction de race.

Ce nazisme renaît aujourd’hui. Les Européens doivent comprendre que leur vie est en jeu dans cette terrible confrontation. J’espère qu’à force de dire la vérité avec constance et de la diffuser le plus largement possible, nous parviendrons à éloigner la menace de guerre sur l’Europe.

Le plus important est de nous libérer des dépendances qui nous emprisonnent. Malheureusement le système financier russe est aujourd’hui très dépendant du capital étranger, pas étranger sur le fond, mais dans la forme. Comme notre économie est ouverte, nous nous sommes reposés au départ sur des capitaux étrangers et nos investisseurs ont fini par partir à l’étranger.

Nous avons pratiquement 100 milliards de dollars de perte d’impôts par an à cause des paradis fiscaux. Seulement une petite partie de l’argent qui sort de Russie prétendument pour s’investir à l’étranger revient dans le pays. Nous devons créer notre propre système financier et monétaire pour pouvoir nous reposer sur nos propres forces et disposer des ressources nécessaires à la croissance de notre économie.

Nous devons interrompre la fuite des capitaux et renforcer le contrôle bancaire et monétaire pour mettre fin aux dommages causés à l’économie par les paradis fiscaux.

Nous devons restaurer nos capacités de planning stratégique et de projection sur le long terme et surtout promouvoir un nouveau système technologique. Il faut prendre des mesures spécifiques pour stimuler l’innovation et les investissements dans la nouvelle structure économique. Le plus important est de créer le mécanisme financier de croissance économique dont j’ai parlé plus haut.

Nos hommes d’affaires pourraient lever des emprunts à long terme à des taux abordables en utilisant nos ressources nationales au lieu d’aller chercher de l’argent à l’étranger en hypothéquant leurs biens. Les banques étrangères révisent les conditions des prêts et à chaque étape de la crise la menace de confiscation des avoirs russes par des créditeurs étrangers augmente.

Afin d’éviter cela, nous devons bâtir une politique monétaire macro-économique souveraine.

Sergeï Glaziev

Traduction de Dominique Muselet, rédaction de Caroline Porteu pour vineyardsaker.fr