Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 20 février 2014

Les Tirailleurs ont jadis sauvé la France, les citoyens musulmans la sauveront aujourd'hui à nouveau…


Convergence 2014…

Farida Belghoul

Une part des immigrés se détourne des politiciens de gauche pour observer ce peuple français qui n'abdique pas ses racines et son histoire.

Nous constatons, depuis quelques mois, un phénomène renversant qui fait peur aux socialistes et, disons-le, à toute la classe politique. Une part non négligeable des immigrés se détourne des politiciens de gauche pour observer de près ce peuple français qui n’abdique pas ses racines et son histoire. Celui qui veut croire, contre le fameux « progrès immuable », que la famille est encore l’avenir de l’homme et la France celui de l’Europe.

Quelles sont les raisons qui poussent à un rapprochement impossible des gens qui, jusque-là, s’étaient jugés réciproquement infréquentables ? J’en vois quatre…

La première et la plus vieille est une lassitude face à la délinquance qui, comme l’a dit ici même Xavier Raufer, touche en premier les familles des cités. Ce sont elles qui observent les trafics, et si certains en profitent, d’autres sont blessés dans leurs manières de vivre et de s’intégrer. Ceux-là sortant à l’extérieur des quartiers ressentent combien cette délinquance accentue la défiance des « Français de souches » et s’en insurgent.

La deuxième est le démantèlement de la famille traditionnelle entrepris par le gouvernement. Il est évident qu’issue d’une culture où l’on respecte les « chibanis », où le rôle de l’homme et de la femme sont aussi différents, une telle population a du mal à accepter les changements sociétaux qui conduisent au « gender » et à l’euthanasie. Aussi observe-t-elle avec intérêt, quand elle n’y participe pas, les réactions de la Manif Pour Tous face à la mainmise de l’État sur les enfants. Farida Belghoul en est le meilleur exemple.

La troisième, plus ponctuelle, est l’acharnement de Valls contre Dieudonné. On l’a bien vu avec les sondages qui ont fait chuter dans le cœur des Français notre ministre de l’Intérieur. L’humoriste, par son antisionisme frôlant l’antisémitisme, a rallié à lui des jeunes qui, par esprit de clan, se sentent concernés par l’Intifada. Or, Dieudonné s’est bien gardé de confondre l’État et la nation. En proposant à ses affidés de participer à la manif Jour de colère, son message était simple : on vous instrumentalise avec l’antiracisme, les gens de gauche vous utilisent comme piétaille, ouvrez les yeux, vous avez autant le droit que d’autres d’être des patriotes.

Dernier point, plus psychologique. Difficile pour des nouveaux citoyens d’aimer un pays qui se dévalorise lui-même aux yeux de l’étranger. Un pays qui vous apprend que tout devient universel et que la notion de patrie n’est qu’une vieille peau dont il faut se séparer pour participer aux agapes de la mondialisation. Or, depuis un an, les manifestations continuelles de millions de personnes, drapeaux tricolores à la main, ont montré que les Français, attachés à leur terre hexagonale, refusaient ce message. Autant on méprise dans la mentalité d’Afrique (du Nord ou subsaharienne) un pays qui renie racines et histoire, autant on accepte de s’intégrer dans une nation renouant avec son passé glorieux. Cette même idée entraîna tirailleurs spahis ou goumiers à servir, non par pure obligation, mais par fierté dans l’armée française.

En conclusion : jusqu’où peut aller une telle alliance de circonstance ? Peut-elle résister aux méfiances réciproques ? Les mois et années qui viennent nous le diront, mais c’est avec curiosité et sympathie que je constate ce phénomène où le creuset d’une nation rapproche nouveaux et anciens habitants sur un même territoire.

J.-P. Fabre Bernadac


J.-P. Fabre Bernadac chez boulevard Voltaire : L’Alliance qui fait peur au gouvernement ?

Hommage sacrilège de Flanby aux soldats musulmans sacrifiés pour la France…




Convergence 2014: conférence de presse pour le retrait de la théorie du genre à l'école :



















Direct de la conférence de presse de Farida Belghoul, d’Alain Escada, de Béatrice Bourges et de Christine Boutin sur l’interdiction de la théorie du genre à l’école (Vidéo)



Grâce à Farida Belghoul, les catholiques se lâchent et les musulmans se libèrent…
et…  les imams logorrhéiques de Riposte Laïque [Brazon, Csssen, Tassin…] "consternés" (!) avalent leur tapis de prière…

Décidément, l’actuel gouvernement est épatant, obligeant des gens n’ayant pas forcément vocation à se rencontrer à désormais se côtoyer.

Le 19 février dernier, conférence de presse du mouvement Journée de retrait de l’école, menée par Farida Belghoul. Conférence de presse d’un genre inédit, sachant que la « grande presse » n’y était pas conviée, Farida Belghoul, ex-égérie de la seconde Marche des beurs, millésime 1984, n’avait souhaité recevoir que les médias « alternatifs » ; ce qui faisait tout de même pas mal de monde. Pas mal de monde sur la tribune, aussi. Qu’on en juge :

Christine Boutin (présidente d’honneur du Parti démocrate-chrétien), Béatrice Bourges (porte-parole du Printemps français), Alain Escada (président de Civitas), Albert Ali (essayiste, Rassemblement des musulmans souverainistes), Nabil Ennasri (essayiste), Mourad Salah (élu municipal), Ahmed Miktar (président du Conseil des imams de France), Jean-Pierre Dickès (président de l’Association catholique des infirmières et médecins) ainsi que l’abbé Guillaume de Tanoüarn.

Décidément, l’actuel gouvernement est épatant, obligeant des gens n’ayant pas forcément vocation à se rencontrer à désormais se côtoyer. L’occasion aussi de vider quelques abcès. Béatrice Bourges qui houspille le clergé catholique pour sa pusillanimité. Farida Belghoul qui tire les oreilles des imams pour leur tiédeur, alors qu’il y a incendie dans la baraque.

De fait, il y a là le gratin de la galaxie franco-musulmane, allant de la gauche à la droite du spectre en question. Mais aussi la crème des catholiques de tradition, pas toujours d’accord entre eux, comme il se doit. Mais encore des personnalités issues d’autres univers, juifs et protestants. Rencontre improbable mais qui, pourtant, a bel et bien eu lieu. Au cœur du débat, cette fichue théorie du genre. Là, mise en pièces de tout côtés.

D’un point de vue théologique, tout d’abord. Sous le signe de l’entente islamo-chrétienne, l’abbé Guillaume de Tanouärn rappelle à juste titre que le champ sociétal et politique est le seul permettant un véritable dialogue interreligieux, loin d’un vague syncrétisme mou. Ce à quoi les imams présents ne peuvent qu’applaudir ; ce qu’ils font, d’ailleurs.

Cette famille, microsociété, fondement des sociétés humaines, au-delà des frontières et des religions, d’autres l’ont encore défendue, sous l’angle médical, par la voix d’un Jean-Pierre Dickès, assurant à des journalistes en ayant pourtant vu d’autres que 42 % des transsexuels finissaient par se suicider… De douleurs physiques et, surtout, de souffrances morales. À ce titre, la description physique de ces opérations a de quoi faire froid dans le dos, dans le bas des reins et même jusqu’au fond du calbut… Il est bien que de temps à autre les choses soient dites pour de vrai.

Pour le reste, Alain Escada, président de l’association Civitas, fait en quelque sorte le greffier. Qui, à l’aide de seuls documents administratifs, parfaitement officiels et tous disponibles sur Internet, démonte minutieusement ce qui commence à s’apparenter à un mensonge d’État.

Alors oui, et sans même évoquer la naissance d’un « Front du sacré » dont les contours sont éventuellement encore à définir, quelque chose d’historique s’est passé ce jour-là. Comme une hirondelle qui annoncerait un joli printemps français.



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