Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 7 avril 2013

Pour sauver la France, il faut abattre d’urgence la République


« La question institutionnelle n'a jamais été plus actuelle. Elle constitue un enjeu politique de première importance et tous les Français doivent souhaiter qu'elle soit publiquement débattue, pour ne pas laisser à d'illégitimes oligarchies le soin de trancher pour nous la question de notre avenir national.

Il n'appartient évidemment pas à l'aîné des Capétiens de résoudre seul cette difficile question institutionnelle. Mais il ne m'est pas interdit de regarder avec sympathie et intérêt le développement de ces discussions au sein de la société française. Et il est de mon devoir de rappeler à tous les Français de bonne volonté, après tous mes prédécesseurs, ce que mon regretté père appelait les « vieilles recettes » de la royauté capétienne.

Pas plus que vous, je ne sais ce qui viendra « après la Ve République ». Ce que je sais, en revanche, c’est qu'aucun régime ne pourra durablement s'implanter en France s'il cherche à dresser une France contre l'autre ; à occulter le glorieux passé de notre patrie ; ou à conférer, plus ou moins discrètement, le pouvoir à une petite caste de privilégiés.

En réfléchissant à notre avenir commun, il est sage d’écouter les leçons de notre passé. »


Décret de l'Assemblée nationale qui supprime les ordres religieux et religieuses en 1790 (Bibliothèque nationale de France)

Lettre d'information du Centre royaliste d'Action française - 6 avril 2013

[Communiqué] : Une ambiance de fin de règne

L’affaire Cahuzac plongerait le monde médiatico-politique dans un grand émoi…

Si la réalité n’était pas aussi tragique, on rirait de ces assauts de moralisme outragé, de ces poses vertueuses des « régimistes payés ».

D’abord, précisons que le mensonge d’État, la corruption, les lois ineptes, ne sont pas l’apanage exclusif de la gauche libérale socialiste. La droite libérale démocratique (celle que la gauche, entre deux insultes, reconnaît comme républicaine) pratique le même sport à peu près au même rythme.

Ces deux faces d’une même médaille utilisent la règle convenue du jeu électoral qui, comme dans « Qui veut gagner des millions ? », fait tous les cinq ans un heureux gagnant.

Mensonge, corruption… Mais rappelons nous : Cela a commencé dès la révolution ! Tandis que Danton s’enrichissait, comme de nombreux « citoyens décideurs » avec la récupération des « fermes générales » et le pillage des biens de l’Église, que soixante départements sur quatre-vingt quatre, malencontreusement consultés, souhaitaient le maintien de la Monarchie et qu’on écrasait dans le sang les révoltes populaires qui éclataient partout en France, on fondait la République une et indivisible, déjà dans le mépris du peuple que l’on séduisait par le mensonge ou soumettait par la terreur.

Comment se pourrait-il que née ainsi, la République, produise de bons fruits ?

Les affaires ont émaillé la vie de celle que Maurras appelait la « femme sans tête », du scandale de Panama à l’affaire Stavisky, qui vit descendre les patriotes dans la rue.

Jusqu’alors, la République tenait au moins une relative légitimité de la défense de la Nation dont elle se faisait la championne, mission régalienne qu’elle eut l’intelligence d’hériter de la Monarchie capétienne, non sans la déformer et faire malheureusement du Nationalisme une caricature belliciste.

Mais, ses abandons successifs de souveraineté tendant à dissoudre la Patrie dans l’Union européenne, elle même antichambre du mondialisme anglo-saxon, est en train de lui retirer toute reconnaissance du Peuple, la rendant de plus en plus étrangère à la France réelle. La loi Taubira, qui s’inscrit dans ce planning mondialiste et vise à transformer nos peuples de France en une foule anonyme de clones asexués, complétant le projet de métissage obligatoire défendu par Sarkozy, devrait achever de convaincre les patriotes que non seulement la République n’est pas la France, mais encore qu’elle met en grave danger notre Patrie construite par huit siècles de Monarchie capétienne.

Pour sauver la France, il faut abattre d’urgence la République.

Olivier Perceval, Secrétaire Général de l’Action française

Centre royaliste d'Action française
10 rue Croix-des-Petits-Champs 75001 Paris
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