Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 29 mars 2013

Vendredi-Saint à Rome

L'intervention du cardinal Jorge Mario Bergoglio avant le conclave… un texte essentiel…


L'intervention du cardinal Bergoglio avant le conclave
Des notes que la charité du pape a transformées en texte écrit


Au cours de l’homélie de la première messe qu’il a célébrée à Cuba, après plusieurs semaines passées à Rome pour l’élection du nouveau pape, le cardinal Jaime Ortega a révélé les propos que le cardinal Jorge Mario Bergoglio avait tenus lors de la congrégation générale des cardinaux avant d’entrer en conclave. Le pape l'a autorisé à le faire.

Le cardinal Jorge Mario Bergoglio a prononcé un discours « magistral, perspicace, captivant et authentique », a-t-il déclaré, au cours de la messe célébrée à la cathédrale de la Havane, samedi dernier, 23 mars, en présence du nonce apostolique à Cuba, Mgr Bruno Musarò, celle des évêques auxiliaires Alfredo Petit Havana et Juan de Dios Hernández, et du clergé invité à renouveler ses vœux sacerdotaux.

Il a précisé que l’intervention du cardinal Bergoglio s’articulait en quatre points et reflétait sa vision personnelle de l’Église, telle qu’elle se présente aujourd’hui.

L’évangélisation. Il affirmait que « l’Église doit tout quitter et se tourner vers les périphéries », pas seulement géographiques, mais également humaines et existentielles, qu’elle doit aller vers les plus petits, approcher les personnes où se manifeste le péché, la douleur, l’injustice et l’ignorance.

Critique de l’Église « autoréférentielle » et du regard que celle-ci porte sur elle-même, qui est proche du « narcissisme théologique », un regard qui l’éloigne du monde et qui fait qu’elle « prétend tenir Jésus Christ pour elle, sans le faire sortir dehors ».

Conséquences, selon le cardinal Jorge Mario Bergoglio, de cette vision autoréférentielle : l’Église n’évangélise pas et verse dans une vie mondaine pour elle-même.

Conclusion : l’archevêque de Buenos Aires, invitait à tenir compte de ces graves conséquences pour « avoir une idée claire des changements et réformes dont l’Église a urgemment besoin ».

Dernier point : le cardinal Bergoglio confiait aux cardinaux qu’il espérait en un « homme qui, partant de la contemplation de Jésus Christ, pourrait aider l’Église à se rapprocher des périphéries existentielles de l’humanité ».

En donnant toutes ces caractéristiques sur le nouveau pape, le cardinal Bergoglio pouvait-il imaginer que c’est à lui que serait revenu la tâche de réparer la barque de Pierre ?

Le cardinal Ortega a été si touché par tout ce qu’il avait entendu qu’il a demandé à Jorge Mario Bergoglio s’il pouvait avoir son texte. L’archevêque de Buenos Aires lui a dit qu’il avait pris quelques notes mais ne l’avait pas rédigé.

Le lendemain matin, le cardinal Bergoglio « dans une extrême délicatesse » a remis au cardinal Ortega une feuille sur laquelle il avait reconstitué les points de son intervention. Le cardinal Ortega lui a demandé s’il pourrait le publier une fois le conclave conclu, et celui-ci a répondu qu’il était d’accord. Une fois que l’archevêque est devenu pape, le cardinal Ortega lui a redemandé s’il pouvait publier le texte de son intervention aux congrégations générales et le pape lui a confirmé qu’il pouvait le faire.

La revue de l’archidiocèse de la Havane Palabra Nueva, dirigée par Orlando Marquez, a alors publié une transcription du manuscrit que le cardinal Jorge Mario Bergoglio avait remis au cardinal Jaime Ortega.

Le texte de l’intervention du futur pape François, est celui que ce dernier a lui-même transcrit durant la congrégation générale avant le conclave.

Orlando Marquez l’a envoyé à ZÉNIT pour être publié et diffusé. Déjà publié en langue espagnole, voici la traduction française du texte :

La douce et réconfortante joie d’évangéliser

On a parlé d’évangélisation. C’est la raison de l’Église.  « Gardons la douce et réconfortante joie d’évangéliser, même lorsque qu’il faut [...] soit annoncé et l’Église implantée au cœur du monde » (Paul VI). C’est Jésus Christ qui, de l’intérieur, nous y pousse.

1) Évangéliser suppose un « zèle » apostolique. Évangéliser suppose dans l’Église une parésie (témoignage, ndr) d’elle-même. L’Église est appelée à sortir d’elle-même et à aller dans les périphéries, les périphéries géographiques mais également existentielles : là où réside le mystère du péché, la douleur, l’injustice, l’ignorance, là où le religieux, la pensée, sont méprisés, là où sont toutes les misères.

2) Quand l’Église ne sort pas pour évangéliser, elle devient auto-référentielle et tombe malade (cf. La femme toute courbée repliée sur elle-même dont parle Luc dans l’Évangile (13,10-17). Les maux qui, au fil des temps, frappent les institutions ecclésiastiques sont l’auto-référentialité et une sorte de narcissisme théologique. Dans l’Apocalypse, Jésus dit qu’Il est à la porte, qu’il frappe à la porte. Bien entendu, le texte se réfère au fait qu’il frappe à la porte de l’extérieur pour entrer… Mais je pense aux moments où Jésus frappe de l’intérieur pour le laisser sortir. L’Église auto-référentielle prétend retenir le Christ à l’intérieur d’elle-même et ne le fait pas sortir.

3) Quand l’Église est une Église auto-référentielle, elle croit involontairement avoir la lumière, une lumière qui lui est propre. Ce n’est plus la certitude de viser le mysterium lunae, elle va au contraire vers un mal très grave dont on connaît le nom : « la spiritualité mondaine » (Selon Lubac, c’est le pire mal qui puisse arriver à l’Église). L’Église vit pour donner la gloire des uns aux autres. Bref ! Il y a deux images de l’Église : l’Église évangélisatrice qui sème « Dei Verbum religiose audiens et fidenter proclamans » et l’Église mondaine qui vit repliée sur elle-même et pour elle-même. Cette analyse devrait apporter un éclairage sur les changements et réformes possibles qui doivent être faites pour le salut des âmes.

4) Pensant au prochain pape, il faut un homme qui, de la contemplation et de l’adoration de Jésus Christ, aide l’Église à sortir d’elle-même vers la périphérie existentielle de l’humanité, pour qu’elle devienne mère féconde de la « douce et réconfortante joie d’évangéliser ».

Traduction d'Océane Le Gall
(27 mars 2013) © Innovative Media Inc.



CHEMIN DE CROIX AU COLISÉE PRÉSIDÉ PAR LE SAINT-PÈRE FRANÇOIS


29 mars 1947 - Révolte à Madagascar… racontée par le film "Tabataba"



Tabataba

Ce film, l’un des plus célèbres longs-métrages malgaches, a obtenu plusieurs prix aux festivals de Carthage puis de Cannes (Quinzaine des réalisateurs) et Taormina en 1988. Tourné en malgache et sous-titré en français, joué en partie par des habitants d’un village de la forêt de l’Est (pays tanala), il présente, par le regard d’un jeune garçon, l’insurrection de 1947 et sa répression sanglante par les Français qui fit plus de 70 000 victimes.

Avec : François Botozandry (Solo l’enfant), Lucien Dakadisy (Lehidy), Soavelo (Bakanga), Rasoa (Ndridy), Soatody (Harondro), Philippe Nahoun (le capitaine).

Fin 1946, dans un petit village isolé à l’est de Madagascar, la paix quotidienne est troublée par l’arrivée d’un étranger qui vient de la ville avec des idées nouvelles. Annonçant la tenue prochaine d’élection organisée par le colonisateur français, il prône le refus de s’y soumettre. À la place, il milite pour la lutte armée contre l’envahisseur et l’exploitation. Le village, sceptique, est désormais coupé en deux : ceux qui sont prêt à prendre les armes, et ceux qui préfèrent l’option pacifique du vote pour l’élection du député qui les représentera à Paris. La doyenne du village, qui a vu mourir son mari face aux troupes française, s’oppose à toute réponse violente mais Lehidy, son fils, certain du soutien des Américains et de leurs armes, pousse à prendre le maquis. Mais lorsque les Français arrivent dans le village avec l’urne et les bulletins de vote, Raomby, l’instituteur découvre que les bulletins du MDRM, le parti pour l’indépendance de l’île, manquent. Il prend alors la décision de tourner le dos au vote, entraînant de fait avec lui l’ensemble du village dans la voie de la sédition… Solo, un jeune garçon, est le témoin privilégié de la guerre qui oppose les insoumis aux Français.

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29 mars 1947 - Révolte à Madagascar
Le 29 mars 1947 éclate une insurrection dans la colonie française de Madagascar. La répression va provoquer des dizaines de milliers de victimes… Joseph Savès

Plantations tropicales et travail forcé

En 1947, la Grande Île compte 4 millions d'habitants sur une surface aussi grande que la France et la Belgique réunies. Parmi eux 35 000 Européens.

La côte orientale, au climat tropical, compte beaucoup de plantations coloniales où l'on cultive le clou de girofle et la vanille, principale richesse de l'île. Les habitants de cette région ont souffert plus que les autres du travail forcé. Celui-ci, qui a donné lieu à de nombreux abus, a été remplacé en 1924 par des « travaux d'intérêt général », guère plus réjouissants ! C'est de cette région que va jaillir l'insurrection…

Humiliations

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'administration de l'île se met aux ordres du Gouvernement du Maréchal Pétain avant de rendre les armes aux Anglais qui occupent Madagascar dès 1942.

Malheureusement les Anglais remettent l'île aux représentants de DeGaulle. Aussi ignares des réalités de la Grande Île que maladroits et brutaux, ces derniers multiplient les réquisitions sous prétexte d'accélérer le développement de l'économie. Ils humilient les habitants en leur appliquant de façon rigoureuse le statut de l'« indigénat ».

Mais dès la fin de la guerre, à Tananarive, la capitale, les élites malgaches se prennent à rêver aux principes de liberté édictés par les Anglo-Saxons dans la Charte de l'Atlantique. Beaucoup revendiquent malgré tout une intégration complète de l'île dans la République française.

Trois députés malgaches à l'Assemblée constituante française fondent dès 1946 à Paris le Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache (MDRM) avec l'objectif d'une pleine participation des Malgaches à la vie politique…

L'un d'eux, cependant, Joseph Raseta, ne s'en tient pas là. Il crée la même année une société secrète, la Jina (Jeunesse nationaliste), et prépare un soulèvement violent en vue de conquérir l'indépendance. Son message est bien reçu dans les villages et plantations de la côte orientale.

Insurrection

Les dirigeants de la IVe République ignorent le projet d'insurrection bien que les services de la Sûreté dirigés par le commissaire Marcel Baron en soient informés grâce à des agents infiltrés dans la Jina et d'autres sociétés secrètes.

Le MDRM, également informé, diffuse dans les villages un télégramme demandant à chacun d'éviter les violences. Mais l'appel est sans effet. Selon certains commentateurs, les autorités françaises auraient fait en certains lieux arracher les affiches comme si elles souhaitaient en découdre avec les opposants cachés !

C'est ainsi que le 29 mars, quelques centaines d'hommes simplement armés de sagaies et de coupe-coupe attaquent des petites villes côtières et des plantations. Ils s'en prennent aux Européens mais aussi aux Malgaches qui vivent et travaillent avec eux. Les colons sont pris au dépourvu et ne peuvent réagir faute de moyens militaires sur place.

Le gouvernement socialiste de Paul Ramadier, désemparé, fait porter la responsabilité des troubles sur les trois parlementaires du MDRM. Les députés, y compris l'extrême-gauche communiste, lèvent sans rechigner leur immunité parlementaire. Ils sont arrêtés. Deux seront condamnés à mort mais leurs peines heureusement commuées en exil.

Malgré cela, la jacquerie s'étend. Elle embrase rapidement toute la partie orientale de l'île, où la misère et les frustrations sont les plus grandes. Les rumeurs les plus folles courent sur le compte des insurgés, soupçonnés des pires atrocités.

Le gouvernement français envoie à Madagascar des renforts, essentiellement des troupes coloniales (tirailleurs sénégalais) : au total 18 000 hommes début 1948. La répression donne lieu à de nombreux débordements et crimes de guerre : tortures, exécutions sommaires, regroupements forcés, mises à feu de villages…

Parmi les crimes les plus graves figure celui du 6 mai 1947, quand le commandant du camp de Moramanga, dans la crainte d'une attaque, fait mitrailler plus d'une centaine de militants du MDRM emprisonnés dans des wagons.

L'armée française expérimente aussi une nouvelle technique de guerre psychologique : des suspects sont jetés vivants d'un avion pour terroriser les villageois de leur région.

En vingt mois, la « pacification » va faire 89 000 victimes chez les Malgaches selon les comptes officiels de l'État français. Mais ces comptes auraient été exagérés par méconnaissance du terrain et pour alourdir le dossier d'accusation du MDRM.

Jean Fremigacci, maître de conférences à Paris-I et enseignant à l'université de Tananarive, établit le nombre des morts entre 30 000 et 40 000, dont 10 000 de mort violente et le reste de faim ou de maladie, ce qui est déjà beaucoup si on le rapporte aux 700 000 habitants de la région concernée.

Les forces coloniales perdent quant à elles 1 900 hommes (essentiellement des supplétifs malgaches). On relève aussi la mort de 550 Européens, dont 350 militaires. La disproportion des pertes tient à ce que les rebelles ne disposaient en tout et pour tout que de 250 fusils.

En métropole, Le Figaro et L'Humanité parlent du soulèvement mais le gouvernement et l'ensemble des organes de presse minimisent son importance et ne disent rien de la répression. L'opinion publique, il est vrai, est davantage préoccupée par le rationnement, les incessantes grèves et la guerre froide.

L'insurrection de 1947 a été gommée de la mémoire collective des Français mais aussi des Malgaches qui admettent mal que les leurs aient pu très durement s'affronter.

Bibliographie

Le professeur Jean Fremigacci, qui a enseigné de 1969 à 1988 à l'université de Tananarive, a publié un article sur le sujet : « La vérité sur la grande révolte de Madagascar », in L'Histoire, N°318, mars 2007.

Il existe aussi un ouvrage de référence : "L'insurrection malgache de 1947" de Jacques Tronchon, éditions Karthala, 1974.



jeudi 28 mars 2013

Homélie du Pape François, Messe chrismale du Jeudi Saint 2013


Messe Chrismale : dans chaque diocèse dans le monde, c'est lors de cette célébration qu'est consacré le Saint Chrême, qui servira pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l'ordre. Les huiles saintes, des catéchumènes et des malades, seront bénites. Tous les prêtres du diocèse présents renouvelleront leurs promesses sacerdotales.

1650 prêtres se sont retrouvés ce Jeudi-Saint pour la Messe chrismale, dans la basilique Saint Pierre. Au terme de la Messe, quelques prêtres ont déjeuné avec le Pape.


Francisco oficia Misa Crismal, que abre el Triduo Pascual

MESSE CHRISMALE




Basilique vaticane
Jeudi saint, 28 mars 2013

 Chers frères et sœurs,

C’est avec joie qu’en tant qu’Évêque de Rome, je célèbre cette première Messe chrismale. Je vous salue tous avec affection, vous en particulier chers prêtres qui vous souvenez avec moi aujourd’hui du jour de votre Ordination.

Les lectures, le psaume aussi, nous parlent de ceux qui ont reçu l’onction : le serviteur de Dieu chez Isaïe, le roi David, et Jésus, Notre Seigneur. Les trois ont en commun que l’onction qu’ils reçoivent, est pour oindre le peuple des fidèles de Dieu dont ils sont les serviteurs. Leur onction est pour les pauvres, pour les prisonniers, pour les opprimés… Une très belle image de cet « être pour » du Saint Chrême est celle que nous offre le psaume 133 : « On dirait un baume précieux, un parfum sur la tête, qui descend sur la barbe, la barbe d’Aaron, qui descend sur les bords de son vêtement » (v. 2). L’image de l’huile qui se répand - qui descend de la barbe d’Aaron jusqu’à la bordure de ses vêtements sacrés, est l’image de l’onction sacerdotale qui, à travers celui qui est oint, arrive jusqu’aux confins de l’univers représenté par les vêtements.

Les vêtements sacrés du grand prêtre sont riches de symboles ; l’un d’eux est celui du nom des fils d’Israël inscrit sur les pierres d’onyx qui ornaient les épaulettes de l’éphod, dont provient notre actuelle chasuble, six noms sur la pierre de l’épaule droite, et six sur celle de l’épaule gauche (cf. Ex 28, 6-14). Sur le pectoral aussi étaient inscrits les noms des douze tribus d’Israël (cf. Ex 28, 21). C’est-à-dire que le prêtre célèbre en chargeant sur ses épaules le peuple qui lui est confié, et en portant leurs noms gravés en son cœur. Revêtir notre humble chasuble peut bien nous faire sentir, sur les épaules et dans notre cœur, le poids et le visage de notre peuple fidèle, de nos saints et de nos martyrs, il y en a beaucoup à notre époque !

De la beauté de la chose liturgique, qui n’est pas seulement un ornement et un goût pour les vêtements, mais la présence de la gloire de notre Dieu resplendissant en son peuple vivant et consolé, considérons-en maintenant l’action ! L’huile précieux qui oint la tête d’Aaron ne se contente pas de parfumer sa personne mais se diffuse et atteint toutes les ‘périphéries’. Le Seigneur le dira clairement : son onction est pour les pauvres, pour les prisonniers, pour les malades, pour ceux qui sont tristes et seuls. L’onction, chers frères, n’est pas destinée à nous parfumer nous-mêmes, ni davantage pour que nous la conservions dans un vase, parce que l’huile deviendrait rance… et le cœur amer.

On reconnaît un bon prêtre à sa façon d’oindre son peuple ; c’est une preuve claire. Quand nos fidèles reçoivent une huile de joie, on s’en rend compte : lorsqu’ils sortent de la messe, par exemple, avec le visage de ceux qui ont reçu une bonne nouvelle. Nos fidèles apprécient l’Évangile annoncé avec l’onction, lorsque l’Évangile que nous prêchons, arrive jusqu’à sa vie quotidienne, lorsqu’il touche comme l’huile d’Aaron aux extrémités de la réalité, lorsqu’il illumine les situations limites, les ‘périphéries’ où le peuple fidèle est exposé à l’invasion de ceux qui veulent saccager sa foi. Les fidèles nous en remercient parce qu’ils ressentent que nous avons prié avec les réalités de leur vie quotidienne, leurs peines et leurs joies, leurs peurs et leurs espérances. Et lorsqu’ils ressentent que le parfum de l’Oint, du Christ, arrive à travers nous, ils sont encouragés à nous confier ce qu’ils veulent faire arriver jusqu’au Seigneur : « priez pour moi, père, car j’ai tel problème… » ; « bénissez-moi, père » et « priez pour moi », sont le signe de ce que l’onction est parvenue jusqu’à l’extrémité du manteau car elle est transformée en demande, demande du Peuple de Dieu. Lorsque nous sommes dans ce rapport avec Dieu et avec son peuple et que la grâce passe à travers nous, alors nous sommes prêtres, médiateurs entre Dieu et les hommes. Ce que j’entends souligner c’est que nous avons toujours à raviver la grâce et discerner en chaque demande, parfois inopportune, parfois seulement matérielle ou même banale - mais elle l’est seulement apparemment -, le désir de nos fidèles de recevoir l’onction par l’huile parfumée car ils savent que nous la détenons. Deviner et ressentir, à la manière du Seigneur, l’angoisse pleine d’espérance de la femme hémorroïsse lorsqu’elle toucha le bord de son manteau. Cet épisode de la vie de Jésus, présent au milieu des gens qui le pressent de partout, traduit toute la beauté d’Aaron vêtu comme prêtre avec l’huile qui descend le long de ses vêtements. C’est une beauté cachée qui resplendit seulement pour des yeux remplis de foi de cette femme qui souffrait de pertes de sang. Les disciples eux-mêmes - futurs prêtres - ne réussissent pas à voir, ni ne comprennent : de la ‘périphérie existentielle’, ils voient seulement la superficialité de la multitude qui presse de partout Jésus jusqu’à le suffoquer (cf. Lc 8, 42). Le Seigneur, en revanche, sent la force de l’onction divine qui arrive jusqu’aux bords de son manteau.

C’est ainsi que nous devons faire l’expérience de notre onction, son pouvoir et son efficacité rédemptrice : aux ‘périphéries’ où se trouve la souffrance, où le sang est versé, il y a un aveuglement qui désire voir, il y a des prisonniers de tant de mauvais patrons. Ce ne sont pas précisément dans les auto-expériences ou les introspections répétées que nous rencontrons le Seigneur : les cours pour s’aider soi-même dans la vie peuvent être utiles, mais vivre notre vie sacerdotale en passant d’un bord à l’autre, de méthode en méthode, pousse à devenir pélagiens, à minimiser le pouvoir de la grâce qui s’actualise et croît dans la mesure selon laquelle, avec foi, nous sortons pour nous donner nous-mêmes et pour donner l’Évangile aux autres ; pour donner la petite onction que nous tenons à ceux qui n’ont rien de rien.

Le prêtre qui sort peu de lui-même, qui oint avec parcimonie - je ne dis pas « jamais » car, grâce à Dieu, les fidèles nous ‘volent’ l’onction -, perd le meilleur de notre peuple, ce qui est capable d’allumer le plus profond de son cœur de prêtre. Celui qui ne sort pas de lui-même, au lieu d’être un médiateur, se convertit peu à peu en intermédiaire, en gestionnaire. Nous connaissons tous la différence : l’intermédiaire et le gestionnaire « ont déjà reçu leur récompense », et comme ils ne paient pas d’eux-mêmes, ni de leur cœur, ils ne reçoivent pas non plus un merci affectueux qui vient du cœur. De là provient précisément cette insatisfaction chez certains qui finissent par être tristes, des prêtres tristes, et convertis en collectionneurs d’antiquités ou de nouveautés au lieu d’être des pasteurs pénétrés de ‘l’odeur de leurs brebis’ – cela je vous le demande : soyez des pasteurs avec ‘l’odeur de leurs brebis’, que celle-ci se sente ‑ ; au lieu d’être des pasteurs au milieu de leur propre troupeau, et pêcheurs d’hommes. En vérité, ladite crise d’identité sacerdotale nous menace tous et se greffe sur une crise de civilisation ; mais si nous savons dompter cette vague, nous pourrons prendre le large au nom du Seigneur et jeter les filets. Il est bon que la réalité même nous pousse à aller là où ce que nous sommes par grâce apparaît clairement comme étant pure grâce, sur cette mer du monde actuel où seule compte l’onction - et non la fonction -, et seront remplis les filets jetés seulement au nom de Celui en qui nous nous sommes confiés : Jésus.

Chers fidèles, soyez proches de vos prêtres par l’affection et par la prière afin qu’ils soient toujours des pasteurs selon le cœur de Dieu.

Que le Père renouvelle en nous, chers prêtres, l’Esprit de Sainteté par lequel nous avons reçu l’onction, qu’Il le renouvelle en notre cœur de telle manière que l’onction rejoigne tous, même les ‘périphéries’, là où notre peuple fidèle en a le plus besoin et l’apprécie. Que nos fidèles nous sentent disciples du Seigneur, qu’ils comprennent que nous sommes revêtus de leur noms, et que nous ne cherchons nulle autre identité ; qu’ils puissent recevoir, par nos paroles et nos œuvres, cette huile de joie que Jésus, l’Oint du Seigneur, est venu nous donner. Amen.


Première pleine Lune de printemps, Son Altesse Royale le Prince Héritier change la parure du Bouddha d’Émeraude…




Ce mercredi 27 mars, première pleine Lune de printemps, Son Altesse Royale le Prince Héritier a présidé la cérémonie rituelle du changement saisonnier des habits du Bouddha d’Émeraude, l'emblème religieux et symbolique de la dynastie Chakri, le palladium du Royaume de Thaïlande… Finie la saison fraîche.…


“สมเด็จพระบรมฯ” เสด็จฯ แทนพระองค์ ทรงเปลี่ยนเครื่องทรงพระแก้วมรกต

สมเด็จพระบรมโอรสาธิราชฯ สยามมกุฎราชกุมาร ทรงเปลี่ยนเครื่องทรงพระพุทธมหามณีรัตนปฏิมากร จากเครื่องทรงฤดูฝน เป็นเครื่องทรงฤดูหนาว

The Origin and Significance of the Emerald Buddha

Le grand palais (palais royal) et le Bouddha d'Émeraude, Bangkok



À Mae Hong Son, le feu dévaste un camp de réfugiés Karens





Un incendie a complétement ravagé le camp de réfugiés de Ban Mae Surin à Mae Hong Son, tuant 37 personnes et condamnant à encore davantage de misère 2000 déplacés Karens. Photos by Post Photographers and agencies.

mercredi 27 mars 2013

Flanby, plus qu’une seule obsession : attaquer et insulter les catholiques…



Le cardinal Jorge Mario Bergoglio, un Jeudi-Saint à Buenos Aires

Flanby et son compère Pujadas bavarderont ce jeudi sur la télévision d’État… La date choisie n’est pas anodine… Elle a été délibérément voulue… un Jeudi-Saint… Un soir où les catholiques ont bien d’autres intentions que d’écouter les péroraisons d’un pseudo-président tout aussi illégitime que partial… confondant laïcisme et hostilité systématique à l’égard d’une religion, une seule : le catholicisme… Évidemment ce mardi il avait un emploi du temps impérieux : présider à une nouvelle défaite d’une équipe de football prétendue de France… Et cette bafouille inutile, ça pouvait pas attendre la semaine prochaine !

Gageons que dans les foyers catholiques, ce soir-là les télévisions resteront éteintes… Et, si par miracle, ce Flanby-là avait à annoncer la seule chose aimable qu’il aurait à nous dire : « moi-je, je me casse ! », nous le saurions très vite… par un concert de joyeux coups de klaxon sacrilèges qui un Jeudi-Saint retentiraient dans toutes les cités de France osant anticiper les carillons de Pâques…


Tout Oranais reste fier de ses origines… Bon sang ne saurait mentir… "Felicitaciones a nuestros campeones"…


Tout Oranais - pas vraiment tout jeune - se souvient du traditionnel match, chaque année, au stade Henri Fouques-Duparc entre le Real Madrid et le Stade de Reims… Couillons que nous étions, alors nous supportions sans restrictions le Stade de Reims ! … Comme les temps changent… Comme nous regrettons à présent de ne pas avoir su tomber d’accord avec nos compatriotes algériens arabes et kabyles pour faire sécession et rompre définitivement avec une prétendue mère-patrie adoptive qui en réalité nous haïssait… 





mardi 26 mars 2013

À charge contre un criminel compulsif, DeGaulle : prémisses d'un massacre…


Et voilà que DeGaulle jubile… le sang français coule par sa volonté… et il aime ça par dessus tout…

23 MARS 1962…
LE  SIÈGE  DE  BAB-EL-OUED

Vendredi 23 mars 1962, DeGaulle écrit à son premier ministre, Michel Debré, une brève missive :
 Mon cher Premier Ministre,
Tout doit être fait sur-le-champ pour briser et châtier l'action criminelle des bandes terroristes d'Alger et d'Oran. Pour cela, j'ai, sachez-le, entièrement confiance dans le Gouvernement, dans le haut-commissaire de la République et dans les forces de l'ordre. Veuillez le dire aux intéressés.
Bien cordialement. 
Charles de [sic !] Gaulle.

         Le jour même, la transmission et l'exécution de cet ordre sera chose faite.

Ce matin-là, un camion militaire pénétra, à Alger, dans le quartier de Bab-el-Oued. Un commando de l'OAS arrêta le véhicule et demanda aux soldats de leur remettre leurs armes. Soudain, parmi eux, un appelé musulman fit claquer sa culasse en armant son pistolet mitrailleur... et ce fut le drame. La fusillade éclata et pour la première fois dans cette guerre d'Algérie, des militaires et des civils allaient s'affronter directement. L'irréparable était commis annihilant par là-même tous les espoirs de voir l'armée se soulever à nouveau...
Aussitôt - et durant toute la journée - les forces militaires et de police affluèrent. Des milliers de soldats, gendarmes et C.R.S. encerclèrent le quartier. Des barrages de fils de fer barbelés furent dressés. Bab-el-Oued était isolée du reste du monde...


Bab-el-Oued était isolée du reste du monde... plus aucune nourriture

La Délégation générale était en liesse. Le quartier serait privé de renforts et de ravitaillements. Enfin! le règlement de compte allait pouvoir avoir lieu ! Bab-el-Oued, le symbole de la résistance en Algérie, allait recevoir le châtiment qu'elle méritait depuis longtemps déjà!...
Très vite cependant, les visages des responsables allaient changer d'expression. Loin d'être impressionnés par ce gigantesque déploiement de force, les commandos de l'OAS réagirent énergiquement. Ils se savaient pris au piège et leur résistance allait être farouche...
Face à 20 000 hommes, décidés à mettre au pas ce noyau rebelle, 150 hommes munis d'un armement hétéroclite mais connaissant admirablement chaque pouce de terrain et sachant pouvoir compter sur la complicité de l'habitant, allaient faire mieux que se défendre, à tel point qu'ils allaient prendre l'initiative des opérations et faire reculer sous leurs coups de boutoir les forces de l'ordre.
Ailleret - qui depuis juillet 1961, avait été nommé en remplacement de Gambiez - fulminait. Pour l'encourager dans sa fermeté, l'Élysée lui avait offert sa quatrième étoile. Son prestige était en jeu ainsi que celui de tous ses acolytes :   Fouchet, haut commissaire en Algérie, Morin, délégué général, Vitalis Cros, préfet d'Alger, Debrosse, comandant la gendarmerie mobile. On décida alors de faire appel aux blindés et à l'aviation. Cette fois c'était l'engagement total.
Bab-el-Oued, la citadelle populaire du "patahouët", le quartier de la joie méditerranéenne et de la douceur de vivre, allait subir un terrible châtiment par le fer et par le feu. Les premiers chars qui se présentèrent, tirèrent sans discontinuer sur les façades tandis que deux hélicoptères et quatre chasseurs T6 menèrent une vie d'enfer aux tireurs retranchés sur les toits.

Contre Bab-el-Oued assigée, on décida alors de faire appel aux blindés et à l'aviation. Cette fois c'était l'engagement total…

La puissance de feu était telle que les quelques officiers aguerris qui se trouvaient là, se croyaient revenus à la seconde guerre mondiale. Les habitants se jetaient sous les lits alors que leurs vitres volaient en éclats et que les balles de mitrailleuses 12/7 et les obus occasionnaient dans les murs des trous énormes.
De toute part les blindés affluaient vomissant leurs nappes de feu et d'acier. Ils écrasaient les voitures en stationnement, montaient sur les trottoirs et éventraient les devantures des magasins. Derrière eux, suivaient les forces de l'ordre qui, aussitôt, investissaient maison après maison, se livrant à de sauvages perquisitions : meubles brisés, matelas éventrés et à l'arrestation systématique de tous les hommes en âge de porter une arme. Des milliers d'Européens étaient ainsi arrêtés et regroupés dans les quartiers musulmans, sous les quolibets et les insultes.
Pour compléter l'isolement, on coupa les 8000 téléphones qui reliaient encore les assiégés au reste du monde, ainsi que la lumière. Les habitants furent privés de ravitaillement et le couvre-feu permanent établi sur le champ. Les forces de l'ordre reçurent la consigne de tirer à vue sur "tout ce qui bougeait »  et on interdit l'accès du quartier aux médecins.
À 20h, il ne restait plus que 20 hommes qui menaient un héroïque combat d'arrière-garde pour permettre à leurs camarades rescapés de prendre la fuite par les égouts. À 21h, des ambulances quittèrent le ghetto avec, à leur bord, les derniers résistants. La bataille était finie. Comme la Légion à Camerone, l'OAS venait d'écrire là sa plus belle page d'histoire.

Dans les appartements dévastés, on pleurait les morts…

Dans les appartements dévastés, on pleurait les morts et on s'efforçait de soigner les blessés. Qui saura jamais le nombre des victimes? Car à Bab-el-Oued, on soigne ses blessés et on enterre ses cadavres soi-même...
Beaucoup de ces victimes n’avaient en rien participé au combat. Un gamin de quinze ans, Serge Garcia, fut tué dans son appartement ; une enfant de dix ans, Ghyslaine Grès, fut abattue d’une rafale à l’intérieur de sa maison… C’était la litanie du désespoir : blessés et malades manquant de soins, jeunes enfants saisis de convulsion, femmes enceintes prises par les douleurs… et puis, ce bébé de quarante-cinq jours intoxiqué par la fumée dans son berceau en flammes et cette petite fille blessée à la jambe que la gangrène menace…
Nicolas Loffredo, maire de Bab-El-Oued témoignera à ce sujet : 
« Nous sommes intervenus auprès des autorités en faisant remarquer que des bébés étaient en train de mourir.  »
Un officier de gendarmerie lui répondit : 
« Tant mieux ! Plus il en crèvera, mieux ça vaudra ! Il y en aura moins pour nous tirer dessus ».
Et comme nous demandions qu’on enlève au moins les morts, il a éclaté : 
« Vos cadavres, mangez-les ! »
Un goût âcre persistait au fond des gorges, l'odeur de la poudre et du sang stagnait dans les ruelles, des débris de toute sorte donnaient aux ombres habituelles de la rue des contours mystérieux, c'était un monde inconnu qui s'étendait sur chacun. Mais pour autant, le calvaire des habitants Européens n'était pas fini et la fouille systématique se poursuivait avec une hargne et une haine inqualifiable. Après le passage des "forces de l'ordre", il ne restait plus rien d'utilisable : à la place des écrans de téléviseur, apparaissait un grand trou noir comme une image fixe de la mort. Les divans, les fauteuils et les matelas étaient crevés comme des sacs de son. Les meubles n'avaient plus de porte, plus de tiroirs, les gravures et les photographies familiales étaient arrachées des murs et piétinées, les bibelots s'entassaient, le linge traînait de-ci de-là, les réfrigérateurs étaient renversés et le ravitaillement détruit. Les familles étaient abattues, toutes leurs "richesses" étaient là, réduites en détritus et en poussières. Tout le sacrifice d'une vie !...

En Métropole cependant, on ignorait ce qu'était réellement Bab-el-Oued. On ignorait que ses habitants étaient tous des ouvriers et de surcroît, les plus pauvres de la terre algérienne. On ignorait que quatre vingt pour cent d'entre eux étaient communistes inscrits au parti et, qu'écœurés par l'attitude du P.C.F, ils avaient tous déchiré leur carte. Pourtant ce sont eux qui fourniront la majeure partie des commandos Delta de l'OAS et c'est parmi eux que se trouveront les plus courageux et les plus tenaces. Pouvait-on, sans faire sourire, les qualifier de nantis et de fascistes ?…

Pendant quatre jours, Bab-el-Oued allait vivre un véritable cauchemar. Pendant quatre jours elle sera isolée du reste du monde, sans ravitaillement et sans soin. Alors, la foule algéroise se pressa devant les fils de fer barbelés qui ceinturaient le quartier et implora le service d'ordre de mettre fin au blocus. Devant le refus systématique des autorités qui tenaient à aller jusqu'au bout de leur vengeance, la solidarité pied-noir allait prendre un acte bien méridional. On collecta des vivres pour les assiégés qui les hissaient à l'aide de couffins tirés par des cordes jusqu'aux étages. Mais bien vite, la préfecture de police interdira les collectes, le couvre-feu intégral sera maintenu et Christian Fouchet, la voix hautaine, auto-satisfaite, adjura sur les ondes de la télévision les Français d'Algérie, de faire confiance à la France (!) et de refuser de suivre les assassins de l'OAS !!!…

… … Lundi 26 mars. Bab-el-Oued avait pris le tragique visage de Budapest. Mais, le blocus était maintenu ; la faim tenaillait les ventres, les perquisitions et les arrestations se poursuivaient et lorsqu'un blessé était découvert, on le traînait par les pieds jusqu'aux camions et là, on le "balançait" par dessus bord.
Tout autour du réduit, la population était toujours amassée tentant l'ultime offensive du cœur : 
"Nous voulons rester Français... Vous n'avez pas le droit de nous combattre et de nous livrer... Notre crime le plus grave c'est de trop aimer notre pays..."
Alors des tracts firent leur apparition conviant la population du Grand Alger à se rendre, dès 15h, drapeaux en tête et sans armes à Bab-el-Oued dans le but de tenter d'infléchir le traitement inhumain infligé aux 50. 00 habitants de ce quartier. Le drame couvait…

Lien vers article original : José Castano, Le siège de Bab-el-Oued

26 mars 2013 : Hommage au Général Raoul Salan et Cérémonie du Souvenir de la tragédie de l’Algérie Française, de ses victimes civiles et militaires


- Le siège de Bab el Oued
- Alger - 26 mars 1962 - la tragédie
- Oran - 5 juillet 1962 - le génocide
- Les fusillés de l’Algérie Française
- L’exode



Saint-Seurin-sur-l'Isle - 33660

lundi 25 mars 2013

La Voix de la Russie était ce dimanche des Rameaux à la "Manif pour tous"…





 Édition du 18 mars 2013 :  numéro spécial dédié à la Manif pour tous du 24 mars 2013,  entretiens avec : 
- Frigide Barjot, porte-parole de la Manif pour Tous
- Aude Mirkovic, maître de conférence en Droit privé à l'Université d'Évry
- Christine Boutin, député de la 10e Circ. des Yvelines, Présidente du Parti Chrétien Démocrate
- Jean-Jacques Rateau, conseiller PS élu des Français de l'Étranger (Belgique)
- Bruno Gollnisch, député européen du Front National
- Françoise de Panafieu, député de la 16e circ. de Paris (UMP)
- Carl Lang, président du Parti de la France, anc. député européen
- Xavier Lemoine, maire de Monfermeil (UMP)
- Jacques Bompard, député de la 4e Circ. du Vaucluse (Ligue du Sud)
- Monseigneur Aillet, évêque de Bayonne Lescar Oloron
- Philippe Gosselin, député de la 1ère Circ. de la Manche (UMP)
- Frédéric Pichon, avocat à la Cour, président d'Europa Gentes
- Tugdual Derville, porte-parole de la Manif pour Tous




"Le Printemps français" : 1 400 000 manifestants à Paris, très graves agressions policières contre des enfants…


Flanby use à bout portant d'armes chimiques contre de très jeunes enfants

désormais un seul mot d'ordre : "Hollande dégage !" 


La France est sabotée, blessée, humiliée… Ses valeurs fondatrices sont bafouées… Cette répression violente d’une manifestation pacifique et familiale, des armes chimiques ayant été braquées à bout portant sur de très jeunes enfants, jette un éclairage implacable sur la force brutale d’un pouvoir définitivement coupé du peuple. Ce pouvoir est irresponsable… Ce pouvoir est immoral… Ce pouvoir est illégitime… Comment en cette veille du 26 mars, cinquante et un ans après, ne pas établir un parallèle entre cette agression sauvage contre des familles et des enfants et l’agression délibérée de l’infâme criminel compulsif DeGaulle, le 26 mars 1962, contre le petit peuple de Bab-el-Oued… Flanby nous cacherait-il des pulsions aussi sauvages, criminelles, sanguinaires que DeGaulle ?


1 400 000 manifestants sur plus de 5 KM, de la Défense à la place de l'Étoile

Victime d'armes chimiques : Lancelot, 14 ans, gazé à deux reprises par les CRS


Violences policières : "Hollande, démission !" fleurit sur Facebook

Une des nombreuses pages qui fleurissent  sur Facebook appelant Flanby à dégager…

Lancelot, 14 ans, a été gazé à bout portant et à deux reprises par les forces de l'ordre ce dimanche. Un bébé de dix mois a également été victime d'armes chimiques. Un tel scandale doit entraîner la démission, sur le champ, de François Hollande et du Gouvernement.


Lancelot, gazé à 14 ans : « Écœuré », son père demande la démission de Valls et Taubira


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Vous découvrirez dans cette vidéo comment les débordements policiers ont commencé à la Place de l'Étoile sur la droite du podium de la "Manif pour tous".
Écoutez les commentaires de Claude Guéant, des organisateurs et de certains élus témoins en direct des tensions.
Découvrez également un entretien avec de Christine Boutin, retrouvée évanouie quelques minutes après pendant ces débordements.

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Communiqué des Cercles nationalistes français du 26 mars 2013 

La manifestation contre le mariage homosexuel a été un triomphe en dépit d’une nouvelle ponction sur le portefeuille des familles venues avec leurs enfants. En outre contrairement aux manifestants homosexuels montés à Paris du 27 janvier, ils n’ont pas bénéficié de tarifs de faveur, le patron de la SNCF étant comme on le sait des leurs.

Lorsque l’on réunit tous les documents et témoignages sur le déroulement de la manifestation, on ne peut que constater :

1° Le mensonge du ministère de l’Intérieur, sur le nombre dérisoire de manifestants annoncés officiellement, 300 000, alors que l’on sait par des indiscrétions des services de police, que les photos prises par hélicoptère, avaient compté au bas mot 1 800 000 manifestants. Question : Pourquoi ces vues aériennes ont elles été confisquées, si ces chiffres sont faux… ?! Le mensonge sur le nombre de manifestants du 23 mars, est encore plus flagrant qu’à l’occasion de celle du 13 janvier avec 400 000 manifestants avoués alors que le million était largement dépassé. M. Valls de ce fait, apparaît savoir mieux mentir, que protéger les citoyens, comme en témoigne la progression de la criminalité impunie dont le dernier avatar aura été la prise d’assaut du RER B à Grigny…

2° Le déni de la plus élémentaire démocratie de la part de ceux qui se proclament démocrates, refusant l’évidence des chiffres de toute une population hostile au projet du mariage homosexuel, par rapport à l’infime minorité militante homosexuelle. Ce déni de démocratie, aggravé par le refus d’organiser un référendum sur le sujet qui du fait de cette levée en masse devrait permettre, dans leur prétendue logique démocratique, de peser l’opinion publique sur ce problème de société.

3° Le recours aux gaz lacrymogènes y compris sur des familles avec des enfants en bas âge, ou des vieillards, y compris sur des représentants du peuple comme la malheureuse Christine Boutin. De plus, comme lors des manifestions envers des pièces de théâtre blasphématoires à Paris cars de CRS (Compagnie républicaine de sécurité), les prétoriens de la République maçonnique, a sciemment écrasé une manifestante comme on le voit sur plusieurs photos. Cela démontre à quel point ce pouvoir se trouve débordé et prend peur.

Le précédent du 6 février 1934 est encore dans les mémoires. Le peuple de France qui manifestait déjà contre les scandales financiers de la IIIème République et le vol de leurs économies, fut mitraillé pour que les abus des prétendus représentants du peuple perdurent.

Aujourd’hui, nous nous trouvons devant un contexte qui non seulement rejoint le motif de 1934, mais comporte une dimension idéologique philosophique qui va aboutir au bouleversement et à l’inversion de la société par refus satanique de l’ordre naturel, auquel croyants comme non-croyants, adhèrent.

Nous sommes devant une lutte à mort entre un pouvoir aux ordres des lobbies qui veulent bouleverser la société, pour mieux avilir l’homme et le domestiquer, et ceux qui conscients du processus réagissent devant cette nouvelle révolution dite française.

Le combat est politique, pas seulement contre les socialistes, mais contre les lobbies qui tiennent tous les partis, car cet aboutissement d’aujourd’hui, n’est que la suite d’un long processus, commencé à la Révolution dite française, jusqu’à DeGaulle, Giscard d’Estaing, Chirac, Sarkozy et François Hollande.

Nous devons réimposer les principes constitutifs de la société et de la nation, contre les faux principes de 1789, dont la pourriture politique et l’inversion voulue de la société, n’est que l’aboutissement.

Président des Cercles Nationalistes Français
Société de Philosophie Politique BP 30030 -  83952 La Garde cedex 


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Communiqués de l'Action française sur "La Manif pour tous" du dimanche des Rameaux

L’Action française en première ligne…

L’ACTION FRANÇAISE SE RÉJOUIT DE LA MARÉE HUMAINE QUI, CE DIMANCHE 24 MARS, DÉJOUANT LES PRONOSTICS DES MEDIA SERVILES ET D’UNE PRÉFECTURE DE POLICE QUI A PERDU TOUTE CRÉDIBILITÉ, A ENVAHI L’OUEST DE PARIS : PRÈS DE 1,5 MILLION DE FRANÇAIS POUR RÉCLAMER LE RETRAIT DE L’INFÂME PROJET DE LOI.

LE PAYS RÉEL ÉTAIT CET APRÈS-MIDI dans les rues de Paris.

TOUTEFOIS, L’ACTION FRANÇAISE CONDAMNE avec la dernière énergie les exactions commises par les mercenaires du régime, sur l’ordre de Manuel Valls, sur des manifestants pacifiques, principalement sur des femmes et des enfants dont le seul crime était d’être présents ! Quand un régime en arrive à agresser les plus faibles, c’est que ses représentants ont perdu tout repère moral et qu’il S’EST COUPÉ RADICALEMENT ET DÉLIBÉRÉMENT DU PEUPLE. C’est pourquoi, demander des démissions, serait lui faire trop d’honneur en donnant naïvement à penser qu’il peut encore se réformer.

L’ACTION FRANÇAISE REGRETTE ÉGALEMENT le contraste de plus en plus saisissant entre le discours lénifiant de Frigide Barjot et les exigences d’un pays réel qui demande, par-delà le retrait du projet de loi, l’arrêt de toute politique d’agression contre les valeurs fondatrices de notre société.

L’ACTION FRANÇAISE DÉNONCE AUSSI la tentative de récupération par la droite parlementaire de La Manif pour tous. Cet après-midi, le monopole de sa présence sur le podium et de ses interventions est d’autant plus inqualifiable qu’à plusieurs reprises, Jean-François Copé, le président de l’UMP, a fait comprendre, au cours de ses interventions à la radio et à la télévision, que la "droite" française si elle revenait au pouvoir, imitant en cela la lâcheté de la "droite" espagnole, ne reviendrait pas sur le "mariage" homo, si celui-ci était adopté. De plus, comment ne pas dénoncer le double discours de l’UMP alors que ce sont deux sénateurs UMP qui ont permis l’adoption du projet de loi en commission au Sénat ? Cette tentative de récupération ne peut que nuire à la spontanéité et à la sincérité d’un mouvement historique, qui dépasse les clivages politiciens.

L’ACTION FRANÇAISE APPELLE LES CITOYENS FRANÇAIS à ouvrir les yeux sur la véritable nature d’un régime qui non content de vouloir dénaturer le mariage et instaurer une filiation-fiction, gaze des citoyens désarmés, choisissant de préférence les femmes et les enfants. La République a définitivement perdu le socle des valeurs qu’elle avait hérité de la monarchie capétienne et chrétienne. Elle n’a plus aucune légitimité. OUI, CE DIMANCHE SOIR 24 MARS 2013, LE PRINTEMPS FRANÇAIS EST NÉ !

Aussi, L’ACTION FRANÇAISE SALUE-T-ELLE COMME UN SIGNE D’ESPÉRANCE POLITIQUE la présence, ce jour comme le 13 janvier dernier, de Mgr le Dauphin de France parmi les manifestants.

Olivier Perceval,
secrétaire général de L'Action Française


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La jeunesse d’Action Française en première ligne pour défendre les familles !

La jeunesse d’AF s’était mobilisée ce dimanche pour ce qui nous semblait être une marche bon enfant, familiale et festive. Nous avions prévu des tentes et des duvets pour camper dans Paris et continuer la lutte.

Imaginez quelle fut notre surprise lorsque des amis arrivèrent à notre hauteur pour nous apprendre que de jeunes enfants, des familles entières, des étudiants et nombre de nos anciens avaient été aspergés de gaz lacrymogène par les forces de la ripoublique. Nous nous sommes alors dirigés vers l’Arc de Triomphe et le haut de l’avenue afin de protéger les manifestants des violences policières en faisant barrage de nos corps, un groupe restant au milieu de la manifestation pour maintenir le campement.

Plus tard, nous tenions le pavé avenue des Champs-Élysées contre les mercenaires du régime, rejoints par de nombreux militants et sympathisants trentenaires, quadras, quinquagénaires et au-delà ! Nous avons eu l’occasion de déployer nos tentes pendant la soirée.

À l’issue de ces affrontements, nous comptons encore 7 militants en garde à vue...

Honneur à ceux qui sont dans les geôles de la république, le combat continue !

Antoine Desonay,  
secrétaire général des Jeunes d’Action Française


Centre royaliste d'Action française 
10 rue Croix-des-Petits-Champs 75001 Paris 
communication@actionfrancaise.net
 www.actionfrancaise.net 

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Communiqué du Renouveau français suite à la manifestation du 24 mars

Le Renouveau français se réjouit du grand succès populaire de la manifestation de ce 24 mars contre le délirant projet de loi Taubira.
La forte mobilisation ne s’est pas essoufflée depuis janvier et l’immense foule, d’au moins un million de personnes, représente bien la colère de la France réelle face à une petite oligarchie, forte seulement de ses médias et de ses matraques.

Nous regrettons qu’à nouveau les discours et les mots d’ordre des organisateurs officiels aient trop souvent été des apologies des « valeurs républicaines » – qui nous ont pourtant menées là où nous en sommes - , ou aient été d’une mollesse et d’une naïveté déconcertantes face au cynisme du gouvernement.
Nous sommes choqués que la parole ait été donnée complaisamment à des pontes de la droite libérale, co-responsable depuis des dizaines d’années du pourrissement moral de notre société.

Quoiqu’il en soit, le RF a eu le plaisir de constater que des milliers de personnes ont bravé les consignes de soumission des organisateurs et les oukases de la préfecture, pour gagner les Champs-Élysées qui leur avaient été injustement et dédaigneusement refusés par les autorités.

Le RF félicite en particulier ses dizaines de jeunes – et moins jeunes – militants qui ont su courageusement résister et faire face à la violence policière, pendant plusieurs heures, en première ligne. La rue nous appartient, nous sommes le peuple !

Le RF présente ses vœux de prompt rétablissement aux blessés.

Il est temps pour tout le monde de bien comprendre que face à l’extrémisme d’un gouvernement autiste et aveuglé par son idéologie, l’heure n’est plus au compromis ni à la mollesse.

Il doit désormais être clair pour le peuple que le gouvernement en place, sous des aspects de légalité, n’a aucune légitimité. En recourant injustement à la violence (en dépit des mensonges de Valls), il a dépassé toutes les bornes. L’urgence pour notre pays est de se débarrasser de cette clique de malfaisants qui l’asservit !

Il est plus que temps de passer du conservatisme à la révolution.
Une révolution nationale, politique, morale, sociale, économique et spirituelle que le RF s’engage à servir de son mieux et jusqu’au bout !

Le Comité directeur du Renouveau français


dimanche 24 mars 2013

Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine : prédication du dimanche des Rameaux

Le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine à la Basilique nationale du Sacré-Cœur de Koekelberg (Belgique)



Samedi 9 mars 2013,

15h 15… près de 3 000 personnes sont à la Basilique du Sacré-Cœur de Koekelberg à l’invitation de Mgr Léonard qui annonce en deux langues que l'homme et le prêtre va mettre le feu… et lui donne la parole. Avec simplicité, mais le geste est digne et beau, il plie humblement le genoux devant son hôte qui le bénit, et comme à Marseille le Père Michel Marie Zanotti-Sorkine monte au pupitre qui lui tient lieu de chaire… Le temps est alors suspendu pendant près de 50 minutes. De sa voix mélodieuse, aussi convaincante que convaincue, où les accents de la Vérité lui donnent ce ton qui séduit tant, le Père Michel-Marie va véritablement enflammer son auditoire qui lui est sans doute par avance acquis, mais qui sera subjugué par ce prédicateur hors du commun. Il ne s’agit pas simplement d’ouvrir ses oreilles pour entendre le « témoignage », c’est notre cœur qu’il prend, c’est au chevet de nos cœurs malades qu’il est venu… c’est notre cœur qu’il soigne : son unique remède le Christ. Maranatha ! Seigneur viens !

Et alors que le feu de son verbe embrase tout l’auditoire, les applaudissements crépitent comme autant d’étincelles de lumière. Il demandera avec humour et douceur qu’on le laisse parler… sinon on n’y arrivera pas… et le train de 17 h 13 est un butoir absolu car demain il doit être avec ses paroissiens ! Bienheureux marseillais !

Prier, et surtout imiter le Christ voilà les deux lignes force de l’enseignement, voilà la clé de notre guérison.

Depuis le sein de Marie, notre mère d’éternité, en passant par la crèche signe de pauvreté, l’atelier de Joseph reflet de notre quotidien laborieux, la vie de famille, valeur absolue, puis sa vie publique près des pauvres, des malades, des publicains, sans oublier la Samaritaine et Marie Madeleine, pour finir au Golgotha signe suprême de son Amour, toute la vie de Jésus est revisitée par le Père Zanotti-Sorkine, qui sait aller chercher à la source de chacune de ces divines séquences, l’essentiel que nous avons oublié et qui nous est si nécessaire.

L’Évangile, rien que l’Évangile, mais tout l’enseignement du Christ toujours d’une brûlante actualité avec lequel il n’y a pas lieu de composer ni de trouver de petits arrangements.

Maximilien Kolbe, Bernanos, Lacordaire, Thibon, Delbrêl et même Malraux… viennent par petites touches et belles citations agrémenter, illustrer, étayer le propos, et pour finir Bruxelles oblige, une magnifique envolée sur Verhaeren, le poète qui comme tous les poètes ne peut qu’être qu’au ciel !

Le temps était suspendu car on ne le voyait pas passer. Le message, lui, passait si bien qu’on aurait voulu encore et toujours l’entendre. Mais il doit nous quitter… On le suivrait bien jusqu’à la gare… mais le souvenir de Verhaeren nous l’interdit !

Il ne nous reste plus qu’à suivre les prescriptions de la sainte ordonnance qu’il nous a délivrée… et c’est ce qu’il y a de meilleur !

Maranatha !


Habemus Papam : le Père Michel-Marie Zanotti Sorkine avait déjà trouvé son héros !

Bachar-el-Assad, ce héros…



Les merdiats, précisément israéliens, jouent la désinformation… en propageant la rumeur, démentie par Damas, de la mort de président Bachar-el-Assad… Rumeur que s'est bien sûr empressé de reprendre "en information exclusive en France" [!!!]  JSSnews… ainsi que Dreuz.info : "Alerte : Bachar el Assad aurait été abattu par son garde du corps".

Selon des informations qui auraient été publiées dans la presse arabe (intensément reprises par la presse israélienne), des informations que les journalistes affirment avoir « vérifiées », le président Bachar el Assad aurait été assassiné ce matin par un de ses gardes du corps. Un important dispositif de sécurité aurait été mis en place à l’hôpital du Damas.

L’assassin serait  un officier iranien nommé Mehdi Jakoby qui était en charge de la sécurité présidentielle…

Selon diverses sources, on signalerait d’importants combats armés dans tout Damas. Les routes qui mènent à l’hôpital seraient fermées.

Les locaux des TV syriennes auraient été abandonnées.
Propagation d'une rumeur, intox qui confirment l'attente d'Israël et de ses complices… Un assassinat qui serait une victoire incontestable pour les islamistes et leurs alliés israélien, qatari, étasunien, français… acharnés à déstabiliser et à détruire la Syrie. Nul ne sait ce qu'il en serait demain du martyre de la Syrie si son valeureux président Bachar el Assad était réellement assassiné.


Tunisie - Des dizaines de manifestants crient leur soutien à Bachar El Assad

Des milliers de personnes se sont rassemblées, samedi 23 mars 2013 à la Place des Droits de l’Homme à Tunis, en signe de soutien au régime syrien.

Les manifestants, représentant plusieurs associations ainsi que des membres de la société civile, ont scandé des slogans favorables au président syrien Bachar El Assad et contre le gouvernement tunisien pour exprimer leur refus du phénomène de la mobilisation des jeunes tunisiens partant en Syrie pour le djihad.

Cette marche vient suite aux déclarations aux médias de présumés jihadistes tunisiens rentrés de Syrie et qui ont confirmé la présence de milliers de jeunes tunisiens, hommes et femmes, qui se mettent à la disposition des rebelles sous le prétexte du jihad accusant, de même, le gouvernement tunisien de n’avoir rien fait pour mettre un terme à cette hémorragie.

Le Qatar sous-traitant indéfectible d’Israël et des États-Unis


Pourquoi le Qatar soutient les mouvements islamistes radicaux dans le monde arabe

Ehud Olmert, ancien Premier ministre israélien, et Hamad Ben Khalifa Al-Thani, émir du Qatar

Haoues Seniguer, grand spécialiste de l’islamisme et du monde arabe, est catégorique : le Qatar finance les mouvements islamistes dans le monde arabe. Dans un entretien accordé au site Oumma, ce chercheur, qui est sur le point d’éditer un nouveau livre sur l’islamisme politique, a clairement expliqué les raisons pour lesquelles le minuscule émirat féodal dépense annuellement des milliards de dollars dans le financement des mouvements islamistes et salafistes qui sont actuellement au cœur des problèmes que vivent des pays comme la Tunisie, l’Égypte, la Libye et la Syrie. Selon lui, il y a au moins « deux stratégies » derrière ce soutien du Qatar aux mouvements de l'islam politique. La première est directement liée à la nature de l'appareil étatique qatari, « écartelé entre une tendance salafiste et une tendance plutôt islamiste ».

Le "Printemps arabe" au service des États-Unis et d'Israël ou une destruction par l'élimination de toute pluralité en terre d'islam…

Cela est le reflet direct « d’une société elle-même très conservatrice qui penche davantage pour l'islamisme issu de la matrice des Frères musulmans, le courant le mieux structuré et implanté aussi bien dans les sociétés majoritairement musulmanes que non-musulmanes », ajoute-t-il. La seconde est son statut de sous-traitant indéfectible d’Israël et des États-Unis, deux États qui manipulent à outrance les mouvements islamistes de par le monde pour déstabiliser les régimes qui leur sont hostiles. « En soutenant financièrement les partis islamistes, en les maintenant sous perfusion économique grandissante, l'émirat sous-traite en quelque sorte leur domestication au profit des grandes puissances (États-Unis et Europe notamment), en s'assurant principalement de leur loyalisme essentiellement libre-échangiste ou néo-libérale», précise ce chercheur qui revient sur la nature du régime qatari qualifié d’«autoritaire et de néo-patrimonial ».

Cet enseignant de science politique à l'IEP de Lyon insiste ainsi sur le caractère « oligarchique » du régime du Qatar « très marqué et empreint d'un stigmate "familialiste", puisqu'il est dominé par quelques personnalités, mais celles-ci ont la particularité d'évoluer autour de la famille Al-Thani, à partir de laquelle s'organise précisément la hiérarchisation des différentes strates du pouvoir central ». « Pour s'enquérir ne serait-ce que de la nature foncièrement autocratique du régime en question, nul besoin d'être grand clerc et de procéder, pour ce faire, à une quelconque exégèse constitutionnelle poussée », a encore relevé ce chercheur qui rappelle dans ce sillage la manière « forte » par laquelle l'actuel émir est arrivé au pouvoir en juin 1995, à savoir un coup d'État contre son propre père. Haoues Seniguer a souligné que cette monarchie est profondément trempée dans la charia qui est exploitée politiquement comme un courant exportable vers les pays arabes pour, notamment, faire face à l’élite militaire qui reste la hantise des monarchies de ce type. Pour ce spécialiste de l’islamisme, la Constitution permanente de l'État du Qatar émise le 8 juin 2004, confirme la nature du régime, notamment dans l'article I qui stipule : « Le Qatar est un pays arabe indépendant. L'islam est sa religion et la charia est la source principale de sa législation. Le chef d'État du Qatar est l'émir et sa position est héréditaire. Il est responsable de la ratification et de la promulgation des lois. »

Il évoque également la discrimination pratiquée à grande échelle contre les citoyens naturalisés qui n’ont absolument aucun droit, ni social ni économique, encore moins politique. Tout cela montre le vrai visage du Qatar qui est très loin d’être un exemple de démocratie comme il le prétend à travers son bras médiatique propagandiste qu’est la chaîne Al Jazeera.



Israël et Qatar, même objectif : l’un détruit, l’autre divise…

«… le sang des milliers d’enfants syriens, libyens et yéménites versé à cause des fonds et des médias qataris… ».