Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 29 avril 2012

Cérémonie de béatification du père Pierre-Adrien Toulorge

Le Père Pierre-Adrien Toulorge, martyrisé par la Terreur en 1793, est aujourd'hui béatifié


Alors qu'un évènement majeur pour les catholiques du monde entier, et particulièrement pour les catholiques de France, se déroule ce dimanche à Coutances avec la béatification du père Pierre-Adrien Toulorge, assassiné par la Révolution française, silence radio sur tous les médias officiels…  et les deux guignols qui prétendent bientôt gouverner ce pays n'en souffleront mot… En sont-ils seulement informés ?  Ils préfèrent aller poser au stade de France à l'occasion un match de football…

Guillotiné en 1793, le père Pierre-Adrien Toulorge sera béatifié ce dimanche 29 avril 2012…

Coutances est actuellement le théâtre d’importantes manifestations autour de la béatification du père Pierre-Adrien Toulorge (1757-1793), martyr de la foi exécuté par la Terreur.

La cathédrale de Coutances

Point d’orgue de l’événement, la cérémonie de béatification se déroulera ce dimanche 29 avril 2012 en la cathédrale de Coutances, à partir de 15h30, en présence du cardinal Angelo Amato, représentant du pape Benoît XVI, de Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Coutances-et-Avranches, de quinze autres évêques, de Mgr Thomas Handgrätinger, abbé général de l’ordre des Prémontrés (auquel appartenait le père Pierre-Adrien Toulorge), d’une vingtaine de pères abbés et pas moins de cent trente prêtres. Sans compter les milliers de fidèles annoncés pour cette journée…

Qui est le père Pierre-Adrien Toulorge ?

Le lendemain, 13 octobre 1793, le Père Toulorge est conduit vers la guillotine dressée devant la maison du maire de Coutances. Ses derniers mots ont été : « Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains. Je vous demande le rétablissement et la conservation de votre Sainte Eglise. Pardonnez, je vous prie, à mes ennemis. » Il avait 36 ans.

Son corps est emporté sur une charrette au cimetière Saint-Pierre de Coutances, puis jeté dans une fosse commune. Une plaque commémorative a été posée à l’endroit où il repose.

Pierre-Adrien Toulorge est né le 4 mai 1757 à Muneville-le-Bingard (Manche). Formé au séminaire de Coutances, il est ordonné prêtre et nommé vicaire séculier de Doville en 1782. Il se rend alors régulièrement à l’abbaye de Blanchelande, qui relève de l’ordre des Prémontrés. Conquis par l’idéal de ces derniers, il est envoyé à l’abbaye de Beauport, à Paimpol, avant de revenir prononcer ses vœux à Blanchelande en 1788.

La Révolution vient bouleverser l’existence de Pierre-Adrien Toulorge. Inquiet des conséquences de la loi du 26 août 1792 qui condamne à la déportation les prêtres réfractaires au serment, il préfère s’exiler à Jersey. C’est là qu’il apprend cependant qu’il n’était pas visé par le bannissement, et décide de rentrer en Normandie.

Après neuf mois de vie dans la clandestinité, le père Pierre-Adrien Toulorge est arrêté le 2 septembre 1793. Accusé d’avoir émigré, bien qu’aucune preuve ne puisse lui être opposée, il commence par nier, mais se ravise, préférant rester fidèle à la Vérité. Le tribunal criminel du département le juge coupable et le condamne à mort le 12 octobre suivant.

Le lendemain, 13 octobre 1793, le père Pierre-Adrien Toulorge est conduit vers la guillotine dressée devant la maison du maire de Coutances. Ses derniers mots ont été : « Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains. Je vous demande le rétablissement et la conservation de votre Sainte Église. Pardonnez, je vous prie, à mes ennemis. »  Il avait 36 ans.

Plaques commémoratives
au cimetière Saint-Pierre de Coutances
(ouvert du 28 au 30 avril 2012)

Son corps est emporté sur une charrette au cimetière Saint-Pierre de Coutances, puis jeté dans une fosse commune. Plus tard, une plaque commémorative a été posée à l’endroit où il repose.

Son procès en béatification entamé en 1922 a été relancé en 1993, à l’occasion des 200 ans de sa mort. Il aboutit enfin ce dimanche par cette célébration solennelle à Coutances. Son portrait représenté sur une grande banderole de huit mètres de haut sera dévoilé dans le chœur de la cathédrale. La cérémonie sera retransmise sur KTO, sur Radio RCF Calvados-Manche, et sur un écran géant installé sur la place du Parvis.

Parmi les nombreux événements organisés, citons, hier samedi, une marche entre Muneville-le-Bingard, paroisse natale du père Pierre-Adrien Toulorge, et Coutances, qui se poursuivra ce dimanche dans la cité épiscopale, entre le cimetière Saint-Pierre, la chapelle du Lycée Lebrun et l’église Saint-Nicolas ; une autre marche sur les pas du père Pierre-Adrien Toulorge à La Haye-du-Puits, le mardi 1er mai, suivie d’une messe à 16 heures au Mont-Doville ; quatre exposition sur Pierre-Adrien Toulorge…

Lire l'article : Pierre-Adrien Toulorge ou la Vérité qui rend libre

Bibliographie :

La vérité vous rendra libres, le Bienheureux Pierre-Adrien Toulorge, du Père Bernard Ardura (Éd. Parole et Silence) : Bernard Ardura, prêtre né en 1948, est entré à l’abbaye Prémontrée Saint-Michel de Frigolet. Consulteur de la Congrégation pour les causes des saints, il est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire de l’Église et du dossier qui a abouti à la béatification de Pierre-Adrien. L’ouvrage est préfacé par le cardinal Poupard.

Bienheureux Pierre-Arien Toulorge, martyr de la Vérité, album illustré pour les enfants et les adolescents de 6 à 15 ans (Éd. Coccinelle) : cet ouvrage est l’œuvre commune de trois jeunes auteurs de la Manche, le père Guillaume Antoine et l’historien Guillaume Levéel. Sa jeune illustratrice, de la Manche également, est Anne-Charlotte Laroque, mère de famille.

Pierre-Adrien Toulorge, martyr de la Vérité, un prémontré de caractère, par le père Gabriel M. Wolf : le père Wolf, Prémontré, est le postulateur général de l’Ordre.

Jappe, Juppé !… Alain Juppé, chiot de malheur… il fera que Nicolas Sarkozy perde…


Après une collaboration désastreuse avec Jacques Chirac, Alain Juppé colle aux basques de Nicolas Sarkozy… Chacune de ses interventions c'est, par ses jappements, toujours pour nuire davantage à une politique… En politique étrangère… Japper en chiot immature dans les traces malodorantes du Bazar-Henri Lévy… Japper pour encourager l'assassinat de Mouammar Kadhafi… Mordillements, comme pour se faire les dents, sans souci des conséquences, de son os devenu préféré, la Syrie… En politique intérieure, il se serait fait passer pour un prochain Premier ministre… jouant à suggérer François Bayrou, comme un chiot jouerait avec une souris… Et le voilà qui se met sauter entre les pattes de Nicolas… pour lui barrer le chemin d'un nouveau mandat… On oublie trop souvent que beaucoup voteront contre Nicolas Sarkozy avant tout contre son entourage… Contre Alain Juppé d'abord… Et aussi… contre son préposé "ministre" à la Culture sur fumier pisse et merde, Frédéric Mitterrand… Et aussi… Claude Guéant qui supervise l'exécution  d'un prétendu terroriste et délibérément exacerbe la propagande islamiste… Et aussi… Henri Guaino qui insulte la mémoire du Maréchal Philippe Pétain

À quand son prochain méfait ?


NovoPress relate les agissements du chiot le plus stupide jamais engendré… Et jappe… et jappe, Juppé !  Il fera que Nicolas Sarkozy perde…

Ce n’est un secret pour personne, le maire de Bordeaux est hostile au positionnement du président de la République. Hostile à la place prise par le conseiller Patrick Buisson, hostile à la campagne de droite menée depuis plusieurs semaines, et enfin hostile à la main tendue aux électeurs de Marine Le Pen.

Dernier exemple en date sur RTL, Alain Juppé, qui se prépare à la défaite de son camp, déclarait « si Nicolas Sarkozy perdait, nous serions un certain nombre à tout faire pour que l’UMP garde sa cohésion », provoquant la fureur de ce dernier : « il ferait mieux de se concentrer sur le second tour, on est exactement dans ce qui n’intéresse nullement les Français ». Conformément à ses convictions proches du centre-gauche, le ministre des affaires étrangères avait déjà provoqué une polémique interne en suggérant il y a quelques jours, lors d’un entretien au Figaro Magazine, la nomination de François Bayrou au poste de premier ministre !

Pour les conseillers de l’UMP, la réserve de voix est à droite. Il faut donc notamment tenir un discours ferme (à défaut d’actes) sur l’immigration, les valeurs et le protectionnisme. Ces valeurs révulsent pourtant Alain Juppé, qui avait déjà fortement critiqué le débat sur l’identité nationale. Lors du premier tour, Bruno Dive, journaliste au Sud-Ouest, rapportait qu’au siège du PS, « tous les leaders de l’UMP sont hués quand ils parlent à la télé. Sauf Juppé, écouté dans un silence respectueux » !

Alain Juppé avait lui-même confirmé se sentir plus proche du Parti socialiste que du Front national. En mars dernier, lors du second tour des élections cantonales, le maire de Bordeaux appelait à voter pour le candidat de gauche dans les duels avec le FN : « le Front national ne doit bénéficier d’aucune de nos voix ».

« Le meilleur d’entre nous », faute d’avoir un sens politique aigu, (un positionnement de Nicolas Sarközy sur une ligne centriste l’aurait à coup sûr éliminé du premier tour) risque pourtant de connaitre une fin de carrière proche. Ses jours au ministère des affaires étrangères sont comptés, et dans une ville où la gauche est maintenant majoritaire, sa reconquête du poste de député au mois de mai, ainsi que les municipales de 2014, risquent de sonner le glas de sa carrière.

Hollande déjeune avec BHL : ce retour à la gauche caviar est une erreur tactique 

L'imbécile criminel Alain Juppé continuera à japper, mais désormais dans le désert. Quant à son maître, le Bazar-Henri Lévy, ça fait un moment qu'il l'a abandonné en pleine campagne, chien perdu sans collier…

Dès le mardi 31 janvier dernier, Bazar-Henri Lévy déjeunait avec Flanby… Et pas du flan au menu ! C'était chez "Laurent", un restaurant gastronomique haut lieu de la gastronomie parisienne… premier prix, pour les tapas, 140 €… Le "Fouquet’s" comparé au "Laurent" ne serait qu'une "brasserie populaire des Champs"…

Pauvre Syrie… Faut pas attendre de grands changements dans la politique française… Ça risque même d'être pire… avec un probable ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius… Seules interrogations, comment s'entendront un Ashkénaze et un Séfarade débarqué de Béni-Saf, même pour une cause commune : Israël. Plus simplement, Laurent Fabius n'est pas Alain Juppé, le Bazar-Henri Lévy devra trouver un autre pantin à sa mesure pour ses exercices de dressage…

samedi 28 avril 2012

D'un message de Noël du Maréchal Philippe Pétain à la haine sourde de Henri Guaino…

Il n'y a de crise que de l'imagination…
Qu'il est sclérosé le psittacidisme de Guaino !
Qu'il est insignifiant le caquetage de Hollande !


Parmi une infinité d'autres raisons, pourquoi je ne voterais pas Nicolas Sarkozy : en finir avec les gaullistes… en finir avec cette perpétuation de la haine… en finir avec la guerre civile larvée dans laquelle ils maintiennent la France… en finir de leurs rengaines aussi ignobles qu'éculées :



Et Hollande, ce postulant par défaut ? Il prend le pire de Nicolas Sarkozy pour en rajouter…  notamment en politique étrangère, là ce sera vraiment bien bien pire, encore plus inféodé à Israël… pauvre Syrie… pauvres pays arabes… BHL a déjà migré… Et les finances publiques ? Et les impôts ? Et la sécurité ? Et la santé ? Et l'emploi ? Et la compétitivité ? Et le dynamisme ? Et la paix sociale ? Et le charisme ? Hollande en somme, un bien mauvais fromage sans corps, aussi insipide que soporifique… Le Camembert c'est si bon… si vivant… et c'est français…

Mohamed Merah : Guéant se prend les pieds dans le tapis de prière du cheikh Ali Belhadj…


Claude Guéant a refusé de dire la vérité sur les circonstances dans lesquelles des militaires français ont été assassinés à Montauban et à Toulouse… Claude Guéant a refusé d'établir la clarté sur les conditions exactes dans lesquelles Mohamed Merah, le tueur désigné, a été exécuté… Le résultat est que quelle que soit la personnalité vraie de Mohamed Merah, que quels que soient ses manipulateurs, Mohamed Merah est promu héros de la cause islamiste… Claude Guéant aurait voulu servir la cause islamiste et promouvoir un martyr, il ne s'y serait pas mieux pris… En fait Claude Guéant se prend les pieds dans le tapis de prière du cheikh Ali Belhadj… Il demande que la vidéo qu'il incrimine soit retirée de YouTube, il semble ignorer que cette vidéo est précisément diffusée par le site MEMRI (Institut de recherche des médias du Moyen-Orient ou Middle East Media Research Institute), une association à but non lucratif basée à Washington et spécialisée dans les questions du Moyen-Orient… Cette association a été créée en février 1998 par Yigal Carmon, un ancien officier des services israéliens de renseignement et par Meyrav Wurmser.… Une association dont la vocation serait de mettre le feu chez les Arabes au profit d'Israël ou de lutter effectivement contre l'islamisme ? Dans le cas présent l'Algérie appréciera ! Un site et une association contre lesquels Claude Guéant restera impuissant… Aussi refile-t-il hypocritement l'affaire de sa bévue et qui le fâche tant à son collègue de la Justice… À moins qu'il ne s'agisse, tout simplement dans cette période électorale difficile, de montrer que l'on s'agite… Brusque réveil : la vidéo incriminée est disponible sur la Toile depuis près d'un mois !





Le prétendu tueur de Toulouse y est encensé, lors du prêche d'un ex-chef du Front islamique du salut.

L'affaire Merah n'en finit pas de rebondir des deux côtés de la Méditerranée. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a signé une lettre adressée au garde des Sceaux, Michel Mercier, lui demandant d'engager des poursuites contre les participants à un prêche filmé du 30 mars 2012 et diffusé sur YouTube. Le prétendu tueur de Toulouse, Mohamed Merah, y est érigé en véritable modèle pour les musulmans, qualifié de « Lion », ses crimes étant justifiés par des interprétations du Coran.

Or cette prière collective, organisée quelque part au Maghreb, n'est pas orchestrée par n'importe qui. À l'image, le maître de cérémonie n'est autre que le Tunisien Ali Belhadj, cofondateur, avec Abassi Madani, du Front islamique du salut (FIS), ce parti islamiste radical interdit en Algérie dans les années 1990. Belhadj avait été longtemps emprisonné, avant d'être amnistié par Alger, puis de retourner quelque temps en prison pour « atteinte à la sûreté de l'État ». Aujourd'hui libre, il n'a pas renoncé à l'action prosélyte. Son fils Abdelkahar Belhadj, membre d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), a été tué le 25 juillet 2011 par l'armée algérienne alors qu'il se dirigeait vers Alger pour préparer un attentat, selon les autorités du pays.

Dans la vidéo provocatrice, on voit ce religieux influent, visage de cire, assis en tailleur, ouvrir la séance des détestations. « Hier, j'ai vu cet homme méprisable, le Français Sarkozy… », lance-t-il aux fidèles. « J'ai vu le père de Merah, Allah ait pitié de lui », dit-il. Et d'ajouter, évoquant le prétendu tueur de Toulouse: « Il devrait être enterré en terre musulmane et des prières devraient être dites pour lui. »

Une sorte de transe collective

Puis vient la séquence où il invite ceux qui l'entourent à dire tout le bien qu'ils pensent du prétendu terroriste de Toulouse et Montauban, auquel qui sont imputées sept victimes, dont trois enfants. Au cri d'« Allah akbar », dans une sorte de transe collective, l'un des participants, binational, brûle son passeport français, insulte les « ennemis de l'islam », traitant le président de la République française de « juif », de « porc ». Il défend aussi ses « frères » de Forsane Alizza, le groupe islamiste radical dont une dizaine de membres ont à répondre de leurs actes devant la justice en France, notamment pour des détentions d'armes.

« Qu'Allah te bénisse ! », l'encourage l'ancien numéro deux du FIS, son ouaille intarissable ponctuant sa diatribe en lui disant : « Cheikh, que ce lion de Merah réponde de moi pour le Jugement dernier. »

Pour le ministre de l'Intérieur à Paris, qui a visionné ce document, l'affaire ne saurait rester sans suite. Dans sa lettre au ministre de la Justice, il écrit : « Un certain nombre de déclarations, dont certaines émanant de M. Ali Belhadj, ancien vice-président du FIS, m'apparaissent constitutives du délit de provocation et apologie aux actes de terrorisme. »

Parmi « les propos incriminés », il relève « un soutien non équivoque à Mohamed Merah, présenté comme un héros et au fondateur du groupe Forsane Alizza désormais dissous par décret pris en Conseil d'État ». Par ailleurs, l'hôte de Beauvau dénonce dans cette vidéo « un appel au djihad à l'encontre du président de la République ».

« Compte tenu de la gravité des faits », Claude Guéant a sollicité la suppression de la vidéo auprès de son principal diffuseur, YouTube. Si la suppression n'intervient pas « dans les meilleurs délais », demande-t-il à son collègue de la Justice, « je vous serai reconnaissant de prendre toutes dispositions utiles, en urgence, dans le cadre de l'enquête pénale que vous ne manquerez pas de faire ouvrir ». La Place Vendôme fera-t-elle diligence ? Sur la vidéo, le plus virulent des participants à cette prière pour Merah lâche méprisant : « Je me moque qu'ils me dénoncent. »



Following are excerpts from an address by Algerian cleric Ali Belhadj, former vice-president of the Islamic Salvation Front, in the course of which a Muslim with dual nationality demonstratively tears up his French passport. The footage was posted on the Internet on March 30, 2012.

Ali Belhadj : Yesterday, I saw that despicable man, Sarkozy of France. Forgive me. I brought important things to talk about, but sometimes, there are things that make one go off on a tangent.

I saw the father of [Toulouse terrorist] Merah, Allah's mercy upon him...

Crowd : Allah's mercy upon him...

Ali Belhadj : He asked for his son to be buried in Algeria. True, he was a French citizen and was supposed to be buried in France, but if his father writes a letter to the president, asking that his son be buried in Algeria - why refuse?

Did his act warrant his excommunication? Is he a heretic? He should be buried in a Muslim graveyard, and prayers should be said for him.

[...]

French Muslim : Sheik, I would like to say something.

Ali Belhadj : Go ahead.

French Muslim : Sheik, this is my way of supporting... I would have like to have done it in front of Allah's enemies in France 24 TV, and in front of all the infidels. I want Allah's enemy Sarkozy to see this.

I have dual nationality. Sarkozy, Allah's curses upon you...

Tears up his French passport

Crowd : Allah Akbar... Allah Akbar...

French Muslim : I love you as a brother in Islam, Sheik... I am doing this in support of my brother in Islam, the mujahid Muhammad Merah.

Crowd : Allah Akbar... Allah Akbar...

French Muslim : By Allah, he was a lion, my brothers. Let me tell you, Sheik, he is not a kharijite. By Allah, he is a Sunni Salafi.

Sheik, I would like to tell you something.

Ali Belhadj : Go ahead.

French Muslim : I am not in a position of authority in matters of jurisprudence. You are a sheik, and I love you as a brother in Islam. By Allah, [Merah] was not in the wrong, because there are fatwas by great scholars who said: If they kill our women, kill their women, and if they kill our children, kill their children.

Sheik, he was not in the wrong. Sheik Ibn Al-Uthaymeen said this, and he was a great scholar, and Ibn Taymiyya and many others said it before. [Merah] was a God-fearing man, and I don't mind if they denounce me.

Sheik, let me say to that Sarkozy: Allah's curses upon you, you pig! You are a Jew. We know you all too well. I lived among you in France, you enemies of Allah. I was a lawyer, defending our brothers in Islam. Let me tell you something. I pray that Allah place [Merah] in Paradise. Sarkozy, you pig, may Allah freeze the blood in your veins.

Crowd : Amen.

French Muslim : Allah, bring a black day upon them.

Crowd : Amen.

French Muslim : I would also like to say to our brothers in the Forsane Alizza organization, headed by my brother Abu Hamza, who were taken to prison. Sheik, they sent 19 of them to prison, although they had nothing to do with it. They had nothing to do with those brothers. [the Forsane Alizza] are preachers, religious people, who wanted to defend women wearing the niqab.

Sheik, I'm not in a position to...

Ali Belhadj : May Allah bless you...

French Muslim : Sheik, may that lion [Merah] vouch for me on Judgment Day.

Salim Laïbi : Conférence-Débat sur l'affaire Merah avec J.-M. Vernochet et A. Soral


Conférence-Débat du mercredi 18 avril sur l’affaire Mohamed Merah avec J.-M. Vernochet et A. Soral

Il est de plus en plus évident que les autorités officielles mentent ouvertement au peuple. Depuis déjà quelques années, les statistiques, les sondages, les chiffres du chômage sont escamotés. Les affaires d’État camouflées et enterrées profondément quelles que soit leur gravité. Il est question clairement de manipuler la réalité à des fins de propagande et de gestion des masses. La dernière affaire Mohamed Merah est une nouvelle étape franchie dans cette volonté de subversion et de mensonge continu de l’exécutif qui utilise les médias comme vecteur docile. Malgré les chiffres clairement nuls concernant le risque islamiste européen délivrés par le rapport Europol 2011, la DCRI continue sa campagne de propagande et de terrorisme du peuple jouant parfaitement la partition américaine du choc des civilisations post 11-Septembre 2001. Cette conférence est là pour explorer cette affaire dans ses moindres détails. Effectivement, les contradictions sont extrêmement nombreuses et troublantes. Le comportement aussi bien des unités de la police ou des politiques a été des plus atypiques, choquant bon nombre de professionnels de la police et de la gendarmerie aussi bien au plan local qu’international. Que s’est-il réellement passé à Montauban et Toulouse ?



vendredi 27 avril 2012

Dernière offensive de l'égalitarisme jaloux révolutionnaire : Taxer les "beaux gosses" ! 


Eugénisme à rebours… Envisageable plutôt en Asie, preuves à l'appui ! Peu de risque là où consanguinité, alcool, sucres et graisses, syphilis ont déjà fait leur œuvre…




Japon : Taxer les beaux gosses parce qu'ils sont… beaux !

Où va se nicher la haine égalitariste ? Quand la beauté devient un oiseau de mauvaise augure… les beaux gosses japonais devront payer une taxe de beauté. Oui, c'est la seule solution selon l’économiste japonais Takuro Morinaga afin de remédier aux problèmes dont souffre la société, le plus grave, un taux très élevé du célibat au Japon qui touche 50% des hommes âgés de 30 à 35 ans.
"Il s’agit de classer les hommes célibataires en quatre grandes catégories : les beaux gosses, les normaux, les moyennement laids et les laids, et de majorer de 100 % le taux d’imposition applicable aux beaux, ce qui doublerait leur impôt sur le revenu. Les moyennement laids, en revanche, bénéficieraient d’une réduction de 10 % et les laids de 20 %", explique-t-il.
Selon lui, "le seul moyen pour les laids de rivaliser avec les beaux, c’est l’équilibrage des revenus. La méthode la plus simple est de taxer les beaux mecs qui ont le monopole de la séduction."
Et pour les personnes qui se chargeront de trancher si un homme est beau ou pas, Takuro Morinaga affirme qu'un conseil d’évaluation de la beauté se chargera de cette mission, un conseil où siégera un jury composé de cinq femmes tirées au sort, qui devront rendre un jugement à la majorité, comme les jurés dans un procès.

SHINee - 샤이니 : Lucifer… des beaux gosses, à taxer bien sûr !

mardi 24 avril 2012

Franck Abed dénonce la destruction des valeurs du catholicisme par Nicolas Sarkozy


Choisir entre Sarkory et Hollande ? "La crème de merde, ça reste de la merde".  Entre Sarkory et Hollande, entre le mal et le mal on ne choisit pas… Alors "CATHOLIQUES, VOTEZ SARKOZY ?"… Franck Abed fait le bilan des attaques contre le catholicisme et le droit naturel du quinquennat Nicolas Sarkozy…


Si malgré, tout dans cette bouche d'égout, vous voudriez choisir… sachez que si "La crème de merde, ça reste de la merde", éliminer Sarkozy, c'est aussi éliminer, et au Kärcher c'est plus propre, les gaullistes et leur infini cortège de mensonges et crimes qui depuis plus de sept décennies ont pollué la paix civile en France… Alors entre "la crème de merde, et la merde" il y en aurait une qui puerait bien plus que l'autre… Toutefois, le jour du vote, n'oubliez pas votre isolement septique, masque et gant…

Franck Abed Actualité

lundi 23 avril 2012

Tout va très bien Madame la Marquise… à par ça une fellation volée a aspergé la France…


Qui sera le prochain président français, ça n'aura certainement aucune importance quant aux affaires du Monde… Juste un dérisoire problème franco-français… Que les Français aient une fois de plus choisi l'affrontement… une perpétuation de cette guerre civile larvée, c'est déplorable… Cette précipitation en masse vers les urnes témoigne de cet instinct de phalènes attirées par les feux de la rampe, rebelles à toute réflexion… Le rejet de François Bayrou en serait la meilleure preuve… Pour choisir, ils veulent du spectacle… peu importent les réalités.

De tout cela émerge  un immense point positif, la défaite annoncée quasi certaine du gaullisme… Une immense victoire pour toutes les victimes de l'infâme criminel compulsif, DeGaulle… Les gaullistes qui pour ces millions de victimes, peuples d'Afrique Berbères Arabes Européens Juifs séfarades et aussi  "Français de souche", n'ont jamais été des adversaires politiques mais des ennemis de sang. Quel juste retour des choses, la défaite de Sarkozy quand précisément il renoue avec les méthodes les plus sordides et les plus mafieuses du gaullisme authentique, celles du SAC et de Charles Pasqua… Reste encore une incertitude, quelle sera la capacité de nuisance des gaullistes dans ces deux prochaines semaines… Se contenteront-ils d'une probable attaque des marchés sur l'euro, la France, l'Europe… Ou iront-ils jusqu'à susciter des évènements sanglants : attentats contre des personnalités voire la personne ou les proches du candidat aux abois… émeutes de banlieues… que sais-je encore… ils sauront l'imaginer.

Qu'aujourd'hui, sainte Nafissatou Diallo soit gratifiée d'une pensée pieuse bien méritée… Bien chère Nafissatou, une fellation t'a été volée… Mais ton supplice écœurant aura sauvé la France d'une sale mainmise  impie… Fi de l'ingratitude de cette prétendue fille ainée de l'Église… À l'instar de Jeanne d'Arc, tu ne seras assurément pas officiellement canonisée… mais dans notre cœur tu resteras à jamais une sainte…

Attendons-nous pour Hollande heureux avatar de DSK précoce éjecté pour préliminaires abusifs à une très forte majorité le 6 mai prochain, celle qui lui donnerait les mains libres pour restaurer la paix civile… Mais en aura-t-il la volonté… Une occasion que n'a pas su saisir Chirac en 2002. Reste bien sûr le verdict des législatives en juin… Et après pourquoi pas, de grands procès pour enfin établir la vérité du gaullisme, et d'abord celui des toutes récentes manipulations autour de l'affaire Mohamed Merah… Une exigence de salubrité pour un restauration partielle de la paix civile… Restera le contentieux de 1789… du 21 janvier 1793 à 10 heures 22… Cela n'aura sans doute pas grande incidence sur les affaires du Monde… Juppé continuera à japper, mais dans le désert… La Syrie ne sera pas sauvée pour autant… Israël ne sera pas moins arrogant… En définitive, beaucoup d'agitation pour pas encore grand chose…

À Monaco, avec Rafael Nadal qu'il est beau le bonheur généreux communicatif réconfortant, loin des mensonges, combines, tricheries… et de Canal+…

Et un titre de plus à Barcelone… pour un Espagnol… la nique à Canal+ !

21 mai 2012… Rome : nouvelle victoire de Rafa, pour la sixième fois dans ce tournoi… Hé ! Canal+, ça doit encore te faire mal !


Et pourtant ce 22 avril aura été mémorable, marqué par un évènement majeur, unique… La victoire pour la huitième année consécutive de Rafael Nadal à Monte-Carlo… Qu'il était beau communicatif réconfortant le bonheur du vainqueur ! Huit ans, un véritable règne.  En attendant un prochain sacre à Roland-Garros… en passant par Barcelone, Madrid, puis Rome… Une actualité très riche en perspective… loin des mensonges et combines… Et, dès cette semaine la seule actualité mondiale vraiment importante sera à Barcelone… Au fait pourquoi donc les Français détestent-ils autant Rafael Nadal et les sportifs espagnols ? Vu mon passeport, j'aurai la décence de ne suggérer aucune réponse. Applaudissons toutefois au refus catégorique de Rafael Nadal d'avoir le moindre contact avec ces ignobles prétendus journalistes de Canal+… Vamos Rafa !

dimanche 22 avril 2012

Adieu au FN à la Marine… Honneur à Roger Holeindre… Que ressuscite le FN authentique…


Écoutons la différence… Impossible de confondre l'authentique de la contrefaçon ! 
N'en déplaise aux groupies à la Marine !


Roger Holeindre sur Radio Courtoisie : pourquoi j'ai quité le FN de Marine Le Pen… c'était le 2 février 2011… "Marine n'a pas les idées du FN, elle n'a pas les idées de son père"…  "Elle ne croit pas ce qu'elle dit…"


Le FN rebaptisé Alliance pour un rassemblement national ?

Louis Aliot, le numéro 2 du parti présidé par Marine Le Pen, a discrètement déposé ce nom à l’INPI en janvier dernier.

Après avoir fait disparaître la flamme tricolore et le nom de son parti sur les affiches électorales utilisées lors de la campagne présidentielle, Marine Le Pen osera-t-elle affronter l’ire paternelle en mettant sous le boisseau les attributs du Front National canal historique ? Pour les législatives, ses proches ont déjà assuré ces derniers jours que le FN créerait une nouvelle bannière « Rassemblement bleu marine » derrière laquelle pourraient se réunir des candidats n’appartenant pas au parti. Un premier pas avant de rebaptiser définitivement le parti ?

Jean-Marie Le Pen y est résolument hostile. Ce lundi encore, le fondateur du FN a redit son opposition à tout changement de nom : « On fonde un autre parti quand on a fait faillite, pas quand on a du succès ! ». Mais sa fille sait aussi que pour faire venir à elle des personnalités venues d’autres horizons, un changement de label peut être utile. Depuis plus d’un demi-siècle, les partis, notamment à droite de l’échiquier, ont souvent changé de nom à l’occasion d’un changement de chef. Pour rassembler les autres partis de la droite traditionnelle, le RPR a ainsi été rebaptisé UMP sous l’égide de Jacques Chirac.

Jean-Marie Le Pen a mené campagne en 1986 en prônant le rassemblement national

Marine Le Pen est donc tentée de suivre une stratégie comparable pour rassembler derrière elle les déçus de l’UMP, du moins ceux qui, après une éventuelle défaite de Nicolas Sarkozy, seraient tentés de la rejoindre. Mais aussi les nouveaux électeurs, notamment les jeunes, qui ne se reconnaissent dans aucune mouvance politique mais que l’étiquette Front National gêne.

Le nom choisi pour opérer cette mue reste un secret bien gardé. Sauf que pour protéger la nouvelle marque qu’il souhaite promouvoir, le numéro 2 du parti a décidé de la déposer à l’INPI (institut national de la propriété industrielle). Le 12 janvier dernier, en toute discrétion, Louis Aliot, a déposé le nom « Alliance pour un rassemblement national ». Une dénomination qui a le mérite de mettre Jean-Marie Le Pen devant ses responsabilités. En 1986, le fondateur du FN avait mené campagne sous la bannière « rassemblement national » lors des élections législatives de 1986.

Le site internet « rassemblementnational.fr » appartient à un proche de Vanneste

Simple coïncidence ou action concertée ? Le site rassemblementnational.fr a, lui, fait l’objet d’un dépôt officiel le 30 mars dernier. Son propriétaire n’est pas un proche du FN. Il s’agit de François Vaute, un proche du député du Nord Christian Vanneste qui s’est fait élire le mois dernier Président du Rassemblement pour la France (RPF) après que l’UMP eut décidé de lui retirer son investiture pour les législatives.

C’est, officiellement, sous les couleurs du mouvement créé par Charles Pasqua que François Vaute se présente, lui, en juin prochain, dans la 5e circonscription du Vaucluse contre le candidat officiel de l’UMP, Julien Auber. Interrogé par Challenges, ce dissident, désigné porte-parole du RPF, assure avoir déposé son nom de domaine sans savoir que le FN avait préempté la marque. « Le RPF a vocation a être vis à vis des militants ce que la droite populaire est au niveau des élus. Nous sommes pour la politique de la main tendue de la droite républicaine avec la droite nationale ». Une alliance qui ne sera pas pour déplaire à Marine Le Pen.

Madagascar, funeste île de Naufrageurs… nouvel épisode tragique d'une série sans fin…


Paroles de rescapé…

Le fihavanana qui constituerait un principe d’harmonie sociale à Madagascar voudrait qu’aucune tête ne dépasse… En pratique ce fihavanana a pour corollaire une jalousie exacerbée… Voulez-vous froisser un Malgache ? Plus simplement éloigner un importun : dites lui du bien d’un autre Malgache… Ça lui sera insupportable… Si certes il ne vous ennuiera plus pendant un moment, jamais sa jalousie n’oubliera l’affront subi… De même, le fihavanana, ce principe de base, fera que tout succès d’autrui sera insupportableA fortiori s’il s’agit d’étrangers… À partir de là, tous les coups seront seront permis… S’attaquer à celui qui a réussi, surtout si cette réussite est visible, s’inscrira dans la logique d’une culture, indélébilement ancrée dans les mentalités… Cela quelque soit le régime en place, sans espoir de rémission…

Les quelques ligne précédentes devraient suffire à expliquer tout le problème… Ajoutons à cela la pauvreté… le mépris de l’étranger… la conviction unanimement ancrée que Madagascar est le plus beau pays sur cette Terre, donc que l’étranger qui aura succombé à ses charmes ne saurait aller ailleurs… Souvenons nous qu’à partir du moment où l’on a cédé une fois à un chantage ou à un racket, on donnera encore, toujours plus, l’engrenage est fatal… d’autant plus que le racketté sera désormais coupable ne n’avoir pas dénoncé le délit… dès lors il risque de tomber sous l’emprise d’une police qui profitera de l’aubaine pour prendre le relai des premiers racketteurs… Et de bonnes âmes auront toujours l'obligeance de dénoncer le racket, sinon le racketté. Ajoutons que Madagascar reste une île, s’en échapper autrement que par la seule voie de sortie aisée, l’aéroport d’Ivato, reste hasardeux, dangereux, immédiatement suspect…

Aucun étranger, tôt ou tard, ne sera à l’abri de tels comportements… Célibataires, ceux vivant avec une personne malgache, ceux déjà mariés à l’étranger… Chacun rencontrera des personnes de toute confiance… mais ces personnes de toute confiance, très souvent foncièrement sincères, ont une famille… et les relations familiales malgaches l’emporteront toujours sur des relations avec un étranger… Seuls seront plus ou moins protégés ceux qui dépendent étroitement d’une ambassade… Les touristes sont tout aussi exposés que ceux qui décident de s’installer dans le pays, avec une probabilité moindre du fait uniquement d’un séjour plus court… Une fatalité : aucun prétentieux ne s'avèrera plus malin que ceux qui ont déjà succombé… Comme ces phalènes magnétisés par l'éclat d'un feu, il sera irrémédiablement grillé… L'île des Naufrageurs hypnotisera encore et toujours de nouvelles proies tout aussi aimantes…

Les risques s'avèrent d'autant plus probables que parmi ces phalènes, certains en rajoutent en transgressant délibérément des règles de bienséance profondément ancrées chez les populations… La plage d'Andaboy, vu sa réputation maléfique selon certaines croyances locales est donc désertée par les autochtones… Bravant de ridicules superstitions nombreux sont les étrangers européens qui en profitent pour venir s'y livrer au naturisme… Or le naturisme dépasse l'entendement de tout Malgache… Quiconque s'y adonne est considéré pour le moins comme un dérangé mental… sinon un profanateur… De notre point de vue, ce ne serait qu'un imbécile provocateur… Le danger est suffisamment grand pour quiconque se comporte loyalement sans qu'il soit besoin d'en rajouter…

Certes Madagascar est un beau pays… la nature y est unique… les gens y sont initialement extrêmement accueillants… mais il existe de par ce monde, d’autres pays tout aussi attrayants où il est possible de vivre en paix… sans l’angoisse d’une agression qui peut subvenir à tout moment… Des pays où il sera possible de complimenter vos hôtes… Des pays où vos hôtes se réjouiront sincèrement de vos succès… où votre générosité éventuelle sera appréciée, et infiniment récompensée.





Attaquée par des bandits, une jeune Française a été retrouvée morte, samedi 14 avril sur la plage. Son compagnon reste introuvable… Le couple, séduit par les charmes de la Grande Île, avait récemment ouvert un restaurant à Tuléar, pas très loin de leur plage préférée, celle d'Andaboy…

La fatalité s'est abattue sur le couple Gérald Fontaine et Johanna Delahaye, à Tuléar. Ces deux ressortissants français âgés d'une trentaine d'années avait quitté le nord de la France,  il y a près d'un an, pour s'installer à Madagascar. Samedi matin, des policiers effectuant des recherches  ont retrouvé le corps  sans vie et dénudé de la jeune française, gisant sur la plage.

Apparemment la dépouille aurait été ramenée sur la côte par le courant après avoir dérivé dans la mer pendant plusieurs jours. Un policier qui s'est rendu sur les lieux indique qu'une plaie béante a été relevée au niveau  de la cage thoracique de la vic­time. Le sort de son compagnon est, par  ailleurs, incertain. Jusqu'à présent, ce dernier n'a donné aucun signe de vie. Les indices relevés par les enquêteurs ne sont point pour rassurer les personnes proches des deux Français.

Andaboy, une plage devenue extrêmement dangereuse

Andaboy, est une plage située à environ dix kilomètres du centre de Tuléar, l'endroit est très isolé, à 1,5 kilomètre du premier village. Les autorités consulaires françaises avaient déjà déconseillé de s'y rendre, alors que les Malgaches évitent ce site en raison de superstitions locales…

Les premiers indices ont été  relevés dans la matinée de vendredi. Une sandale ayant appartenu à la défunte avait été découverte aux abords de  la plage où le meurtre a été commis. Dans la foulée, les enquêteurs qui  se sont rendus sur place ont retrouvé un quad et une paire de  lunettes, appartenant au Français disparu, lesquels avaient été  dissimulés sous des rameaux. Plus loin, un gourdin maculé de sang était enfoui dans le sable. "Il pourrait s'agir de l'arme du crime", confie une source auprès du service des renseignements de la direction provinciale de la police nationale, à Tuléar.

À la demande de la police judiciaire, une autopsie a été pratiquée sur la  dépouille de Johanna Delahaye, dimanche après-midi, à l’hôpital  principal de Tuléar, pour aider les enquêteurs à faire la lumière sur  ce crime odieux. Ayant pignon sur rue à Tuléar, le couple victime de ce double meurtre était propriétaire d'un restaurant.

Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux Français auraient quitté  la ville en quad, jeudi 12 avril en début d'après-midi, pour faire une escapade à Andaboy, à la sortie de Tuléar, une plage qu'ils affectionnaient tout particulièrement. Ne les voyant pas revenir, le personnel du  restaurant a alerté la police, le soir même.

Depuis quelques semaines, la plage d'Andaboy est devenue de plus en plus dangereuse, notamment pour les ressortissants étrangers. Il y a à peine  un mois, Nicolas Oudet, directeur de l’Alliance française de Tuléar, a été agressé en s’y rendant seul. Tombé nez-à-nez avec des bandits, il a été battu à coups de bâton jusqu’à ce qu’il eût perdu connaissance. Après l'avoir délesté de son quad, les bandits se sont évanouis dans la nature en un éclair. Quand il a repris ses esprits, Nicolas Oudet a réussi à regagner la ville pour se  faire soigner. Sérieusement touché, il a dû être évacué en France, sur l'île de La Réunion.

Face à ce meurtre, le consul de France à Tuléar ne reste pas inactif. Dimanche, il a réuni la communauté française et les autorités compétentes…


Trois hommes d'une trentaine d'années ont été arrêtés par les forces de  l'ordre et placés en garde à vue dans le commissariat central de la  police de Tuléar, ce mercredi 18 avril en fin d'après-midi. Ils sont soupçonnés d'être impliqués dans le meurtre de Johanna Delahaye ainsi que dans la dis­parition de Gérald Fontaine, son époux, jeudi 12 avril dernier.

Une population terrorisée

Selon les informations, les trois individus pourraient être les pièces  maîtresses pour dénouer ce crime crapuleux  lié vraisemblablement à une affaire de racket : « Ils se connaissent et ont pris contact avec le couple, auparavant »,  explique une source policière locale. Un autre haut responsable de la  police à Tuléar affiche tout de même la prudence face à cet optimisme. «  Une dizaine de personnes ont été interrogées, présumées avoir participé à ce meurtre. Nous avons une piste privilégiée  afin de résoudre ce crime et retrouver Gérald Fontaine. Mais je ne peux  pas vous donner plus de détail », a t-il confié.

Aussi, les indices retrou­vés dont le gourdin maculé de sang enfoui dans le sable, qui pourrait être l'arme du  crime, ainsi que l'autopsie pratiquée sur la dépouille de Johanna   Delahaye, dimanche, auraient permis de resserrer l'étau sur les criminels. La présence, à Tuléar depuis ce dimanche 15 avril,  d'un représentant de l'ambassade de France et d'un  attaché de sécurité français a par ailleurs  dynamisé l'enquête.

En attendant le dénouement de ce crime, la ville de Tuléar est paralysée par interrogations et inquiétudes. Les ressortissants étrangers n'osent plus s'aventurer  seuls, notamment le soir, sur la plage d'Andaboy. « L'animation par  des quads le long de la rue du­rant la nuit connait un calme relatif.  Les étrangers sortent également en groupe. L'histoire de Nicolas Oudet, directeur de l'Alliance française de Tuléar, récemment agressé dans la plage d'Andaboy, et l'affaire sur ce couple français les terrorisent même  s'ils ne l'affichent pas », conclut Justin Raomelonjafy, un épicier au cœur de la ville de Tuléar.

La disparition de Gérald Fontaine

Gérald Fontaine… lui aussi avait subi les mirages de l'Île aux Naufrageurs…

Alors que Gérald Fontaine, 41 ans, est porté disparu depuis le 12 avril, un responsable de la police a déclaré, vendredi 20 avril, en fin d'après-midi : "Un villageois nous a dit avoir trouvé un corps décomposé dans les mangroves à 60 kilomètres de Tuléar, près de Manombo. Nous ne savons pas encore si c'est Gérald Fontaine". Selon les policiers, aucun autre individu de type européen n'a été déclaré disparu dans la région de Tuléar… "Tant que nous n'avons pas de trace de Gérald, nous le considérons comme suspect", maintenait dans ses déclarations la police nationale drapée dans un professionnalisme d'autruche nationaliste…

Ce samedi 21 avril, les autorités locales dont le maire de Tuléar se sont déplacées près de Manombo, village enclavé situé à 60 kilomètres de Tuléar, où la découverte du corps portant des traces de coups avait été signalée la veille. "Cliff, un ami que Gérald et moi avons en commun a vu le cadavre et a reconnu Gérald Fontaine", a confirmé Fabienne Crisaci, une résidente de Tuléar et proche de Gérald Fontaine…


Lire sur le même sujet :
Paroles de rescapé : La mort violente d’un amoureux de Madagascar, cette île des naufrageurs…
Madagascar : prudence… très forte insécurité


L'insécurité à Madagascar vue depuis La Réunion :
Une insécurité grandissante dans la Grande Île
Madagascar : Inquiétude chez les ressortissants français (lire aussi les commentaires…)

samedi 21 avril 2012

Lorànt Deutsch : "Je suis Royaliste, je ne vote pas"






« L'abstention (lors des consultations électorales) n'est pas un défaut d'affirmation ; elle est au contraire une affirmation et une protestation éclatante. C'est s'affirmer, c'est protester que de dire au pouvoir : les royalistes ne veulent pas se prêter à vos mensonges ; ils ne veulent pas avoir l'air de prendre au sérieux vos prétendues institutions ; ils ne veulent pas, en acceptant une lutte trop inégale, ajouter l'apparence d'une opposition vaincue à votre facile triomphe...

Croyez-le bien : lorsque le moment sera venu, l'abstention d'aujourd'hui deviendra pour les royalistes un titre et une recommandation de plus devant leurs concitoyens...

Mais j'en suis convaincu, la protestation incessante par l'abstention publique, telle est la vraie mission des royalistes, sous un régime monstrueux qui semble contrarier à plaisir les instincts et les besoins de la France, qui remplace le sentiment moral par le cynisme, la liberté par l'intimidation électorale... »

Henri V, Comte de Chambord, le 22 septembre 1861

En 2012, les gaullistes restent les dignes héritiers de l'infâme criminel compulsif DeGaulle


"Moi, Khaled Kelkal"… un superbe roman de Salim Bachi… Un roman que tous ceux qui aiment l'Algérie devraient expressément lire… Une méditation inattendue sur les crimes gaullistes et leurs métastases… Des crimes qui ne concernent pas seulement les Harkis, les Européens ou les Juifs séfarades… mais tous ceux qui alors vivaient en Algérie, et à présent tous leurs enfants… La détresse de tous ces Beurs déracinés, le désarroi de tous les Algériens restés sur leur terre natale soumise à la loi de corrompus du "nouvel État démocratique et populaire" est tout aussi proche de la nostalgie orpheline de ceux qui alors ont voulu malgré tout défendre une Algérie qui aurait été proche de la France… Dès lors Khaled Kelkal est une victime du gaullisme comme ceux qui en 1995 ont été atteints dans leur chair par son désespoir… Une attitude criminelle de politiciens français qui ne s'est toujours pas éteinte… La mise à mort de Mohamed Merah et celle des victimes que l'on voudrait lui imputer sont aussi à porter au passif du gaullisme… Sans les crimes de DeGaulle et son racisme atavique Mohamed Merah n'aurait pu être manipulé ni par de supposés islamistes ni par les services spéciaux français et en être la proie… Que penser des agressions systématiquement commises contre des Arabes… L'assassinat de Mouammar Kadhafi… L'agression actuelle contre la Syrie… De concert avec cette haine raciste des Arabes, se perpétuent mensonge, duplicité, hypocrisie… Que penser de ce magistral discours d’aveu sans doute écrit par la belle plume d’Henri Guaino et lu avec une application obséquieuse en présence de quelques fils de Harkis par un président gaulliste aux abois… Décidément les gaullistes d'aujourd'hui restent les dignes héritiers de leurs prédécesseurs… Vivement qu'ils disparaissent à jamais du paysage politique français…

Un passage du livre de Salim Bachi : "Moi, Khaled Kelkal"… à méditer… avant d'aller voter, pour ceux qui malgré tout en auraient l'intention :

Quelques années plus tôt, on m'aurait guillotiné. Mais les temps changent et une balle dans la tête suffit à présent à vous juger. La peine de mort ne prend plus la peine d'être capitale. Elle est minimale et passe à la télévision. C'est d'ailleurs la raison d'être des terroristes : faire peur, redonner un visage à la mort.
Pendant ce bel été 1995, la mort prit mon visage de gamin de 24 ans, sorti du bois de Vaulx-en-Velin, une banlieue lyonnaise où creva toute une génération de gosses. J’y ai grandi comme une âme en exil, solitaire et vague, à la recherche de la lumière qui enflamma mon enfance. On ne retrouve rien des origines : elles se perdent dans les remous du temps et de la mémoire. Il a fallu la prison pour que je fasse la part des choses et m'invente ainsi une nouvelle mythologie. Rien de paradoxal à cela. Enfant je percevais déjà que les histoires de mon père et de ma mère sur l'Algérie ne signifiaient plus rien et, en définitive, appartenaient au domaine du rêve ou de la fable.
Ils avaient été chassés du paradis, selon eux, parlaient d'y retourner, enchantaient leur mémoire, se lamentaient de ne plus y être, se plaignaient sans cesse et n'agissaient plus, emprisonnés par leurs fantasmes. Je savais que nous ne reviendrions jamais. Nous nous contenterions du paysage morne de la cité le restant de notre vie. Jamais je n'aurais pu leur faire entendre raison tant ils se complaisaient dans leur prison de souvenirs, dorée comme des matins calmes et chauds où les martinets, croissants furtifs et noirs, ponctuent le ciel en Algérie.
Nous retournions en enfance chaque été. Pendant un mois, nous régressions vers cette région de l'âme qui ressemble à une caverne où s'agitent des spectres. Mon père chargeait la voiture ; et nous descendions à Marseille pour prendre le bateau. Après une nuit sur la mer Noire, nous arrivions à Alger où il fallait passer des heures à la douane. Véritables suspects, parias du nouvel État démocratique et populaire, nous étions fouillés comme des criminels. Il fallait déballer valises, sacs, explorer les recoins de la voiture, démonter les roues parfois. Déjà le rêve s'effilochait devant l'attitude des douaniers et des flics qui maraudaient en nous donnant des ordres, rendant notre arrivée au paradis infernale. Nous n'avions alors qu'une hâte, revenir en France, à Vaulx-en-Velin.
Le pire était atteint lorsque nous retrouvions les gens de notre famille qui nous regardaient avec des yeux ronds et gourmands comme si nous étions les envoyés du Père Noël. À présent, je les comprends, ils vivaient la terrible période de l'Algérie fière et pauvre, assise sur son tas de pétrole mais incapable de nourrir sa population.
C'était l'époque de la révolution agraire. Il n'y avait plus au marché que des carottes ou des pommes de terre : un continent de patates socialistes. Pas de lait, pas de viande, de la purée pour l'année. Pareil pour les chaussures, les chemises, les pantalons. Des entreprises d’État fabriquaient le même modèle, à l’infini. Les chemises ressemblaient à des camisoles, les pantalons à des sacs, les chaussures à des sabots. Les critiquer revenait à s'en prendre à l'étoile qui se levait sur l'Afrique.


À l'élève François Bayrou, le bonnet d'âne : il n'a pas révisé son manuel de démagogie…

 

En étudiant la psychologie des foules avec les idées sur la psychanalyse de son oncle, Sigmund Freud, Eddy Bernays a été un des premiers à vendre des méthodes pour utiliser la psychologie du subconscient dans le but de manipuler l'opinion publique.

François Bayrou pour avoir refusé de se soumettre aux règles de manipulation des masses dans une élection d'un président de la République au suffrage universel arrivera bon dernier du peloton de tête… derrière quatre fieffés menteurs et bonimenteurs, ne croyant pas un mot de leurs sketches, chacun dans leur style propre et à l'intention de leur cible privilégiée… Alors que la plupart d'entre nous adhérons à son projet et apprécions chez François Bayrou son intégrité et ses qualités d'homme d'État, rares sont ceux qui lui donneront leur vote, une prime allant à ceux qui auront fait le spectacle… Cette parodie de choix démocratique aura au moins eu le mérite de s'être étalée sans vergogne… Espérons que ceux qui auront refusé de se rendre aux urnes ce dimanche 22 avril sauront mettre à profit l'indécence éhontée de ce simulacre de liberté…

vendredi 20 avril 2012

Refuser de voter c'est ne pas se prêter à la démagogie et aux mensonges républicains…


« Je ne suis évidement pas pour la République donc je ne vais pas voter pour le président de la République ! »
Alphonse II de Bourbon, duc d'Anjou
« Il est des positions où il faut se résigner à subir quelques inconvénients pour en éviter de plus grands encore, et savoir sacrifier ce qui peut paraître l’utilité du moment à l’utilité permanente et véritable…

Ayons foi en nos doctrines, en nos traditions. Le sentiment moral est notre condition d’existence et notre force, ne l’abdiquons pas. C’est ce qui fait notre valeur aux yeux du pays, et c’est ce qui ramènera le pays vers nous, lorsqu’il sera rendu à la liberté et à lui -même. Telle que je la comprends l’abstention (lors des consultations électorales) n’est pas un défaut d’affirmation ; elle est au contraire une affirmation et une protestation éclatante. C’est s’affirmer, c’est protester que de dire au pouvoir : les royalistes ne veulent pas se prêter à vos mensonges ; ils ne veulent pas avoir l’air de prendre au sérieux vos prétendues institutions ; ils ne veulent pas, en acceptant une lutte trop inégale, ajouter l’apparence d’une opposition vaincue à votre facile triomphe…

Croyez-le bien : lorsque le moment sera venu, l’abstention d’aujourd’hui deviendra pour les royalistes un titre et une recommandation de plus devant leurs concitoyens…

Mais j’en suis convaincu, la protestation incessante par l’abstention publique, telle est la vraie mission des royalistes, sous un régime monstrueux qui semble contrarier à plaisir les instincts et les besoins de la France, qui remplace le sentiment moral par le cynisme, la liberté par l’intimidation électorale… »
Henri comte de Chambord, de jure Henri V – 22 septembre 1861

2012 : Le piège de l'élection républicaine

 
À l'heure où nombre de nos concitoyens semblent mûrs pour plonger tête baissée dans le piège républicain qui leur est grossièrement tendu, il importe de clamer qu'AUCUN parti politique actuel, toutes tendances confondues, n'a le moindre intérêt à remettre en cause et modifier de fond en comble un modèle au sein duquel la France se trouve engoncée depuis maintenant deux siècles, pour le plus grand malheur du peuple : la "démocratie à la française", digne fille d'une République née du mensonge des "Lumières", est une formidable fumisterie légitimant et légalisant les pires méfaits.


Devant la perte totale de crédibilité des deux mastodontes qui se sont alternativement partagé les confortables bénéfices du labeur d'un peuple aujourd'hui exsangue et à juste titre excédé, nos médias complaisants, ceux-là mêmes qui ont participé voici quatre ans de l'élection d'un cuistre qu'il est hélas convenu d'appeler "chef de l’État", propulsent désormais sur le devant de la scène et avec toute la perversité qui les caractérise, le "3e homme", en l'occurrence une femme... dernière carotte en date destinée à berner une fois encore les électeurs, et qui sous des dehors avenants pourrait bien n'être qu'un agent missionné pour achever l'entreprise de démolition d'un pays jadis florissant...


Il n'y a pas l'ombre d'un espoir de voir une solution émerger du système actuel. Celles et ceux qui le leur font miroiter sont des menteurs de la pire espèce (républicaine s'entend !). Les partis alternatifs sont des leurres destinés à canaliser les mécontentements pour mieux les étouffer et, dans le même temps, à donner à la République une bouffée d'oxygène le temps d'une ou de plusieurs échéances électorales... Hugo Brémont

Roger Holeindre - Jean-Pax Méfret : où es-tu mon vieux frère ? où es-tu vieux Brahim ?


Jean-Pax Méfret dit un texte de Roger Holeindre écrit depuis les geôles gaullistes…




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Dans le vent de la défaite, Nicolas Sarkozy crache enfin la vérité si longtemps occultée… Pourquoi ?


PRÉSIDENCE
     DE LA
RÉPUBLIQUE
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DISCOURS DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Remise des insignes de Grand Officier de la Légion d’Honneur au général François MEYER

Perpignan (Pyrénées-Orientales) – Samedi 14 avril 2012

Mon général,

C’est à l’arrière d’une voiture surchargée, qui avance péniblement sur la route de l’exode, qu’un enfant de six ans prend soudainement conscience de l’humiliation de son pays.

Cet enfant, c’était vous.
Ce pays, c’était la France.
Oui, la France de 1940 qui, vaincue et humiliée, fuyait, éperdue, sur des routes sans espoir.

Votre père, ingénieur dans l’armée de l’air, suivait les ordres et un État-major qui, de défaite en retraite, s’était replié derrière les remparts de Carcassonne.

L’enfant de 1940, l’enfant de la débâcle, va construire sa vie d’homme et choisir la vie de soldat pour protéger son pays d’une nouvelle humiliation, pour que jamais la France ne connaisse à nouveau l’effondrement et la défaite.

Pourtant, vingt-deux ans plus tard, l’Histoire et votre destinée voudront que vous ayez à connaître un nouvel exode, celui de 1962.

C’est dans l’honneur, cette fois, que vous ferez face à ce défi.

Un sens de l’honneur que je suis venu saluer aujourd’hui, ici, au nom de la République.

Jeune et brillant Saint-Cyrien, sorti dans la cavalerie, vous découvrez l’Algérie en 1957, à l’occasion d’un stage qui durera un mois. Cela vous suffit pour comprendre, vous l’écrirez à plusieurs reprises, que la France ne pouvait pas rester dans un pays qui ne voulait plus partager le même destin qu’elle. Jamais vous ne croirez à la possibilité de maintenir une Algérie française.

Il n’est pas question pour moi, ici, de revenir sur l’histoire de l’Algérie et sur son droit à l’indépendance. Je suis venu ici, mon général, pour parler de la responsabilité de la France dans un drame français.

Jamais vous ne comprendrez, mon général, le sens de cette guerre mais, en 1958, vous acceptez la mission qui vous est confiée auprès du 23ème régiment de Spahis cantonné à Saïda.

Jamais vous ne comprendrez les raisons de cette guerre mais, très vite, vous allez comprendre et aimer l’Algérie et le peuple algérien.

Depuis le début de ce que l’on appelle alors pudiquement « les événements », les effectifs de l’armée française ne suffisant pas à maintenir une présence armée dans tout le pays, des supplétifs algériens sont recrutés massivement.

Qu’ils appartiennent aux Groupes Mobiles de Sécurité (GMS) mis sur pied dès 1955, aux Sections Administratives Spécialisée de Soustelle (SAS), aux Groupes d’autodéfense (GAD) ou encore aux Commandos de Chasse du général Challe, tous ces hommes sont très vite désignés sous le nom qui restera le leur dans l’Histoire, ce sont les Harkis.

Oui, les Harkis, ces soldats qui, comme bien des Algériens avant eux, que ce soit en 1870, en 1914 ou en 1940, ont fait le choix de mourir pour la France.

Ce choix, ils l’ont fait parce qu’ils croyaient en la France.

Contrairement à ce qui a pu être dit pour les salir, les Harkis n’avaient pas rejoint l’armée française pour le simple attrait de la solde mais tout simplement par admiration, par amour, par respect de la France.

Souvent leurs pères ou même leurs grands-pères s’étaient battus aux côtés des soldats français. C’est le cas, par exemple, de la famille de Jeannette BOUGRAB.

Les Harkis croyaient en la France, à la fraternité des armes.

Ils n’imaginaient pas tourner les leurs contre le pays pour lequel des Algériens avaient versé leur sang sur les bords de la Marne ou sur les pentes du Mont-Cassin.

Le choix des Harkis fut un choix raisonné, un choix conscient, un choix courageux et, faut-il le dire ici, un choix hautement honorable puisque c’était le choix de la France.

Ces Harkis, mon général, vous furent confiés par l’armée française, dès votre arrivée. Depuis ce jour de mai 1958, vous ne les avez jamais abandonnés et cela malgré les ordres de cette même armée française.

Eux non plus ne vous ont jamais abandonné et, par deux fois, ils vous ont sauvé la vie.

Deux de vos hommes, dont vous aimez je le sais à rappeler le nom, les brigadiers KADDOUR et BELABED, n’hésiteront pas à s’exposer directement pour détourner le feu de l’adversaire qui vous avait pris pour cible.

Des soldats algériens s’interposant entre leur officier français et des balles algériennes pour lui sauver la vie au risque de perdre la leur, c’est cela l’honneur des Harkis ! C’est cela la vérité des Harkis.

C’est cette vérité que je suis venu dire ici, à Perpignan, pour qu’elle soit connue de tous.

Au mois de janvier 1960 vous créez le commando GRIFFON, composé de Spahis et de tirailleurs harkis, qui a pour mission de harceler les positions ennemies au cœur de la montagne. Mais très vite, le moral de vos hommes se dégrade.

En effet, les négociations directes entre le gouvernement français et le FLN, commencées au mois de juin 1961, ne laissent plus beaucoup d’illusions aux Harkis placés sous vos ordres. C’est à ce moment- là que vous vous engagez sur l’honneur à ne pas les abandonner.

Cet engagement, vous allez le tenir envers et contre tout, quitte à braver pour cela les ordres de votre hiérarchie et les consignes du gouvernement de votre pays.

Vous aimez à rappeler qu’il était de tradition chez les amiraux de Castille de choisir la mort plutôt que d’abandonner un seul de leurs hommes. Une tradition que vous avez fait vôtre.

En effet, vous préférez risquer la dégradation militaire plutôt que le déshonneur.

L’enfant de l’exode, le jeune cavalier de Saumur, le soldat français ne veut pas d’une France qui manque à sa parole, quitte à se substituer à elle pour lui éviter la honte.

Démoralisés les Harkis ne déserteront pas. Ils resteront fidèles jusqu’au bout au drapeau qu’ils avaient choisi de servir.

Au début, l’armée se veut rassurante, il faut que le référendum sur l’autodétermination se déroule dans le calme, le ministre des Armées promet que les Français d’Algérie comme les musulmans ayant servi la France disposeront d’une période de trois ans pour choisir entre la France et l’Algérie. On sait ce qu’il est advenu aujourd’hui de cette période probatoire.

Combien de Français d’Algérie se sont accrochés jusqu’au dernier moment à cet espoir d’une cohabitation heureuse des deux communautés de l’ancienne Algérie française au sein d’une Algérie indépendante ?

La réalité fut beaucoup plus cynique. Vous le savez bien cher Jean-Marc PUJOL, vous qui êtes né là- bas et qui avez dû quitter votre Algérie natale à l’âge de neuf ans.

Très vite, en effet, on va demander aux officiers de désarmer leurs Harkis. C’est un message terrible car tous savent que, sans arme et une fois les Français partis, ils seront à la merci de ceux qu’ils ont affrontés pendant près de huit ans.

Après la signature des accords d’Évian, le gouvernement français propose de recenser les personnes qu’il faudra rapatrier et de les regrouper en Algérie dans des camps protégés par l’armée française. Mais l’administration reste extrêmement évasive quant aux conditions de rapatriement de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants, de ces familles.

Une commission interministérielle, la commission MASSENET, est même constituée en vue de réfléchir à cette question. Ses conclusions sont favorables à des transferts massifs de ce que l’on appelle encore les « supplétifs » vers la France, mais elles seront rejetées par le gouvernement.

Partout où l’armée française se retire, des exactions ont lieu. L’inquiétude laisse désormais, partout, la place à la peur.

Devant le silence de l’administration et le danger qui partout menace leurs hommes, des officiers courageux vont prendre en charge, eux-mêmes, la protection et le transfert vers la France de leurs Harkis.

De ces officiers Maurice ALLAIS dira qu’ils méritaient d’être appelés des « hommes d’honneur ».

Vous-même, mon général, vous allez parvenir à faire embarquer une première fois vos hommes pour la France, mais vous refusez de quitter l’Algérie tant que tous ceux qui ont servi sous vos ordres n’ont pas été mis à l’abri.

Pourtant le 12 mai 1962, le Commissaire de la République en Algérie reçoit une directive terrible du gouvernement français qui, non content de condamner le rapatriement clandestin de ces « supplétifs » lui demande de prendre des sanctions contre les officiers qui les organisent. La note précise même que les Harkis débarqués en France devront être renvoyés en Algérie !

Cette note, qui sera d’ailleurs rendue publique quelques semaines plus tard, marque malheureusement sans aucune contestation possible la responsabilité du gouvernement français dans l’abandon d’une partie des Harkis.

L’Algérie était devenue indépendante au terme d’une guerre qui avait duré plus de huit ans. C’était le choix de l’Histoire, ce n’était pas le choix des Harkis. La France se devait de les protéger de l’Histoire.

Elle ne l’a pas fait.

Elle porte désormais cette responsabilité devant l’Histoire.

C’est cette responsabilité que je suis venu reconnaître, ici à Perpignan, au nom de la République Française.

Une responsabilité historique qui, à quelques jours du cinquantenaire de la directive du 12 mai 1962, devait être enfin officiellement reconnue.

La France doit, comme elle l’a toujours fait, regarder son Histoire en face et assumer les erreurs qu’elle a pu commettre.

En l’occurrence rien ne peut expliquer, ni encore moins excuser l’abandon de ceux qui avaient fait le choix de notre pays.

A partir du 5 juillet et de la déclaration d’indépendance, le sort des Harkis, qui ne pourront pas regagner la France, ne fait plus aucun doute.

Partout en Algérie une violence aveugle se déchaîne.

Désormais le temps presse et quelques jours plus tard, vous parvenez à obtenir quatre-vingts places à bord d’un bateau qui devait quitter Oran, ce seront les dernières. Prudent et conscient du danger vous obtenez une escorte blindée pour accompagner votre convoi. Cette prudence vous sauvera la vie car vous tombez sur des hommes en armes qui menacent de tirer si vous ne leur livrez pas vos hommes.

C’est à la mitrailleuse lourde que vous vous frayez un passage.

Vos Harkis sont sauvés, mais à Oran, pas de bateau. Il est bloqué à Marseille par une grève de dockers ! Oui, c’est à une grève de dockers qu’était suspendu le sort d’hommes et de femmes !

Sur le port, personne ne veut de votre troupe et c’est à la solidarité des commandos de marine que vous devrez de pouvoir héberger, dans la citadelle de Mers El Kebir, les familles qui vous accompagnent.

Enfin, vous embarquez et c’est seulement une fois à bord que vous découvrez que vos Harkis avaient caché parmi eux plusieurs Pieds-Noirs d’Oran, totalement perdus qui n’avaient ni billets, ni papiers.

Oui, ces familles qui abandonnaient définitivement leur pays pour une France qu’elles ne connaissaient pas, ces familles qui laissaient leurs ancêtres et leurs traditions derrière elles, ces familles qui perdaient tout avaient encore assez de générosité pour accueillir au milieu d’elles, des familles de Français d’Algérie qui étaient encore plus démunies qu’elles.

C’est un 14 juillet - peut-on trouver une date plus symbolique ? - que vous débarquez avec vos hommes à Marseille.
Cinq jours plus tard, le 19 juillet, une nouvelle directive du gouvernement demandait à notre représentant en Algérie de mettre un terme au rapatriement des supplétifs musulmans de l’armée française alors que, là-bas, l’épuration se poursuivait.

Malgré les appels insistants du général de BREBISSON, le nouveau commandant supérieur en Algérie, horrifié par le sort réservé à d’anciens compagnons d’armes de l’armée française, le gouvernement reste inflexible. La France ne peut pas et ne veut pas accueillir de nouveaux Harkis.

Il faudra la générosité et l’humanité de Georges POMPIDOU, alors Premier ministre, pour que les transferts vers la France soient à nouveau autorisés à partir du mois de septembre 1962.

Combien de morts ? Combien de règlements de compte ? Combien de familles décimées pendant cet été sanglant ?
Malgré cela, les Harkis restèrent aussi fidèles au gouvernement français une fois rapatriés en France, qu’ils l’avaient été en Algérie. La fidélité et la loyauté des Harkis aura été exemplaire jusqu’au bout de leur terrible Odyssée.

Les Harkis vont accepter d’être parqués, parfois pendant plusieurs années, derrière les fils barbelés de camps comme celui de Rivesaltes, où j’ai tenu à me rendre et à me recueillir aujourd’hui.

Je profite d’ailleurs de la présence aujourd’hui de nombreux élus locaux pour dire que l’Etat participera bien évidemment au financement du Mémorial qui doit être élevé à Rivesaltes. Au-delà je proposerai la construction d’un monument national à Paris.

Après avoir sauvé vos hommes et leurs familles d’une mort presque certaine, vous auriez pu considérer, mon général, que vous aviez accompli votre devoir et que vous pouviez, la tête haute et la conscience sans tâche, continuer votre carrière dans l’armée, construire votre vie.

« Laissez tomber tout ça » vous a même conseillé votre colonel dès votre retour à Saumur.

Vous n’en ferez jamais rien. Jamais vous n’avez abandonné ces hommes et ces femmes à leur sort.

Pendant des années, vous passez toutes vos permissions en Lozère où étaient groupés l’essentiel des Harkis que vous aviez commandés. Vous déployez alors des efforts inlassables pour leur trouver du travail et aider à leur intégration.
Là encore ils ont besoin de vous, car c’est encore une fois aux officiers qui leur ont sauvé la vie que les Harkis devront en partie leur intégration dans la société française.

L’Histoire avait lié vos destins, l’honneur a rendu ce lien indestructible.

Pendant des années, vous allez défendre la cause de ces soldats, vous allez devenir leur interprète auprès des autorités et parfois leur porte-parole.

C’est grâce à un engagement comme le vôtre que la France va prendre, peu à peu, conscience de sa dette à l’égard des Harkis.

Si la France a abandonné, puis oublié, pendant de longues années les Harkis, je veux rappeler, ici devant vous, que depuis bientôt dix ans, la République a entamé, à leur égard, un vrai travail de réhabilitation et de réparation.

Depuis 2001, une journée nationale d’hommage aux Harkis commémore officiellement, tous les 25 septembre, le souvenir de leur engagement. J’ai, moi-même, présidé le 25 septembre dernier la 10ème journée d’hommage.

Depuis 2003, 12500 Harkis et veuves de Harkis âgés d’au moins 60 ans ont pu bénéficier de l’allocation de reconnaissance ce qui représente un effort budgétaire pour l’État de près d’un demi- milliard d’Euros.

En 2007, j’ai, moi-même, signé un décret qui permet aux Harkis en prise au surendettement de bénéficier d’une aide exceptionnelle pour sauvegarder le toit familial.

Des mesures spécifiques ont été prises pour permettre aux enfants de Harkis, dont certains ont souffert des conditions d’accueil de leurs parents, de trouver un emploi et une formation.

Il y a quelques semaines à peine, l’Assemblée Nationale a définitivement adopté la Loi du 7 mars 2012 qui pénalise les insultes faites aux Harkis. Cette loi vient dire solennellement qu’insulter un Harki ou la mémoire des Harkis, c’est insulter l’armée française tout entière.

Enfin, ce n’est pas un hasard, si j’ai tenu à faire entrer au gouvernement la fille du caporal Lakhdar BOUGRAB, de l’armée française en Algérie, petite-fille d’un soldat tombé pendant la guerre, car il avait servi, lui aussi, sous le drapeau français. Trois générations de BOUGRAB au service de la France dont la dernière représentante siège tous les mercredis au Conseil des ministres. De cela la France peut être fière !

Ce n’est pas un hasard, si j’ai nommé Salima SAA à la Présidence de l’Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l’égalité des chances (Acsé).

De cela la France peut être fière.

Ce n’est pas un hasard, si, il y a quelques jours à peine, le fils d’Ali BAZIZ, Harki engagé dans les Groupes Mobiles de Sécurité grièvement blessé en 1956, a été nommé, en Conseil des ministres, Inspecteur Général de l’Éducation nationale. Le titre le plus élevé que l’on puisse conférer au ministère de l’Éducation nationale.

De cela la France peut être fière.

Ces nominations sont, avant tout, la juste récompense de mérites personnels exceptionnels mais elles sont aussi la preuve que la République fait aujourd’hui toute leur place à ces enfants de Harkis qui sont devenus ses propres enfants et même ses enfants les plus méritants.

Ces enfants et leurs parents vous doivent beaucoup et c’est à ce titre que je suis venu ici, aujourd’hui, à Perpignan, pour remettre à un homme d’honneur les insignes de Grand Officier de la Légion d’Honneur.

C’est également parce que la République se doit de reconnaître sa responsabilité dans la tragédie qu’ont connue les Harkis que je suis venu ici, aujourd’hui, à Perpignan pour remettre à un homme d’honneur les insignes de Grand Officier de la Légion d’Honneur.

Général François MEYER,

Au Nom de la République française, je suis très heureux de vous élever à la dignité de Grand Officier de la Légion d’Honneur.