Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 3 novembre 2010

Barbarie

Obsèques à Bagdad des victimes chrétiennes d’al-Qaïda
Des centaines d'Irakiens en pleurs, ont assisté ce 2 novembre après-midi à une messe en l'église chaldéenne Saint Joseph de Bagdad en mémoire des 46 fidèles chrétiens tués dimanche soir par un commando d'al-Qaïda. Dans son sermon, le cardinal Emmanuel Delly a salué la mémoire de ceux qui étaient venus prier Dieu et qui ont été fauché par la main du diable entrée dans un lieu de culte.
Le message est poignant ; celui de 700 personnes, toutes confessions religieuses et partis politiques confondus, réunies ce 2 novembre après-midi dans l’église chaldéenne, Saint-Joseph à Bagdad, main dans la main, pour célébrer les funérailles d’une partie des victimes de la prise d’otages survenue dimanche soir et dénoncer l’acte barbare conduit par un commando d’al-Qaïda qui s’est soldé par la mort de 53 personnes et 60 blessés.
L’émotion en Irak est encore très vive. Cet attentat est en effet le plus meurtrier, visant la communauté chrétienne dans le pays, depuis le début de l’invasion américaine en 2003.
Le plus haut dignitaire chrétien d’Irak, le cardinal Emmanuel III Delly affirmait ne pas avoir peur de la mort et des menaces, mais au sein de la communauté, de nombreuses personnes confient aujourd’hui vouloir quitter le pays.
De son côté, le gouvernement a annoncé que des sanctions seraient prises contre les responsables de la sécurité du quartier où a eu lieu l’attaque, et que des indemnisations seraient versées aux familles des victimes, sans autres engagements pour garantir une meilleure lutte contre ce type de violence.

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