Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 6 février 2013

Robert Brasillach : Poèmes de Fresnes… "L’Enfant Honneur"



Robert Brasillach, le poète assassiné
Robert Brasillach, lors de son procès

Pierre Fresnay



Robert Brasillach, « Poèmes de Fresnes » dits par Pierre Fresnay 1/3


Robert Brasillach, « Poèmes de Fresnes » dits par Pierre Fresnay 2/3


Robert Brasillach, « Poèmes de Fresnes » dits par Pierre Fresnay 3/3



*   *   *




Au berceau de l’enfant Honneur
On a vu deux fées apporter
Deux présents pour l’enfant Honneur
Le courage avec la gaieté.

- A quoi, dit-on à la première,
Sert un présent comme le vôtre ?
– Presqu’à rien répond la première
A donner du courage aux autres.

- L’autre, dit-on à la seconde,
N’est-il pas de trop pour l’Honneur?
– Un enfant, répond la seconde,
A toujours besoin d’une fleur.

Robert Brasillach (30 janvier 1945)


Le 6 février 1945 Robert Brasillach était fusillé, victime des vagues de l'Épuration… L'avocat général Philippe Bilger retrace le parcours de Robert Brasillach ainsi que son procès dans son dernier livre : "20 minutes pour la mort, Robert Brasillach : le procès expédié" publié aux éditions du Rocher.

Un procès qui n'a duré que 6 heures et dont le délibéré a pris 20 minutes (du jamais vu) pour aboutir à la sentence de mort. 20 minutes pour tout revoir, tout peser, tout analyser. Bref, 20 minutes pour rien, car tout était déjà décidé bien avant l'heure :
"… rien, jamais, ne parviendra à justifier cette froide résolution mise en œuvre par une cour d'exception et validée par un général de faire disparaitre un esprit, une âme, une vie de la surface de la France."



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